Salut !

Après mon histoire entre Wanda et Embry, je reviens avec un Leah /Pietro !

Je voulais faire une suite (j'ai même l'idée en tête) mais si l'histoire vous dit rien et tout ça, dîtes le moi.

Bisous, bisous !

enjoyRosa

Leah Clearwader n'avait jamais cru au grand amour, ou même à l'amour tout court. Ce sentiment infâme était pour elle une escroquerie c'était un mensonge de sa première lettre A jusqu'à sa dernière R.

Alors quand elle voyait des couples qui s'enlaçaient, s'embrassaient, elle ne pouvait s'empêcher de grimacer ou de rouler des yeux.

C'était pitoyable de croire que l'amour apportait des bonnes choses et croire qui fait gonfler votre cœur comme un ballon, prêt à exploser. Mais au final c'était bien ça : il explosait.

De chagrin à en pleurer toutes les nuits dans son lit, à utiliser des centaines de mouchoirs, à regarder des films d'amour complètement nais.

La rupture vous enfonce dans ce vide, sans vous laisser sortir.

C'était ce que ressentait Leah.

Tout avait bien commencé pourtant. Elle avait un petit d'ami parfait : Sam Uley. Ils s'étaient rencontrés au lycée, et Leah était tombée follement amoureuse de lui. C'était comme des montagnes russes : parfois, ça montait tellement haut qu'elle en avait le vertige, son sang ne faisait qu'un tour, son cœur battant à la charade au point que ça fasse mal. C'était excitant et magique à la fois. Mais toutes à une fin, même les tours de manèges.

Sam s'était senti fiévreux pendant une semaine entière, avant de disparaître. Leah avait eu l'impression que le wagon était en train de dérailler, et son cœur se serrer jusqu'à que l'oxygène ne passe plus dans ses poumons.

Après deux semaines sans nouvelle, il est revenu. Sans absence justifié, il avait changé. Mais Leah l'aimait toujours. Alors elle a laissé passer, sans rien dire, mais avec des regards inquiets lorsque Sam rentrait à pas d'heure.

Elle avait beaucoup souffert de cela, mais Sam était toujours Sam, même avec ces nouvelles habitudes bizarres. Il l'embrassait toujours avant de partir, avec un 'je t'aime' à l'oreille, des bouquets de roses offerts pour se faire pardonner.

Ils avaient été ensemble trois ans. Et elle lui a présenté sa cousine, Emily.

Le soir même, il a rompu. Et deux semaines après, Emily et Sam étaient en couple.

Leah avait cru mourir de chagrin. Elle a tant pleuré et s'était sentie mourir à l'intérieur d'elle. Son cœur avait gelé, comme de la glace.

Devenue froide, cynique, amer, Leah avait totalement changé. Elle faisait souffrir ses proches, avec ses remarques amères, avec ce sourire froid et presque inexistant qu'elle portait. Et elle se faisait souffrir, aussi. Elle faisait souffrir tout le monde, au fond. Mais elle était malheureuse, comme si tout son monde s'était écroulé, et qu'elle n'avait plus rien à perdre. Comme si l'air qui entrait dans ses poumons, son cœur qui battait, ne lui suffisait pas à sa survie. Que ce n'était pas assez.

Et Leah avait vécu dans la confusion et le doute pendant tout ce temps elle n'avait jamais compris pourquoi Sam l'avait quitté et tout le reste, jusqu'au jour où elle subit la même chose que lui : toutes ces idiotes de légendes étaient vraies. Les loups, les vampires et le blabla infernal. Mais le pire, c'était l'imprégnation.

Sam s'était imprégné d'Emily. Son « âme-sœur ».

Foutaise.

Maintenant le cœur de Leah était dur et froid, comme la peau d'un vampire ; comme si elle était déjà morte.

Pietro Maximoff n'a jamais était responsable.

Enfant, il était impatient, rancunier et chieur. En grandissant, son impatience ne s'était pas arrangée, loin de là. Maintenant, tout est lent et ennuyeux pour lui.

Jusqu'à cette journée, où tout a basculé.

Y'avait plusieurs évènement qui avait changé sa vie, comme la mort de ses parents, sa participation au projet d'HYDRA, l'alliance avec Ultron, un robot géant. Et c'est là que tout à foiré.

Il était rapide. Plus rapide qu'une balle. C'était grâce au spectre, qui lui avait donné ce pouvoir-là, être plus vif, plus fort, invisible. Disparaître en une fumée d'argent, et parfois, il pouvait faire des mini-tornades avec sa vitesse. Seulement, il avait fait ça qu'une seule et unique fois. Il aurait préféré ne pas le faire, pourtant.

Sa sœur jumelle était morte.

Wanda, sa petite sœur. Elle qui prenait toutes les décisions, qui le comprenait sans dire un mot, elle qui était toujours là pour lui. Normalement, c'était Pietro le plus grand (de douze minutes, mais quand même) donc ça devait être à lui d'être là pour elle, de la protéger. Mais il n'avait pas réussi.

Quand ils avaient découverts qui été juste en train d'obéir à des ordres qui entrainaient la fin du monde, ils avaient rejoints les Avengers. Un groupe de gars avec des supers-pouvoirs qui sauvaient le monde. Ils étaient tous un peu dérangés, avec leur passé qui venait gâcher leur présent, s'infiltrant comme un cauchemar vivant. Mais Wanda et lui ne voulaient pas que la Terre parte en cacahouète, et ils voulaient réparer leurs fautes. Alors quand les robots d'Ultron avaient déparqué en Sokovie, sur la terre de leur ville natale, ils les avaient combattus, et ils avaient sauvés les gens proches de la mort.

Comme des héros. Comme des Avengers.

Sauf que lui, il en était pas un.

Il n'avait pas pu sauver la seule personne qui comptait pour lui, la seule personne qui lui restait, celle qui savait le ramenait sur terre quand il allait trop vite : Wanda.

Depuis toujours, ils étaient ensembles, à chaque fois. Y'avait que « Wanda et Pietro », les jumeaux Maximoff. Les inséparables, comme une seule même âme réunie en deux corps.

Et maintenant, y'avait que Pietro. Mais ça sonnait vide et creux.

Tous les deux, ils avaient toujours eu une sorte de lien bizarre mais puissant, connectant leur esprit ensemble. Pas besoin de mot, juste un regard.

Mais ça, c'était fini.

A cause d'un putain de robot qui s'était mis derrière le dos de sa jumelle, la prenant par surprise, et lui, il n'avait pas était assez rapide. Et quand Wanda est tombée à terre, sans vie, il eut l'impression que tout aller trop vite pour lui. Qu'il ne pouvait plus suivre.

Son cœur déchiré en deux, il fait ce qu'il sait faire de mieux : courir. Courir pour ne plus penser. Courir pour se libérer. Courir. Plus vite qu'une balle. Plus vite que la lumière.

Puis Ultron et ses petits esclaves étaient morts, la Terre n'était pas détruite en millions de morceaux, et Pietro était vivant. Mais à quel prix ?

Leah fulminait, marchant jusqu'à la librairie de Seattle. Portant un simple jean, et un haut à manche courte, la jeune fille maudit son petit frère, Seth, et toutes ces légendes Quileutes malheureusement vraies.

Seth, toujours au lycée (en seconde), dut acheter un livre à cause de son horrible professeur de français, qui force ces élèves à lire de stupide et inutile livres. Le problème ? Seth était de garde cet après-midi.

Maintenant modificateurs – ils se transformaient en gros loup géant – , ils devaient chasser des vampires qui marchaient sur le territoire Quileute, et chacun leurs tours, par deux, ils devaient surveiller, jour ou nuit, la Push.

Seth faisait ces tours plutôt le jour, étant le plus jeune de la meute, et c'est le seul truc qu'approuvait Leah dans toute cette histoire. Son frère prenait sa transformation en loup comme une bénédiction, autrement dit il adorait ça. Leah, elle, c'était tout le contraire.

C'était vraiment chiant d'entendre les pensées des autres et vice-versa. Surtout que Leah avait ressenti tout l'amour fou qu'éprouvait Sam pour sa cousine. Et elle avait eu l'impression que son cœur avait été déchiré, encore une fois.

Quand Emily sut qu'elle était devenue une louve (la première de l'histoire, tout le monde avait été surpris) elle espérait que la jeune fille serait plus compréhensible, et qu'elles pourraient redevenir proches, comme avant.

La louve l'avait remparé. Cela avait créé un froid au sein de la meute (d'ailleurs Leah n'arrangeait pas les choses, se servant la télépathie entre eux plus comme une arme pour les blesser). De toute manière, si elle restait avec « ses frères » et tout le reste, c'était pour Seth. Pour le protéger, surtout qu'une vampire rousse s'amusait à se balader sur leurs terres, à cause d'une stupide vengeance.

Peut-être que Leah l'a comprenait, au fond. La rousse avait perdu la seule personne qui comptait pour elle et tout le blabla romantique, Leah comprenait sa colère. Bien sûr, la louve n'irait jamais tuer Emily pour lui avoir volé son copain et tout le reste, non, mais elle pouvait se mettre à la place de la suceuse de sang, et malgré le fait que Leah la déteste quand même (les vampires et les loups sont ennemis), la jeune femme aurait sûrement fait pareil. Si elle était un vampire, qu'elle avait un fiancé mort, qu'elle ne pouvait plus avoir le besoin de respirer, qu'elle pouvait avoir sa gorge brûlante de soif et tout le reste. Seulement, ce n'était pas le cas. Leah était une louve, et elle avait un cœur qui battait dans sa poitrine ainsi que du sang dans ses veines. Son ex-fiancé était bien vivant, et il était heureux. Car oui Sam était heureux. Sans elle, avec sa cousine. Leah était peut-être malheureuse, mais elle n'était pas ignorante. Elle le savait : elle pouvait ressentir tout l'amour de Sam pour Emily. Et ça lui donnait la gerbe.

Leah entra dans la librairie, et se dirigea dans un des rayons littérature classique. Sans qu'elle ne sache pourquoi, elle sentit son ventre se torde d'appréhension en accédant au rayon.

Ne voulant pas passer des heures ici, elle se dépêcha de regarder sur les étagères où étaient posés les livres. D'un œil expert, elle parcourut tous les titres, avant de tomber sur l'objet de sa venue. Soupirant de soulagement, la jeune fille le prit, lisant le résumé au dos, elle tourna les talons pour s'engager à la caisse.

Prise par le résumé, et avant qu'elle ne se rende compte d'une délicieuse odeur, elle se percuta à quelqu'un. Normalement, elle était plus forte et résistante qu'un humain normal, alors elle ne compris pas pourquoi elle se sentit tombée en arrière, jusqu'avant un bras la retienne.

Furieuse, elle s'apprêta à dire sa façon de penser à l'homme devant elle, sa main sur sa taille.

- Non mais vous ne pouvez pas voir où vous allez ! S'exclama-elle, malgré que l'homme fasse une tête de plus qu'elle, Leah dégagea violemment sa main sur sa taille.

Leah avait toujours eut du caractère de merde, et elle ne supportait pas quand les gens l'a touchaient, que ça soit sa famille ou ses proches. Avant, Leah était une jeune femme pleine de vie, attachante, câline mais elle a changé. Aujourd'hui, les marques de tendresse l'ont dérangé. Ainsi que les mots sûrement est-ce le pire : les promesses mielleuses avec un espoir fou d'avenir heureux. La jeune femme ne croyait plus en rien, même pas aux autres, même pas en sa mère, même pas à son père, ou à son frère. Même pas en elle-même, sans doute.

Et elle le regarda dans les yeux.

Elle sentit comme si tout dépendait de cet homme-là, avec ses yeux qui étaient un peu trop bleus, un peu trop clairs. Des mèches blondes – voire blanches ? – étaient posées délicatement sur son front, et Leah voulut mettre sa main dedans, comme pour les caresser.

Puis pour son plus grand malheur, elle comprit.

Elle s'était imprégnée.

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