Bonjour !

C'est une nouvelle fiction que j'ai écrite hier (oui j'ai fais vite). Je sais pas comment mais d'un coup j'ai eu un surplus d'imagination et mes doigts ont tapés à toute vitesse sur le clavier, c'est magique hein ? :O

Donc le personnage principal est une OC complètement barge et qui se drogue de temps en temps et BOUM ! Elle atterrit dans One Piece ! Alors je vous le dis tout de suite, j'ai pas encore choisi de couple mais y aura une histoire d'amour là-dedans, ça j'en suis sûre !

Je vous laisse lire son histoire, vous comprendrez mieux ;)

Bonne lecture !


A New Destiny

Moi-même, je ne comprends pas comment une telle chose a pu m'arriver. J'étais la gentillesse en personne, je vous jure ! J'ai rien fait pour mériter ça… Bon, d'accord j'avoue que je n'ai pas toujours été un ange mais ce n'était pas une raison pour détruire ma vie ! Vous ne me croyez pas ? Ok alors on va remonter dans le temps et vous verrez ce qu'il s'est vraiment passé ce jour-là !

Je vivais seule. Mes parents sont morts dans un crash d'avion et je n'ai jamais eu de frères et sœurs. On me décrit souvent comme une fille égoïste, désagréable et vraiment méchante mais ils ne savent rien de moi. Y en a qui disent que c'est depuis la mort de mes parents que je suis comme ça, que j'ai l'air d'en vouloir au monde entier mais eux aussi ils ne savent rien. Personne ne peut savoir ce que ça fait de se retrouver seule du jour au lendemain. On se dit que c'est un cauchemar ou une mauvaise blague mais c'est bien réel et on doit affronter cette réalité durant toute notre vie.

Je travaillais comme caissière dans un petit supermarché, je n'ai pas fait de grandes études et à la base j'étais écrivain en plus. Mon inspiration pour écrire ? Quelques cigarettes et un peu de poudre blanche si vous voyez ce que je veux dire... Je me suis faite choppé par les flics et après mon imagination a disparut subitement. C'est étrange ça ! Bref, caissière, c'était pas le boulot dont je rêvais mais bon… Mon patron s'appelait Thomas. C'était un grand blond aux larges épaules et aux yeux d'un bleu très clair. Il devait avoir dans la quarantaine je pense.

C'était un type sympa, il était gentil avec tout le monde… même avec moi. Les gens ne m'appréciaient pas forcément mais moi ça me convenait puisque je ne cherchais pas à avoir des amis. Ce n'est pas trop mon truc les histoires touchantes d'amitié et de blabla stupides. Tout ce que je veux c'est que les gens me foutent la paix et me laissent continuer ma vie ennuyante et sans intérêt.

Aujourd'hui, c'était à mon tour de tenir la caisse. C'était toujours la même chose. Un gentil sourire complètement faux aux clients pour se faire bien voir et ensuite fallait scanner leurs articles et leur dire "au revoir" avec encore ce même sourire répugnant. Thomas me disait souvent d'être un peu plus crédible quand je souris mais j'en ai rien à foutre et les clients en ont rien à foutre eux aussi que je leur souris ou pas alors je ne vois pas l'intérêt de le faire.

Je venais enfin de finir mon service au supermarché. J'entra dans les vestiaires réservés au personnel et me changea en face du grand miroir en face des casiers. Mes longs cheveux noirs tombaient en cascade sur mes épaules et jusqu'au bas de mon dos. Ce que je préférais sur moi était le violet foncé de mes yeux. C'est à cause de toutes ces couleurs foncées que mes parents m'ont appelé Eris, comme la déesse grecque. Plus précisément celle de la discorde. Faut croire qu'ils se sont pas trompés parce que je ne sème jamais rien de bon autour de moi… J'aime pas aider les gens.

J'enfilai un jeans noir, un top à fines bretelles violet foncé, une veste en cuir noir et des escarpins vernis. Mes tenues n'étaient jamais très colorées, les couleurs vives ne sont pas faites pour moi. Je sortis du vestiaire, Thomas était en train de compter l'argent gagné dans la caisse. J'allais quitter le supermarché quand une grande main attrapa mon épaule, m'arrêtant. Je me retournai vers celui qui avait osé me toucher avec un regard plus qu'agacé.

-Y a quoi encore ?!

-Je voulais seulement te dire de faire attention en rentrant, se justifia Thomas avec un petit sourire.

-C'est une blague ? Fous-moi la paix ! criai-je en le regardant de haut.

Le blond fronça les sourcils et lâcha mon épaule à contrecœur.

-A te comporter comme ça tu finiras seule Eris, essaie de comprendre s'il te plaît. Je sais bien que c'est dur pour toi mais il faut que tu changes.

-Fais pas comme si tu me comprenais ! Personne ne peux me comprendre alors dégage !

Je détournai mon regard brûlant de Thomas. Ce que j'en ai marre de ces gens qui croient tout savoir sur moi… Ça me dégoûte. Les portes automatiques du supermarché se refermèrent derrière moi. Comme d'habitude, il y avait beaucoup de gens dans les rues mais quand on habite dans Paris il faut bien s'y faire. J'entra dans le métro déjà plein à craquer. Il avait des gens de toutes sortes : des hippies, des gothiques, des punks, des filles que je qualifierais de traînées et des gens à peu près normaux. Quoi qu'il en soit, l'odeur des métros restait la même chaque jour. Une odeur répugnante d'urine.

Paris, la ville de la mode ? Laissez-moi rire ! C'est que des foutaises pour attirer les étrangers. Personnellement, j'ai jamais vu quelqu'un habillé comme un top model défiler dans le métro. Tout ce qu'il y a de bien à Paris, moi je pense que c'est la bouffe. Le reste m'intéresse pas particulièrement. J'ai pas l'âme d'une artiste pour avoir envie d'aller visiter le musée du Louvre et j'ai pas la patience pour faire la queue devant la tour Eiffel. Comment ça je suis compliquée ? N'importe quoi ! J'ai juste des critères bien précis.

Bref, venons en au fait au lieu de nous attarder sur des détails sans importances. Comme je vous l'ai déjà dis, j'étais la gentillesse en personne… Fallait juste pas me parler et pas me chercher. Je vais maintenant vous expliquer comment ma vie a été détruite d'un seul coup. Je sortais de cette station de métro puante quand un type m'interpella. Il portait un chapeau feutre noir, une chemise blanche et un pantalon noir avec bretelles sombres accrochées à la ceinture. Il y avait un tapis de velours rouge et jaune sous ses chaussures cirées.

-Enchanté mademoiselle ! Vous croyez à la magie ? me demanda l'inconnu avec un sourire malicieux.

-Va faire ton numéro de cirque ailleurs…

Il frotta son bouc noir avec ses doigts d'un air penseur. Ses yeux s'écarquillèrent brusquement, comme s'il avait trouvé la solution à son problème.

-Donc vous n'y croyez pas ! Je vais vous prouvez le contraire. La magie est plus complexe que vous ne le croyez mademoiselle… Tendez-moi vos mains.

-Faites vite, je n'ai pas tout mon temps ! grognai-je en lui tendant mes mains.

Il les prit entre les siennes et ferma les yeux pendant dix secondes avant de les ouvrir. Une sorte d'étincelle brillait au coin de son œil gauche, c'était étrange…

-Vous avez un triste passé derrière vous mademoiselle, vous avez perdus vos deux parents dans un tragique accident, lâcha soudainement le magicien.

-Mais qu'est-ce que…

Il me coupa la parole avant même que je puisse comprendre. C'était troublant… Comment pouvait-il tout savoir rien qu'en me touchant ?

-Je ne me trompe pas, je ne me trompe jamais, reprit l'homme avec un air bien plus sérieux. Je peux vous arranger ça mademoiselle mais il y aura un prix à payer.

Ce qu'il me racontait… ça me paraissait être un rêve mais les rêves ne sont pas la réalité, je le sais bien.

-Laissez tomber monsieur. Mes parents sont morts et je ne vois pas ce que la magie peut y faire… au revoir.

-Comme vous voudrez… Revenez me voir si vous changez d'avis, insista le magicien.

J'ignora sa dernière phrase et continua ma route. Je m'arrêtai devant le passage piéton en attendant que le bonhomme passa au vert. Des tas de véhicules passaient juste devant moi mais j'étais la seule à prendre ce chemin-là pour passer à l'autre bout du trottoir. Le feu passa enfin au rouge pour les voitures et je traversai sans inquiétudes… Du moins, c'était ce que je croyais.

J'étais au milieu du passage pour piétons quand une Mercedes noire arriva à toute vitesse. Je pensais qu'elle allait s'arrêter… Oui, je le pensais. La voiture n'était plus qu'à quelques mètres de moi. La peur paralysait tous mes muscles, je me sentais incapable de faire quoique ce soit. Mais pourquoi ai-je peur au juste ?

La voiture était de plus en plus proche… C'était comme si le temps s'était figé autour de moi. Je voyais ma vie défiler et là, je me suis rendu compte à quel point elle était ennuyante. C'était toujours les mêmes scènes qui se répétaient : la mort de mes parents et ma vie d'aujourd'hui.

Plus que quelques centimètres et le véhicule entrerait en collision avec mon corps, je mourrais à ce moment-là. Tout à coup, ma vue se brouilla jusqu'à ce ne vois plus rien si ce n'est le noir total. Est-ce que c'est comme ça la mort ? Je n'ai absolument rien senti, ça me paraît presque impossible. Non, c'est impossible.

Des voix résonnaient dans ma tête. Elles étaient toutes très douces et ressemblaient à des mélodies. C'était des voix d'hommes et de femmes. Je n'arrivais pas à distinguer ces personnes. Je sentais mes paupières s'ouvrirent et se refermer et pourtant c'était comme si j'étais devenue aveugle, il faisait toujours sombre.

-Elle n'aurait pas dut mourir ! Mais comment cela a-t-il pu arriver ?! cria une femme.

Une voix très calme et sereine lui répondit.

-C'est étrange oui… On ne peut pas la renvoyer dans ce monde-là mais ne vous en faites pas, j'ai une solution. Cette jeune femme n'a pas eu une vie facile et elle n'a pas été très aimable avec son entourage alors je vous propose de la forcer à se racheter. Nous allons l'envoyer là-bas.

-Non ! C'est trop dangereux ! Elle pourrait se faire tuer ou détraquer le cours du temps ! s'exclama une autre personne dont je n'arrivais pas à distinguer l'identité.

-Allons, calme-toi. Nous devons avoir confiance en elle, je suis sûr que son intervention là-bas réjouira de nombreuses personnes du monde d'où elle vient. Elle fera le bon choix…

Tout à coup je sentis un frisson me parcourir et cette fois-ci, les voix ne provenaient plus de ma tête. Elles étaient juste en face. Un homme s'adressait à moi.

-Désolé Eris. Tu as été victime d'un tragique accident mais ne t'en fais pas, tu auras une nouvelle vie maintenant.

-Un accident ?! Nan mais tu te fous de moi ?! Je viens de me faire renverser bordel, appelez la police qu'on arrête ce connard en Mercedes ! hurlai-je dans le vide.

-Oui je sais… Nous allons t'envoyer dans un autre monde où tu auras un rôle à jouer. Une fois que tu auras trouver ce rôle, tu pourras choisir toi-même le monde auquel tu appartiendras. C'est tout ce que nous pouvons faire, désolé.

J'allais insulter ce débile qui croyait pouvoir décider à ma place quand je sentis un nouveau frisson dans mon corps, comme un courant électrique. Etrange… j'étais comme transportée dans les airs. Génial. Je viens de me faire renversée, par je ne sais quel miracle je suis en vie, j'ai perdu la vue et un mec à la voix angélique veut m'envoyer dans une espèce "d'autre monde". C'est louche tout ça et j'ai rien fumé pourtant… Croyez pas que je suis une droguée hein ! J'ai juste besoin d'imagination pour pimenter ma vie de temps en temps...

Je crois que je vis un moment de lucidité ou un truc du genre. Mais bien sûr ! C'est la réincarnation ! Une minute… Pourquoi c'est à moi que ça arrive ? Je crois que je préférerais être morte en fait. Oh ! Je vois de la lumière. J'ai retrouvé la vue ? Oh nan… Pitié, tout mais pas ça ! Y a un type avec une coupe d'ananas dans mon champ de vision bordel ! Et en plus il ressemble à un gars de dessin animé. Nan mais c'est quoi cet énergumène ? Envoyez-le dans un cirque !

-Tu sors d'où toi ? me demanda l'ananas.

-Je t'ai demandé pourquoi t'as un ananas sur la tête ?! Non alors me cause pas !

Je pris appui sur mes genoux pour me relever. Je n'en suis pas certaine mais je crois être dans la cave d'un bateau. L'air était humide et froid et j'avais du mal à tenir en place avec le tangage du navire. Le type bizarre attrapa mon bras. Je tentai de me débattre, je griffais sa main de toutes mes forces et hurlais.

-T'es qui pour me toucher ?! Lâche-moi espèce de démon ananas !

-Je vais te ramener à Père, il saura quoi faire de toi…

Il avait tellement indifférent… On dirait qu'il dort à moitié, c'est troublant. Curieuse, je finis par me taire. Il me balada dans un tas de couloirs puis on s'arrêta devant une porte gigantesque. Je sais vraiment pas ce qui a pu m'arriver mais je crois que j'ai fumé un truc pas net ces derniers temps… Ou alors je suis devenue tarée et là je me crois dans un dessin animée, c'est plutôt rassurant comme pensée.

Le blond toqua trois fois à la porte et l'ouvrit sans aucune difficulté. Mais c'est un gorille ce mec ! Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Au milieu de la pièce trônait un gigantesque siège sur lequel était assis un homme que je qualifierais de monstre… Il mesure plus de 6 mètres ! L'homme portait une longue moustache blanche en forme de lune, son nez était fin, ses lèvres étaient plutôt grandes et il avait un menton très imposant.

Mouais… J'ai fumé un truc très fort. Mes mains tremblaient de peur et une petite pression dans mon dos me força à avancer vers le géant qui commença à me parler. Sa forte voix se faisait entendre dans toute la pièce.

-Mon fils… Qui est cette jeune femme ?

-Je l'aie trouvé dans une de nos caves Père. Elle est très agressive mais je ne pense pas qu'elle nous veuille du mal.

J'étais bouche bée, incapable de réagir ni de parler. Des tonnes de questions défilaient dans ma tête sans que je puisse y trouver la réponse. Le blond me fit encore avancer vers l'homme gigantesque qui s'adressa à moi cette fois-ci.

-Alors, qui es-tu petite ?

-Petite ? Petite ?! Nan mais tu te fous de moi papy ?! Si ça se voit pas c'est toi qu'est trop grand ! rétorquai-je instinctivement malgré la peur qui me nouait les entrailles jusqu'à me les broyer littéralement.

Le géant se mit à rire bruyamment… Mais il se fout de moi ou c'est comment ? Je repris mon calme et tenta de paraître normal même si j'avais juste envie de me barrer en courant.

-Je vais rectifier papy : donc, je m'appelle Eris. Je sais pas qu'est-ce que je fous ici, je suis morte et vous ressemblez tous les deux à des personnages de dessin animé, sinon ça va vous ? me corrigeai-je avec le plus grand sérieux dont je puisse faire preuve.

-Tu as une copine très spéciale mon fils…

-Ce n'est pas ma copine Père.

Je m'approcha du géant et lui lança un sourire très persuasif. Un sourire faux.

-Désolé pour mon comportement monsieur mais il se trouve que j'ai pas mal de problèmes et je pense que vous pouvez m'aider. C'est un peu dur à croire mais je vous jure que je suis morte ! Il y a peine quelques secondes je me suis faite écrasée par une Mercedes et ensuite j'ai atterrie chez vous ! Je vous en supplie, il faut que je vous m'aidiez à retourner dans mon monde… Même si il faut que je meurs encore pour ça !

Je me mis à genoux devant le vieil homme qui me lança un regard suspicieux. Bah quoi ? Je suis pas folle non plus ! Une seconde ! Je suis morte et j'ai atterrie ici donc si je meurs à nouveau… Oh oui, c'est brillant ! T'es un génie Eris ! T'es un génie ! Voyons voir, avec quoi je pourrais me suicider ? Oh ! L'ananas bizarre a un sabre accroché à la taille.

Je m'approchai du blond avec un sourire sadique et il recula par sécurité. D'un seul coup, je dégainai son sabre. Je n'avais aucun doute, j'allais forcément ressusciter à nouveau. La lame parfaite reflétait mon visage pâle. Je plantai le sabre dans ma poitrine. Du sang coula, beaucoup de sang… Une flaque rouge se forma sous mes pieds. L'ananas et le papy me lançaient des regards horrifiés. Je leur souris malgré la douleur qui me broyait la poitrine et coupait ma respiration.

-Heureuse de vous avoir connus… lançai-je avec ironie.

Ma vue se troubla et tout devint noir, une fois de plus.


C'est la première fois que j'ai écrit une fic où c'est quelqu'un du monde réel qui débarque dans One Piece alors donnez-moi votre avis s'il vous plaît :)