Bonjour à tous !
Je me présente Matsuri-chan ^^.
C'est la première histoire que je publie sur le site, n'hésitez pas à me donner des conseils, critiques,… Mais surtout encouragez-moi pour que je puisse aller au bout de la fiction !
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Matsuri-chan
Des cris, s'étaient ce que la petite fille accroupie sur son lit entendait, bouchant vainement ses oreilles avec ses petites mains dans le but de les faire disparaître mais rien. Ils lui parvenaient toujours, capable de s'immiscer et d'atteindre leur but : elle.
Elle essaya de se bercer, avant, arrière, avant ,arrière,… Un bruit de verre la fit relever la tête et arrêta ses mouvements, les yeux vides, la petite fille regarda le tigre blanc qui avaient la tête sur le lit dans le but de l'observer. Ils se fixèrent pendant quelques secondes et l'enfant sut ce qu'elle devait faire. Partir. Elle descendit de son lit, enfila une paire de basket et descendit les escaliers suivit de près par son compagnon blanc.
Arrivée en bas, elle regarda ses parents et une femme en sang qui la regardèrent éberlués, puis ce qui se tenait derrière elle. Un cri horrifié s'échappa des lèvres de sa mère. Tous les trois se mirent alors à bouger, plutôt à courir jusqu'à la porte de la maison où le tigre les rattrapa et en fit son déjeuner. Quand tout cela fut fini, elle s'avança jusqu'à la hauteur de son ami, le caressa, et sans un regard pour les restes de ceux qui l'avaient élevé, sortie.
Un chat blanc sorti à son tour de la maison et commença à marcher vers l'immense espace vert qui se tenait à quelques mètres de la maison. La petite fille le suivit et ils s'enfoncèrent dans ce que ses parents et les autres personnes qu'elle avait rencontrés appelaient : forêt. Le chat s'arrêta devant une souche d'un arbre et lui intima de s'asseoir et d'attendre son retour. La jeune enfant hocha la tête et s'assit sur la souche. Le chat disparut dans les touffes d'herbes laissant l'orpheline seule. Celle-ci pencha la tête vers ses chaussures où quelque chose de rouge dégoulinait de ses chaussures. Les yeux alors vides de la jeune fille disparurent pour laissés place à des yeux bleu inondés par des larmes. C'était le sang de ses parents.
Elle enleva ses chaussures et commença à les frotter avec l'herbe. Encore et toujours du rouge. Ses mains, elle-aussi, pleine de sang. Pris d'une énergie nouvelle, elle essuya encore et encore ses mains sur l'herbe jusqu'à s'écorcher les mains. Insensible à la douleur elle continua encore et encore. La petite fille ne faisait plus attention à ce qui l'entourait et ne remarqua pas les bruits de pas qui s'approchait d'elle, ni les cris de stupeur de cette famille face à la vision cauchemardesque qui se trouvait face à eux. Jusqu'à ce que le néant s'empare d'elle.
