Titre : Le passage
Auteurs : Eilowny
Disclamer : pas à moi, à JKR.
Spoiler : LES 5 PREMIERS TOMES
Spoiler 2 : Je vous aurais prévenu.
Genre : Général/Action/Aventure/Voyage dans le temps/Fantaisie/ (Romance ?) (clichés)
Rating : PG (clichés)
Couples : clichés
Personnages principaux (par ordre d'importance) : Harry, Ron, Hermione, Rogue,… (clichés aussi…)
Résumé : Un miroir peut faire bien plus que vous montrer votre reflet. Il peut aussi… tiens, tiens,… Vous ramener quelques années en arrière. Ben quoi ? Et pourquoi pas ? (hyper clichés de la mort qui tue !)
Prologue :
Partie 1 : Là où tout commence…
Harry se rappelait parfaitement de ce soir là.
Il venait de se réveiller, la gorge en feu. Un de ses nombreux cauchemars ne cessant de passer en boucle devant ses yeux. Il avait sauté du lit et ouvert la fenêtre avec rudesse, tentant vainement d'apporter de l'air dans ses poumons. Lorsque enfin la fraîcheur de la nuit s'engouffra dans ses trachées, il sentit son sang distribuer l'oxygène à ses organes. Mais il avait terriblement soif. D'une soif qui lui dévorait les entrailles comme si une armée d'oiseaux s'y était lovée.
Il était alors descendu dans la cuisine. Oncle Vernon le lui avait toujours interdit, craignant quelques mauvais tours de sa part et pour plus de sécurité. Mais il n'en pouvait plus. Et Sirius était toujours sous le voile dans une pièce perdue du ministère de la magie. Dans le frigo, il prit une bouteille au hasard, se souciant peu de savoir laquelle. Les lieux étaient sombres mais allumer la lumière était un trop gros efforts à fournir.
Il porta le goulot à ses lèvres et sentit le liquide glisser sous sa langue puis dégouliner sur son menton. Quel soulagement. Il ne s'était jamais aperçu que le lait avait un goût aussi proche de l'hydromel. Mais il regretta bien vite d'être aller dans la cuisine sur un coup de tête aussi stupide.
En y repensent, ça avait été de sa faute. Il n'avait pas fait attention en descendant les marches de l'escaliers. Il éternua, la pluie commençait à tomber et il était seul assit sur le sol boueux. Son visage se crispa en se rappelant de l'événement qui l'avait amené là.
La vitesse de la lumière étant plus grande que celle du son, il vit d'abord la balle tordre les ténèbres de la pièce et atterrir par Dieu seul sait quel malheur dans sa hanche gauche. Puis il entendit le bruit de l'arme, le « Pan » fatidique. La douleur s'empara aussitôt de lui et il lâcha la bouteille de lait qui éclata à terre. Le souffle coupé et à demi conscient, il aperçut la lumière s'allumer et laissa un faible cris s'échapper de sa bouche. Il avait porté ses mains à la blessure et il sentait un liquide poisseux lui couler sur les doigts et dégringoler sur le carrelage neuf. Il se sentit tomber, les genoux à terre et plié en deux. Des bribes de conversation lui parvinrent à ses oreilles, même si le choc l'avait rendu presque sourd :
- Mon Dieu, Vernon !
- Que fais ce… ce… cet être dans ma cuisine ?
- Papa, y a du sang !
- Il faut prévenir la police, Vernon.
- Il en est hors de question ! La blessure doit être superficiel, je sais ce que j'ai visé.
Il avait oublié que son oncle avait pris des cours de tire à la suite des multiples cambriolages qui se répétaient dans le voisinage. Harry avait d'ailleurs été suspecté par les gens du cartier qui étaient venus se plaindre, prétendant l'avoir vu rôder près de chez eux.
Et sur le moment il avait aussi oublié que son oncle s'était procuré une arme, plus performante que la vieille carabine qu'il avait utilisée cinq ans plus tôt. Tante Pétunia l'avait soigné. Et heureusement, la blessure était superficielle. « Etait » parce qu'elle était toujours là et lui détruisait l'estomac.
Les jours qui suivirent furent horribles, consigné dans sa chambre, écrivant les lettres à ses amis sous la surveillance de son oncle. Lorsque trois jours après l'accident il comprit ce qui lui arrivait, il utilisa la magie. « Et tant pis pour les conséquences, avait-il pensé. » Il rassembla ses affaires, les rangea dans sa malle, rendit celle-ci plus petite qu'une puce et la mis dans sa poche. Il transplana, par instinct.
Et maintenant il était là, trempé, à l'abri des regards, sur le sol toujours aussi boueux, devant l'hôpital, exténué et dans une sorte de léthargie douce. Il avait d'abord eu froid mais maintenant il ne ressentait plus rien et glissait doucement dans le sommeil.
* * * * *
Partie 2 : Là où on se demande où est passée la civilité…
Lorsqu'il s'éveilla, l'esprit brumeux et la langue pâteuse, il essaya de reclasser les derniers événements par ordre croissant avant d'arriver à une conclusion : « Je nage dans les problèmes. » Il se leva, les membres encore endormis mais prêts à l'effort physique, et se mit en marche.
Il ne savait pas où il était atterri et ne se souvenait pas avoir apprit à transplaner. Il évita les rues trop remplies, passa devant un night shop nommé « blue sky » et trouva un banc près d'un parc délabré et désert. Sans se préoccuper des regards hostiles qu'une bande de voyous lui lança, il se plongea dans de grandes réflexions.
Il ne savait pas où aller et il était hors de question de retourner chez les Dursley. Ce qu'il souhaitait le plus était d'échapper aux sorciers. Peut-être devait-il quitter la Grande-Bretagne pour se faire oublier ? Dans ce cas là, il ne pouvait pas partir dans ces conditions.
- Qu'est-ce tu fais là, le nain ?
Harry sursauta, c'était à lui qu'on s'adressait.
- Pardon ? demanda-t-il, levant les yeux vers un adolescent grand comme deux montagnes qui le regardait avec des petits yeux noirs assassins.
Sans plus tarder, il le baptisa « Oeil qui Tue ».
- T'es pas d'la ville, qu'est-ce qui t'amène à Londres ? continua l'adolescent.
Harry ne répondit pas mais il aurait sans doute dû.
- T'as perdu ta langue ? intervint un grand balaise qui driblait avec une grosse balle de basket. Sûrement qu't'es d'un cartier riche sinon t'aurais pas fais l'erreur de t'asseoir sur ce banc.
Il lança soudainement la balle contre le mur où était appuyé le siège dont il était question. Cela laissa une trace noire à quinze centimètres du visage de Harry qui n'avait pas réagit. Sans plus tarder, le garçon le surnomma « Balaise Fou ».
- T'as entendu ? Mets les voiles, débarrasse-moi le plancher ! s'exclama un petit gros au visage rubicond.
« Dudley Nouveau Modèle » fut la seule appellation qui semblait convenir à celui-là. Harry fut prit d'un rire nerveux et ce fut sans doute la plus grasse, - pardon -, la plus grosse de ses erreurs. Balaise Fou lui adressa un direct du gauche à la joue et Œil qui Tue l'agrippa par le col de sa chemise, le souleva de terre et le plaqua durement contre le mur.
- Toi, tu cherches les big problèmes, murmura-t-il d'une voix meurtrière et en le regardant droit dans les yeux.
- Non, je suis déjà dedans depuis très longtemps, hoqueta Harry, hypnotisé par les yeux minuscules de son adversaire.
Celui-ci fit mine de le relâcher mais l'aplati de nouveau sur le mur. Le brun eut un gémissement plaintif et se cogna la tête à l'arrière du crâne.
- On aime pas les rigolos, éructa Dudley Nouveau Modèle tandis que Harry tâtait une horrible bosse qui, déjà, commençait à naître.
Un très mauvais sourire s'afficha sur le visage d'Oeil qui Tue. Il prit les lunettes de sa victime et les jeta à terre.
- A toi l'honneur, dit-il à Dudley Nouveau Modèle alors qu'Harry tombait à terre en toussotant.
La réplique de son cousin lui asséna un coup de poing et ce fut le signal précurseur d'une avalanche de brutalité. Le garçon retrouva rapidement ses lunettes et parti le plus vite possible sous les quolibets des trois voyous.
Un verre s'était cassé en étoile à en juger par la vue bizarre qui s'offrait à lui. Il sortit sa baguette et trouva dans sa mémoire un sort qui allait sûrement pouvoir arranger ça.
- Repero
Il devait donc partir le plus vite possible avant de se faire repérer par les sorciers du ministère. Et il ne pouvait pas le faire dans cet état lamentable. Il retrouva bien vite le chemin de l'hôpital mais hésita à rentrer.
* * * * *
Partie 3 : Là où on pense qu'il est impossible d'être plus bête…
La bâtisse aux murs blancs salis était sans doute le seul endroit où il était intelligent de prendre refuge mais quelque chose lui disait que c'était une mauvaise idée. Il rentra quand même et une odeur d'éther le saisit. C'était les urgences et Harry décida de s'asseoir pour attendre son tour entre un bébé brailleur et une personne âgée toute rose bonbon. Au bout d'une heure, il se rendit compte qu'il allait devoir attendre encore longtemps et décida de dormir.
Il courrait après un rire aigu et irréel, une voix qu'il l'appelait ironiquement « bébé Potter ». Il ferait tout pour qu'elle se taise, il la réduirait à néant. Il attrapa la main de la jeune femme et il lui sembla soudainement qu'il avait grandit de quelques mètres. Cette idée le fit sourire. Maintenant qu'il faisait trois fois la taille de la mangemorte, il décida de la faire souffrir. Il voulait l'entendre crier, l'entendre demander sa grâce. Il sentit prononcer le sort froidement, lentement, avec délice. La femme se mit à hurler mais ça ne dura pas longtemps. Le charme devait être trop puissant car il l'avait tuée.
Harry se retourna. Il était petit, sans doute pas plus haut qu'un enfant de huit ans. Il vit le professeur Dumbledore le regarder avec des yeux débordant de tristesse.
- Je ne voulais pas la tuer, pleurnicha-t-il de sa voix enfantine. Je voulais juste qu'elle me supplie d'arrêter.
Mais Dumbledore était déjà parti et il se mit à pleurer. Cela dura un moment avant qu'il ne sèche ses larmes. Lorsqu'il regarda ses mains, elles étaient pleines de sang. Il avait tué et rien ne changerait cela.
Il n'était plus dans la salle d'attente. Il n'y avait pas de bruit autour de lui et il était adossé dans un endroit assez douillet. Il ne bougea pas et n'ouvrit les yeux qu'après avoir pesé le pour et le contre. La blancheur des murs l'aveugla et il ne put retenir un gémissement.
- La belle aux bois dormant émerge à ce que je vois. Tu as un sommeil plutôt agité.
Harry se frotta les yeux et vit qu'un homme en blouse blanche le regardait, amusé, avec ses yeux vers. Il passa une main dans ses cheveux bruns et retira la chemise du garçon qui eut un soupir de protestation.
- Comment t'appelles-tu ? continua l'homme.
- Qui êtes-vous ? coupa l'adolescent.
- Ton médecin. Où est-ce que tu habites ?
Harry resta silencieux tandis qu'il se faisait examiné. Le souvenir de son rêve le fit frissonner.
- Où est-ce que tu t'es fais ça ? intervint l'homme.
Voyant que le jeune garçon bayait aux corneilles, il claqua des doigts devant sa figure. Harry leva distraitement les yeux sur lui en fronçant les sourcils :
- Œil qui Tue, Balaise Fou et Dudley Nouveau Modèle, répondit-il, replongeant aussitôt dans son mutisme.
- Tu veux parler de la bande à Momo ? Pour les bleus d'accord mais pour ça ?
Il enleva les bandages fait par Pétunia avec peu de délicatesse ce qui eut pour effet de faire sursauter Harry.
- Ca, ce n'est RIEN ! s'écria le garçon.
- Si je ne peux pas prendre contact avec tes parents, je vais devoir appeler la police.
Tout en continuant à soigner le sorcier le plus brutalement possible, le médecin lui fit par de ses hypothèses :
- Tu traînes dans les rues depuis combien de temps ? T'as fugué ? Laisse-moi deviner… Un vol qui a mal tourné.
« On croirait presque entendre Rogue m'énumérer tout mes défauts, pensa Harry. Mais si ça peut l'empêcher de poser trop de questions… »
- Oui, marmonna-t-il, j'ai volé de l'argent au blue sky. Content ?
Il se rappelait être passé devant ce night shop en trimardant dans les rues.
- Ne mens pas. Je connais le vendeur et il a horreur des armes.
L'adolescent eut sans doute le soupire le plus long de toute sa carrière.
- J'ai finis. Toujours rien à me dire ? questionna l'urgentiste en décrochant le téléphone mural qu'il y avait dans la pièce.
- Je m'appelle Harry Potter, cria le sorcier. N'appelez pas la police.
L'homme le regarda dans les yeux comme pour le sonder puis sembla près à le croire. Juste avant de disparaître par la porte, il lui lança avec un sourire charmeur :
- Stevens John, ravi de faire ta connaissance, gamin.
Après son départ, Harry ferma les yeux, prétendant se rendormir mais le souvenir de son cauchemar l'obligea à rester éveillé. Un cri strident et tempête de plume le tirèrent de ses pensées.
- Hedwige ?
La chouette portait une lettre massive. Il lui fallut un coup d'œil pour savoir qu'elle venait du ministère. Pas pour le renvoyer de Poudlard mais les résultats de ses BUSEs. L'effraie lui mordilla amicalement les doigts et laissa tomber son chargement sur les genoux de son maître. Elle semblait inquiète mais disparût par la fenêtre au son d'une conversation houleuse dans le couloir :
- Mais allez le voir ! C'est votre métier, non ?
- Je regrette…
- Bon sang ! Je ne peux pas le mettre dehors.
- Avertissez la police, moi je ne peux rien faire.
Harry devina rapidement qu'il était question de lui-même. (Il avait reconnu la voix de John). Quelle bêtise d'être venu ici ! Il rangea sa lettre dans une des poches de son pantalon et se rhabilla. Juste au moment où l'on tournait la poignée, il se leva – non sans une grimace de douleur -, et courut à la fenêtre. Ils étaient au rez-de-chaussée et il décida donc de sauter. Sans aucune hésitation, il fut dehors et eut juste le temps d'entendre l'étendue du vocabulaire peu recherché de son médecin avant d'atterrir lourdement sur les pavées. Il traversa le parking et la rue – des voitures klaxonnèrent en signe de protestation -, talonné par John Stevens.
- Arrêtez-le ! Au voleur ! cria celui-ci.
Harry passa devant un homme au visage rubicond qui, malheureusement pour lui, était plutôt dégourdi et réussit à le faire trébucher. Il s'écrasa douloureusement à terre et retint un cri. A bout de souffle, Stevens arriva :
- Merci, souffla-t-il au passant, merci.
- Que vous a volé se garçon ? demanda celui-ci, méfiant.
L'espace d'un instant, Harry – qui n'avait toujours pas bougé, tellement il avait mal – se sentit sauvé mais le médecin vit l'enveloppe dépasser de son jeans et un sourire éclaira son visage.
- Il m'a volé cette lettre. Toutes mes économies, ajouta-t-il en désignant la poche du garçon qui se levait en rassemblant ses dernières forces.
Le passant prit la lettre, la rendit à son pseudo propriétaire et partit.
- Rendez-moi ça, dit Harry en serrant les dents.
- Pas avant d'avoir eu quelques explications.
Harry lui lança un regard noir, bouillonnant de rage. Il essaya d'attraper sa lettre mais le médecin, plus grand que lui, la lui rendit inaccessible. Le garçon se mordit la lèvre. Il se sentait près à abandonner juste au moment où Hedwige fendit les airs, arrachant la lettre des main de Stevens et la rendant à son maître. Elle se percha sur l'avant bras de Harry qui la caressa avec sourire triomphant.
- Merci, murmura-t-il à sa chouette, puis il regarda son médecin. A vous aussi, ajouta-t-il.
Il partit, se sentant plus libre que l'air.
* * * * *
Partie 4 : Où l'on est facilement désolé…
« Libre, seul avec une chouette, on ne va pas très loin, murmura Harry pour la centième fois. » Il faisait presque nuit, les passant était de plus en plus rare et le garçon commençait à se sentir stupide, assis contre le mur.
Il ne savait pas par où commencer, où aller, comment refaire sa vie et se faire oublier. Il avait beau tourner et retourner différents scénarios dans sa tête, aucune solution valable ne lui venait à l'esprit.
Le ministère ou l'ordre du phénix allait finir par le retrouver. C'était la dernière chose qu'il voulait. Il fallait absolument qu'il échappe à son funeste destin. Dumbledore comptait sur lui. Est-ce que les autres membres de l'ordre étaient au courant de la prophétie qui le liait au seigneur des ténèbres ? Harry se demandait si Voldemort avait fini par se révéler entièrement à la communauté sorcière. Aucun changement en tout cas n'avait apparut chez les moldus durant les vacances.
Harry sursauta. La rue était noire. Il n'y avait pas de traces de vie. Il fut parcourut d'un frisson de peur incontrôlable. Il se leva. Les ténèbres l'étouffaient.
- Lumos, murmura-t-il.
Il retint un juron en voyant deux silhouettes encapuchonnées s'approcher de manière menaçante. Il se mit à courir à travers les venelles sombres, bifurquant comme un félin. Il sentait les mangemorts sur sa trace. Il pointa sa baguette derrière son épaule et cria « stupéfix ! ». Le sort fut sans doute évité par les sorciers. Ses talons martelaient le sol et semblaient lui chanter :
« La meilleur façon d'courir, c'est encore la nôtre ! C'est de mettre un pied devant l'autre et d'recommencer…(très) vite ! »
Il se sentit foncer dans le ventre d'un homme. Tous les deux tombèrent au sol mais Harry se releva rapidement :
- Tirez-vous ! hurla-t-il.
- Pardon ? s'exclama un docteur John Stevens ahuri.
L'adolescent n'eut pas le temps de s'interroger de sa présence ici. Il repoussa le médecin le plus loin que lui permirent ses forces, vers la civilisation – qui pour Harry n'était plus qu'une utopie – et vit que les mangemorts avaient doublés leur nombre et lui faisaient face. Le docteur Stevens observait le spectacle et semblait avoir oublié qu'il avait des jambes pour courir.
L'adolescent s'humecta les lèvres, les sens aux aguets :
- Allez-vous en ! cria-t-il.
Il ne savait pas à qui il adressait ces paroles. Au dr. Stevens ou aux les mangemorts ? Ceux-ci éclatèrent de rire et s'approchèrent, lentement mais dangereusement. Harry fit mine de s'en aller.
- Impedimenta, murmura l'un de ses poursuivants d'une voix froide.
- Protego, répliqua le garçon.
Les deux sorts se heurtèrent et disparurent en quelques étincelles. Harry profita de la diversion pour attraper John par le bras, agrandir son Eclair de Feu et s'envoler le plus haut possible. Les sorciers les mitraillèrent de sorts. L'homme qu'il portait en bagage poussa un cri mais ils n'eurent pas le temps de monter et atterrirent deux chaussées plus loin.
John Stevens tremblait comme un radiateur électrique dont la fiche était dangereusement mal raccordée. Les yeux exorbités, il questionna d'une voix blanche :
- Qu'est ce que c'était ?
Harry s'affala sur le trottoir.
- Des sorciers.
Le médecin le regarda comme s'il s'inquiétait réellement de sa santé mentale. Mais sans doute retourna-t-il plusieurs fois la réponse dans sa tête et conclut qu'il n'y avait pas d'autres solutions possibles. Il prit une grande inspiration et poursuivit :
- Tu en es un aussi ?
- Oui, souffla Harry.
- Et pourquoi ils en veulent après toi ? C'est eut qui t'ont fait… ça ?
L'adolescent leva les yeux au ciel et soupira.
- Ils sont à la solde d'un type qui a juré ma mort.
- Pourquoi ? poursuivit l'homme.
« Parce qu'une vielle chouette a dit un jour que j'avais le pouvoir de l'écraser, pensa amèrement Harry. »
- Ce ne sont pas vos oignons, claqua-t-il. Et arrêter de me poser des questions ! Je vais avoir des problèmes avec le service de détournement de l'Artisanat moldu… Et comme si ça arrangeait mes affaires, je ne suis pas sensé vous avoir parlé de tout ça.
Le sorcier sentit quelques goûte tomber dans son cou. Il grogna : il pleuvait.
- Ce SONT mes oignons justement ! Je viens de me faire agressé par quatre hurluberlus encagoulés, j'apprends que la magie existe et je ne sais même PAS ce qu'est un moldu ! Alors SIIIII !! Ce SONT mes AFFAIRES ! s'époumona le médecin, sa voix montant dangereusement vers les aigus.
Essoufflé, il regarda Harry qui enlevait ses lunettes et se frottait douloureusement les yeux.
- Je suis désolé… marmonna le garçon.
- Oui, tu peux l'être, éructa John Stevens.
- … J'aurais dû écouter Hermione, continua le sorcier.
- Qui ça ?
- Elle m'avait prévenu.
Le médecin s'agenouilla près de Harry et lui souleva le menton pour plonger dans ses yeux vert émeraude.
- Je suis désolé, Sirius, chuchota l'adolescent avant de tomber évanouit dans les bras de John.
Le médecin passa une main de ses cheveux trempés.
- Et merde.
Les notes sympathiques d'Eilowny et de ses diverses consciences….
Eilowny : Alors voilà ! prologue… Vous aimez, n'est-ce pas ?
Freud : Ils sont pas obligés.
Eilowny : *regard noir* La ferme. Alors cette partie là est réservée aux diverses questions que vous, lecteurs adorés, vous vous posez peut-être…Aujourd'hui, pour mettre en place les premières questions, nous avons invité le prince de la méchanceté, le digne héritier de ses parents,… J'ai nommé Draco Lucius Malfoy.
Dray : Qu'est ce que tu fais en pyjama dans mon lit à côté de moi à 20h44 du soir ? sera ma première question….
Eilowny : *profonde réflexion*
Freud : *se cogne la tête contre un mur* Pourquoi moi ? Pourquoi moi ?
Eilowny : réponse : Jocker ! ^__^
Dray : *long soupire* bien, donne moi ces questions, que je les pose.
Eilowny : Y en a pas… à toi de les trouver. *air satisfait sur le visage*
Freud : Y a pas de quoi être fière…
Eilowny : Ben faut attendre les reviews du prologue ! ^__^
Freud : *murmure* si tu en reçois au moins une un jour…
Eilowny : *menaçante* Et mon poing dans la figure, tu le veux mon poing dans la figure…
Freud : *pense* Dans la tienne, oui. La mienne est trop délicate…
Eilowny : Je suis la meilleure, j'aurais tout plein de reviews ! *un brin narcissique*
Dray : *intervient* Et les questions ?
Eilowny & Freud : *énervés* IMPROVISE !
Dray : Pourquoi ton intro est plus longue que ton prologue ? Quel va être le sort des Dursley après leur magistrale erreur ? Qu'est-ce que ce perso de docteur vient faire dans une fic comme celle-ci ? Est-ce que je vais avoir un rôle ? Le délire d'Eilowny va-t-il continuer ? Des réponses ? Dans un mois, même jour, même heure, même site.
Eilowny : Suite à ne pas attendre avant longtemps…Salut à tous !
