Tout appartient à J.K. Rowling. Sauf moi.

Personnage principal : Severus.


L'homme au tablier vert – (C'est l'homme au tablier vert – Guesh Patti).


« Il se fait appeler l'homme au tablier vert ».

Minerva laissa tomber ses mains fines en un geste de profond abattement.

Albus ne releva pas. Il avait un problème sur les bras et pas un léger, un grave problème…

Trafic de drogue.

A Poudlard.

La nouvelle avait été révélée par le Chicaneur. Je sais, la plupart des infos de ce canard boiteux étaient des élucubrations. Mais là… Albus ne pouvait pas se voiler les yeux. Il y avait réellement un trafic de produits illicites à l'école.

Le jeune Weasley avait été rattrapé de justesse, complètement nu et rigolant bêtement avec les hiboux. Il voulait livrer un paquet à sa famille et aider son minuscule volatile à le porter. Weasley, heureusement, avait raté son envol grâce à Granger qui se trouvait là.

Une chance.

Albus n'imaginait même pas l'impact sur l'image de marque de l'école. Un Weasley en moins, cela n'aurait pas fait grande différence… Molly aurait d'ailleurs peut être été soulagée… mais bon, cela faisait tache.

Grave problème.

Aucune piste, à part le surnom du dealer… l'homme au tablier vert… et puis un tatouage sur le bras gauche… une Asphodèle en pot. Flitwick avait failli mettre la main dessus, dans un grand mouvement de course et avait déchiré cette manche laissant apparaître le curieux tatouage.

Une manche venant d'une chemise blanche taille XXL…

Le balaise au tablier vert.

Minerva avala brusquement sa salive… ce bruit irritant fit sursauter Albus. Le vieil homme se tourna vers Severus « … il faut que vous le trouviez, Severus, c'est vital… notre belle jeunesse empoisonnée… notre belle école salie… nos beaux budgets qui ne vont pas être reconduits ».

Le professeur de Potions adressa un regard d'acquiescement à son vénéré et vénérable Directeur et s'éclipsa du bureau dans un bel envol de robes noires.

Minerva saliva…

Severus reprit son enquête là où il l'avait laissée avant qu'Albus ne l'interrompe pour son discours inutile. Il lança tout le personnel présent ce dimanche, y compris les fantômes, pour une fouille en règle des dortoirs. Il rattrapa de justesse Mimi Geignarde, planquée dans les toilettes des hommes et particulièrement dans les urinoirs.

« Mimi, j'ai dit les dortoirs ». Quelques minutes plus tard, il dû encore intervenir, les cris du jeune Malfoy se faisant caresser dans son lit par un fantôme aux mains glaciales lui cassant les oreilles.

Peeves jacassait « … aux chiottes, Mimi… aux chiottes Mimi… ». Il ferma son clapet devant le regard noir du Professeur le plus impressionnant de toutes les générations qu'il avait vu défiler dans sa vie d'esprit frappeur.

La fouille chamboula tout le château. Des élèves en caleçons se retrouvèrent dans les couloirs glacés, frissonnants et se tapant mutuellement dans le dos pour se réchauffer.

« Zabini ! le dos, pas les fesses… ». Malfoy pensa que ce n'était vraiment pas sa journée et qu'il serait nettement mieux chez lui au Manoir. Avec Papa… quitte à se faire taper sur les fesses, c'était mieux avec Papa.

Un cri de victoire fit trembler le château. Flitwick avait retrouvé la chemise déchirée, enfin ce qu'il en restait puisque le coupable l'avait en partie brûlée dans le poêle à bois . Severus se précipita dans le dortoir incriminé et compta les élèves qui se tenaient là, abasourdis d'avoir cette preuve infamante dans leur chambre.

Potter s'avança « … je ne comprends pas, Professeur, quelqu'un a dû la mettre là à notre insu… ».

Ledit Potter se tortillait, mal à l'aise, grelottant dans son pyjama à Mickeys. Severus se permit une franche rigolade interne de contempler le Survivant dans son intimité. Severus avait peu de plaisirs… alors lorsqu'il en avait un, il en profitait à fond « Potteurrrr ! Je constate que votre immaturité se révèle à travers vos vêtements de nuit… je n'ose imaginer à quoi ressemblent vos caleçons ! ».

Il enchaîna… c'était trop délicieux… « … que dis-je, vous n'en n'êtes pas encore là… je reprends Potteurrrr… je n'ose imaginer à quoi ressemblent vos Pampers… ».

Rien que de voir Potteurrr rougir sous l'insulte, Severus se permit de jouir dans sa propre Pampers… problèmes de Priapisme et de jouissances incontrôlées… l'âge, peut être.

Flitwick continuait à fouiller les armoires, à la recherche d'un quelconque indice.

Son deuxième cri de victoire fit sursauter tout le monde. Il brandissant un truc… un machin moldu… un dessin collant… un décalcomanie. Celui-ci, collé aux doigts de Flitwick était légèrement abîmé mais l'on y distinguait nettement le dessin d'une Asphodèle en pot.

A qui appartenait le casier…

Severus eut vraiment du mal à ne pas sourire. « Potteurrr ! C'est votre casier si je ne m'abuse… ». Abusons, abusons…

La tête de Potter valait le déplacement. Severus relança une deuxième petite jouissance… il adorait faire ça, grâce à la Pampers, il ne mouillait jamais son pantalon, et passait ses journées à jouir dans sa couche… lorsqu'il enlevait des points à Potter, lorsqu'il faisait saliver Minerva, lorsqu'il embobinait Albus.

Des plaisirs réduits mais fréquents. Trop bon…

Il traîna le morveux par la peau du cou jusque dans le bureau d'Albus « … je vous présente l'homme au tablier vert… ».

Albus l'avait mauvaise… son « sauveur du monde sorcier » faisant du trafic de drogue… il faudrait étouffer l'affaire… Albus commença à réévaluer la paye de Severus. « Severus… je vous demande la plus grande discrétion quant à cette affaire. Au fait, vous ai je dit que j'étais très content de vos services, j'envisageais justement une petite augmentation… ».

Severus jouit pour la troisième fois.

Quelle belle journée, …il faudrait qu'il investisse dans les Pampers Super Absorbantes.

Potter venait de perdre la confiance qu'Albus avait placée en lui.

Dommage, plus de jus…

Laissant tout ce petit monde se foudroyer du regard, Severus repartit dans ses cachots pour se changer. Il trouva Longdubat, l'attendant nerveusement à la porte. Faisant entrer le grassouillet jeune homme dans ses quartiers, Severus entreprit son changement de vêtements.

« Alors Longdubat, que me vaut l'honneur de votre visite ! ». Severus ôta sa robe d'enseignant, la jetant sur un fauteuil au passage. Ledit Longdubat, tout tremblant, ramassa la robe, y fourrant son nez pour en récolter les effluves.

Severus enchaîna, déboutonnant sa chemise sombre « … n'ayez crainte, le coupable a été démasqué… vous êtes tranquille, personne n'a pensé à vous… ».

Neville s'agenouilla pour déboutonner le pantalon de l'homme en noir.

Severus se pencha pour faire glisser légèrement la chemise du jeune homme, dévoilant le tatouage d'Asphodèle qui ornait son bras gauche. Il caressa cette peau douce, cette sueur d'adoration qu'exhalait son esclave, celui qui lui fournissait les plantes interdites cultivées secrètement dans la serre numéro 3. Celui qui dealait et répandait la drogue auprès de ses petits camarades.

Lorsque Neville le prit dans sa bouche, Severus su qu'il avait en fait beaucoup de plaisirs dans cette école… divers et variés.

Il faudrait quand même qu'ils soient tous les deux prudents à l'avenir. Pour concocter les drogues, il ferait cela la nuit et trouver peut être un produit dont les effets soient pernicieux mais moins flagrants… Weasley avait été trop voyant dans son trip. Non, il fallait trouver une drogue autre qu'hallucinogène.

Les empoisonner tous… les rendre dépendants… Une future armée de Junkies qui ne pourrait pas s'opposer à Son Maître.

Severus jouit pour la quatrième fois.

Oui, Son Maître serait content…


Nda : l'idée de saper un pays par la drogue n'est pas de moi…