Salut à toutes et à tous ! Je vais vous présenter ma première FanFiction, alors essayez d'être un minimum indulgent. Merci :)

Disclaimer : Aucun des personnages de Once Upon A Time ne m'appartient.


Je m'éloignais du Granny's, dans la nuit noire, juste éclairé par la lueur des lampadaires de la rue, et sortis ma longue-vue. Je la regardai Emma souriait, elle avait l'air si heureuse, entourée de ses parents, Henry et Regina.

Je pensais à tout ce qui s'était passé aujourd'hui moi, acceptant d'aider Ariel, alors que je savais que nous n'avions aucune chance de le retrouver, constatant son désespoir quand elle apprit qu'Eric était mort, avouant que tout était de ma faute, admettant que je regrettais, que j'étais rongé par les remords –si on avait dit un jour au grand Capitaine Hook qu'il confesserait à une stupide sirène qu'il était rongé par les remords, il aurait ri au nez de cet idiot et l'aurait fait jeter à la mer- et jurant sur le nom de cette foutue Sauveuse qu'il croyait toujours en l'amour. Et puis, tout mon monde s'était écroulé, elle avait fait un petit geste de la main et j'ai ressenti une légère décharge électrique sur mes lèvres. Ensuite, la petite rousse avait disparu dans un nuage de fumée verte et Zelena se tenait à sa place. Je me rappelais, j'étais terrifié quand elle m'a expliqué son plan. J'avais été si faible, avant, je ne me serai jamais fait prendre aussi facilement, mais j'avais changé, j'étais devenu un «héros». Quel héros je faisais…

Perdu dans mes pensées, je fus surpris de constater qu'Emma m'avait vu. Elle avait repris un air sérieux et me fixait intensément. Il ne fallait pas qu'elle vienne me voir, je n'étais pas prêt à lui fournir d'explications, alors je fuis vers le port en espérant qu'elle ne me suivrait pas là-bas. Fuir, j'avais reproché à Rumplestiltskin d'être un lâche, mais je ne me comportais pas mieux que lui pour l'instant.


Je pensais à Killian, il avait été distant ce soir, il n'était pas lui-même. Il ne m'avait même pas jeté un seul de ses coups d'œil réconfortants, ni fait ses éternelles allusions dès qu'il en avait l'occasion. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour qu'il change si subitement ?

-Hey maman, ça va ? Tu as l'air absente ce soir, constata Henry.

-Ne t'inquiète pas, je vais bien, lui répondis-je en mordant à pleine bouche mon sandwich.

-Tu te rappelles quand tu as tué un dragon ? me demanda-t-il.

À ces mots, je manquai de m'étouffer en avalant de travers. Je vis que Mary Margaret, David et Regina n'en menaient pas large non plus. Mes parents avaient recraché leur eau, alors que l'ancienne reine regardait Henry, pleine d'espoir. Était-il en train de se souvenir de sa vraie vie à force de rester à Storybrooke ?

-Heu… Je veux dire, dans le jeu vidéo, avec ton sorcier de niveau cinquante, bafouilla-t-il sous les regards surpris de sa famille. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai demandé ça, continua-t-il, ça m'est juste venu à l'esprit, comme par magie.

-Ouais, comme par magie gamin, marmonnai-je.

Sa mémoire avait l'air de revenir petit à petit. Je ne savais pas si j'étais soulagée ou triste qu'il ne se souvienne pas encore. Je n'avais pas envie qu'il se rappelle de son père pour que, tout de suite après, il comprenne réellement qu'il était mort, mais il méritait de connaître sa famille. À propos de famille, Regina me lança un regard déçu, c'est vrai que ça doit être dur pour elle. Voilà une raison de plus pour qu'il récupère ses souvenirs. Je répondis à la brune par un sourire réconfortant.

C'est à ce moment que je jetai un coup d'œil par la fenêtre, et je le vis. Killian était à demi caché derrière une maison et avait sa longue-vue en main il devait nous observer. Mais pourquoi avoir refusé de venir, si c'est pour nous espionner après ? Je me reconcentrai sur lui, il venait de remarquer que je l'avais vu. Il eut l'air d'hésiter, puis il partit vers le port. Il avait définitivement un problème aujourd'hui.

-Excusez-moi les gars, annonçai-je, je dois aller vérifier quelque chose.

Je me levai de table, déposai un baiser sur le front d'Henry et fis un signe de la main aux autres avant de sortir du Granny's en frissonnant, il ne faisait jamais très chaud le soir dans cette ville. Je refermai ma veste sur moi et me dirigeai vers le port.


Je m'étais assis sur un banc face à la mer, l'eau m'aidait à réfléchir. Le son des vagues était tellement fascinant que je n'entendis pas le bruit derrière moi annonçant l'arrivée d'Emma.

-Salut, lança-t-elle.

Je sursautai.

-Salut Swan, quand es-tu arrivée ? lui demandai-je intrigué.

-À l'instant.

Elle s'assit à côté de moi et nous restâmes silencieux pendant un petit moment à contempler la gigantesque étendue d'eau devant nous. Et puis, elle me posa la seule question à laquelle je n'avais pas envie de répondre.

-Pourquoi fuis-tu ?


-Et c'est toi qui me demande ça ? plaisanta-t-il.

Je me rapprochai de lui et me plongeai dans ses yeux bleus, essayant de déterminer ce qui lui passait par la tête. Il soutint mon regard quelques secondes, puis se retourna vers la mer.

-Justement, continuai-je, ici, c'est moi la personne qui fuit ses problèmes. Alors, pourquoi fuis-tu ?

Il me regarda à nouveau, se toucha l'oreille et baissa la tête.

-Je ne sais pas, avoua-t-il.

Mauvaise réponse, d'habitude il aurait sorti quelque chose comme « Mais je ne te fuirais jamais love ».

Je me rapprochai encore un peu, j'étais si proche de lui que je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Et il recula. Depuis quand Hook, refusait une occasion de flirter avec moi ? C'était le monde à l'envers. Pourquoi lorsqu'une chose que l'on pensait acquise nous est retirée, elle devient encore plus tentante ? Je pris donc mon courage à deux mains, pris le col de sa veste et l'embrassai.


Mais qu'était-elle en train de faire ? Elle m'embrassait ? ça faisait des mois que j'en avais envie et elle le faisait finalement le jour où elle ne pouvait pas ? J'aurais dû lui dire, mais c'était maintenant trop tard. Alors autant en profiter.

Je répondis à son baiser. Elle noua ses mains dans ma nuque et joua avec mes cheveux pendant que je posai mes mains –ma main et mon crochet– sur ses hanches pour approfondir le baiser. Il était beaucoup plus tendre que celui de Nerveland et ce n'était pas pour me déplaire, mais maintenant nous avions un gros problème sur les bras. Je le rompis, posai mon front sur le sien et lui murmurai.

-Je dois te parler, Swan.


Voilà, voilà ! J'espère que ça vous a plu, j'accepte bien évidemment toutes les critiques et les mots d'encouragement. N'hésitez pas à laisser une review si vous avez bien aimez ou pour me dire ce que vous aimeriez bien qu'il se passe. Je n'ai pas encore tout écrit, mais j'ai pas mal de bonnes idées pour la suite. La suite devrait arrivée dans deux semaines, alors ne vous attendez pas à avoir le chapitre 2 pour demain. :D

Et merci encore pour avoir lu mon histoire !