Résumé: Tout ce dont se rappelait Alfred, c'était d'avoir libéré un esprit. L'instant d'après, il était transporté dans un autre monde au 15e siècle. Mais au lieu de retrouver les nations qu'il a emmené avec lui et simplement s'en aller, Alfred découvre que ses amis sont emprisonnés dans un rêve et qu'il doit explorer leurs nouveaux passés pour briser leurs rêves.
Pairings: UsUk (Principalement), PruCan, GerIta, SpaMano, NiChu. Une amie m'a dit de mettre Francis et Ivan ensembles mais elle ne lis plus donc... Y aura plus. Je n'irai en revanche pas modifier chaque note de fin de chapitre en parlant donc ne soyez pas surpris, d'accord ?
Avertissement (ou: "Pourquoi c'est évalué T"): Les insultes (La plupart sont dans une autre langue: l'auteure a une fois insulté des gens qu'elle ne connaissait pas en français/SBAFF/) sont dans la langue des personnages et non traduites, comme précisé très rapidement. Non il n'y aura pas de thèmes plus... adultes parce que l'autre qui est en train d'écrire ceci est assez embarrassé par de simples petites affections comme les câlins. Bien que ça soit le plus facile. En revanche la violence... Bon c'est pas au centre mais il y aura des combats et les chapitre 4 contient une scène que j'ai voulu... pas très mignonne et remplie de papillons et de petites fleurs. Maintenant s'il s'avère que je me trompe dans l'évaluation, dites-le moi, par pitié. Que je ne me trompe pas pendant plusieurs années ou un truc du genre.
Yahooo~ ! Comment ça va~ ? ^^
Peu importe on s'en fout/SBAFF/. Bref, je voulais faire quelques points sur cette fanfiction.
Tout d'abord, J'vais parler de pirates ! ^^ Ça se passera sûrement vers dans les 1400. « Parce que », vous comprendrez pourquoi tout seuls.
Ensuite, je m'excuse encore si les personnages sont OOC, je ferais malgré tout de mon mieux. Et puis vu les expériences que je vais leur faire vivre…
Sinon, je sais pas comment ça va compter mais les personnages avec un langage plus... eum... Je ne sais pas comment le dire mais en tout cas, les insultes seront dans la langue des personnages x). Et quand les personnages parleront dans leurs langue, je mettrai en italique sans doute. Juste comme ça.
Le point de vue sera celui d'Alfred (Ou Amérique mais parce que j'ai pas envie de mettre les noms en français, j'utiliserais principalement leurs prénoms humains)
Et donc voici une liste des personnages que je pense faire apparaître (Bon tous les noms que je mettrais seront pas forcément utilisés mais on s'en f/SBAFF/)
Amérique – America – Alfred F. Jones
Angleterre – England - Arthur Kirkland
France – Francis Bonnefoy – Frog/SBAFF/
Espagne – Spain – Antonio Fernandez Carriedo
Prusse – Prussia – Gilbert Beilschmidt
Allemagne – Germany – Ludwig Beilschmidt
Italy - Veneciano - Feliciano Vargas
Romano – Lovino Vargas
Canada – Matthew Williams
Russie – Russia – Ivan Braginski (Mais j'l'aime pas donc on verra, comme pour les autres quoi).
Lithuania - Lituanie – Toris Laurainatis
Latvia – Raivis Galante
Estonia – Eduard Von Bock
Japon – Japan – Kiku Honda
China – Chine – Yao Wang
Oh et comme je me suis dit « Bon je vais sans doute pas avoir beaucoup de place donc autant faire plaisir à une chouette amie ! » j'ai demandé à cette amie quels pairings elle voulait que je fasse. Donc vous aurez droit à du : UsUk (J'l'aurais quand même fait même si elle l'avait pas cité), SpaMano, GerIta (Peut-être qu'ils auront une certaine importance, juste pour ma Lino), PruCan et NiChu. France sera tout seul et Russie et les baltiques peuvent se faire ****/SBAFF/.
Yoshiya : *Soupire* idiote.
Bref c'est tout ceux auxquels j'ai pensés à faire apparaître donc on verra ce qu'il en est. En tout cas après cette un peu trop longue note, je suis sûre que vous préféreriez que je m'arrête et vous laisse lire nan ? Alors bonne lecture !
Chapitre 1 : Parfois les fantômes ne sont pas traversables...
America était le héro le plus puissant du monde. Partout où il allait, tout le monde l'acclamait. Lorsqu'un ennemi apparaissait et le défiait, il était battu en moins de deux minutes, peu importe qui il était. En gros, il avait enfin atteint son but ! Il éclata de rire. Un de ces rires qui, même si la foule autour de lui faisait énormément de bruit, se faisait entendre malgré tout.
Il venait juste de battre l'ennemi qui menaçait de détruire la terre depuis plus de cinquante ans. Apparemment, le vieux avait passé la moitié de sa vie à tenter de devenir immortel et devenir le maître du monde. Classique quoi. Mais tout ce qui importait, c'était que son héroïsme avait sauvé tout le monde !
- Ah Ah Ah !I bet you'll never find someone as powerful as me ! (« Je parie que vous ne trouverez personne d'aussi puissant que moi ! »)
Maintenant qu'il avait réussit cette épreuve, il se demandait ce qui l'attendait pour la suite. D'autres aventures ? D'autres défis ? Peut-être qu'il pouvait l'accompagner ?! … Qui ? Bizarrement, aucun nom ni aucun visage n'apparaissait dans son esprit. Qui ? Qui ? Qui ? Il secoua la tête. S'il connaissait cette personne, alors elle devrait se trouver dans la foule non ?
Mais il ne reconnu personne. Enfin il y avait les jumeaux dans un coin et Germany semblait crier quelque chose qu'il n'entendait que faiblement. Oh, France et Spain étaient là eux aussi. Il crut également apercevoir un uniforme blanc et quelques figures qui lui étaient familières. Mais il savait que peu importe qui il reconnaissait, ce n'était pas celui qu'il cherchait. Qui ? Ils sentit son cœur se serrer et son humeur devint triste. Pourquoi ?
Il secoua à nouveau la tête et donna le plus grand sourire qu'il pouvait montrer à la foule. Un héro n'est pas censé montrer de faiblesse comme ça ! Il ne pouvait pas se laisser aller comme ça, peu importe la raison ! … En fait, surtout s'il ne la connaissait pas, la raison.
Et puis personne ne connaissait son secret alors... juste une minute. Son secret ? Non mais en fait... son apparence était clairement dévoilée, il ne cachait rien ni personne, à sa connaissance, et rien de sa vie n'était caché. Enfin ce n'est pas comme s'il l'avait racontée non plus, mais elle n'était pas intére... Vraiment ?
Quelque chose clochait... America ferma les yeux et tenta de se concentrer, essayant de comprendre ce qui n'allait pas. Tant pis s'il ignorait le président ou qui-que-ce-soit-qui-se-trouvait-devant-lui. Il fit fonctionner son cerveau comme il le put mais abandonna au bout d'un moment et soupira.
- ...rique !
- What ?
- ...toi !
Il rouvrit les yeux et tenta aussitôt de situer la voix. Mais autour de lui, tout devenait flou. Hein ? Avait-il fait tomber ses lunettes ? Il porta un doigt sur son nez, où devraient se trouver celle-ci, mais eu sa réponse lorsque son doigt toucha le verre, y laissant une marque. Bon, merde mais tant pis, il avait d'autres problèmes là.
Était-ce vraiment ses yeux ? Non, s'il avait toujours ses lunettes, alors c'était sûrement ce monde autour de lui. Tiens, justement... Pourquoi ils continuaient de l'acclamer et d'applaudir comme si de rien n'était ? C'était lui alors ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui alors ?
- Amérique ! Réveille-toi, idiot !
La voix résonna juste à côté de son oreille, ce qui fit s'ouvrir les yeux d'America. Il se releva d'un coup et regarda autour de lui. Réunion. Youpi... Finalement il préférait son rêve. Il était bizarre par contre... Qui l'avait réveillé au fait ?
- Quoi, France ? Gémit-il, déçu. Moi qui avait un rêve ultra cool...
A moitié vrai. La première partie l'était. Mais après il y avait cette personne qui manquait. Il sentit à nouveau son cœur se serrer et la solitude de son rêve le rejoignit dans sa réalité. Avec son doigt, il traça un cercle imaginaire. Puis un autre au même endroit. Puis il répéta. Et répéta... Dans sa tête, la même question faisait exactement la même chose.
- Parce que si tu continuais de dormir aussi bruyamment, Allemagne t'aurais réprimandé.
America interrompit son geste un moment et regarda à gauche. Germany parlait avec son sérieux habituel et, pas que ça le concerne mais bon, avait un regard qui disait «Hör gut zu, où je me ferais un plaisir de m'occuper de votre cas » (Note de la correctrice germaniste alias Lino: «écoutez-moi bien» pour le «hör gut zu» ) ou un truc du même genre. Ouais, ça ne le concernait pas. Sans y prêter plus d'attention, il regarda France.
- Non, les héros ne se font jamais prendre !
- Je pensais également que les héros ne dormaient jamais dans les moments importants.
- Pff ! Se contenta de répliquer America, recommençant son geste. Au fait pourquoi c'est toi qui m'a réveillé France ? D'habitude, c'est Iggy qui s'en... charge...
Son geste s'arrêta à nouveau au surnom et son cerveau rattrapa son mouvement alors qu'il tardait à finir sa phrase. England n'était pas dans son rêve ! C'était lui qu'il avait cherché et n'était pas parvenu à trouver ! Mais pourquoi ? Où était-il ?
- Tout Va bien, mon ami ? Demanda France, une expression légèrement inquiète sur le visage.
Ne trouvant pas England mais un siège vide, America se retourna immédiatement vers France.
- Dis France, où est England ? Je ne le vois nulle part.
- Quoi ?
À son tour, France regarda autour de la pièce mais laissa tomber assez vite.
- Il était là au début. Ne t'inquiètes pas, si ça se trouve, il est juste partit faire une pa-
- Hey Germany ! Tu sais où est England ?
Francis avait l'air alarmé mais America l'ignora, surtout parce qu'il ne pouvait pas le voir par-dessus son épaule. Germany s'arrêta et leva les yeux de ses feuilles. Il sembla réfléchir un moment, puis regarda autour de lui.
- Je crois qu'il a parlé de vérifier quelque chose, répondit Japon qui s'était assis à côté de l'anglais.
- Quelque chose ? Demanda Germany. Was hat er gesagt, Japan ? (NDLCGAL: «Qu'a-t-il dit»)
America s'attendait à un quelconque genre de réponse, mais le japonais secoua simplement la tête. Germany lâcha un « tch » de frustration et murmura quelque chose à propos d'England étant l'hôte de la réunion. Une série de possibilités passa dans le cerveau d'America. Et s'il était arrivé quelque chose à England ? Alors c'était son rôle d'être le héro et de le sauver !
- Alors je vais le chercher !
- America, tu ne peux pas partir comme ça, l'interdit (évidemment) Germany.
- Non ! Parce que je suis le héro !
- Ça ne change rien ! Reste à ta place !
Mais America l'ignora et se leva. Il passa devant Italy, qui sortit une boîte de tomates d'il-ne-savait-où et alla tranquillement jusqu'à Spain, les lui donner et lui proposer de les manger avec son fratello comme il l'avait dit dans sa langue.
A partir de ce moment, l'attention de tous partirent. Spain commença a rire en acceptant les tomates et Romano répliqua qu'il refusait de les manger avec lui (Mais son visage était rouge et il évitait de les regarder. Spain et son frère, pas les tomates). China pensa que c'était l'opportunité de proposer des snacks à Japan et poussa hors de son siège peu importe qui se trouvait là juste avant, ignorant le siège vide d'England.
La personne poussée, alias son frère Canada, ne sembla pas réagir et un certain albinos beuglard décida de le faire à sa place. Ce qui fit se demander à America ce qu'il faisait là, une fois de plus. Grèce se contenta de dormir, Austria de sermonner certains d'entre eux, Hungary d'en assommer un ou deux pour des raisons qu'elle seule connaissait (Il y avait trop de bruit pour qu'il entende) et Poland montrait des photo de sa maison et de son poney, bien que personne ne semblait s'en préoccuper vraiment.
Russia, lui, se contentait de sourire, les baltiques juste derrière lui. Il jeta un regard à America, qui se dit aussitôt que c'était maintenant où jamais. Regarder trop longtemps son aura effrayante... l'effrayait ? Ignorant le pays, il se dirigea vers la porte et partit, laissant le désordre derrière lui.
Le seul problème, c'est qu'America ne connaissait pas vraiment l'endroit. Et comme il ne connaissait pas l'endroit, il n'avait aucune idée d'où pouvait se trouver England. Il se mit à marcher, sans savoir où il allait (Encore fallu-t-il qu'il le remarque), et regarda autour de lui.
L'endroit était propre, les couloirs sans doute plus longs que nécessaires et les portes pas très nombreuses. … Et fermées aussi. Si ça se trouve, England était dans l'une d'elles mais ses appels étaient restés sans réponse. Au fait, il n'avait pas vu England une fois dans sa cave en train de faire euh... quoi déjà ? Bah peu importe. Peut-être qu'il faisait la même chose ?
- England ! Where are you dude ? (Dude peut être traduite par « pote » ou un truc du genre)
Il marcha un moment avant de trouver des escaliers qui descendaient. Et vu l'atmosphère qu'il dégageait, America n'était plus très sûr de vouloir descendre. A-Après tout... Il y avait toujours la possibilité qu'England soit dans l'une des autres pièces... Il ne les avait pas toutes fouillées... ou peut-être qu'il était déjà retourné et que maintenant ils l'attendaient tou... Hein ?
Alors qu'il tournait les talons et s'apprêtait à partir, America entendu des murmures. Il tendit l'oreille: Est-ce que c'était la voix d'England ? Donc il était vraiment là ! Il hésita un moment mais, se disant que si England était alors il n'y avait aucun problème, il descendit lentement, marche par marche. Si lentement et tellement sur les nerfs qu'il ne comprit pas tout de suite qu'il était arrivé en bas.
Les murmures étaient toujours présents quand il traversa encore plus lentement le couloir. Apparemment, il n'y avait qu'une porte. Ok, ça rendait les choses plus simples comme ça. Mais juste au moment où il atteignait la porte, il entendit England crier. Aussitôt, son instinct de héro prit le dessus et il se précipita pour ouvrir violemment la porte.
- ENGLAND ! ARE YOU OKAY ?
Devant lui se trouvait un England à terre, appuyé sur les coudes, au milieu d'un cercle tracé sur le sol et des tonnes de livres. D'ailleurs, la pièce n'était remplie que de ça. A quoi servaient les étagères sur le côté si elles étaient vides ? Aussi, s'il n'y avait que des livres, pourquoi England avait-il crié ? Sûrement qu'aucun de ces livres n'avaient pu l'attaquer... uh... si ?
- WHAT THE BLOODY HE- AMERICA ?!
England s'était retourné et sembla surpris de le voir. Puis sa surprise se changea en colère et il se releva. Sans se préoccuper d'où il marchait (ou plutôt sur quoi il marchait), il se dirigea vers America et, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, commença à hurler.
- What did you do, you git ?! (Qu'est-ce que t'as fait ?!) A cause de toi il va s'enfuir !
- Eh ? Qui ça ? Demanda l'autre, sans comprendre.
- Peu importe qui ! On doit l'attraper avant qu'il... !
America prit England par les épaules pour l'empêcher de partir (et l'aider à se reprendre aussi) et le secoua légèrement.
- Dude, calme-toi ! Je n'ai vu personne sortir !
England fronça les sourcils et l'américain comprit presque aussitôt. Parlait-il encore de ses fées imaginaires ? Pourquoi ce serait grave que l'une d'elles s'en aille ? Non non non, les fées n'existaient même pas alors ce n'était sûrement rien. Peut-être qu'il avait rêvé, comme lui plutôt. Tiens d'ailleurs... America regarda England, légèrement inquiet. Sa question lui revint en tête : Pourquoi England n'était-il pas dans son rêve ? Il y avait France, même Russia et Germany ! Alors pourquoi...
- America ? Demanda England, qui commençait à s'inquiéter à son tour. Quelque chose ne va pas ?
- Eh ? Oh euh... Ah... Non, rien. J'ai juste fait un drôle de rêve mais ça va, ce n'est rien !
- Un drôle de rêve ?
- Ce n'est rien, vraiment ! Je ne le ferais sûrement plus alors... Eh, qu'est-ce qui s'est enfuit déjà ?
- Un esprit, répondit simplement England.
- A-Alors, allons le chercher d'accord ?
Celui-ci n'était pas convaincu, America le devinait. Mais il ne voyait pas aucun autre moyen de détourner la conversation. Mais maintenant, il n'était vraiment dans une meilleure situation. Il ne croyait pas aux esprits mais il savait que maintenant, il serait obligé d'aider England à trouver un quelconque conte invisible. Et en fait, c'était censé ressembler à quoi, un esprit ?
Sans attendre une quelconque réponse ou réaction de la part de l'anglais, America tourna les talons et partit en courant. Était-ce seulement lui ou il avait l'air de fuir ? Non, sûrement qu'il fuyait vraiment. Et juste parce qu'il n'osait pas avouer à England qu'il n'apparaissait pas dans son rêve et que ça le rendait... triste ? Yup, pas moyen qu'il avoue ça ! Ce serait trop bizarre.
- Bloody git, qu'est-ce que tu pensais en partant en courant comme ça ?
America s'arrêta et se retourna en courant pour voir un England rouge et essoufflé derrière lui.
- Tu as essayé de me suivre ? Franchement, être essoufflé pour si peu ! Je suppose que tu es vraiment un vieil homme !
Il éclata ensuite de rire, ce rire qui avait le don d'énerver England. Ce dernier fronça d'ailleurs les sourcils, comme à son habitude et, bien que son souffle commençait à peine à revenir, se mit à lui lancer toutes sortes d'insultes. Ce qui ne fit rire que d'avantage l'américain.
- Je ne suis pas vieux ! … Shut the bloody up ! … Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?! … Answer me you wanker ! … Argh, tu ne comptes pas t'arrêter peu importe ce que je vais dire, n'est-ce pas ?
Finalement, England sembla décider qu'il allait attendre simplement qu'America se calme avant de le sermonner (comme si ça allait avoir une quelconque utilité). Et heureusement pour lui, il n'eut pas à attendre longtemps.
- Um... did you... hear something ? Like, just a second ago ? (Eum... Est-ce que tu as... entendu quelque chose ? Genre, il y a juste une seconde ?)
England se redressa légèrement (Non pas qu'il ne se tenait pas déjà droit) et regarda autour de lui mais haussa les épaules. America regarda à son tour mais ne vit pas grand-chose de plus. Sans réfléchir, il prit le poignet d'England et avança dans une quelconque direction.
- Lâche moi, git ! Où est-ce que tu vas ?! Oi ! Et puis pourquoi tu me tire par le poignet ?!
America ralentit légèrement et regarda England.
- Quoi, tu préfères que je tiennes la main ? Le taquina-t-il.
- W-Wha- ?! Cria presque England, le visage complètement rouge. P-Pas du tout ! Y-You moron...
- Ah ah ah ! C'mon, je sais que tu ne peux pas résister à mes charmes !
- As if ! (Comme si !)
America s'apprêta à répondre mais s'arrêta en voyant une forme floue devant lui. Qu'est-ce que c'était ? Ça avait la forme d'un humain, il croyait. Ça flottait, aussi. Et euh... c-c'était transparent. Et puis... était-ce seulement où ça le regardait.
- GYAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! A GHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOST !
Sans réfléchir, il lâcha England et s'enfuit en courant, le laissant derrière. Pourquoi y avait-il un fantôme ici ?! Effrayant, effrayant ! Pourquoi England avait-il des fantômes dans sa maison ? Il comprenait qu'il parle avec des fées où autres trucs du même genre mais des fan...tô...mes ? Il ralentit, jusqu'à s'arrêter. Au fait, il savait qu'England avait des amis imaginaire et, en admettant qu'ils existent, il y avait quand même une différence entre une licorne et un fantôme, non ?
« Oh, crap... »
POURQUOI A-T-IL LÂCHÉ ENGLAND ?! Il fit volte-face et se remit à courir à toute vitesse. Il avait pris ce chemin là non ? Et celui-là ? Et celui... uh, non. Il s'arrêta en se prenant un mur en pleine face. Il ne se souvenait pas venir d'un cul-de-sac non.
Sauf qu'en fait, lorsqu'il releva la tête, ce n'était pas un mur qui se trouvait devant lui.
- Heck ! Je pensais qu'on passait à travers les fantômes !
Le fantôme émit ce qui ressemblait à un gloussement et s'approcha d'America. Celui-ci recula, bien que toujours à terre, mais le fantôme continua d'avancer malgré tout. Il avança une main vers la nation qui recula d'autant plus vite, jusqu'à arriver à un escalier et de tomber de toutes les marches à une vitesse... un peu trop haute à son goût.
Il grogna et tenta de se relever mais le fantôme se trouvait déjà juste en face de lui. Il voulut reculer, mais un mur se trouvait derrière lui et le fantôme semblait clairement capable de l'attraper s'il tentait un autre moyen de fuir. Et la manière forte semblait inutile si son incroyable vitesse n'avait rien fait au fantôme.
- Q-Qu'est-ce que tu veux ?
Le fantôme ne répondit pas et posa une main sur son front. Ensuite, comme pour l'examiner, ses mains voyagèrent sur son visage. Partout où ses mains touchaient, America avait mal. Au bout d'un long moment, le fantôme recula et un sourire apparut sur son visage. Un de ces sourires effrayants qu'avait Russia par exemple.
- Sweet dreams, my good boy... (Fais de beaux rêves, mon bon garçon...)
Bien que ces mots furent prononcés dans sa propre langue, les mots lui parurent étrangers. Ses paupières devenaient lourdes et il se sentait soudainement fatigué. Il voulu rire à cause de cette situation, un peu trop cliché, mais tout ce qui sortit de ses lèvres furent du vent. Ah non, il ne pouvait pas s'endormir. Il n'avait pas encore trouvé England. S'il lui arrivait quelque chose, ce serait de sa faute. Et puis... il...
Mais malgré ses efforts, le monde autour de lui devint flou, avant de devenir complètement noir. La seule chose dont il se souvint avant de s'endormir fut l'horrible impression de tomber dans le vide et une voix qu'il connaissait bien appeler son nom. Qui déjà ?
Ça ne sert à rien de penser, murmura une voix dans son esprit.
Et une deuxième fois, America se retrouva devant la foule de son premier rêve. Était-ce vraiment un rêve ? Non, c'était cette situation plus tôt qui était un rêve. Après tout, comment cette vie ennuyeuse pouvait vraiment être la sienne ? Et puis les fantômes n'existaient pas ! Non non non, il avait juste laissé son imagination emporté sa concentration.
Le président (ou qui-que-ce-soit-d'autre), lui remit une médaille. Yup, c'était vachement mieux comme réalité. Il était un héro et tout le monde le reconnaissait en tant que tel ? N'était-ce pas incroyable ? Il éclata de rire mais quelque chose sonnait faux. Pourtant, rien ne lui disait pourquoi.
- Is every thing alright ? (Est-ce que tout va bien ?)
Une voix qu'il pensait connaître se fit entendre et America regarda celui qui venait de parler. Qui était-ce ? Étrange... Il pensait savoir qui cette personne et pourtant, maintenant qu'il voyait son visage, il commençait à douter de cette information.
Une autre voix, cette fois quelque part dans sa tête, lui murmura quelque chose et il se souvint enfin. Oui, oui il connaissait cette personne ! Il répondit avec un sourire que tout allait bien et se concentra sur la foule autour de lui. Oui, tout allait bien.
Pourtant, son sentiment de solitude revint une troisième fois. Il commençait à en avoir marre. Si ça continuait, il allait avoir envie de pleurer. Quelqu'un manquait, il le savait. Sûrement quelqu'un d'important même. Alors pourquoi ne pouvait-il pas se souvenir ?
Ce n'est rien, murmura encore cette voix dans sa tête.
Non, ça ne serait pas rien si ce sentiment revenait à chaque fois.
Tu n'as pas besoin de lui, argumenta la voix.
Mais...
POURQUOI AURAIS-TU BESOIN DE SAVOIR ?!
America sursauta, surprit. Il ne s'attendait pas à ce que ces mots viennent avec une telle force. Sa tête lui faisait mal. Il voulait savoir c'était tout. Son cœur lui faisait mal, à force de se sentir seul comme ça. S'il manquait quelque chose, il devait leur retrouver.
Il n'y a rien qui manque. Tout ce que tu es censé avoir se trouve autour de toi...
Il regarda mais ne vit qu'une foule aux visages inconnus et commun. Un personnage haut-placé au visage tout aussi commun. Des gardes qu'on avait placés grâce à un piètre copier-coller. Des amis qui lui disaient quelque chose mais aucun d'entre eux ne faisait disparaître son mal.
Vraiment ?
Vraiment, certifia la voix.
America soupira et attendit que la situation change. Ce qui équivaut, dans ce cas, à deux heures d'attentes (peut-être plus). Mais le temps lui sembla tellement qu'au bout d'un moment, il avait arrêté d'essayer de sourire. Ça ne servait à rien: Il n'était pas dans l'humeur, c'était tout.
- Tout va bien, mon ami ?
C'était enfin fini et après que tout le monde soit partit, ses amis l'avaient rejoint. Tous semblaient un peu inquiet, à leur façon pour certains. Il voulut forcer mais ne pu pas vraiment se motiver pour trouver une excuse. Et encore moins pour sourire.
- Dis, Francis...
Hein ? Francis ? Ce n'était pas... Quoi déjà ? Il y avait quelque chose d'étrange. Non non, il se trompait. Il s'appelait bien Francis. Derrière lui se trouvaient Ludwig avec son frère Gil et Feliciano. Il voyait même son propre frère, Matthew qui lui souriait. Antonio embêtait Lovino comme d'habitude. Ivan, Kiku et Yao était plus en retrait. Et puis il y avait cette personne... Euh... Ah non. Ce devait être son imagination. Il n'y avait personne d'autre.
- Quoi, mon cher Alfred ?
Alfred ? Non il était... le héro ! … Um, juste une minute. Même pour lui, ça ne faisait aucun sens.
Ne t'en préoccupes pas, c'est juste une impression.
Évidemment, juste une impression.
- En fait, il commença en regardant autour, est-ce que quelqu'un manque ?
Tous ses amis regardèrent autour d'eux, se comptèrent et vérifièrent plusieurs fois même. Si Alfred pensait que quelqu'un manquait, peut-être que c'était vrai ?
- Non, finit par répondre Francis. Tu es sûr que tu ne t'es pas trompé ?
- Non mais... j'ai ce sentiment bizarre...
- Tu es sûr que ça ne vient pas de ton estomac ? Demanda Feliciano. Allons manger des pâtes ! Pasta !
- En effet, approuva Kiku. Je commence moi-même à avoir un peu faim.
- Alors qu'est-ce que vous dites de goûter ma délicieuse cuisine ?
- Je suis plutôt d'humeur pour quelques wursts.
- Je m'en fiche tant que la nourriture convient à ma génialité !
- Moi aussi ça m'est égal, dit à son tour Ivan.
- Pourquoi pas de la nourriture chinoise alors ?
- J-Je...
- Lovi, tu veux quelques tomates ?
- Tu peux te les garder, bastardo !
- Um... Everyone ?
Tous se tournèrent vers lui et pour une quelconque raison, Alfred sentit une énorme pression peser sur ses épaules. Encore une autre chose étrange... et qui lui faisait peur, sans qu'il ne sache exactement pourquoi. Mais il le saurait peut-être bientôt pourquoi.
Arrête de chercher la vérité.
Il ignora la voix dans sa tête et se contenta sur ce qu'il avait à dire.
- Je pense vraiment que quelque... chose... clo...che ?
Finalement, les mots de la voix dans sa tête percutèrent. La vérité ? Donc, il avait raison ? Il était trompé ? Juste une minute... Donc il y avait vraiment quelque chose qui manquait ? Ignorant à présent ses amis devant lui (S'ils étaient vraiment ses amis), il se retourna et marcha, regardant autour de lui.
Il y avait quelque chose d'étrange autour de lui. Une atmosphère qui lui semblait familière et pourtant inconnue. Mais plus il y pensait, plus il se demandait s'il connaissait vraiment cet endroit. Il fit un autre pas et réfléchit. Non, il n'était définitivement jamais venu dans cet endroit auparavant. Derrière lui, les voix devenaient sourdes.
S'il ne connaissait pas cet endroit, alors qu'en était-il de ses amis ? Il ferma les yeux et se concentra. Le premier était France, les autres étaient Germany, Italy, Prussia, Canada, Spain, Romano, Ivan, Kiku, Yao… La personne qui manquait était England. Où était-il ?
Il s'en doutait maintenant. Cet endroit était un rêve causé par le fantôme. Mais depuis quand les fantômes avaient-ils ce genre de pouvoirs ? À Moins que ce soit l'esprit d'England. Cet esprit qui s'était échappé par sa faute... Et America n'avait pas vu England depuis... depuis qu'il l'avait laissé face à l'esprit. S'était-il enfui ? S'était-il fait attraper ? Il devait le retrouver.
Non, tu te trompes, tenta de se rattraper la voix.
- Non, je ne me trompes pas ! Fais-moi sortir de ce rêve, fichu esprit !
Pourquoi le ferais-je, petit insolent ?!
- Parce que si tu ne le fais pas, je n'hésiterai pas à user de ma super puissance pour sortir tout seul !
Tu ne sais même pas où est la sortie !
- Est-ce que c'est supposé être important ?
Oui !
- Alors, où est-elle ?
Il n'y en a pas !
- Dans ce cas je suppose que je vais en créer une moi-même !
Quoi ?! Tu ne peux pas ! Il n'y aucun moyen pour toi de t'échapper !
- Les héro trouve toujours un moyen ! Pas que je veuilles pas de ma vie de héro, mais England est toujours manquant.
Tu ne peux rien pour lui.
- Qu'est-ce que tu lui as fait ?
L'humeur d'America s'assombrit. Si cet idiot, cet ****** d'esprit, ce **** lui avait fait du mal...
Eh eh, tu n'as qu'à le découvrir par toi-même !
- WHAT ?! Come back here (Quoi ?! Reviens ici), you son of a… Grrr...
Il ne savait pas comment il le savait, mais l'esprit était partit. Il prit rageusement la médaille autour de son cou et l'arracha pour la jeter violemment à terre. Son environnement l'intéressait peu. Qu'il se trouve dans un environnement inconnu, tout autant. Et les « amis » derrière lui, qu'ils soient là ou non, n'avaient pas la moindre importance. Il voulait être un héro et bloqué là où il était, il ne pouvait même pas se sauver lui même.
Puis il se figea lorsqu'il vit une craquelure sur la médaille. Normalement, elle n'était pas censée se briser aussi facilement... c'était une médaille en or quoi... Il reprit la médaille dans ses mains et l'examina. Une vraie médaille ne se casserait pas si facilement. Et si... ?
L'idée germa dans son cerveau et il jeta à nouveau violemment la médaille sur le sol. La craquelure s'agrandit, il recommença. Une fois, puis deux, jusqu'à ce que la médaille se casse en petit morceaux, juste à ses pieds.
Cette fois, au lieu de paniquer parce que le monde devenait flou, il sourit. Il avait réussit ! Maintenant, il ne permettrait plus à England de le qualifier de parfait idiot ! Il avait réussit à sortir d'un monde de rêve créé par un esprit et sans l'aide de personne !
- Prends-toi ça dans les dents, esprit de malheur ! Je t'ai...
Hein ? Où était-il ? Maintenant que le paysage de son rêve avait disparut, il s'était attendu à se retrouver là où il s'était endormit, pas à l'extérieur ! Et encore moins dans une ruelle crasseuse et remplie de boue (Non pas qu'il se plaigne de la saleté mais il y avait une légère différence avec un hall) ! Il regarda autour de lui mais ne reconnut pas du tout l'endroit. Les gens étaient même habillés différemment. Comme... au quinzième siècle... Pourquoi ?
- Hey, qu'est-ce que ça veut dire ?! Ramène-moi dans mon présent !
Il était loin de se préoccuper de s'il avait l'air fou ou non.
Tu cherchais ton cher England, n'est-ce pas ?
- Hein ? Il est ici ?
Quelque part oui. Je t'ai même fais l'honneur de t'amener près de lui.
Avant qu'il ne puisse poser une quelconque question, l'esprit apparut devant lui. Ses traits n'était pas beaucoup plus précis qu'avant. Enfin, si un peu. Il voyait une longue robe et ce qu'il pensait être des cheveux. L'esprit avait un visage mais ses trait, autres que sa bouche et son nez, n'étaient pas visibles. Tout ce qu'il pouvait certifier (et encore), c'était que l'esprit ressemblait à une femme (Il ne connaissait pas les esprit et n'était pas sûr de si le genre importait ou non chez les esprits).
- Pourquoi ? Tu ne voulais pourtant pas me laisser partir de mon rêve.
Parce que c'est marrant.
America remarqua que ses lèvres ne bougeaient pas. L'esprit souriait, mais rien chez elle ne bougeait. Elle se contentait de flotter, sa robes et ses cheveux flottant comme si elle se trouvait sous l'eau. Ou peut-être comme s'il y avait du vent ? Peu importe.
- Ça ne réponds pas ma question.
Dans ce cas pourquoi ne vas-tu pas voir par toi-même ?
- Dude, je l'aurais fait depuis longtemps si t'étais pas apparu. Je pensais que tu allais dire un truc important moi !
C'est le cas.
- Dans ce cas pourquoi tu m'as dit d'aller voir... Laisse tomber c'est trop compliqué pour moi.
Simplement, les impatients n'ont pas le droit d'avoir des informations.
- Et quelles sont ces informations ?
Les règles.
- Parce qu'il y a des RÈGLES ?! Dans un monde de rêves ?!
Eh bien, si tu n'en veux pas, je peux toujours les garder pour moi...
- Uh... non, ça va.
De plus, ce n'est pas un monde de rêves, mais une réalité. L'endroit où tu te trouve est entre le voyage dans le temps et le monde parallèle.
- J'ai rien compris.
Tu te trouves dans les années 1400, expliqua calmement l'esprit. Mais les événements y sont légèrement différents de ton monde. Ce qui se trouve donc être un monde parallèle. Pourtant, ce que tu vas faire à partir de maintenant va influencer ton monde.
Elle avait un drôle de sourire son visage. Encore celui à la Russia et America ne comprit pas pourquoi. Y avait-il quelque chose qu'elle espérait faire ou qui lui échappait ? Pourquoi un esprit enverrait-il deux nations dans les années 1400 d'un monde parallèle ?
- Je ne suis pas sûr de comprendre... Pas l'histoire de monde parallèle et tout ! Mais... pourquoi 1400 ?
Son sourire s'agrandit.
- Que s'est-il passé dans ces années ?
America réfléchit un moment. Au début ou vers la fin du quinzième siècle ? Euh... la seule date à laquelle il pouvait penser c'était... Non... Ces yeux s'agrandirent quand il réalisa. Il jeta un coup d'œil à l'esprit, qui confirma tout.
- Qu'est-ce que tu veux changer dans l'histoire ? En quoi ma découverte doit-elle changer ?!
Mais l'esprit ne répondit pas.
- Pourquoi tu as fait ça ?!
J'ai juste été employé. Mais une certaine personne semble ne pas vouloir de toi... Bah peu importe. Je suppose que tu essayeras de tout découvrir, héros.
Ne trouvant rien à répondre, il se contenta de grogner, plutôt énervé.
Ah, aussi. Il n'y a pas que ton cher England ici.
Les mots s'installèrent lourdement dans sa tête alors que son expression changeait pour la surprise.
- Qui ?!
Tous tes amis de ton rêve, si tu veux savoir.
- Quoi ?! Tu as impliqué Canada aussi ?!
Peu importe. En tout cas, je n'ai plus rien à dire. Alors je vais m'en aller. Bonne chance, tu en auras besoin. Voici un cadeau d'adieu.
L'esprit s'approcha et America voulu reculer, pensant que son touché lui ferais mal. Mais elle se contenta simplement de glisser un objet dans sa poche. Elle se recula aussitôt et regarda l'expression sur le visage de la nation.
Quoi, mon garçon ? Tu pensais que j'allais te faire mal ?
Elle éclata ensuite de rire et disparut. America grogna et murmura quelque chose à propos des héros, clamant pouvoir supporter la douleur. Mais il soupira et regarda une fois de plus autour de lui. Il était complètement perdu. Où pouvait bien se trouver England. Ainsi que Canada et les autres mais il savait qu'England était proche alors il commencerait par lui. Et puis… il devait vérifier s'il allait bien.
Enfin lui au moins, il connaissait l'endroit. America lui... en plus de paraître bizarre dans ses vêtements du vingt et unième siècle, ne connaissait rien ni du pays où il se trouvait, ni de l'époque. Franchement, cet esprit n'avait-il pas pu lui offrir une carte ? Ou des vêtements, pour paraître moins suspect. D'un autre côté, c'était logique si elle le détestait...
Bah peu importe. Quand il trouvera England, il pourra lui demander de l'aider à régler ces petits problèmes. Ensuite, ils trouveraient tous les autres et ils rentreraient ! Il n'avaient encore aucune idée de comment faire, mais il savait qu'il trouverait quelque chose une fois tout le monde réunis ! Même si ce serait lui qui aura sauvé tout le monde !
America serra les poings, déterminé, sortit de la ruelle et... se rappela à quel point il était perdu. Rien ne ressemblait à ce qu'il avait l'habitude de voir. Il regarda autour de lui et se demanda où aller pour trouver England. En fait, dans quel genre d'endroit serait-il ?
- Excusez-moi...
Il tourna la tête et vit une femme, un peu plus âgée que lui, qu'il n'avait jamais vue.
- Ah, si vous comptez me demander quoique ce soit à propos de cet endroit, je ne suis pas d'ici donc...
- Ne vous inquiétez pas, rit-elle, ça se voit assez à vos vêtements.
- Oh, je suppose que oui, répondit-il en riant à son tour. Alors pourquoi ?
- Vous sembliez perdu donc je me demandais si je pouvais faire quoique ce soit pour vous aider ?
Vraiment ? Cette femme allait l'aider ? Alors qu'il était bizarre ? Il réfléchit un moment, se demandant s'il devait chercher England ou un endroit où il pouvait se trouver. D'ailleurs, est-ce qu'England aurait pu changer de vêtements lui ?
- Euh... Je cherche un homme un peu plus âgé que moi, avec des cheveux blonds, des yeux verts et d'énooooormes sourcils ! Et peut-être habillé dans un uniforme aussi bizarre que le mien.
La femme parut surprise à la manière dont il parlait de ses sourcils mais se reprit rapidement. A peine eu-t-il fini sa description qu'elle se mit à réfléchir. Et à peine se mit-elle à réfléchir qu'elle su de qui parlait sans doute « l'étranger à l'accent et aux vêtements bizarres ». Ou du moins, si elle ne pensait pas ça de lui, alors c'était elle qui était bizarre.
- Je crois que oui. Dur de manquer quelqu'un comme ça. Mais il était habillé comme un pirate. Ce qu'il est sûrement. Je l'ai vu se diriger vers la taverne.
Pirate ? Non, impossible. Enfin c'était un pirate, oui, mais avant. Maintenant il préférait être un gentleman, comme il disait. Peut-être qu'il s'était déjà réhabitué aux années 1400 et qu'il s'était déjà changé ? Oui, c'était ça ou bien ce n'était pas lui.
- Génial ! Merci !
Il se mit à courir mais se fit brutalement arrêter. Surpris, il se retourna et vit la femme d'il y à peine deux secondes. Qui était-elle pour l'arrêter comme ça dans son élan ?!
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je dois me dépêcher !
- Ne vous inquiétez pas, ils ne partiront pas avant longtemps. Qu'est-ce que vous diriez plutôt d'avoir un verre avec moi ?
- Uh... Je passe mon tour ?
- Si tu refuses, je ne te dirais pas où se trouve la taverne dans laquelle ton ami pirate est allé.
Quoi, c'était si dur que ça de trouver une taverne ? Pourtant il n'en avait pas l'impression... Après tout, ce genre d'endroit criaient un peu ce qu'ils étaient, pour ainsi dire.
- Je peux la trouver tout seul, ça ira.
- Je vous achèterai aussi des vêtements qui vous fondront dans la masse ?
Pourquoi devait-elle être aussi insistante... Il pouvait toujours accepter par contre, si elle pouvait vraiment l'aider. Mais il n'était pas vraiment convaincu...
- Je n'ai pas d'argent pour votre proposition.
La femme semblait commencer à être irritée. C'est plutôt lui qui devrait être irrité ! Il voulait retrouver England et s'assurer qu'il allait bien mais une inconnue l'en empêchait ! Qu'est-ce qu'elle voulait à la fin ?! Lui qui pensait qu'elle voulait l'aider...
- Ah, ne vous inquiétez pas, mon cher, je pensais payer.
Il n'avait rien à redire. Bon, il pouvait toujours revenir sur son « Je peux trouver une taverne tout seul » mais il se demanda soudainement combien de taverne il y avait dans cette ville. Et combien de temps ça lui prendrait de trouver la bonne aussi.
- Bien. Mais faisons ainsi : vous m'achetez des vêtements, vous m'emmenez à la taverne et après, seulement après, j'irais prendre un verre avec vous.
La femme sembla mécontente mais America ne su dire si c'était parce qu'il avait reporté son offre ou parce qu'elle avait deviné qu'il ne lui faisait pas confiance. Mais de toute façon, ce n'est pas comme s'il s'en préoccupait.
Il la regarda plus attentivement par contre, histoire de se rappeler d'elle si, par « malheur », il la perdait. Elle avait des cheveux blonds cendrés attachés en un chignons et des yeux bleus plus foncés que les siens. Assez étrangement, elle lui rappelait quelqu'un.
- Donc, puisque nous allons passer un petit moment ensemble, quel est votre nom ?
- Ame-Alfred F. Jones ! Se rattrapa-t-il rapidement.
La femme haussa un sourcil, semblant remarquer son erreur. Mais elle haussa les épaules et sembla décider de laisser tomber. Elle lui sourit (Un sourire qui, pour une raison ou un autre, ne le rassura pas énormément) et se présenta à son tour.
- Marianne Bonnefoy.
Ce fut au tour d'Alfred d'être surpris. Bonnefoy ? Comme dans « Francis Bonnefoy ? Non... Il l'aurait directement reconnu dès le moment où il l'avait vu sinon. Et puis il n'était certainement pas assez bon acteur pour jouer un rôle. Non, c'était sûrement lui. Il se trompait, sans doute. Après tout, Francis faisait dans le mélodrame mais il aurait déjà perdu les pédales depuis longtemps si c'était vraiment lui. Alors peut-être était-ce une parente ou une autre Bonnefoy, mais certainement pas Francis Bonnefoy déguisé en femme… N'est-ce pas ?
- Ok ! Sourit l'autre. Donc, où puis-je trouver ces fameux vêtements ? Que je puisse retrouver mon ami.
Marianne lui certifia qu'il le retrouverai et ne perdit pas son temps, lui prenant le bras pour l'emmener à travers la ville. Mais pour ce qui était question de faire vite, elle et Alfred ne devaient pas avoir la même définition. Bien sûr ils étaient allés vite pour trouver le magasin... Mais pour ce qui était question de trouver des vêtements...
- C'est bien trop voyant ! Qui porte ce genre de choses ?!
- Eh bien des personnes distinguées telles que moi ! Des vêtements aussi classes...
- Ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais « classe », l'interrompit Alfred.
- Tu n'as juste aucun goût !
- Peu importe. Trouves-moi simplement des vêtements simples et confortables.
Marianne grommela puis soupira et lui donna des vêtements un peu au hasard. Il n'avait pas vraiment envie de ressembler à un riche comme elle, lui. Ils achetèrent les vêtements après avoir vérifié qu'ils lui allaient puis s'arrangèrent pour qu'il se change et trouver un moyen pour qu'il transporte ses anciens vêtements sans problème. En gros, un sac fut la solution.
- Donc, tu dois tenir ta promesse ! Où est En-eum... Arthur ! Je... crois que c'était son prénom...
Une fois de plus, la femme leva un sourcil et encore une fois, Alfred ne savait dire si c'était à cause de son « ami pirate » ou de son erreur un peu stupide (qui allait accepter l'excuse « J'ai confondu England et Arthur ! » ?). Mais elle ne sembla pas commenter et il décida de ne pas s'en préoccuper.
- Bien, bien... Si tu es pressé de te débarrasser de moi…
Qu'est-ce qu'elle attendait en disant ça ? L'œil d'Alfred tiqua et il avait une soudaine envie de se débarrasser, pas qu'il n'ait pas déjà eu l'envie mais bon, encore plus qu'avant quoi. Quand allait-elle enfin lui montrer le chemin ?! À ce rythme-là, il allait perdre toute trace d'England ! Voyant son manque de réponse, Marianne décida de continuer, quoique apparemment un peu déçue.
- Mais n'oublie pas la tienne, dit-elle simplement comme si elle ne s'était jamais arrêtée.
- Non non. Maintenant, où se trouve-t-il ? Si je ne le retrouve pas, j'annulerais le marché.
- Calme-toi... Les pirates ne passe pas que deux minutes dans une taverne tu sais...
Peut-être, mais Alfred savait qu'England n'était pas un vrai pirate. Donc si ça se trouve, il était déjà partit... Ah, ça l'énervait... En plus, s'il restait et buvait, son état ne serait pas dans une bonne condition pour avoir la discussion sérieuse qu'était « Comment retourne-t-on dans notre monde ? ». Maintenant qu'il y pensait, dans quel état serait-il quand il le verrais ? Son ventre se retourna avec l'inquiétude.
Sans qu'il l'eut remarqué, Marianne l'avait emmené une fois de plus par le bras et Alfred remarqua qu'elle s'était arrêtée devant une taverne. England était là-dedans ? Quand il ouvrit les portes, il commença à douter qu'il se trouvait vraiment là-dedans. Mais lorsqu'il se retourna pour demander certification à Marianne, celle-ci fronça les sourcils. Ok, donc elle était sûre de ne pas se tromper.
Et effectivement, en avançant un peu, il le vit. Assis à l'une des tables du fond, habillé en pirate, se trouvait England. Mais euh... il y avait quelque chose de différent par contre. Il ne savait pas trop quoi. Peut-être était-ce l'atmosphère qu'il dégageait ? Ou bien le fait qu'il soit entouré d'hommes qu'ils ne connaissait pas ? Et qui ressemblaient aussi à des pirates ?
Bah peu importe ! Il l'avait retrouvé, il allait bien et sans en être conscient lui-même, il courut jusqu'à sa table et frappa ses deux mains violemment sur la table. England sursauta légèrement et regarda vers Alfred, un grand sourire sur le visage.
- I finally found you ! (Je t'ai enfin trouvé !)
England leva un sourcil, légèrement confus.
- Who are you ? (Qui êtes-vous ?)
Les paroles de l'esprit lui revinrent en tête.
Parce que c'est marrant…
Et soudainement pour lui, ça ne l'était pas du tout.
Eh eh, j'adore ce chapitre. Vous savez pourquoi ? Parce que je pensais devoir faire des chapitres plus courts et finalement, j'ai 7.415 mots ! Ce n'est pas chouette ? Génial ? Hyper cool ? Bah bref, j'aime aussi ça parce que j'ai de bonnes idées ^^
Francis : Oi oi ! Pourquoi je suis un travesti ? Je n'appelle pas ça une bonne idée moi !
Tori : Personne n'as dit que tu étais un travesti ^^ . Il y a juste un personnage se faisant appeler « Marianne Bonnefoy » et Alfred a des doutes parce que toi aussi tu t'appelles Bonnefoy. Logique, nan ?
Arthur : Je pense que c'est tout à fait possible…
Francis : Eh ? Pourquoi ?
Arthur : Tu l'as déjà fait pour attraper Feliciano alors pourquoi tu ne le referais pas ?
Tori : Ouais, j'ai supposé qu'il s'était travesti en voyant l'épisode 8 (J'ai vu l'épisode pendant que je mangeais le jour suivant, où j'écrivais le chapitre 2) *Hausse les épaules* Alors, ensuite ! J'aime aussi beaucoup ce chapitre parce que je voulais allonger le rêve qu'avait fait America, mais je ne savais pas comment du tout. Donc finalement, quand il est revenu tout seul après la scène de l'esprit, j'étais plutôt contente ^^ C'était amusant à écrire en plus ^^
Alfred : Parce que t'appelles me rendre malheureux « amusant » ?
Tori : Duh, bien sûr que oui ! ^^
Alfred : …Tu as un problème…
Arthur : Je suis d'accord.
Tori : Tout comme je le suis moi-même ^^. Et sinon, j'aime beaucoup ce chapitre car même si j'ai raté le bordel de la réunion (j'avais d'autres plans mais ils n'entraient pas et j'étais tellement nulle pour les dialogues que j'ai décidé de ne pas les écrire. Je veux dire, c'était pas… naturel donc j'ai laissé tomber), j'ai réussi à mettre un autre plan ^^ Parce qu'en fait avant de décider de faire des pairings, j'avais une autre idée : Ramener Alfred dans le passé suite à une erreur. Ensuite il était supposé rencontrer pirate Arthur et découvrir comment il était, le changer un peu éventuellement et... voilà quoi. Y avait qu'eux au centre. Mais quand j'ai demandé à mon amie comment faire l'équipage, ça a donné ça en gros:
« Lino : Déjà, faut pas séparer ceux qui sont ensembles.
Tori : Comme le Bad Touch Trio ? -_- Mais rien que chez eux y a deux capitaines...
Lino : On s'en fout, tu les mets quand même tous ensembles ! ^^
Tori : Quoi, tu vas me demander de trouver une raison ? -_-''
Lino : Non ^^
Tori : Ugh, j'dois quand même en trouver une...
Lino : On s'en fout ^^ » (Lino: Moi j'dis, c'est bête de t'encombrer avec des raisons. Tori : Et moi j'dis que ça n'as pas de sens sinon)
Et donc du coup ça a donné « Alfred va faire une connerie encore plus conne que de se ramener dans le passé : Il va ramener tout le monde dans le passé ! ». Mais même si l'idée était pas mauvaise, il manquait mon idée de « rencontrer pirate Arthur » donc du coup, quand j'ai dû réfléchir à comment finir le chapitre (Ce qui équivaut au moment où j'écrivais le deuxième rêve d'Alfred parce que je pensais que ça se finirait vite dès qu'il arriverait dans le passé), je me suis dit « Tiens ce serait drôle si Arthur ne se souvenait pas d'Alfred ! » Et donc ainsi, j'avais ma fin « Who are you ? ». N'est-ce pas génial ? ^^
Alfred : Je ne partage pas ton avis ! O
Tori : Je sais ^^ Et sinon, je suis désolée ma Lino. Ni Feliciano ni Ludwig n'avait de grande importance dans ce chapitre mais je PROMETS que dès que je peux, dès que j'en aurai l'occasion, ils apparaîtront et tu auras ton GerIta (Par contre je peux pas te promettre qu'il ne sera pas bizarre, j'essaye toujours de comprendre comment le faire marcher/SBAFF/ Lino : T'inquiète, ma compréhension est sans limite ^^ Tant qu'aucun n'a de problème je resterais docile et le thé restera à sa place. Tori : Contente de l'apprendre mais je préférerais que tu craches ton thé sur Francis. Francis : Pourquoi moi ?! Tori : Parce que je ne t'aimes pas)
Aussi, à propos de l'esprit. J'aurais pu trouver un meilleur truc, mais je n'avais pas envie de créer un nom et je ne connais aucune créature capable de ce genre de pouvoir (Mais si vous voulez lui donner un nom ou si vous connaissez une créature avec des pouvoirs similaire, vous pouvez me donner vos propositions : Je les utiliserait sans doute, si l'histoire est pas finie d'ici-là/SBAFF/). Donc en gros, voilà x) (Lino : ON VA L'APPELER : LE CHUPACABRA ! Tori : Ouais, bien sûr… *Rejettes mentalement l'idée très loin*)
Sur cette longue note de fin de chapitre, je vous dit : Au prochain chapitre, au plaisir de voir des lecteurs débarquer ! C'est la première fois que je n'ai eu aucun mal à écrire le premier chapitre d'une fanfic ! (Parce que j'en ai trois officielles avec celle-ci mais j'avais d'autres idées en tête. Pourtant à chaque fois j'ai du mal à commencer le premier et/ou deuxième chapitre) ^^
