Coucou tous le monde!
Voici ma seconde fic sur CSI:NY qui se situe à la fin de l'épisode 23 de la saison 1, avant que Mac ne parte rejoindre Rose.
Je n'avais pas prévu d'en faire une fic, mais à la demande de gsr45, j'ai décider d'écrire une suite à cet OS, donc il y aura un deuxième chapitre, et peut-être même un troisième, je verrais…
En attendant, bonne lecture!
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Chapitre 1 :
Assis à mon bureau , je repensais aux évènements des derniers jours. Lorsque Stella m'avait demander pourquoi je portais mon alliance, j'avais été incapable de lui donner une réponse. Je ne savais pas moi-même pourquoi je la portais encore. Tout ce que je savais, c'était que j'étais incapable de la retirer. J'avais essayer bien sûr, mais n'y étais pas parvenu. La retirer revenait à perdre mon dernier lien avec Claire. Cette alliance était la preuve tangible qu'elle avait été ma femme et que j'avais été son mari. Un lien indestructible. Un lien que même la mort ne pouvait rompre. Pourtant, je savais que Claire n'aurait pas aimer me voir me réfugier dans le passé, ignorant les opportunités de la vie.
Après la fusillade d'aujourd'hui, je réalisais que la vie ne tenait qu'à un fil. Non pas que je ne l'avais pas déjà constater avant. J'avais été témoin de bien trop d'atrocité pour ne pas savoir à quel point la vie était éphémère. La mort de Claire en était la parfaite illustration. Oui, je connaissais mieux que personne le côté injuste et douloureux de la vie. Et pour la première fois depuis la mort de Claire, j'envisageais enfin de reprendre le court de ma vie. Claire ferait toujours partie de moi, elle avait fait de moi un homme meilleur, mais elle était morte, et elle ne voudrait pas que je me comporte comme si j'étais mort avec elle.
C'était ce que Stella avait essayer de me faire comprendre, mais que j'avais préférer ne pas entendre. Stella qui trouvait toujours les mots pour me réconforter, m'apaiser et me remettre sur les rails. J'avais conscience de la chance que j'avais de l'avoir dans ma vie. Après la mort de Claire, c'était elle qui m'avait soutenu sans rien demander en retour. Dieu seul sait ce que j'aurais fait si elle n'avait pas été là pour veiller sur moi. Bien sûr, il nous arrivait de nous disputer, violemment même, mais c'était normal. Nous avions tous les deux de forts tempéraments, alors forcément ça faisait des étincelles entre nous. Cette idée amena un fin sourire sur mes lèvres. Stella Bonassera avait un tempérament de feu, mais c'était aussi une personne loyale et attentionnée.
Durant toutes mes réflexions, je jouais avec la carte que m'avait remise Rose. Elle m'avait inviter à sortir. J'avais presque été déstabilisé en comprenant ses intentions. Cela faisait si longtemps que j'étais sorti du circuit. La seule femme que je fréquentais, c'était Stella. Et encore, je ne savais pas si on pouvait dire que nous nous fréquentions. Après tout, nous n'étions qu'amis, et c'était en tant que tels que nous sortions dîner. En soupirant, je m'apprêtais à me remettre à ma paperasse lorsque Danny entra dans mon bureau. Je retenais un soupir en le voyant apparaître. Notre discussion fut brève, comme souvent ces derniers temps, depuis la fusillade dans laquelle Danny avait été impliqué.
Lorsque Danny quitta mon bureau, légèrement voûté, mon regard se posa sur Stella, et mon cerveau s'éteignit. Elle était éblouissante. Elle portait une petite robe noire qui lui allait comme une seconde peau. Ses cheveux bouclés était remontés sur le somment de son crâne, dégageant sa nuque fine et délicate. J'avais toujours eu conscience que Stella était une très belle femme, mais ce soir plus qu'un autre, cette évidence me sauta au visage. Incapable de m'en empêcher, je laissais mon regard s'attarder sur son corps de rêve et bien évidemment, elle le remarqua. Comme toujours quand il s'agissait de moi, à croire qu'elle avait un sixième sens pour déceler la moindre variation de mes émotions.
« C'est joli non? » m'interrogea-t-elle avec un petit sourire timide en se dandinant légèrement.
J'eus l'impression qu'elle cherchait mon approbation. Comme si elle en avait besoin. Elle devait bien savoir qu'elle était belle et qu'elle faisait de l'effet aux hommes. Moi y compris réalisais-je en l'entendant me parler de son rendez-vous. Avec un froncement de sourcils, je réalisais que j'étais jaloux. Je ne voulais pas qu'elle sorte dîner avec un autre. Un homme pour lequel elle avait fait un effort particulier dans le choix de sa tenue. Une femme ne s'habillait pas comme ça si elle ne cherchait pas à séduire. Déstabilisé, je décidais de revenir sur un terrain plus neutre, et je lui parlais d'Hawkes. Comme toujours, nous étions sur la même longueur d'onde.
Me levant, je retirais mon arme et lui annonçais que j'y réfléchirais demain. La surprise qui se peignit sur son visage m'amusa grandement. Finalement je parvenais encore à surprendre Stella, et c'était assez réjouissant. Cela voulait dire que nous ne connaissions pas tout l'un de l'autre. Je lui annonçais donc que j'avais des plans pour la soirée. Je savais qu'elle avait interroger Rose et qu'elle ferait immédiatement le lien. Aussi scrutais-je avidement son regard, y cherchant une réponse qui pourrait m'aiguiller. Et je ne fus pas déçu. Cette lueur dans son regard émeraude, c'était de la jalousie. La même que celle que je ressentais à la savoir avec un autre que moi. Elle avait rendez-vous ce soir, mais peut-être pouvais-je la convaincre de passer cette soirée avec moi.
« Je crois qu'il est temps… » dis-je les yeux dans le vague sans réellement prendre conscience de la portée de mes paroles sur Stella.
« Laissez-moi vous arranger… » déclara-t-elle en cachant son trouble derrière un sourire.
Fasciné, je la regardais s'avancer vers moi en contournant mon bureau. Pour quiconque ne la connaissait pas, elle se conduisait comme une amie voulant rendre service à un ami, mais moi je voyais au-delà. Je voyais sa nervosité et son trouble dans ses grands yeux verts qui ne croisaient pas les miens. Stella fuyait mon regard, comme si elle ne voulait pas que j'y lise ses émotions. Je fus tirer de mes pensées lorsque je sentis ses mains frôler la peau de mon cou lorsqu'elle desserra ma cravate avant de me la retirer. Mon cœur rata un battement, et me passant la langue sur mes lèvres soudain asséchées, je détournais la tête.
« Il faut desserrer tout ça Mac… » rigola-t-elle doucement, amusée par mon trouble.
Incapable de résister, je reposais les yeux sur son visage souriant, et constatais de nouveau à quel point elle était belle. Je ne comprenais pas comment j'avais fait pour ne pas le voir plus tôt. J'étais si engluer dans mon chagrin que je n'avais pas vu ce qui se trouvait pourtant juste sous mes yeux. Stella était là, juste à porter de mains, et je n'avais rien vu. J'avais pris ce qu'elle m'offrait sans rien lui apporter en retour, et je me sentais égoïste. Pas étonnant qu'elle recherche la compagnie d'autres hommes. Eux au moins avaient conscience de la chance qu'ils avaient qu'une femme comme Stella s'intéresse à eux.
Suivant chacun de ses gestes aussi attentivement que si j'observais des preuves, je la regardais jeter négligemment ma cravate sur mon bureau, remarquant qu'elle y prenait grand plaisir, comme si elle avait rêver de faire ça depuis un long moment. L'idée me fit sourire, et je l'observais se tourner à nouveau vers moi, une lueur déterminé dans le regard. De peur de faire une bêtise, comme poser mes mains sur ses hanches pour l'attirer à moi, j'enfonçais mes mains dans mes poches. Avait-elle conscience de l'effet que ses gestes avaient sur moi songeais-je alors qu'elle s'attaquait au bouton de ma chemise. Heureusement, ou malheureusement, je ne savais plus trop, elle s'arrêta au premier, puis réajusta le col de ma chemise, ses doigts graciles effleurant de nouveau ma peau.
« Voilà, là c'est mieux » assura-t-elle avec une satisfaction évidente.
Vaincu, je secouais la tête en souriant doucement, ce qui la fit rire avec une tendre affection. La douceur de sa main sur ma joue me fit relever la tête vers elle, et elle me sourit de nouveau avant de retirer sa main et de se détourner.
« Amusez-vous bien » lança-t-elle en se dirigeant vers la porte de mon bureau.
Je savais exactement où elle se rendait. Rejoindre son fameux rendez-vous. Si je la laissais partir maintenant, je savais que ce type prendrait de plus en plus de place dans sa vie jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de temps à m'accorder. Fini les dîners entre amis, et les longues discussions jusque tard dans la nuit lorsque nous étions les derniers au bureau. Paniqué, je me tournais vers elle alors qu'elle commençait à descendre les escaliers, une main légère sur la rambarde.
« Stella? »
« Un problème Mac? » s'enquit-elle avec un froncement de sourcils en revenant sur ses pas.
« Non… enfin pas vraiment… » soupirais-je en fuyant son regard scrutateur.
« Mac? » m'appela-t-elle doucement en posant une main sur mon bras.
Malgré la couche de vêtement, je sentais la chaleur de sa peau irradier doucement sur mon bras, comme une brûlure. Depuis quand Stella me faisait-elle un tel effet? Où bien avais-je préférer ignorer l'évidence? La pression de sa main sur mon bras se fit plus forte, et je relevais les yeux vers elle. Elle me fixait, attendant une explication à mon comportement inhabituel.
« Stella, je… » commençais-je avant de m'interrompre.
Comment lui dire que je voulais qu'elle annule son rendez-vous? Que je voulais être le seul homme à faire parti de sa vie? Elle était ma partenaire, et je connaissais le règlement. Notre relation était interdite, mais en cet instant précis, je me moquais totalement du règlement. Tout ce que je voulais, c'était Stella. Mais comment lui faire comprendre ce que je voulais alors que je n'arrivais pas à prononcer une phrase correcte? Alors que je baissais de nouveau le regard, mes yeux tombèrent sur mon alliance, et je sus. Sans un mot, je relevais doucement la main à hauteur de nos visages et plongeant mon regard dans le sien je retirais lentement mais sûrement mon alliance.
« Il est temps… » répétais-je en espérant qu'elle comprendrait.
Ses yeux s'écarquillèrent, sa bouche s'ouvrit légèrement et un léger cri de stupeur lui échappa. A son tour frapper de mutisme, elle m'observa comme si une seconde tête venait de me pousser. Attentif, je l'observais cherchant à jauger de sa réaction, mais elle baissa la tête, m'empêchant d'analyser ses sentiments.
« Cette femme à l'air d'être très gentille… » souffla-t-elle d'une voix légèrement tremblante.
Et je me traitais d'imbécile. Évidemment. Je lui avais dit que je devais me rendre quelque part, que j'avais des projets pour ce soir. Elle venait donc tout naturellement d'en déduire que c'était pour Rose que je retirais mon alliance. En soupirant, je me passais une main sur le visage, et je décidais qu'au point où j'en étais, je ne pouvais pas faire pire.
« Ce n'est pas pour elle que je l'enlève Stella… » avouais-je en passant une main sous son menton pour plonger mon regard dans le sien.
« Mais… » balbutia-t-elle visiblement perdue.
« Restez avec moi Stella, n'allez pas à votre rendez-vous. » lui demandais-je en m'approchant d'elle, le regard toujours rivé au sien.
Interdite, elle m'observa longuement comme si elle cherchait à déterminer si j'étais sérieux ou pas. Le cœur battant, je la laissais lire en moi, priant pour que je n'ai pas mal interpréter ses réactions et qu'elle éprouve réellement des sentiments pour moi autre que de l'amitié. Le silence dura si longtemps entre nous que je m'apprêtais à me résigner à ce qu'elle refuse ma proposition. Baissant les yeux, je soupirais, songeant que finalement, j'avais trop tarder et qu'elle était passer à autre chose lorsque la douceur de sa main sur ma joue me fit relever la tête vers elle.
Cette fois, son geste n'avait rien d'encourageant. Non, c'était un geste plus intime, une acceptation. Son sourire était encore incertain, mais la lueur d'espoir qui illuminait son regard ne me trompa pas. C'était loin d'être gagner. Une femme comme Stella n'était pas à considérer comme acquise. Non, avec elle, j'allais devoir redoubler d'efforts pour la séduire et la garder dans ma vie. Mais j'étais habituer à combattre, et je ne m'avouerais pas vaincu. En lui rendant son sourire, je me fis la promesse de tout faire pour qu'elle ne regrette jamais d'avoir accepter de rester à mes côtés.
« Vous avez l'air content » remarqua-t-elle alors que son sourire s'accentuait.
« Je le suis Stella, je le suis… » approuvais-je en posant ma main sur la sienne qui se trouvait toujours sur ma joue.
Naturellement, nos doigts s'enlacèrent, et c'est dans un synchronisme confondant, d'un naturel évident que nous quittâmes mon bureau, direction un petit restaurant discret où personne ne risquait de nous reconnaître.
