Disclaimer : Tous les personnages, lieux, contextes etc. appartiennent à JK Rowling.
Cette histoire m'est venue il y a longtemps. Au départ prévue comme un seul OS assez long, je l'ai répartit en 10 OS, un par raison. Je les publierais sans doute au rythme de un par jour ou de un tous les deux jours. Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est plus des anecdotes en rapport avec le couple Dramione. Plutôt Romance / Humour, rating K+ mais on ne sait jamais. Pas de lemon prévu.
Avec ce premier, le moins sérieux, commence la série. Les OS sont gradués, ils iront du moins sérieux au plus sérieux.
Enjoy !
10 Things I Like About You
→ La façon que tu as de vouloir te faire pardonner quand tu as quelque chose à te reprocher.
Ma journée de cours avait été éreintante. J'étais littéralement épuisée. Une seule chose m'avait aidée à tenir le coup : savoir que j'allais le retrouver en rentrant dans les appartements que nous partagions.
Quand j'étais arrivée devant le portrait du chevalier du Catogan, quelque chose m'avait paru suspect : il était absent. A sa place se trouvait l'Ange du pardon, Haziel. Sachant que ce dernier avait été relégué au dernier étage après ses piètres performances de gardien (Il avait une légère tendance à pardonner quiconque lui disait avoir été méchant et les laissait donc pénétrer l'endroit qu'il gardait, persuadé qu'il s'agissait du paradis), il était surprenant de le trouver ici. Je murmurais le mot de passe, Amortentia, et rentra dans la salle commune. Je déposais d'abord mon sac et ma cape dans sa chambre, avant de me diriger lentement vers la salle commune. J'appréhendais ce que je pouvais y trouver l'Ange du pardon à l'entrée ne pouvait signifier qu'une chose : Il avait quelque chose à se faire pardonner. Avec lui, je pouvais m'attendre à tout, ou presque. Même si cela bravait des lois, il n'hésitait jamais à faire quoi que ce soit à ses yeux, tout lui était permit. Tout jusqu'ici me paraissait pourtant parfaitement normal… Sur la table au centre du salon se trouvait une petite boite en carton, je m'approchais et l'ouvrit. Je m'attendais presque à voir des créatures magiques en sortir, mais elle ne contenait que de simple chocolat. Moldus, qui plus est. Et de ma marque préférée. Je commençais à m'inquiéter légèrement. Pour qu'il m'achète des chocolats moldus… Que pouvait il avoir bien fait, par Merlin. Je soufflais un léger « désolé » aux chocolats, déçue de ne pas pouvoir les déguster avant de renverser le carton sur le tapis pour examiner la boîte. Si il avait espéré m'avoir avec des chocolats contenant je ne sais quels produits illicites, c'était raté. On n'était jamais trop prudent avec lui. Au fond de la boîte se trouvait un petit papier, plié à l'extrême. Je le décortiquais, avant de le lisser du plat de la main. Quelques mots y étaient inscrits, visiblement écrits de sa main :
« Je devine que tu as jeté ces chocolats : quel gâchis, ils avaient l'air délicieux –Je ne me suis toutefois pas aventuré à les goûter, tu penses bien. Hélas pour toi, je n'y avais rien ajouté, comme tu as sûrement pu le penser. Oui, chérie, tu viens bien de foutre en l'air un paquet entier de chocolat. J'en suis vraiment désolé ». Elle soupira et secoua la tête. Il trouvait toujours le moyen de plaisanter. Il savait pourtant que l'énerver n'allait pas arranger son cas. Je poursuivis ma lecture : « J'imagine parfaitement ta tête en ce moment précis. Ne t'en fais pas, une boîte tout à fait identique t'attends sous ton oreiller. »
C'était tout. Je ne savais toujours pas ce qu'il avait bien pu faire, la dernière fois, sa bêtise était assez conséquente, et il avait seulement daigné m'offrir un livre. Je n'osais imaginer ce qu'il s'était passé cette fois. Je me rendis dans sa chambre, trouvais la boîte, et l'ouvrit. Cette fois ci, le mot était collé sur le dessus. Cinq mots y était inscrits :
« Pour t'éviter la même manœuvre… ». Je le dépliais. Cette fois ci, seuls quatre mots figuraient sur le bout de papier : « Salle sur Demande – Surprise ».
Je secouais la tête. Après une journée comme celle-ci, tout ce que j'aurais souhaité était un bon bain chaud et un livre. Et un massage en prime. Apparemment, j'allais devoir me contenter d'une chasse au trésor. Je ramassais ma cape, la mis, et sortit des appartements. Le Chevalier du Catogan avait reprit sa place. Il m'apostropha, mais je ne prêtais pas attention à ses paroles. Il me fallait monter trois étages pour me rendre à la Salle sur Demande – il allait m'entendre. Lorsque j'y arrivais, après un certain temps, les parages étaient déserts. Je passais trois fois devant la tapisserie, me répétant le mot « surprise ». A ma grande stupeur, une porte finit par apparaître sur le mur d'en face. J'entrai, et poussais un gémissement de contrariété : La Salle sur Demande contenait un Labyrinthe. Un mot était épinglé sur la première haie, je le saisis avec hargne et le dépliais :
« Je n'ose qu'imaginer ta tête en ce moment précis. Ne t'inquiète pas mon amour, tes péripéties sont bientôt terminées. Ne t'en fais pas, ce labyrinthe ne contiens ni chimère ni piège, seulement quelques tableaux… J'espère toutefois que tu as amené tes chocolats, le périple risque d'être long. ».
Rien de plus. J'allais l'étriper. Il devait se foutre de moi. J'entrais dans le labyrinthe, bien décidée à tout exploser pour arriver à lui au plus vite. Un nouveau mot était épinglé. Bien que curieuse, j'hésitais toute fois à le lire : qui sait ce qu'il avait encore inventé. La curiosité l'emporta, je le dépliais et le lut avidement : « Je plaisantais. Plus que dix minutes, mon amour… ».
Malgré moi, un sourire gagna mon visage. Ce qu'il pouvait être idiot… Mais c'était mon idiot. Je pénétrais dans le labyrinthe. Le chemin ne fut pas difficile à trouver, si j'avais parfois à tergiverser entre deux directions, l'une se révélait vite être une impasse et je n'avais qu'à prendre l'autre. Comme il me l'avait annoncé, des tableaux étaient accrochés sur les haies, et je préférais ne pas m'interroger sur leur provenance, me contentant de les admirer. J'arrivais bientôt à la fin du labyrinthe, j'entendais de la musique résonner au loin, et elle me paraissait de plus en plus proche. En effet, le labyrinthe déboucha sur un salon à l'aspect très confortable. Un feu ronflait dans la cheminée, un canapé spacieux et rembourré de coussins mœlleux était posé au milieu de la pièce, et des tapis recouvraient le sol. Tout était de couleur rouge et or. Je m'approchais du canapé, un dernier mot y était épinglé :
« Mon amour; eh bien voilà, tu es ici. J'espère que tu ne m'en veux plus trop, et que tu as apprécié cette balade tranquille. Tu sais que je suis plus doué pour les énigmes que pour les déclarations, je ne te dirais donc qu'une chose, la plus importante : Je t'aime ».
Je souris. Ou diable était- il, maintenant ? Je tentais de l'appeler :
« Drago ? Tu es la ? Tu peux venir, tu sais. Je ne t'en veux pas. ». Je me retiens de rajouter un « pas encore, tout du moins. On verra ça quand je saurais ce que tu as bien pu faire ».
J'entendis un petit rire, et je me retournais. Le labyrinthe avait disparu, et le salon s'était refermé, fermant un espace très restreint. Je sentis soudain un souffle chaud dans ma nuque, et des bras autour de ma taille. Il m'embrassa doucement dans le cou.
« Alors, ça t'a plu ?
-T'es bête.
-Je sais.
-Qu'est-ce que tu as fais, alors ?
-Tu ne perds pas le nord. Qui te dis que j'ai fais quelque chose ?
-Ne le nie pas.
-Loin de moi cette idée.
-Drago…
-On se fiche de ce que j'ai fais. On a cette salle pour nous tous seuls, pourquoi n'en profiterions nous pas ? »
Il m'embrassa à nouveau, sur les lèvres cette fois, et je fus incapable de riposter. Après tout, il avait raison… Ça pouvait bien attendre demain matin.
Une petite review? J'espère que vous avez apprécié, faites moi part des remarques ou suggestions.
