LES FLEURS INFERNALES
Bonjour ! alors, voici quelques petites précisions sur tout ce qui concerne notre fic ! ben, déjà c'est la première fanfic qu'on fait et qui en fait n'est que la première partie d'une trilogie ! Pour respecter les droits d'auteur on va préciser que les persos et le monde dans lequel se déroule notre fanfic ne nous appartiens pas (mais bon vous le savez déjà ! !) mis à part le Berrier qui est une invention de notre part !
Sinon que dire de plus, ben que cette fic a pour personnage principale Seifer, qu'elle n'est pas à mettre dans les mains de tout le monde (car il y aura certains passages un peu chaud) et qu'elle n'a pas de tendance Yaoi !
Bon ben bonne lecture, et n'oubliez pas les reviews (è é) !
Chapitre 1 : Sinistre journéeC'était une froide matinée à Balamb, ce genre de froid qui glace les mains et engourdis les jambes, peu de pêcheurs étaient sur le quai à travailler, tous préférant rester bien au chaud chez eux, devant la télé ou avec leurs femmes.
Tous, sauf un.
Seifer Almasy.
Ex-Seed, ex-Galbadien et chevalier, ne vivait désormais plus que pour son ambition d'être un excellent pêcheur. Enfin, si on pouvait appeler ça une ambition…Plus de combats, plus de rival , plus d'ennuis, seul, devant sa longue et fine canne à pêche, il conservait malgrès tout des traits durs, une démarche et un raisonnement fiers, orgueil et vanité, et surtout , ce caractère si méprisable qui lui était propre.
Même Fujin et Rajin, ses deux éternels accolytes étaient partis, ou plutôt…exclus du port de Balamb depuis que Seifer avait piqué sa crise, faute de ne faire que les bouffons..ils avaient payé. Le pêcheur les jeta donc loin du port en leur disant bien de ne plus jamais remettre les pieds ici, sinon cela leurs coûterai la vie.
Ce n'étaient que des paroles, ils le savaient bien, mais malgrès tout depuis ce jour, Fujin et Rajin avaient fait leurs bagages et avant de partir, déposèrent une lettre sur le seuil de la porte du bungalow de Seifer, en prétextant qu'ils avaient trouvé du travail dans les grandes plaines d'Esthar en tant que livreur de matériel scientifico-astronomique entre le laboratoire de Lunatic Pandora à Luna Gate et le mausolée d'Esthar.
Depuis ce jour, Seifer était donc seul.
Enfin, il s'en fichait un peu du moment qu'il pouvait pêcher et avoir la paix, il était heureux. Ou presque…La vérité c'est qu'ils lui manquaient un peu parfois, après tout, ils avaient passé de bons moments ensemble…
Il interrompit ses sombres pensées lorsque son ventre gronda. De ce fait il regarda la grande horloge qui était suspendue au mur de l'hôtel de Balamb. 11h47.
C'est à ce moment précis qu'il réalisa que son sac à poissons était vide, et que cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il était là, à se geler et qu'aucune prise ne se présentait à lui. Il réagit vraiment lorsque des gouttes glaciales vinrent s'écraser sur sa nuque nue et sur ses joues déjà rougies par le froid.
et puis merde ! j'irais demain pensa t-il .
Il se releva, rangea son matériel de pêche dans son sac à dos, et partit en direction de son bungalow, qui se situait près de l'entrée de la ville, précisément en face du magazin des locations de voitures. Il marcha donc de sa démarche imposante et rapide jusqu'à se trouver devant la maison des Dincht devant laquelle il cracha.
Alors il apperçut un gros chocobo domestiqué monté d'un jeune homme qui portait un k-way noir et qui avait accroché au cou de la bête deux gros sacs.
ah tiens, le livreur de journaux..
Puis arrivé devant son bungalow, il ouvrit maladroitement la poche de son sac, à la recherches de ses clefs. Pendant ce temps, le livreur de journaux, qui avait déjà lancé des journaux aux maisons voisines, lança un journal en direction du Bungalow du grand blond. Mais il n'avait pas vraiment capté que Seifer se trouvait devant sa porte et lorsque le journal percuta de plein fouet la tête à Seifer, il dit :
« Oh…Pardon, excusez moi ! »
Puis il continua son chemin en sifflotant. Mais, il ne savait pas que Seifer Almasy n'acceptait ce style d'excuses…Car l'ex-Seed qui avait enfin trouvé cette fichue clef qu'il enfonça dans la serrure au même moment ou il fut frappé par un putain de journal se retourna violemment en jetant un regard plus que meurtrier au livreur qui repartait déjà sur son animal dodu, posa son sac et courut en sa direction, il n'avait aucun mal à le rattraper sachant que le chocobo trottait tranquillement et que son maître ne surveillait pas ses arrières.
Lorsqu'il se retrouva à proximité du livreur, enfin en face de sa jambe droite, il la prit d'une main ferme et l'envoya valser de l'autre côté de sa monture. Le chocobo s'arrêta et le livreur, tout hébété de se retrouver sur un sol mouillé dit :
« Hééé ! ! Mais qu'est-ce qui se pa…. »
Il ne put jamais finir sa phrase lorsqu'il vit que Seifer plaça avec précaution sa Gunblade sous sa gorge déjà tremblottante et lui enleva sa capuche pour découvrir son visage.
pff….encore un jeune qui vient de Timber…
Puis le dit- Timbois prit la parole d'une voix tremblotante, ce qui au passage amusa le blond.
« Hey ! !…Attendez je suis nouveau, c'est ma première journée de travail...S'il vous plait, ne me faites pas de mal, je m'excuse, vraiment, pour tout à l'heure ! »
Seifer, qui avait maintenant le visage ruisselant de gouttes et ses yeux, à demi clos à cause qu'il ne pouvait pas les ouvrir entièrement à cause de la pluie constante, ainsi que son manteau trempé qui avait prit du poid en plus de ce fait, lança d'un ton tout aussi glacial que la pluie qui les enveloppait :
« - Ne refais plus jamais ça , petit con ! compris ? !
-O…oui monsieur ! Je…je m'excuse ! répondit le livreur. »
Alors l'ex-Seed lâcha sa prise et lui lança à nouveau un regard noir pendant un instant, histoire de lui mettre la pression. Il fit demi-tour pour rentrer enfin chez lui. Il jeta son sac à pêche près du cagibi et balança le journal sur la table à manger. Ensuite, il enleva sa veste grise et ses gants noirs qu'il plaça sur une chaise pour les laisser sécher, près du petit radiateur qui chauffait la pièce. Il rangea par la même occasion sa précieuse Gunblade près de la table de nuit.
Il se dirigea vers la salle de bain en prenant une serviette pour essuyer brièvement ses blonds cheveux et son visage et partit ensuite en direction de son frigo pour sortir deux bouteilles de Berrier (la bière de Balamb !) et un plat qui contenait le reste de l'hachi-parmentier qu'il avait entamé la veille. Puis, il mit les couverts et , toujours debout, ouvrit la capsule du Berrier d'un geste peu raffiné, et à cause de cela le contenu principal se trouva aspergé sur le débardeur de Seifer. Il regarda les dégâts et cria :
« Mais bordel ! ! ! ! fait chier ! ! ! »
Il comptait se doucher mais son ventre le rappela à l'ordre et il jugea préférable de manger, même si son débardeur avait des tâches ! Après avoir mangé et mis la vaisselle sale dans l'évier, Seifer prit des vêtements propres qu'il installa à nouveau sur une chaise près de la douche. Il se lava donc et dix minutes plus tard, étant propre et sec, alluma la chaîne hi-fi pour mettre du métal d'Esthar, selon lui, le meilleur.
Puis il prit la Gazette de Balamb et s'installa sur le sofa confortablement.
Lorsqu'il déplia le journal, il fut à la fois surpris et prit d'une montée de colère considérable en remarquant l'objet du premier titre de l'article :
ENCORE UNE MISSION REUSSIE POUR L'EQUIPE DE SQUALL LEONHEART , SEED DE LA BUG !
Et oui ! une fois de plus, le fameux Seed, le plus populaire et le meilleur de tout les temps, Squall Lionheart, âgé maintenant de 18 printemps, a encore réussi une mission périlleuse : éloigner un troupeau de 60 Satyrux de niveau 100 de Shumi village en l'espace de 2 jours seulement. Car ces Satyrux qui sont en pleine période de reproduction actuellement avaient élu domocile autour de Shumi village et cela pouvait devenir une menace pour les villageois lorsqu'ils voulait sortir pour partir à la chasse !
Voilà pourquoi , l'équipe de Squall qui est constitué de Squall Lionheart évidemment, Zell Dincht et Selphie Tilmitt est intervenue.
Mais comment font-ils pour réaliser de tels exploits depuis maintenant plus de deux ans ? C'est ce que notre envoyé spécial a tenté de découvrir en interrogeant le principal concerné, Squall Leonheart !
« Gazette de Balamb :bonjour, M. Leonheart. Alors comment faites-vous pour réaliser tous ces miracles ?
Squall : Je ne fais que mon métier. Je suis les ordres du directeur à la lettre, tout simplement.
G de B : Mais n'êtes vous pas parfois conscient que cela peut être très périlleux ?
Squall : ça l'est ! (rires) Mais j'aime sauver des vies au péril de la mienne. J'ai appris à mes dépends que les êtres chers enrichissent notre force, et donc c'est pour cela que je fais tout mon possible pour sauver des vies, car nous avons tous des êtres chers.
Jeune fille : Squall ! Sois pas si modeste !
G de B : qui est-ce ?
Squall : Linoa, ma petite amie.
Linoa : tu veux dire, ta fiancée ! (rires)
G de B : Enfin, quel message décernez-vous aux futur Seed ?
Squall : De croire en eux-même et à leurs amis. »
Joel De Solvard, IncVoir à la page 12 pour s'inscrire à la BGU
Seifer émit un rictus nerveux, un grognement. Quoi de mieux que d'apprendre les fabuleuses chroniques de Squall le saveur de la planète et ses amis bouffons, pour bien vous faire chier à la fin de la journée ?
croyez en vous même et en vos amis…pfoua ha, c'est la meilleure celle-là ! ironisa le blond intérieurement en buvant une longue gorgée de Berrier.
Il s'apperçut alors que trainaient par terre quelques plombs grappins avec lesquels Seifer ne ratait jamais ses prises. Il aurait dû les prendre aujourd''hui..Soudain quelqu'un vint toquer à la porte.
Le jeune homme jetta le journal par terre avec un léger sourire sadique.
« encore un qui me servira à me torcher le cul ! »
Puis il ouvrit la porte en posant ensuite sa main en haut de l'encadrement. Voyant deux gardes sans doutes des Galbadiens il fronça un sourcil et dit d'un ton agacé:
« - Ouai ? qu'est-ce qu'il y a encore ?
Inspection des civils, m'sieur ! Il circule en ce moment sur tout le continent un produit étrange, dangereux et totalement illégal ! »
Reconnaissant l'uniforme des Galbadiens, Seifer retira sa main de l'encadrement et les laissa rentrer en poussant un soupir d'impatience et d'agacement.
Alors qu'ils fouillaient un peu partout dans la maison, Le blondinet, exaspéré, éteignit sa chaine hi-fi. Un peu plus tard, les gardes revinrent avec la Gunblade de Seifer à la main, ce dernier les regardait à présent avec des yeux ronds, exorbités.
« - êtes vous un soldats monsieur ? Ou bien un Seed peut être ? lança le premier des gardes, celui qui tenait la Gunblade, d'un air méprisant et en jouant avec l'arme.
-….
Quel est votre métier ?
Je suis pêcheur, répondit froidement Seifer. Pourquoi fallait-il que tout lui retombe dessus aujourd'hui, décidément ? ! !
Et que fait un pêcheur avec une telle arme ? Il menace les poissons, peut être ? Les gardes rigolèrent à présent, plus de la position de faiblesse de Seifer que de la plaisanterie qui était plutôt nulle…
Je…je ne m'en passe jamais.
Les gardes éclatèrent de rire à nouveau, Seifer crispa le poing.
Oh, je suis désolé pour toi, mais on va devoir te confisquer ton joujou…
Oh non c'est trop cruel , le pauvre ! il ne pourra plus dormir la nuit…. »
Les remarques et les moqueries défilèrent devant un Seifer qui en avait tellement marre, qu'il attrapa par le col un des gardes et fila un grand coup de poing dans sa geule dodue et méprisante, et le fit valser jusqu'à l'autre bout de la pièce. Ils l'avaient cherché, ils l'avaient trouvé. Ils avaient sûrement fait exprès, les bougres ! Le blond, dans l'espace d'une seconde, se vit plaquer contre le mur et ligoté de toute part. Le chef des autres gardes lui souffla à l'oreille en même temps qu'il prenait plaisir à lui tordre les bras derrière son dos :
« -allez mon beau , violence civile conte les autorités et port d'arme interdit, comprends bien que l'on va t'amener faire un petit tour à la prison du désert… »
Pour le plaisir, juste pour le plaisir, il assomma Seifer qui se retrouva complètement étalé sur le sol de tout son poid.
Combien de temps avait-il dormi ? Seifer n'en savait rien, il se releva, la tête lourde et s'apperçut qu'il était dans une….cellule ? ? ! !
L'ex-Seed s'agrippa aux lourds et froids barreaux ; étonné, énervé , paniqué, désespéré..
Mais une voix au fond de la cellule l'interpella :
« - Alors ma belle blonde, pourquoi tu paniques autant ? »
Seifer se retourna et apperçut trois hommes qui avaient la tête de types complètements dérangés, c'était bien des prisonniers ceux-là…
L'un d'entre eux avait un tatouage qui recouvrait entièrement sa tête massive et rasée, le teint assez mat et une imposante musculature, un autre, au contraire , avait de longs cheveux roux, sales et broussailleux, ainsi qu'une grande barbe de couleur similaire attachée en couettes. Enfin le dernier était très grand mais plutôt maigre, voir chétif, parsemé d'une multitude de piercing malgrès un sourire angélique qu'il affichait.
Mais qu'est-ce que Seifer foutait là, avec cette bande de délurés ? ! ! Et puis, depuis quand se laissait-il insulté ? ? Le maigre prit la parole, toujours avec cette mine angélique qui contrastait parfaitement avec les autres :
« - Hé le nouveau, c'est pas très gentil de nous ignorer…tu sais ici, la règle pour les nouveaux, c'est de faire plaisirs aux autres, aux plus anciens quoi… » Il se lécha les lèvres d'une façon plutôt effrayante et Seifer ne put s'empêcher de détourner le regard, tellement c'en était écoeurant.
Le tatoué, enfin, la masse musculaire s'avança vers ce dernier et de sa force impressionante, il força Seifer à s'agenouiller devant l'autre percé.
Ce dernier défit rapidement sa braguette et avec un sourire qui n'avait plus rien d'angélique lança au blond :
« - Allez…montre nous que tu es gentille, ma belle blonde… »
A ce moment là Seifer compris……..
……que sa vie tournait vraiment au cauchemard.
