Auteur: Anyachan08

Email: Gundam Wing

Disclamer: Les G-Boys ne m'appartiennent pas (tant mieux pour eux).

Genre: UA, Schoolfic qui ne se prend pas au sérieux (donc comique, oui, je fais une parodie des « feux de l'amour ». Non, je n'ai pas vu la série mais on s'en fout, dans ce type de série c'est les mêmes pseudo histoires de toute manière). Pour le moment, POV Duo et Heero.

Remarque: Comment ça je devrais réviser mon bac ? Humpf ! (Vexée)


Last year… and complications…!


Chapitre 1 : Le gosse et l'inconnu

Mois de janvier.

7 heures 45.

Rentrée des classes après deux semaines de vacances.

Au programme, pluie, froid et vent.

Les immeubles gris de la ville, la pollution des voitures dès le matin…

Bienvenue chez moi…

Après la fête, la déprime s'installe…

Voila à quoi pensait Duo au moment où il franchissait le pas de la porte d'entée de son immeuble.

Il commença à marcher d'un pas pressé vers l'arrêt de bus où le grand véhicule venait juste de s'arrêter. Il était en retard, donc pas question d'aller au lycée à pied aujourd'hui…

Saleté de réveil pensa t-il, râlant intérieurement. Bon, après tout, c'était lui qui avait oublié de l'allumer la veille, mais qui arrivait vraiment à supporter le bruit strident du réveil qui vous réveille chaque matin ?? Les profs peut-être… Et encore, ils étaient humains eux aussi. Et…

Et avec ça il se mettait à pleuvoir maintenant !

Une bonne raison de plus pour qu'il prenne cette saleté de bus… L'adolescent poussa un gros soupir. Il détestait par-dessus tout les transports en commun : il s'y sentait enfermé, serré, étouffé… En gros, il évitait donc le plus possible ce moyen de transport, préférant ses 15 minutes de marche à pied à 5 minutes de trajet dans un endroit confiné et désagréable, et qui la plupart du temps, sentait mauvais.

Mais bon, il était à la bourre, il pleuvait maintenant des cordes, il n'avait pas de parapluie ni de capuche (inutile à vrai dire avec sa masse de cheveux), et arriver en cours trempé de la tête aux pieds et en retard par-dessus le marché, c'était pas trop son truc quand même.

Et le voila donc en train de courir pour rattraper le bus, qui… le distance largement.

Raté.

Shit. Fuck. Merde. Bordel de m...

" Calme Duo, ZEN, TOUT va bien! » Lui chuchotait pourtant sa petite voix intérieure.

Finalement dépité et de mauvaise humeur, Duo s'affala contre la vitre de l'abri de bus.

7 heures 50.

Il allait être ne retard le jour de la rentrée.

Super… SUPER ! Mais pourquoi, POURQUOI, n'était-il pas resté couché ?!

Il soupira et se décida finalement pour un sprint sous la pluie battante.

Il se mit à courir d'un bon rythme, accéléré mais régulier, appréciant les gouttes humides qui rafraîchissaient son visage aux joues rougies par l'effort. Duo contemplait les arbres dénudés, si tristes comparés aux dernières couleurs vives de l'automne. Et il se sentait comme eux. Nu, gelé, mélancolique, un peu désorienté… Il avait envi d'hiberner. Ouais, il n'aimait pas trop l'hiver.

Trop occupé qu'il était à regarder ce qui se passait au-dessus de lui, il ne vit pas la voiture foncer sur lui au moment où il traversait au feu rouge. Par contre, il se sentit brutalement tiré en arrière par une puissante et ferme poigne, et l'instant d'après, il se retrouvait serré contre le torse d'un homme au regard sévère.

« Ca va pas, non ? Vos parents ne vous ont jamais appris à regarder avant de traverser ?? Vous auriez pu finir sous cette voiture ! »

L'adolescent déglutit avec difficulté et ouvrit la bouche avec l'intention de s'excuser et de remercier son sauveur. Mais la réalité fut bien différente, car aucun son ne franchit ses lèvres. Il entendait encore les paroles dures et sans émotion aucune se répéter, comme un retour en arrière au ralenti.

Et là, en ce moment même, il ne voyait qu'une chose : le regard de l'inconnu. Il ne pouvait pas détacher son regard de cet homme. Il était bien trop fascinant.

Ses yeux si sévères étaient d'un drôle de bleu, un bleu colbat qui ne ressemblait en rien aux yeux bleus qu'il connaissait – ceux de son ami Quatre. Mais ce n'était pas vraiment les yeux en eux-mêmes qui le fascinaient, c'était plus la façon qu'ils avaient de le fixer… Ses cheveux bruns tombaient en mèches épaisses devant ses yeux, créant un effet hypnotique sur l'adolescent. Un regard hypnotique, c'était vraiment le mot, mais un regard dur et froid, très beau. Comme on peut trouver la neige belle et glacée à la fois, douce et brûlante… Le cerveau de Duo venait d'être lobotomisé.

- « Vous écoutez ce que je vous raconte au moins ! »

Les mots de l'inconnu avaient été lâchés avec agacement et distance.

Duo reprit brusquement contenance et articula un « pardon » inaudible tout en détournant son visage de celui de l'homme pour éviter de montrer sa gêne. Il avait honte. Il avait dû mettre le type extrêmement mal à l'aise à le fixer comme ça…

Ce n'est qu'à ce moment là qu'il remarqua avec effroi qu'il était toujours collé tout contre lui pendant que son sauveur le regardait, en silence cette fois.

Il se détacha rapidement, cette fois u peu rouge, balbutiant.

- « Je m'excuse… Encore merci de... m'avoir… empêché de traverser. », Réussit-il à articuler sans montrer sa gêne.

Son vis-à-vis n'ajouta rien, ouvrit son parapluie et l'attrapa par la manche pour l'attirer dessous.

Duo ne comprit plus rien, et se laissa faire comme un enfant, incrédule. L'homme lui fit traverser le passage clouté avec lui, et lui demanda simplement :

- « Où allez-vous ?

- Euh… Au lycée Oz. Pourquoi ?

- Je m'en doutais. »

Au regard surprit que lui lança Duo, il s'expliqua :

- « Un adolescent qui court sous la pluie à cette heure-ci manquant de se faire écraser ne peut être qu'un lycéen en retard. »

L'inconnu au visage satisfait : 1 point

L'adolescent qui se senti très stupide à ce moment précis : 0 pointé.

- « C'est sur mon chemin et vous êtes trempés, absolument pas secoué par le fait que vous veniez juste de presque vous faire écraser par une voiture, autrement dit encore inconscient du danger, et moi je ne veux pas de la mort d'un adolescent inconsidéré sur la conscience. Avec moi, vous ne risquez plus de commettre la même bêtise. »

Touché. 2 à zéro.

Duo se sentit aussi intelligent qu'un âne et mal à l'aise. Ce type avait bien sûr entièrement raison, la voiture ne lui avait rien fait, il l'avait à peine vue passer. Il avait très souvent prit les choses à la légère, mais cette fois si cet homme n'avait pas été là… On pensait trop souvent que « ça n'arrivait qu'aux autres », mais lui avait bien faillit y passer.

Et pour ne pas arranger son cas, il était pour l'instant plus préoccupé par le type en lui-même…

Décidant de se calmer et de ne pas stresser inutilement le jour de la rentrée, Duo fit donc comme si de rien n'était, et marcha silencieusement à coté de son sauveur.

Le trajet fut d'un silence presque religieux.

Arrivé devant le lycée, Duo réalisa soudainement qu'il n'avait aucune envie de quitter l'inconnu.

Sans pouvoir expliquer ses raisons, Duo chercha un moyen de retarder leur séparation, mais l'homme prit les devants :

- « Vous êtes arrivés.

- Ah… et bien merci alors.

- ... »

Duo aurait bien dit quelque chose s'il avait su quoi dire.

- " Bien. Au revoir. »

L'adolescent se fit la remarque que ce type ne savait vraiment pas dire les choses avec chaleur.

L'homme face à lui sembla hésiter un instant, puis il continua finalement sa route.

- « Une dernière question ! », Dit alors Duo.

L'homme se retourna.

- « … Comment vous appelez-vous ?

- ... Heero.

- Je m'appelle Duo.

- Vous êtes en retard, Duo.

- Ah… Oui. Encore merci… Heero.

- Au revoir.

- Oui, au revoir. »

A contrecoeur, Duo se décida finalement à courir vers son lycée.

Heero regarda l'adolescent partir. Puis il abaissa son parapluie, laissa les gouttes de pluie couler sur son visage, les yeux fermés, la bouche ouverte pour laisser passer un soupir. Il fallait que quelque chose le rappelle à la réalité… Et il avait toujours aimé la pluie, l'hiver en général.

- « Duo, Duo, Duo… »

Il se mit à répéter le nom du garçon comme pour le tester. Ca sonnait bien. C'était simple et agréable à prononcer. Ce drôle de nom…

Heero se rappela avec un léger sourire amusé le visage du jeune homme lorsqu'il l'avait brutalement attrapé pour le tirer en arrière. Les joues un peu rouges, la bouche ouverte, les yeux grands ouverts comme ceux d'un enfant, les sourcils froncés, les cheveux ébouriffés. Son attitude gênée et douce, ses gestes maladroits. Heero n'avait jamais rencontré quelqu'un comme lui. Ou tout du moins, il n'avait jamais prit le temps de faire attention. La, cet ado lui était vraiment tombé dessus.

Heero rouvrit les yeux et regarda à nouveau le lycée.

A présent, les grilles étaient fermées.

8 heures 05.

Il lui restait moins d'une heure avant de commencer lui aussi ses cours. Heero rouvrit son parapluie et continua sa promenade matinale, l'image du visage de Duo dans la tête et dans le cœur. Ca ressemblait énormément à un coup de foudre, non ?

Lui qui pensait avoir pourtant tout vu dans sa vie, du moins le pire, venait d'être une nouvelle fois surprit par le cours des événements. Car il reverrait très vite Duo. Et pour cause, il venait d'être nommé prof remplaçant dans cet établissement suite à un collègue malade… Il avait hâte de revoir l'adolescent. Il se demandait bien quel visage il allait découvrir à ce moment là. Heero secoua la tête…

Il faisait dans le romantisme maintenant ?

Ce type de romance n'était pourtant pas à commencer… Ou même à imaginer.


Notes : Et c'est partit pour un second UA, mais cette fois à chapitres ! Dites moi ce que vous en pensez, en tout cas j'ai pris un malin plaisir à l'écrire ! Eh oui, c'est ma dernière année dans un lycée (Wufei : Tu devrais pas justement être en train de réviser ? … EUH… Vaguement…) et donc j'ai eu l'idée soudaine d'écrire un ptit (long ?) UA sur ce magnifique cycle (C'était ironique, bien sûr…).

Une review pour m'encourager à écrire la suite plus vite ?