cinq façons auxquelles Albus pourrait penser pour embrasser Minerva

Oneshot 1 : une histoire de gui

Les vents frais d'automne avaient laissé place aux grands froids d'hiver, et tout le chateau avait revêti un magnifique manteau blanc. Les quelques élèves qui étaient restés à Poudlard pour les vacances d'hiver, étaient plus joyeux à cause de la neige mais aussi à cause de Noël qui approchait. Tous étaient dehors en train de faire une bataille de boule de neige, ou tout simplement en train de se balader dans les jardins. Le directeur, de sa fenêtre, observait la scène avec amusement. Il adorait cette période de l'année, où tous -élèves comme professeurs- s'amusaient vraiment.

Des talons raisonnaient dans les couloirs, au fur et à mesure que Minerva McGonagall progressait dans le chateau pour mesurer l'empleur des dégâts. Depuis toujours, elle détestait cette époque de l'année dans le chateau. C'était un réel suplice pour la directrice adjointe. C'était ainsi, tout d'abord parce que les élèves qui restaient dans le chateau pour les vacances de noël, se faisaient une joie de multiplier les farces et les catastrophes la veille de noël et pendant le réveillon du jour de l'an. Ensuite, Minerva détestait les traditions stupides qui étaient attachées aux décorations. Oui, Minerva détestait le gui qui malheureusement pour elle, florissait dans tout le chateau.

Il y en avait partout. C'était une catastrophe ! On ne pouvait en aucun cas y échapper, tant il y en avait. Certaines étaient même si bien positionnées, qu'on ne pouvait les remarqué qu'une fois passé dessous en même temps que quelqu'un d'autre. En effet, Albus Dumbledore le très cher directeur de l'école, étant encore très enfantin, avait ensorcelé les branches de gui de fait qu'on ne pouvait pas y échapper. Si deux personnes se croisaient sous une branche, elles étaient poussées l'une à l'autre par une force invisible, et étaient contraintes de s'embrasser. C'était un spectacle que le directeur adoraient, au plus grand désespoir de notre très chère directrice adjointe.

Minerva cherchait donc à enlever, par tout les moyens possibles, ces fichues branches de gui. Elle en avait repérée une qui la narguait dans la salle des professeurs. Etant seule, elle tanta sa chance. Elle métamorphosa une chaise en escabot, et monta dessus dans l'espoir de se débarrasser de ce parasite des plafonds. Elle était presque arrivée à ses fins, lorsqu'elle entendit un raclement de gorge. Elle se retourna vivement pour voir le directeur au pied de l'escabot. Elle rougit puis descendit, pendant que Dumbledore la regardait faire avec un soupçon de sourire.

"_Vous êtes prise en flagrant déli ma chère ! Alors qu'avez vous à dire pour votre défense ?" la questionna Albus, plus amusé qu'autre chose.

"_C'est une calamité Albus ! Il y en a partout ! Pas un centimètre carré de tranquilité. Il faut toujours être sur ses gardes. Par Merlin, ce ne sont pas des vacances !"

"_Je ne vois pas en quoi ces pauvres branches de gui vous dérangent ma chère. C'est l'esprit de Noël. Je trouve cette tradition amusante." lança-t-il en souriant.

"_Cette tradition est abominable...Je déteste l'idée d'être obligée d'embrasser le premier venu, sous prétexte que nous sommes dessous ces fichues branches !"

Pendant leur converation, la salle s'était remplie. Il y avait même presque tout les professeurs à présent. Tous autant qu'ils étaient, écoutaient d'une oreille amusée l'échange entre Albus et Minerva. Ils se chamallaient souvent ainsi, comme un vieux couple. En réalité, ils faisaient à eux deux, la distraction principale des autres professeurs qui assistaient à ce qui ressemblaient à des scènes de ménage.

"_Enfin Minerva, c'est une tradition. Que voulez vous que je fasse ? Je n'y peux absolument rien !"

"_Bien sûr que si ! C'est vous qui avez mis toutes ces branches...alors enlevez les !", avec ceci elle lui servit son regard le plus sévère, ce qui l'amusa encore plus.

"_Je regrette ma chère, mais je crains que je ne peux enlever le gui sous prétexte que vous n'aimez pas cette tradition".

Elle fit la moue. Que pouvait il être énervant des fois ! De son côté, Dumbledore la regardait avec insistance. Le temps n'avait pas de prise sur Minerva McGonagall. Elle était toujours aussi belle. Elle l'était peut-être même plus maintenant. Il l'avait toujours aimée, et ce depuis qu'elle était en sixième année. Au début il avait pensé que ce n'était que de l'amitié, car pour lui l'amitié était l'amour sans l'attirance physique. Mais après quelques temps, il dût bien se l'avouer, elle l'attirait et physiquement et moralement. Cette belle amitié s'était transformée en amour. Alors il eût une merveilleuse idée. Un pari. Un stupide pari qui le libérerait peut-être de tout ces sentiments refoulés.

"_Bien, je vous lance un pari. Si vous résistez à m'embrasser sous cette branche de gui, j'enlève toutes les autres branches. Sinon, les branches resterons et vous serez obligée de faire le tour de la salle des professeurs, en sachant qu'il y en a vingt-sept de cachées." dit-il avec un large sourire.

"_Albus !"

"_Minerva... Vous pariez, ou non ?"

Après un bref instant d'hésitation, elle finit par accepter. Il s'approcha d'elle doucement, quand elle se rendit compte avec horreur que la salle était pleine.

"_Attendez ! Sortez tous...il n'y a rien à voir !", s'écria-t-elle

"_Non surtout pas ! Je veux des témoins !"

Tous s'immobilisèrent et se mirent à rire. Minerva était exaspérée. Dumbledore lui, était toujours aussi amusé de la situation. En plus McGonagall rougissait un tout petit peu, ce qui était très charmant.

Il s'approcha une seconde fois de ses lèvres, mais cette fois-ci s'en empara. Elles étaient aussi douces qu'il les avait imaginées. Minerva quant à elle, perdait pied.

Enfin ! Ressaisis toi bon sang ! Tu ne vas tout de même pas laissé passer l'occassion d'embrasser l'homme que tu as toujours aimé à cause d'un pari stupide ! , pensa-t-elle.

Alors elle répondit au baiser. Albus sourit contre les lèvres de sa bien aimée. Le baiser qui au début était très chaste, devint plus passioné. Les autres professeurs qui observaient la scène béats, sans vraiment être surpris, décidèrent de quitter la pièce pour ne pas les déranger. Ceci était le début d'une très longue et très belle histoire d'amour.

Comme quoi, ce n'est pas si mal après tout, le gui.