Disclaimer: Rien à moi, tout à Marvel & Co, sauf le scénario... J'ai écris cette histoire à un moment ou j'étais à fond dans les fics sur The Avengers (je suppose que vous vous en doutiez^^") et parce que j'ai été déçue par le manque d'histoires sur ce couple, alors voici ma version, bisous^^.

Steve Rogers se retrouvait face à un gigantesque dilemme.

Gigantesque, c'était le mot.

Et vert.

Colérique aussi…

Lorsque le premier combat des Avengers, contre Loki et les Chitauris s'était achevé, Hulk s'était retransformé, (s'était « bannerisé, » comme le disait Tony,) et l'humble Captain America avait eu la faiblesse de regarder le scientifique un peu plus que de raison.

Il avait senti ses joues s'enflammer, son regard se troubler, ses doigts fourmiller et ses reins s'embraser. Le super-soldat était certes, un peu idéaliste, mais pas stupide. Il n'avait pas pu vivre avec Peggy et le regrettait, mais depuis son réveil après les soixante-dix ans qu'il avait passés congelé, il avait eu le temps de connaitre les plaisirs de la chair, avec des femmes toutes plus ravissantes les unes que le les autres…

Toutes lui rappelaient sa chère Peggy. Et toutes aimaient plus son costume que lui-même. Ca n'avait jamais duré longtemps. Mais le blondinet put quand même reconnaitre la morsure caractéristique du désir à la vue du beau physicien torse-nu.

Un homme. Peau mate. Cheveux courts. Timide. Musclé. Qui se transforme en un grand géant vert quand il est en colère. Tout le contraire de Peggy. Sauf pour les yeux, qui cachent tous les quatre un caractère plus affirmé qu'il n'y parait. Après tout, Bruce est bien le seul à pouvoir tenir tête à Tony…

Décidé à tirer cette histoire au clair, et à faire le ménage dans ses sentiments, Steve a finalement facilement accepté d'habiter la tour Stark, une fois qu'il eut appris que Tony avait tellement tanné le beau scientifique, qu'il avait lui-même accepté…

Steve s'était alors débrouillé pour passer un maximum de temps avec le scientifique, l'assistant dans ses expériences, (et bénéficiant par la même occasion de cours de physique avancés,) lui apportant du café, lui amenant ses repas dans son atelier lorsque, pris dans ses calculs, il ne voyait pas le temps passer. Steve s'était rendu indispensable. Il s'était ensuite débrouillé pour le croiser le plus souvent possible, trempé de sueur dans son jogging serré et son marcel blanc, à la sortie d'un entrainement. Ou bien dégoulinant d'eau avec juste une serviette autour de la taille, alors qu'il avait malencontreusement oublié ses vêtements propres dans sa chambre après s'être douché en salle d'entrainement…

Le super-soldat avait bien observé le physicien et ses différentes réactions. Et il avait déduit, du petit frisson qui parcourait la colonne vertébrale du scientifique, de la légère rougeur de ses joues, du trouble qui envahissait son regard, du léger tremblement de ses mains, qu'il éprouvait lui aussi quelque chose pour lui, au moins du désir… Et parce que le grand Captain America, la fierté de l'Amerique, ce super-soldat courageux et sans peur, qui avait été libérer seul toute une unité retenue prisonnière dans une base de l'hydra, avait bien du mal à ne pas rougir et bafouiller sous le regard insistant du beau scientifique, à agir normalement en sa présence, et à ne pas se plier en deux de douleur, tant son bas ventre se tendait d'appréhension, (et d'autre chose,) lorsque le dit scientifique passait un peu trop prêt de lui dans son laboratoire encombré. Où bien lorsqu'il se penchait pour prendre quelque chose sur l'étagère, au-dessus du sofa dans lequel Steve s'installait pour dessiner son sujet préféré, (« scientifique au travail, ») lui faisant à chaque fois sentir sa délicieuse odeur, à la fois virile et animale. Parce que lui, Steve Rogers, se retrouvait tout bonnement pris à son propre piège, il se résolut à faire céder le scientifique. Cette situation n'était simplement plus vivable…

Seulement voilà, comment fait-on pour coucher avec un homme qui se transforme en un grand géant vert, ayant une forte tendance à le destruction de tout, n'importe quoi et n'importe qui, dès qu'il éprouve une émotion un peu forte et que son cœur dépasse les 180 battements par minute ? On l'apprivoise ! Ou pas… On peut aussi le faire céder, mais là, il faut vraiment être un super-soldat pour résister…