Disclamer: Les personnages appartiennent à J.K.Rowling et rine n'est à moi, sauf l'histoire

N/A: Voici mon premier one-shot sur le couple Draco/Hermione...et oui j'en suis maintenant accro ;)

Alors je dirais que chaque one-shot sera assez différent c'est pour ça que le recueil est classé général, mais bon j'espère que vous allez apprécier et j'aimerais bien que vous lassiez un commentaire, positif comme négatif...hey faut bien que mes histoires soient toujours meilleures lol...alors bonne lecture et je vais essayer d'en mettre le plus souvent possible (mon cours d'anglais à tendance à m'inspirer...c'est quand même mieux que d'écouter mon prf parler) bref j'arrête de parler (ou d'écrire) et encore une fois bonne lecture


La vie a toujours semblé facile. Il suffisait de sourire d'un air suffisant et de dire quelques commentaires acerbes ici et là et on me respectait. Le poids de mon nom et la couleur de mes vêtements aidaient beaucoup bien sûr. Qui voudrait se mettre à dos un Malfoy ou un Serpentard. Ceux qui sont assez courageux sont relativement rares. Rares et stupides.

Certains diraient que c'est plutôt moi qui suis stupide. Mais je m'en moque, j'avais quinze ans et j'avais toujours fais comme bon me semblait. Je me suis toujours pris pour le roi de mon monde à vrai dire.

Puis, la chute.

Inattendue…cruelle.

Un matin on se lève et on apprend que son père, son modèle, son mentor a été jeté en prison parce qu'il a échoué une mission. Surtout, il avait failli devant quelques adolescents de mon âge. J'avoue que je ne savais pas si je devais me sentir honteux qu'il n'ait pas réussit à faire face à de simples adolescents ou me sentir puissant, parce que s'ils ont eu le pouvoir de battre des Mangemorts, je le pourrais aussi.

Finalement la colère l'a emporté. Les Malfoy ont toujours été solidaires et fiers. Et mon père avait perdu une bataille contre mon pire ennemi, Harry Potter. J'avais l'impression que mon monde tournait autour de lui. Chacune de ses réussites étaient mes échecs. Les choses ont évoluées et cette impression est devenue de plus en plus forte.

J'ai toujours aimé jouer au Quidditch. J'ai même fais de très bonnes performances qui auraient pu être soulignées si Potter ne me battait pas à chaque année et si ses propres exploits rendaient toujours les miens invisibles. Est-ce que j'ai dit à quel point je déteste ce pseudo héros que tout le monde aime? Même en cinquième année, lorsque le professeur Umbridge faisait sa loi à Poudlard et que Potter était ridiculisé par ce que les ignorants appelaient ses divagations au sujet du Seigneur des Ténèbres, je me sentais petit à côté de lui parce que je savais qu'il disait la vérité et je le voyais se battre tous les jours avec hargne pour prouver son point. Je crois que c'est la raison pourquoi je l'ai toujours autant détesté. Il se bat pour ce en quoi il croit, alors que j'ai toujours fuis et que j'ai toujours choisi la facilité.

Puis les conséquences de l'échec de mon père me sont tombées dessus. J'ai passé toute ma sixième année à réparer ses erreurs en accomplissant une mission suicidaire pour un Lord reptilien qui oubliait régulièrement mon âge pour me confier une mission qu'il avait lui-même échouée à mainte reprise; tuer le professeur Dumbledore. Pourquoi est-ce que j'aurais voulu le tuer de mon plein gré? Après tout, l'histoire du Seigneur et de ses disciples est en elle-même une histoire d'échec. J'ai donc passé une année entière à suer corps et âme, oubliant de dormir et abandonnant le Quidditch qui m'aurait surement aidé à passer au travers.

Seul point positif au tableau. Potter était obsédé par ce que je faisais, tellement qu'il en oubliait tout le reste. J'avais l'impression d'avoir enfin le dessus sur lui. Puis est venu le Sectumsempra qui m'a fait oublier cette idée. Puis l'échec de l'assassinat de Dumbledore. Puis ma fuite avec Snape. La chute allait tranquillement et je croyais que je ne pourrais pas aller encore plus creux que ça. Jusqu'à ce que je comprenne vraiment ce que signifiait vraiment être mangemort. J'ai du faire des endoloris ou en être victime, j'ai vu la professeure d'Études des Moldus mourir sous mes yeux et puis je l'ai vu Elle se faire torturer.

C'est à ce moment que j'ai vraiment pris conscience que la chute n'était pas seulement mon fardeau mais celui de tous ceux impliqués dans cette guerre.

Et malgré tout j'ai continué.

Je suis retourné à Poudlard pendant quelques mois. Aucun Sang-de-bourbe. Seulement des Sangs Purs et quelques Sangs Mêlés. J'ai vu Snape être directeur de cette école que je trouvais tellement permissive pour permettre à de vulgaires malpropes d'étudier à cet endroit. Mais le pouvoir qu'on installé les Amycus ne pas satisfait tout comme celui d'Umbridge avant eux. Je voyais la petite Weasley, Lovegood et Lomdubat se battre pour ce en quoi ils croyaient.

Et je n'ai toujours pas compris.

Il aura fallu la bataille finale. À Poudlard bien sur. Le Seigneur des Ténèbres a toujours aimé les choses symboliques et quoi de plus symboliques que de venir à bout de Potter à Poudlard et de finalement avoir le pouvoir absolu à partir de ce qu'il considérait comme sa seule maison. J'ai même confronté Potter, mais ses victoires sont toujours des échecs pour moi. Il a emporté ce qu'il était venu chercher…et moi j'ai perdu un ami. Pire…il m'a sauvé la vie. Je crois que c'est à ce moment-là que tout est devenu clair. J'ai oublié toutes les raisons stupides qui me donnaient le droit d'avoir cet air suffisant sur le visage et je suis redevenu un être humain. Ou plutôt un enfant. Je voulais mes parents. Et quel soulagement de voir qu'ils ne se battaient pas mais qu'ils me cherchaient.

Mon monde a complètement changé après cela. Oui, je me suis marié avec une Sang Pur. Elle a d'ailleurs étudié à Beaux-Bâtons. Je ne l'aime pas comme je sais qu'elle ne m'aime pas. Mais nous avons quelque chose d'encore plus fort. Du respect et surtout un enfant. Scorpius. Certains diront que son nom témoigne de l'attitude hautaine que j'ai toujours démontrée, mais je m'en moque. C'est mon fils et c'est la seule personne qui compte dans ma vie. Avec Elle.

Ma femme me trompe régulièrement avec mon meilleur ami, Blaise Zabini. Les seules règles; je ne veux pas de la semence de Zabini dans mon lit…et Scorpius ne doit pas savoir.

Aujourd'hui, je suis à la gare, sur le quai 9 et 3/4 à attendre le Poudlard express. C'est mes derniers moments avec mon fils avant qu'il ne me soit arraché pour commencer une nouvelle vie à cette école qui m'a fait comprendre les risques et les joies de la vie. Dans cet ordre. J'ai bien sûr remarqué Potter et sa marmaille grouillante qui me regarde du coin de l'œil et me fait un salut discret comme pour me dire qu'il reconnait maintenant mon existence comme un ancien camarade d'école et non plus comme une nuisance. Mais surtout, je la vois Elle. Elle est entourée de ses enfants et parle tranquillement avec la rousse à ses côtés, sans accorder un regard à son mari. Je souris intérieurement. J'avoue que je me demande souvent comment ils ont réussit à avoir non pas un, mais deux enfants. Parce qu'ils ne s'aiment pas… du moins pas comme ils le prétendent. Je crois que même ce cher Potter ne sait pas que Weasley est marié avec Elle par simple parure mais qu'il quitte souvent le lit conjugal pour certaines escapades avec Seamus Finnigan. Et dire que je l'ai déjà vu baver devant des vélanes… Bref, je crois que le concept d'apparence est très important dans le monde sorcier, beaucoup plus que celui de fidélité.

Je la vois se retourner et regarder mon fils, ma fierté. Puis ses yeux se plantent dans les miens. Je ne peux m'empêcher de sourire. Avec son air faussement innocente, je sais que nous allons encore une fois nous retrouver chez moi ce soir, quandCybelle sera dans les bras de Blaise et Scorpius dans ceux de Morphé et que plus rien n'existera.

Elle baisse le regard et retourner à ses amis comme si rien ne s'était passé. Puis je comprends que je viens enfin de me défaire de l'emprise que Potter semblait avoir dans ma vie quand je le vois si aveugle à l'attitude de ses meilleurs amis.

Puis une seconde réalisation m'assaille.

C'est Elle qui a toujours contrôlé ma vie. C'est à cause d'elle que j'ai pris conscience la première fois de la différence entre nos sangs. Puis quand elle m'a frappé, qu'Elle serait toujours plus forte que moi. Puis au bal en quatrième année, qu'Elle était trop belle pour mon propre bien. En cinquième qu'Elle était beaucoup plus rebelle que je ne le serai jamais puis Elle m'a fait comprendre l'absurdité de mes croyances quand elle s'est mise à crier sous le coup de l'endoloris, brisant mon cœur à chaque fois.

Finalement c'est Elle qui a toujours gagné.

Et maintenant, alors que je la vois tourner les talons et partir alors que nos enfants sont dans le train sans regarder une seule fois par-dessus son épaule alors que j'épis le moindre de ses gestes, je comprends que je me suis trompé de cible pour retrouver ma liberté et que je suis enchaîné à jamais à Elle…et qu'Elle le sait.

Et je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot.