Alors pour changer, c'est du grand n'importe quoi.
Pour changer, Sion n'est pas mort ! Aioros non plus, d'ailleurs, et la paire de gémeaux n'a pas de brillantes idées du style de caner le Pope et Athéna.
Je tiens à préciser qu'une bonne partie de cette série de gros délires a été inspirée des égarements des joueurs d'une grande communauté RPG nommée NoVuS Saint Seiya, notamment en ce qui concerne le traitement du caractère des personnages. Ls chevaliers mis en scène ci-dessous sont en fait un mix entre les persos tels qu'on les connaît dans l'oeuvre et la façon dont ils ont été incarnés en jeu.
Merci donc à tous les joueurs du NVS !
Il est un lieu saint, quelque part en Grèce, où l'atmosphère n'est semblable à aucune autre. Il est constitué d'immenses constructions qui forment ce qu'on appelle un sanctuaire sacré. Lorsqu'on lève les yeux, c'est la mer que l'on aperçoit. Cet endroit a pour nom « Sanctuaire de Poséidon ».
Quelque part en ce lieu unique, à l'intérieur même du temple qui constitue le cœur de ce sanctuaire et qui protège le pilier dit « central », se trouve une pièce sans aucune prétention, qui sert de débarras.
Au moment où nous parlons, on peut trouver dans cette pièce trois personnes vêtues de vêtements civils, qui semblent fouiller un peu partout dans le vaste bric à brac. Approchons nous sans être vus. Oui, avec les ordis c'est pas la discrétion rêvée, mais on va faire avec.
L'une des personnes se redresse, secoue ses cheveux violets pour en retirer la poussière, et se tourne vers les deux autres. C'est un homme un peu androgyne, doté d'une certaine prestance, qui porte une flûte traversière dorée en travers de la ceinture. Il s'adresse aux deux autres d'une voix musicale et claire.
L'homme : Vous trouvez quelque chose ?
A ces mots, les deux autres personnes présentes tournent la tête vers l'homme. L'une d'elle, une jeune fille frêle, secoue négativement ses longs cheveux blonds, et reporte ses grands yeux bleus sur la troisième présence.
La fille : Et toi, Bian ?
Le dénommé Bian fait un geste d'impuissance, et rejette en arrière ses longs cheveux retenus en queue de cheval.
Bian : Rien du tout, et on cherche depuis des siècles. On a fait le tour de ce sanctuaire au moins dix fois. T'es sûr de tes infos, Sorento ?
Le premier homme reprend la parole.
Sorento : Oui, c'est une urne, un vase, un récipient fermé quelconque, ça c'est sûr. C'est l'auteur qui me l'a dit.
(Si vous pouviez me laisser en dehors de ça, s'il vous plaît…)
Sorento : ..Euh, je le sais, c'est tout. Thétys, tu as regardé dans la caisse devant toi ?
Tandis que la jeune fille blonde acquiesce, un nouvel arrivant entre dans la pièce. Il a les bras chargé de papiers et de dossiers, seule une tignasse rose vif en pétard dépasse de son fardeau. Une véritable ménagerie entre à sa suite, semblant le suivre pas à pas.
Bian ( se tournant vers l'homme aux cheveux roses) : Ah, Io… Du neuf ?
Io : De la vieille paperasse… Mais j'ai peut-être un truc intéressant là… J'ai trouvé..-
Une nouvelle voix le coupe dans sa phrase.
La voix : Ca serait pas le bon numéro du fantôme ?? Parce que je tombe sans arrêt sur le répondeur, et c'est la BO de « l'Exorciste », c'est d'un joyeux…
Les quatre occupants des lieux se tournent vers celui qui vient de parler, et d'entrer à son tour dans la salle. C'est encore un jeune homme, aux cheveux verts et dont le visage est balayé par une longue cicatrice qui recouvre également les vestiges de son œil gauche. Sorento s'adresse à lui.
Sorento : Qu'est ce que tu veux dire, Isaak ? Toujours pas réussi à joindre le Dragon des Mers ?
Isaak (haussant les épaules) : Non, le numéro qu'on a trouvé dans les archives ne doit plus être le bon. Si vous voulez mon avis, autant poser une p'tite annonce pour en trouver un autre.
Sorento : Mais nan, pars pas si défaitiste. ( se tournant vers Io) Tu disais ?
Io : Hum, oui… Je disais que j'avais trouvé un document intéressant… Ca peut peut-être nous mettre sur une piste.. Je sais bien que c'est maigre mais c'est un début.
Bian : Fais voir ?
Io fouille dans ses papiers, et finit par en sortir une plaque de marbre gravé, qu'il tend à Bian.
Bian ( s'empare du marbre et le parcourt… Une grosse goutte apparaît sur sa tempe) : Io, ça fait longtemps que tu as trouvé ça ?
Io : Ben j'sais plus, c'était l'année où Sorento a commencé le solfège j'crois… J'l'ai trouvé joli, alors je l'ai mis de coté, et puis je me suis dit tout à l'heure que ç'avait l'air ancien, donc que ça pouvait être intéressant…
Bian : Put...naise, mais quel c*n… ( il tend le marbre à Sorento)
Sorento (le prenant d'un air curieux, se met à le lire à voix haute) : « Bon les mariners, c'est Poséidon. Je suis sur le point de me faire latter par Athéna … » Nan mais quel langage ! Ca doit être un faux…
Isaak : Poursuis !
Sorento : « … donc vu qu'elle n'a aucune imagination, elle va me refaire le même coup que d'habitude, à savoir enfermer mon esprit dans son vase rose chiné aux puces, et me coller dans sa chambre en déco. La chambre d'Athéna se trouve dans son sanctuaire, dont vous trouverez le plan ci-joint. Vous serez bien aimables de me récupérer aux alentours de 1890 et de me réveiller. Tchouss. »
Io : Narf !! On est un peu en retard ^^
Sorento : On le serait beaucoup moins si un abruti avait pas mis ce marbre de coté ! On a fouillé partout pendant des années ! Mince, mais c'est Thétys la blonde pourtant, pas toi !
Thétys : Ouais, d'abord !! (réfléchit une seconde) Attends voir, Sorento, qu'est ce que t'as dit ??
Isaak : Ben c'est parfait, allez, on fonce au sanctuaire d'Athéna, ça me permettra de revoir un ou deux vieux copains !
Sorento : Oulà, attends, pas si vite… J'crois pas qu'ils accepteront de nous refiler le vase comme ça.
Bian : Ouais, pis au sanctuaire, c'est blindé de chevaliers, et ils sont largement plus nombreux que nous…
Isaak : On va pas rester là !
C'est alors qu'un nouveau personnage fait son apparition dans la pièce… Il est laid à pleurer, chétif et malingre. Il chuinte :
L'arrivant : Moi j'ai une idée…
