Titre : le passé déterré

Auteur : Sladana

Disclaimer : comme d'habitude tout appartient à JK Rowling.

Base : jusqu'à HP 5. C'est pourquoi vous ne saurez pas que Snape est devenu…, que Harry est devenu…, qu'Harry a un béguin pour…, que le trio fait un coup de pute à Hagrid, et que Ron et Hermione… Ne comptez pas sur moi pour remplir les trous, vous n'avez qu'à lire le six c'est très bien expliqué dedans !

Note : encore une fic que je commence et que j'espère finir…Mais vu que j'ai réussi à terminer 'la jeune fille et le corbeau' tout espoir n'est pas perdu. C'est une histoire que j'ai imaginé un jour où j'en ai eu marre que notre héro à lunette n'ai pas une vie plus normale et à commencé par des vacances. Qu'à cela ne tienne, je vais lui en donner moi des vacances !

Bonne lecture

Prologue

Katiouchka Majarski frappa la roche de son marteau et un morceau de cristal bleuté s'en détacha. A côté d'elle une dizaine d'homme, tous noirs et plus jeunes qu'elle, faisaient de même, certains en sifflotant. Puis elle posa ses outils au sol et observa le tas de cristaux qu'ils avaient extraient ce jour là. Elle était plutôt satisfaite, ils faisaient vraiment du bon travail.

- Aller, les gars, c'est fini pour aujourd'hui. Vos femmes vous attendent.

Les hommes la saluèrent et quittèrent la mine. Katiouchka sortit quelques minutes plus tard. Le soleil brûlant du Ghana disparaissait à l'horizon au-delà des forêts clairsemées. Katiouchka aimait ces forêts, ces savanes plus au nord et l'océan au sud qu'on voyait en s'élevant un peu. Elle vivait dans des pays exotiques depuis si longtemps qu'elle ne s'imaginait pas repartir vers son pays d'origine plus griset maussade. Voilà des années qu'elle avait quitté l'Angleterre, des années qu'elle parcourait le monde pour son travail. Et à bientôt 40 ans sa vie nomade lui plaisait toujours autant. Katiouchka n'avait jamais eu d'enfants, comme elle n'avait jamais eu d'homme. Du moins jamais longtemps. Non pas qu'elle ne les attirait pas. Elle n'en cherchait tout simplement pas. Elle avait du charme et un charisme qui faisaient encore de l'effet. Mais elle n'était pas d'une beauté classique. Elle était petite mais sa silhouette était bien dessinée. Son visage plus rond qu'ovale était éclairé par deux yeux d'un bleu semblable à celui des lagons des îles tropicales. Ses longs cheveux bruns qui ondulaient jusqu'au milieu de son dos étaient parsemés de mèches grises qu'elle n'essayait pas de cacher. Ses gestes et ses attitudes reflétaient sa force de caractère. En la voyant on savait à quoi s'en tenir. Mais personne n'aurait supposé la détresse qui l'avait envahi il y a 16 ans de cela quand son monde avait basculé.

Katioucka Majarski était prospecteur. Sa mine au Ghana était une des plus sûre, il n'y avait jamais eu aucun accident alors que dans les autres les morts n'étaient pas rares. Certains affirmaient qu'elle était protégée par les dieux. Mais Katiouchka savait que les dieux n'avaient rien à voir là dedans. Sa mine était 'tout simplement' protégée par des sorts qu'elle avait elle-même jetés pour évités les éboulements et autres surprises de ce genre. Non, elle n'était pas une illuminée mais une sorcière aux véritables pouvoirs et ayant apprit dans une école pour sorciers tout ce qu'elle savait. Sa spécialité était les minéraux aux pouvoirs magiques. Elle les trouvait, les extrayait, parfois les taillait, et les vendait à d'autres sorciers par correspondance. Elle n'avait plus communiqué avec un sorcier, à part pour son travail, depuis quasiment 15 ans et elle n'avait de lien avec eux que grâce au journal 'la gazette du sorcier' qui lui parvenait quand le hibou qui livrait le courrier parvenait jusqu'à elle, ce qui n'était pas forcément toujours gagné.

Katioucka regagna son gros break d'un bleu éclatant. Elle aimait ce véhicule qui représentait tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle était. C'était son antre secret, sa maison, là où personne n'était entré depuis des années. Ce jour là une grande chouette grise était posée sur le toit de sa voiture, un journal entre les pattes. Katiouchka le lui paya et l'oiseau reprit son envol. Elle posa la gazette sur le siège avant et se glissa à l'arrière. Là, elle sortit sa baguette et l'appuya trois fois sur le siège du milieu. Celui-ci fit bientôt place à une porte de bois, après un petit éclair bleu. L'ouvrant, Katiouchka se retrouva dans une pièce qui faisait office de salon et de cuisine. Ce n'était pas spécialement vaste mais les couleurs étaient chaleureuses. De l'autre côté de la pièce se trouvait se trouvaient deux portes, l'une s'ouvrait sur une chambre à coucher et l'autre sur la salle de bain et les sanitaires. La sorcière s'empara du journal et s'assit sur son moelleux sofa rouge orangé. Elle était détendue, la journée s'était agréablement passée et elle ne souhaitait que se reposer. Mais sa bonne humeur retomba dès qu'elle lu le titre de la Une : « Celui dont on ne doit pas prononcer le nom est de retour ». Elle ferma les yeux, espérant que tout ceci n'était que le fruit de son imagination. Mais quand elle les rouvrit tout était pareil, elle lu l'article.

« Le ministère de la Magie est maintenant certain du retour de Voldemort, celui-ci ayant été vu par de nombreux témoins. Mais le ministre appelle au calme. « Pour l'instant tout est sous contrôle » affirme Cornélius Fudge. »

Le texte continuait encore longtemps comme ça. Toute l'édition était consacrée à cet évènement. En moins de cinq minutes Katioucka avait prit dix ans tant elle se sentait lasse. Ainsi tout recommençait. D'après l'article il y avait eu un affrontement en plein ministère de la magie. Des Mangemorts avaient été capturés et envoyés à Azkaban, dont Lucius Malfoy, l'homme qui lui avait volé ceux qu'elle aimait, l'homme qu'elle haïssait le plus au monde. Mais ça ne la réconfortait pas. Selon le journaliste Harry Potter était aussi impliqué, il aurait combattu le Seigneur des Ténèbres l'année précédente, sans que personne ne le prenne au sérieux. Dumbledore aussi avait été discrédité. Elle se servit un grand whisky, tentant de rester calme. Elle reprit le journal et continua sa lecture. Mais la surprise lui fit lâcher son verre qui se brisa au sol. Elle ramassa les morceaux mais de grosses larmes coulaient sur ses joues. Elle hurlait de rage contre elle-même. Elle avait eu raison. Il y a 15 ans ses informations étaient correctes. Mais elle n'avait pas réussit à les faire changer d'avis. Maintenant il était trop tard. Certes il avait été innocenté mais il était mort. Sirius Black était mort. Un autre de ses amis était mort. Son cœur se brisa comme il s'était brisé il y a des années. La nuit qu'elle passa fut la plus horrible depuis des années. Désespérée, rongée par le remord, le sommeil ne vint pas la sauver de ses démons.