Bonjour à toutes et à tous !

Disclaimer : L'histoire n'est pas à moi, les personnages non plus, seule la traduction et la mise en page sont de moi !

Catégorie/Base : Yu-Gi-Oh !

Couple : Prideshipping = Yami / Seto

Titre : L'Arc-en-ciel de L'Obscurité

Titre original : Yami no Niji (Rainbow of Darkness)

Auteur : Raykushi

Traductrice : Miss Egypte

Mise en page : Miss Egypte

Raiting : T (sauf homophobes !)

Résumé : Yami est décrit tout en couleur par Seto…

Note de l'auteur : Avertissements : Shonen-ai. Je n'ai jamais vu la version dub, ainsi toutes mes fics de Yu-Gi-Oh se passent dans l'univers de la version japonaise.

Moi : Je vous souhaite une bonne lecture ! Kiss !

Maître mot : Couleur


L'Arc-en-ciel de L'Obscurité

Noir. Il y a peu de lumière ici. Le contraire d'une scène de duel où tout est sons, mouvements et éclairages. Le rugissement des Monstres. Les flashes des pièges. Les voici seulement tous les deux, face à face, debout dans l'ombre. Chacun attendant que l'autre face le prochain mouvement.

Violet. Ses yeux. Maintenant, ils sont baissés et il en est heureux. Il sait que quand ils se soulèveront et croiseront les siens, il sera perdu. Pour l'instant il peut respirer.

Bleu. L'uniforme. A-t-il jamais porté autre chose ? Et il le maudit pour ça. Maintenant chaque fois que Kaiba voit l'uniforme scolaire de Domino tout ce qu'il peut imaginer c'est un haut col encadrant un cou parfaitement incliné et d'amples manches drapé sur des bras nus bronzés.

Vert. Les mains de Kaiba serrent le tissu de son pantalon de jade. Tout ce qu'ils sont les oppose, le froid et le chaud, la lumière et l'obscurité. C'est pour sa propre santé mentale qu'il porte une couleur, il ne peut pas s'associer avec l'autre.

Jaune. Ses cheveux ridicules ! Parfois, dans ses moments les plus sombres, c'est la seule chose de l'autre dont il peut se souvenir. Ses mèches qui se déploient comme les rayons du soleil. Toutes les ombres qui l'obscurcissent, lorsque ses cauchemars tournent mal, s'effacent.

Rouge. Ce n'est pas le rouge vif d'Osiris, mais un bourgogne foncé. Apparemment noir contre la chair pâle. Elle descend lentement du coin de la bouche de l'autre jusqu'à son menton pointu. La perle finit par tomber, disparaissant dans l'obscurité.

Absurde, il a failli s'excuser. Ses lèvres entrouvertes, un fantôme d'une ancienne règle de Gozaburo dans son esprit arrête sa langue : « S'excuser, c'est admettre sa faute, tu n'admettras jamais la tienne. »

Les orbes violets s'ancrent dans les siens et il fut prit au piège. Il ne peut échapper à ce regard, cette intensité, ce feu violet profond. Une main se lève et essuie la lèvre fendue.

Kaiba saisi le col bleu de l'uniforme scolaire dans ses deux points serrés. Il tire brusquement l'autre en avant pour, enfin, goûter à ce rouge.

FIN