Suite et cross over de tout ce que mon cerveau a produit précédemment, et je l'espère, qui vous plaira autant…
Meuuh-rci de meuh lire !
Cycy la vache de l'espace
CHUT ! C'est un secret…
Suite de la fanfiction « Je te protègerais de toute mon âme »
Chapitre 1 : ça s'arrose !
Le proviseur se pensait sans doute impressionnant derrière son bureau verni, et se croyait aussi très moralisateur :
« Ce que vous avez fait mérite une sanction exemplaire, jeune homme, et croyez moi vos parents sauront également en tirer des leçons…
- Je n'ai absolument rien fait…
- Silence ! Vous parlerez lorsqu'on vous accordera la parole ! Alors voyons ce dossier… Shaolan… Absentéisme régulier… Comme c'est surprenant ! … Caractère insaisissable… De mieux en mieux ! Et vos notes ?... »
Le proviseur changea soudain de couleur et ajusta ses lunettes :
« Hum, il doit y avoir une erreur… Rien en dessous de 19 ?!
- Ce sale gosse a du trafiquer son dossier.
- Je n'ai rien fait, répéta calmement Shaolan, vous pouvez vérifier auprès de mon professeur principal. »
Cette fois le proviseur ne lui reprocha pas d'avoir pris la parole sans permission. Il se demandait réellement s'il avait affaire à un délinquant juvénile ou à l'élite des bons élèves.
« Hum… Nous vérifierons.
- Et pour ce qu'il a fait à mon fils ?! demanda un grand type colérique qui se trouvait également dans le bureau, désignant un adolescent du même acabit qui se trouvait assis derrière eux, la main bandée avec des larmes de crocodile plein les yeux.
- Je rendrais ma décision, Mr Mashi, mais pour cela j'attends que votre épouse et les parents de ce jeune homme soient présents également. »
Le proviseur venait à peine de finir cette phrase que la porte de son bureau s'ouvrit en grand :
« Ah, c'est ici… », dit Kurogane en franchissant le seuil avec sa délicatesse habituelle.
« Excusez moi, peut-on savoir qui vous êtes et ce que vous faites dans mon bureau ?, s'offusqua le proviseur.
- Décidément tous les élèves de votre établissement ont une éducation lamentable ! s'exclama Mr Mashi.
- C'est vous qui avez interrompu mon cours en m'appelant à mon travail. Je viens chercher mon fils. Shaolan, viens, prend tes affaires, on s'en va…
- Vous moquez-vous de moi ?! s'écria le proviseur. Vous êtes à peine plus âgé que ce garçon ! Vous ne pouvez pas être son…
- Je suis son père, répéta Kurogane, l'âge n'a rien à voir là dedans. Je l'élève, je paie votre établissement pour son éducation et je lui prépare un avenir. Maintenant j'embarque mon gamin et je retourne à mon club de kendo.
- Une grosse brute… commenta Mr Mashi. Les chiens ne font pas des chats.
- Vous, surveillez votre langage tant qu'il vous reste des dents… grogna Kurogane.
- Papa, laisses, ce n'est rien… le retint Shaolan.
- Ce n'est rien ?! s'écria Mr Mashi. Votre sale progéniture a agressé mon innocent enfant et je devrais me taire ?! »
Le regard de Kurogane coula brièvement sur « l'innocent » en question.
« C'est votre chérubin qui a attaqué Shaolan le premier.
- Quelle prétention ! Vous étiez là pour le savoir ? Votre fils a agressé le mien !
- Si mon fils avait agressé le votre, soyez sur qu'il ne s'en serait pas tiré avec une foulure au poignet.
- Messieurs un peu de calme je vous pries, ce n'est pas une glorieuse idée de vous donner en spectacle devant vos enfants…
- Oh vous, la ferme ! » s'écria Mr Mashi.
C'est alors qu'une petite dame à chapeau entre à son tour timidement dans la pièce :
« Bonjour Messieurs… Oh, Kyoshi, je t'entends dire des atrocités depuis le couloir, il ne faut pas parler aux gens ainsi , voyons…
- Notre fils est blessé et selon ces rustres, ce serait sa faute ! Alors là décidément j'aurais tout entendu…
- Calmes toi, ce n'est pas bon pour ton cœur… Allons, je suis sure que nous allons trouver un arrangement… J'en parlais justement avec la Maman du petit Shaolan…
- Sa Maman ?
- Helloooo !!!! déclara Fye de son sourire le plus happy face en se glissant avec grâce dans le bureau et au milieu de la conversation.
- Allons, c'est qui encore ce gugus ?! grogna Mr Mashi.
- Votre délicieuse Dame vient de le dire, je suis la Maman du petit Shaolan.
- SA MAMAN ?!?! »
Là, Mr Mashi, son fils et le proviseur étaient achevés.
« Oui, c'est bien ma mère, affirma Shaolan. Et mon père…. Et vous n'avez pas vu mes frères et mes sœurs… Oh –oh, ce serait le bonheur… »
CLAC ! La portière se referma brutalement.
« 1 mois de colle ! s'écria Shaolan. Mais je ne l'ai même pas touché, son fils !
- On te croit Shaolan, mais ça leur a paru un peu gros que tu sois assez rapide pour avoir esquivé son attaque et qu'il se soit blessé tout seul en frappant ton casier…. Dit Fye.
- Et pourquoi il t'a attaqué ce gros naze de fils de naze ? demanda Kurogane en démarrant la voiture.
- Parce que c'est la loi : les gros nazes attaquent les mecs qui ne leur ont rien demandé en espérant leur voler leur argent de poche ou je ne sais quoi…
- Ce monde a vraiment des coutumes étranges… commenta Fye.
- Je HAIS ce monde. On a le droit de ne rien faire avant l'âge de 21 ans. Même conduire ! Je sais conduire ! Eh bien même si j'étais sur un vélo y'aurait un keuf pour venir me réclamer mes papiers pour vérifier que j'ai bien l'âge légal.
- Ça je te crois. Fye t'aurais vu leur gueule qu'ils ont tiré quand j'ai dis que j'étais son père, ça valait un instantané Kodak !
- Kuro chéri, tu as 5 ans de différence avec ton fiston, je ne sais même pas comment tu aurais fait biologiquement.
- On s'en fout de la biologie ! On est la famille la plus bizarre de l'univers mais on est une famille et je les emmerde !
- Bien dit ! D'ailleurs Shaolan, appelles Mokona, parce que le laisser seul avec ses 10 bébés, ça nous promet de retrouver la maison en carnage !
- Ils m'ont confisqué mon portable avant votre arrivée.
- Et tu n'as rien dis ? gueula Kurogane. Non mais quel monde de crevards !!!!!!!
- C'est vrai ça, ce que Shaolan a fait mérite une punition exemplaire. Tu proposes quoi comme sanction, Kuro chouchou ?
- Un nouveau portable ?
- Oh, ce n'est pas assez dur comme punition… Figures toi que j'ai eu une promotion à la librairie et que Maman a plein de sousous à dépenser…
- Alors je crois que ça mérite un gros scooter.
- Que notre petit pourra conduire.
- Et comme ça il écrasera ce gros naze fils de naze.
- Et il saura vraiment ce que c'est d'avoir mal…
- On est des parents géniaux ! déclarèrent les KuroXFye en s'embrassant.
- Géniaux, généreux… Mais parfois effrayants ! » commenta Shaolan.
Comme prévu, ils trouvèrent la maison sans dessus dessous à leur arrivée. Mokona avait eu le plus grand mal du monde à endormir ses 10 bébés, et surtout :
« Ouiiiin ! pleurnicha la peluche en se jetant au cou de Kuro Papa ! C'est horrible ! C'est affreux ! Mokona est une mauvaise mère !!!!!!
- Que se passe-t-il ? demanda Shaolan.
- Mokona a perdu un de ses bébés ! Mokona ne sait pas où il est ! Mokona a très peur ! Ouiiiin !
- C'est lequel qui manque ? demanda Fye.
-Attends, je les compte, dit Kurogane en s'approchant du canapé où dormaient 10 bébés Mokona. Alors, il y a Moka, Melba, Mécha, Mégalo, Mécano, Macarena, Mikado, Marmotte, Massimo… Celui qui manque…
- Ou plutôt celle… dit Fye…
- C'EST MARGARITA !!!! s'exclamèrent-ils en ouvrant grand le bar. Un bébé Mokona apparut, s'enfilant allègrement tout l'alcool qu'il contenait.
- Margarita, lâches cette bouteille, ordonna Kurogane.
- Margarita soif ! , plaida le bébé Mokona.
- Tu as fais très peur à ta Maman, tu sais ? dit Shaolan en prenant Margarita dans sa main et la remettant entre les pattes de Mokona. Il ne faut plus disparaître comme ça.
- Ou alors réponds quand on t'appeeeeles ! » pleurnicha Mokona.
Kurogane et Fye échangèrent un regard qui en disait long. Ils savaient que la peluche n'était pas loin du baby blues. Elever 10 bébés tout en continuant leur quête… Et sans Mokona noir à ses côtés, le père des bébés, qui était obligé de rester à Tokyo…
« Bon, Fye Mémé a une super idée ! s'exclama celui-ci. Puisque j'ai gagné une super promotion pourquoi on irait pas la fêter en famille au cinéma ? Hein, hein ?
- Mais les bébés… répéta Mokona.
- On embarque tout le monde ! dit Kurogane en allant chercher le couffin.
- S'ils se réveillent ils vont semer la panique dans tout le cinéma, soupira Mokona. Non, ce n'est pas une bonne idée… Je préfère qu'on reste ici, les bébés et moi…
- Bon, je vais rester aussi, dit Shaolan. J'ai deux tonnes de devoirs… J'aiderais Mokona pour les bébés, ne vous inquiétez pas, ajouta-t-il très vite à ses parents.
- Bon ben dans ce cas on reste ici aussi, grogna Kurogane. Une sortie familiale sans la famille c'est dépourvu de sens.
- Ouais ! On peut jouer au monopoly tous ensemble ! s'écria Fye. Je prends Mégalo dans mon équipe, d'accord ? Il est doué pour compter les sous…
- Si je ne fais pas mes devoirs, c'est deux mois de colle que je vais avoir ! Et vous savez que si on veut cette plume, mon carnet doit être irréprochable ! Désolé les gars mais moi ce soir JE BOSSE ! déclara Shaolan en prenant ses livres.
- Pourquoi on a pas un cancre comme gamin ?, soupira Kurogane.
- Dis… Je rêve ou il nous a mis un vent, là, Kuro chérichou ? »
Devant la crise parentale qui se profilait, Shaolan rappela un ultime détail :
« Vous savez quel jour nous sommes aujourd'hui ?
- Eh bien, Vendredi…
- Vendredi 14… ça ne vous dit rien ?
- HEU … » firent les KuroxFye d'une seule voix. C'est pas vrai, ils avaient été lobotomisés ou quoi ?!
« Cela fait quatre mois qu'on est repartis de Kurisutaru… » insista Shaolan.
Toujours aucune réaction du côté des darons.
« QUATRE MOIS ! VOUS ETES ENSEMBLE DEPUIS QUATRE MOIS JOUR POUR JOUR , ANDOUILLES !!!! »
Que n'avait-il pas dit ? Tout à coup Papa et Maman étaient passés en mode yaoi maximum :
« Mon Kuronet…
- Mon Fye- Fye…
- Quatre mois déjà…
- Pour moi c'était hier…
- Oh, pitié, allez vous faire des papouilles au cinéma que je puisse réviser sans vous entendre dans la pièce d'à côté… »
Ronronnant de bonheur tels deux gros chats au coin du feu, Papa et Maman ne se le firent pas dire deux fois :
« D'accord ! On s'en va fêter ça en amoureux ! Appelez s'il y a un problème !
- Tout ira bien tant qu'on tiendra Margarita éloignée du bar… Mais… Margarita ?! Où est-elle encore passée ?! s'écria Shaolan.
- Margarita… Maman t'as déjà dit qu'on ne touche pas à la réserve secrète de saké de Kuro Pépé… Allez, donnes », demanda Mokona.
Un rot aussi tonitruant que odorifère fut la seule réponse de Margarita.