Les Personnages ne m'appartiennent pas. Snif snif.
Blablabla de l'auteur: Voici une petite fiction sur un couple peu commun. Je suis même fière d'écrire la première fanfiction française de ce site sur ce couple, à vrai dire. Cette courte fiction est plus légere que mes autres histoires, c'est aussi une bouffé d'air frais pour moi. J'espère que cela vous plaira, et sur ce, je vous souhaites une bonne lecture.
Blablabla 2 de l'auteur: Je vous proposes ma playlist. ( de ce que j'ai écouté en boucle en écrivant ) :
- You & me / Disclosure / Flume Remix
- Hungry Heart / Bruce Springsteen
- Shell Suite / Chad Valley
- Et du Placebo, massivement.
Tu m'as bien regardée, Woody ?
Chapitre 1:
Ou ça râle !
Oliver se souvenait de l'Alicia qu'il avait prise comme joueuse de réserve dans son équipe. A l'époque ce n'était qu'une gamine d'une douzaine d'années, petite et un peu boulotte, aux nattes brunes et indisciplinées, à l'air perpétuellement ronchon. Cette fillette ne payait pas du tout de mine, elle avait même tendance à être sacrément énervante. Pourtant elle l'avait suffisamment impressionné pour qu'il lui laisse sa chance.
Ce jour la, le capitaine des rouges ne l'avait jamais regretté depuis. Alicia s'était montrée digne de son poste de poursuiveuse. Elle ne se mettait certes pas très en avant en comparaison de ses deux coéquipières, mais son talent, lui, était indéniable.
Alicia était une pièce maîtresse dans l'équipe. Elle savait rattraper n'importe quel souaffle et avait un don d'anticipation exceptionnel. La jeune fille avait une compréhension naturelle de ce jeu si compliqué qu'était le quidditch. Quant à son agilité, elle était tout bonnement stupéfiante. On aurait dit que son balai était une partie de corps.
Le capitaine ne lui faisait que rarement de compliments. Au fond de lui néanmoins, il ne cessait d'admirer son adresse, sa vivacité et son intelligence. A ses yeux, Alicia était la meilleure poursuiveuse de Poudlard, même si elle n'en avait pas l'air et qu'elle ne jouait jamais les vedettes.
Si elle était humble quant à sa carrière sportive, elle avait pourtant un autre et terrible défaut. Cette manie, parfois exaspérante de râler tout le temps. Elle râlait à cause des entraînements. Elle râlait à cause des devoirs. Elle râlait à cause des professeurs, des préfets, de la nourriture, de ses amies, des serpentards, de tout, de façon générale.
On n'avait pas d'autre choix que de s'y habituer, de l'ignorer où même de s'y attacher. C'était la troisième option qu'Oliver avait prise, malgré lui. Il trouvait même son air bougon presque charmant aujourd'hui.
" Alicia, c'est le troisième souaffle que tu laisses passer, tonna Olivier. Tu me fais quoi, là ? "
A quelques mètres de lui, la jeune fille lui lança un regard noir, avant de marmonner quelque chose qu'il ne put entendre. Des vociférations sans réelles importances qu'elle ne pensait pas vraiment.
" Si c'est pour dormir sur ton balai, tu aurais mieux fais de rester dans ton lit, ajouta-t-il sans grand tact. "
Lorsqu'il s'agissait de mêler quidditch et relations sociales, Olivier était d'une nullité affligeante. Il était aussi passablement aveugle. La coupe obsédait bien trop son esprit. Dans ces moments-là, le griffon d'ordinaire si gentil, devenait un véritable tyran.
Le 7éme année contourna les anneaux d'un geste maîtrisé, prêt à recevoir l'adversaire. Il continuait néanmoins d'observer du coin de l'oeil sa joueuse préférée. Elle n'avait pas le droit de le décevoir, encore moins que les autres.
L'entraînement reprit son cours. Les autres n'avaient pas vraiment porté cas à la remarque de leur capitaine qui sonnait comme du déjà-vu. Angelina fonça vers les anneaux le souaffle sous le bras, mais elle était bien trop prévisible et le gardien n'eut aucun mal à la contrer.
" On te cerne trop facilement ! Lança le jeune homme. Sois plus imprévisible ! "
Un corgnard siffla à ses oreilles. Un coup des Weasleys. Eux au moins, ils savaient s'impliquer. Même s'il avait bien failli finir avec la tête aussi plate qu'une assiette à fromage.
Olivier renvoya la balle vers Alicia qui manqua de tomber de son balais sous le coup de la surprise. Dubois grogna. Elle n'avait pas dormi ou quoi ? Cette attitude l'énervait passablement. Il voulut à nouveau la houspiller mais la poursuiveuse avait déjà filé à l'autre bout du terrain pour faire une passe à Katie.
Le reste de la séance se passa dans le même ton. Fred et Georges fustigeaient l'air de coups de battes ravageurs, Angelina et Katie attaquaient sans relâche, Potter poursuivait le vif d'or comme un dément. Quant à Alicia elle aurait tout bonnement pu être absente que cela aurait été pareil. Non, cela aurait été beaucoup plus productif à bien y réfléchir !
Le capitaine avait l'impression d'avoir une débutante sur le terrain. Un véritable boulet. Ca ne lui ressemblait pas. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez la sorcière. Mais ça, Olivier était bien trop remonté pour en prendre conscience.
" Alicia, reste ici. Il faut qu'on parle de ton jeu déplorable, ordonna le garçon. "
" Si t'y tiens, ronchonna l'accusée avec une grimace d'ennuis avant de se poser sur l'herbe fraîche."
" Partez devant, dit-il aux autres. "
Un joyeux brouhaha accompagnait toujours la fin du calvaire. Soulagé et fatigué, l'équipe rejoignit les vestiaires pour prendre une bonne douche chaude et salvatrice. Bientôt il ne resta plus que la joueuse et le capitaine sur le terrain.
" Nous avons un problème, attaqua le plus âgé en braquant un regard accusateur sur la jeune fille. Et ce problème c'est toi, Alicia. Si tu me refais un coup comme ça, tu repars en réserve. "
Il ne le pensait pas vraiment, même si la menace avait bel et bien franchi ses lèvres sans qu'il ne pense à la contenir. Alicia croisa les bras et baissa le regard. Au moins elle avait conscience d'avoir mal agi. Puis elle commença à marmonner, presque silencieusement.
" Si y'a un problème, tu n'as qu'à en parler. Mais je te rappelle que pour gagner la coupe, une poursuiveuse qui rate les balles, c'est pas la meilleure tactique."
" Rhaaaa… Tu m'énerves avec ta coupe à la noix, Woody. "
C'était vrai, il avait tendance à gonfler tout le monde avec le tournoi des quatre maisons. Jamais cependant elle n'aurait dû le dire de cette façon. Olivier devint livide un instant avant de virer au rouge écarlate. Comment pouvait-elle parler ainsi de la coupe pour laquelle ils s'entraînaient si durement depuis plusieurs années, suant sang et eau ?
" Pardon ? fut tout ce qui parvint sortir de la gorge serré du gardien. "
" Y'a des choses plus importantes dans la vie que ce sport stupide, explosa la jeune fille. "
Non, il n'y avait rien de plus important que ça. Dans sa vie à lui en tout cas. Et il avait toujours pensé qu'ils étaient d'accord sur ce point là. Elle avait pleuré leurs défaites et ri à leurs victoires. Cela ne voulait donc rien dire ? Le brun était à mi-chemin entre colère et incompréhension.
Alicia ronchonnait souvent, mais jamais elle n'avait prononcé des mots aussi téméraires à l'intention de son ami. Il en resta muet, les yeux ronds comme des soucoupes, avec une expression de déconfiture aussi grande que la dernière fois ou la dite coupe lui était passée sous le nez.
La jeune fille grimaça avant de lâcher un rire nerveux. Puis elle tritura ses mains, consciente qu'elle avait retournée le jeune homme. Il y avait un certain point sur lequel il était particulièrement chatouilleux.
" Woody, c'est pas ce que je voulais dire…, s'excusa t-elle, gênée. Enfin, pas comme ça. "
Les yeux du garçon retrouvèrent peu à peu leurs formes normales, son visage s'adoucit. Il la connaissait depuis longtemps, elle n'avait pas pensé ces mots. Ca lui restait tout de même un peu en travers de la gorge.
" J'espère bien… "
" Je crois que je suis juste un peu déprimée, expliqua Alicia. "
Il leva un sourcil interrogateur. Alicia n'était jamais déprimée. De mauvais poil souvent, mais pas déprimée. A l'inspecter à présent, il manquait en effet cette flamme qui brillait d'ordinaire dans ses iris mordorés.
" Qu'est-ce qui y'a ? "
" C'est rien… des problèmes de filles. "
Ce n'était pas rien. Ses problèmes de filles, comme elle les appelait, étaient en train de lui faire perdre une joueuse très précieuse. Ca valait largement la peine de se pencher sur la question, même s'il était peut-être mal placé pour donner des conseils dans ce domaine.
" Tes problèmes " de filles " vont nous faire perdre la coupe. Alors tu as tout intérêt à me raconter ça, et vite. "
La métisse leva les yeux au ciel tout en soupirant d'exaspération. Oui, la coupe, évidement, ça revenait encore et toujours sur le tapis. Il attendait, raide, la mine presque hautaine avec ce regard impassible qui signifiait : " si il faut qu'on y passe la nuit, alors on la passera ! ". Le 7éme année ne lui laissait aucune échappatoire, ou il ne s'appelait pas Olivier Dubois.
" Les garçons n'arrêtent pas de se moquer de moi, lâcha-t-elle dans un spasme d'embarras. "
C'était juste ça ? Certainement des crétins de serpentard. Il n'y avait pas de quoi se laisser abattre. Surtout pas la poursuiveuse, elle était plus forte que ça. A son tour il fut pris d'un rire nerveux.
" Envois-les se faire voir. C'est pas grand chose, conseilla l'aîné. "
" Comme si tu pouvais comprendre, maugréa la plus jeune. "
Rien qu'à voir sa frimousse si irritée, Olivier comprit immédiatement qu'il n'avait pas été d'une grande aide. Il l'avait même carrément vexée.
" Mais ils ont dit quoi au juste, ces "garçons " ? demanda-t-il en reprenant un ton qui se voulait plus sérieux. "
" Que j'avais un gros cul, pardi ! Et pas que ! Tu voulais qu'ils se moquent de quoi ? Ils arrêtent pas de me regarder, et de ricaner. Et c'est chiant…, répliqua la jeune fille, quelque peu agressive. "
Les filles et leurs plastiques… c'était sa veine… Il ne savait pas vraiment quoi répondre. Il se doutait bien ce que ces mâles en pleine poussés hormonales lorgnaient. Il en était un, même si on semblait l'ignorer, lui le premier.
" T'en fais pas. C'est juste pour te taquiner, tenta Olivier. "
C'était d'un banal. Ca ne suffirait sûrement pas, mais voila, il ne savait pas consoler les filles. Les rabrouer et les inonder de références pointues en matière de sport de balles, ça il savait par contre. Ce n'était pas du tout utile pour le coup.
" Tu m'as bien regardée, Woody ? J'ai 15 ans et je ressemble déjà à une grosse rombière ! "
Elle plaqua ses mains sur ses hanches, les yeux plantés dans les siens. Il en aurait presque fait un pas de recul. On aurait dit qu'elle allait l'immoler sur place tant elle croyait en cette fatale vérité, et que, lui, il était juste un sombre idiot aveugle.
" A coté de Katie et d'Angelina, je ressemble à un tonneau de bierraubeurre ! "
Le jeune homme ne le voyait pas du tout comme ça. A coté de Katie et d'Angelina elle avait l'air d'une femme, pas d'une adolescente fade et fifrelette. Alicia avait bien changé, en trop peu de temps pour qu'elle puisse en prendre pleinement conscience. Tout le problème était là.
En l'espace d'un an, son corps c'était pour ainsi dire métamorphosé. La griffonne avait une poitrine fort généreuse, des jolies bras musclés, une taille fine, des cuisses et des fesses rondes à souhait. Alicia faisait plus vielle que ses amies, inévitablement, mais cela la rendait terriblement appétissante.
Son capitaine s'en était rendu compte, bien avant qu'elle n'ait eu besoin de lui dire. C'était un homme, il ne pouvait pas ignorer ce genre de choses. Surtout pas lorsqu'elle le maudissait de sa bouche pulpeuse et qu'elle lui lançait des éclairs avec ses si fascinants yeux en amande.
La poursuiveuse était un peu garçonne mais ça lui évitait au moins que trop de personnes ne se rincent allègrement l'oeil sur ses formes tellement féminines. Lorsque les filles commençaient à flirter à droite et à gauche, c'était très mauvais pour la concentration lors des matchs.
" C'est typiquement féminin ça, soupira Olivier en se grattant la tête. Un tonneau de bierraubeurre ne pourrait pas conduire un balai comme tu le fais, d'ailleurs. "
Oui, son raisonnement était d'une logique imparable. Elle afficha un air outré, ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau mais aucun son n'en sortit sur le moment.
" Crétin ! Ca, c'est typiquement masculin comme réponse ! Et encore, même pas. C'est juste du… Toi ! "
Si en plus de devoir lui remettre les idées en place, il fallait qu'ils se rabibochent pour une malheureuse phrase, ce n'était pas demain la veille que son équipière jouerait correctement. Il fallait essayer une autre approche.
" Moi, je te trouve plus jolie que Katie et Angelina. "
" Hein ? "
Ils étaient aussi puérils l'un que l'autre. Lui, d'avoir sorti un truc aussi douteux pour se sortir d'affaire, et elle, de réagir par une grimace pareille. Quoi, " hein ? " Ce n'était pas comme s'il avait menti en plus. Joli n'était cela dit pas vraiment assez fort pour exprimer ce qu'il lui arrivait d'éprouver lorsque il posait les yeux sur la chute de ses reins.
" Si c'est en pensant à ta coupe que tu dis ça, Woody, je te jure que je ne t'adresserais plus jamais la parole, menaça la jeune fille en agitant un doigt accusateur à l'encontre de son capitaine. "
" Pourquoi tu penses de suite que je te raconte des salades ? se défendit le jeune homme, plein de bonne fois. "
" Parce que je te connais bien, Woody. "
Clairement oui, il avait dit ça en pensant sauver l'avenir de l'équipe. Quelques soient ses motivations à l'origine, ça n'empêchait nullement chaque mot d'être la plus criante vérité.
Alicia était furieuse. Elle ramassa son balai rageusement, et lança un dernier regard noir au brun déboussolé avant de prendre la direction des vestiaires. Olivier la suivit du regard ne sachant toujours pas comment faire pour calmer sa joueuse.
Si elle passait la porte du vestiaire, il était fichu. Il n'était pas très bon en matière de filles mais son instinct parlait pour lui, pour changer. Alors, il se lança à sa poursuite en l'appelant plusieurs fois.
" Quoi encore ? le fustigea-t-elle en se retournant brusquement. "
C'était dingue comme un si petit bout de femme pouvait lui donner des frissons. Autant il savait rester stoïque devant ce troll de Flint, autant là, il était dans un état de nervosité qui devait se sentir jusqu'à l'autre bout du parc.
" C'est pas qu'ils se moquent de toi, c'est juste qu'ils ont envie de te sauter. "
C'était sorti tout seul. Sur le coup, il rougit violemment devant l'audace dont il venait de faire preuve. Alicia était juste surprise, ou perplexe, ou les deux, il n'aurait su le déterminer avec exactitude.
" Tu as complètement perdu la tête, mon pauvre Woody, déclara-t-elle abruptement. "
" Je me suis mal exprimé, répondit-il, reprenant contenance. "
" Et tu voulais dire quoi ? "
Sa voix était aussi tranchante qu'une lame de rasoir. Elle n'attendait qu'un faux pas pour le saigner sur le champ.
" Que se sont juste des andouilles qui n'ont jamais vu une vraie femme de leurs vies, sourit-il, pas vraiment sur de lui. "
" J'ai pas envie d'être une femme ! Je veux juste être… j'en sais rien… Normale quoi. "
Ce n'était malheureusement pas possible. Et puis, Olivier n'aurait pas aimé que la jeune fille soit autrement. Elle avait repris son air boudeur. Ce n'était pas aujourd'hui que la faucheuse viendrait le chercher. Il se détendit.
L'instant d'après Alicia s'écroula dans l'herbe. Assise en tailleur, le visage entre ses mains, elle souffla de dépit avant de lever les yeux vers son capitaine avec un air de chien battu.
" C'est vrai que tu me trouves plus jolie que Katie et Angelina ? Questionna-t-elle presque implorante. "
S'il répondait non, il allait en prendre pour son grade et il ne serait pas beaucoup plus avancé. S'il répondait oui, elle risquait de lui faire une nouvelle scène. En fait, Olivier ne comprenait plus rien à rien. D'autant plus que la sorcière commençait sérieusement à le troubler outre mesure avec ses questions.
" Un peu plus que ça, en fait, avoua le gardien en s'accroupissant. "
" Quoi ? "
Elle affichait pour la seconde fois cette étrange grimace d'incrédulité. Ce qui ne la rendait pas moins adorable, au contraire. Un petit sourire attendri courba les lèvres du dernière année et il se pencha jusqu'à caresser la bouche si tentatrice de sa joueuse.
Certainement trop désappointée par le geste du son aîné Alicia ne le repoussa pas. Etre imprévisible, il le répétait souvent mais il ne l'avait jamais mis en application avec autant de succès. Le griffon profita de ce moment de vide cérébral pour approfondir le baisé sans trouver de réelles résistances. Olivier était en amour comme il était au quidditch, précis et passionné.
Sa fougue eut raison de la docilité passagère d'Alicia. Sans doute l'avait-il un peu traumatisé à s'emparer de ses lèvres avec trop de hargne. D'un geste brusque, la poursuiveuse le repoussa de toutes ses forces et il se retrouva allongé sur le dos dans une position des plus inconfortables.
" Par Merlin ! Mais qu'est-ce que tu fiches, nom d'une chouette ? "
Les joues d'Alicia avaient pris une teinte presque comparable à celle de sa tunique. Le capitaine retrouva une posture moins chaotique en jetant un regard vers la sortie des vestiaires. Personne n'avait assisté à la scène, même s'il était un peu trop tard pour s'en préoccuper.
" On devrait rentrer. J'ai cours de potion, éluda le capitaine. "
Alicia était assez grande pour tirer des conclusions toute seule. Il n'avait pas non plus envie de déblatérer plusieurs heures sur l'abus dont elle venait d'être victime. Au moins ne pensait-elle plus aux personnes qui se moquaient de son apparence.
" Tsss… siffla-la jeune fille en se relavant d'un bond, visiblement peu satisfaite de cette élusive réponse. "
Puis, Alicia courut jusqu'aux vestiaires. Ce n'était pas grand chose. Il l'avait juste embrassé, pour la convaincre, et la consoler. Officiellement, il préférait s'en tenir à cette version. Olivier regarda sa montre, il avait de fortes chances d'être en retard. Rogue allait l'assassiner.
Et une petite reviews avant de prendre route ça vous ne dis pas ?
