Bonjour à vous tooous !
Je viens poster ici ma première fiction. *Applaudissement*
J'espère qu'elle vous plaira autant que ça m'a plu de l'écrire ! Rendez-vous a la fin du chapitre.
PS : Je ne précise pas encore les potentielles romances pour garder le suspense.
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent bien entendu a Jeff Davis ( excepté les peut-être très rare OC)
Rating : Hmmm on va dire un T peut-être évolutif.
Chapitre 1 : Il fait noir.
Il fait noir et froid, à chacune de ses respirations, aussi saccadées soit-elle, de la fumée blanche s'échappe de la bouche de Stiles. Il distinguait des formes dans le ciel, des formes dessinées par la lumière de la lune. Il cru reconnaître des feuillages, de grands arbres. Il devait être dans une forêt, sans doute celle de Beacon Hills, il n'y avait pas d'autre possibilités. L'adolescent scruta les alentours malgré la visibilité restreinte causée par le brouillard.
C'est après quelques secondes sans fins qu'il décida à bouger. Il fit un pas, mais la lumière aveuglante qui lui apparaissait soudainement le fit se résigner à continuer.
Il ne savait pas ce que c'était, mais quelque chose lui vint a l'esprit : que faisait-il la ? En plein milieu d'une forêt, en pleine nuit et seul ? Stiles ne savait ni pourquoi il était ici ni comment il y était arrivé.
Pendant sa réflexion, qui lui paraissait durer une éternité, mais qui en réalité ne représenter que quelques « secondes scientifiques », la lumière blanche s'était rapprochée et dupliquée ! Le jeune homme perdu n'avait pas eu le temps de réagir que la voiture était déjà a quelques mètres de lui, elle fit un crochet pour l'éviter et s'arrêta sur le bas-coté.
Un homme que Stiles pouvait désigner de pas tout jeune sorti en trombe de la voiture.
L'homme s'avança en courant vers lui :
« Mais que faites-vous en plein milieu de la route ? s'exclama l'inconnu, tout en scrutant Stiles. Vous êtes inconscient, vous savez combien il fait ? Vous voulez mourir de froid ? continua l'individu sur un ton qui se voulait accusateur. Avec toutes les bêtes sauv...
– Papa ? » coupa Stiles avant de sentir ses jambes faiblir et ses yeux se fermer.
Lorsqu'il se réveilla, Stiles sursauta, il ouvrit péniblement les yeux. La lumière qui l'éclairait lui brûlait la rétine, il faut avouer que le contraste avec l'obscurité de la forêt n'améliorait pas les choses. Encore une fois il ne savait pas où il était et ça l'énervait, Stiles détestait ne pas comprendre, ce n'était clairement pas dans ses habitudes. Il devait comprendre, il prit son élan et tenta de se lever.
Sans succès, il retomba dans le canapé en laissant échapper un petit « Aie ». Personne ne semblait l'avoir entendu. Mais comment était-il arrivé dans ce canapé déjà ? Il n'a pas pu arriver seul… Il se rappelle de cet homme qu'il a vu sur cette route, c'était son père.
Maintenant qu'il y pense, il se rendit compte qu'il était chez lui, son bon vieux chez lui. En faite non, c'est différent, certaines choses ne sont pas là où elles devraient être. Il se mit en position assise sur le canapé. Combien de temps avait-il dormi ? Il semblerait qu'on soit le matin. Le réveil était dur, mais il devait se préparer pour le lycée, il il s'apprêtait a allé se changer, il rejoignit les escaliers, mais il se ravisa en disant qu'il n'allait pas avoir le temps. Lorsqu'il passa dans le salon pour rejoindre l'entrée, il s'arrêta en face de la fenêtre, il contempla le soleil, quoique « sentir » serait un terme plus approprié.
La couleur des rayons du soleil le matin est assez caractéristique. Pour dire vrai, c'est même agréable, la douce chaleur des rayons du matin qui effleure la peau comme une caresse.
Stiles fut interrompu dans ses songes par une toute petite voix provenant de l'arrière du sofa. Il se pencha par dessus pour savoir quelle en était l'origine et ne fut pas sans surprise lorsqu'il découvrit un petit être d'à peine dix ans, caché derrière SON canapé. Il le contourna pour être face à l'élément non identifié, et s'accroupit pour être à sa hauteur.
Interrogatif, il engagea la « conversation » même s'il n'était pas convaincu d'obtenir grand-chose de son interlocuteur :
« Coucou toi ! minauda le plus vieux. Je peux savoir ce que me vaut ta présence ?
– Je vais appeler mon père ! » baragouina l'enfant.
Ça doit être un enfant que garde mon père, avec nos problèmes, tous les moyens sont bons pour alléger les dettes, toute rentrée d'argent est agréable dans ce genre de situation.
Stiles sentait bien que le petit était suspicieux à son égard, alors qu'il est chez lui, dans SON salon, derrière SON canapé ! C'était a lui d'être en garde face a cet inconnu, et si c'était encore une des ses créatures magiques venues pour tromper leur confiance et les poignarder dans le dos une fois endormies ? Si c'était le cas, il cachait bien son jeu, il est tellement mignon comme bout.
Comme pour montrer son innocence Stiles tendit sa main droite vers lui, un geste qui se voulait « amical » et l'enfant semblait avoir compris puisqu'il reproduisit le même geste. Au moment où leurs mains allaient rentrer en contact, le bruit sourd du réveil retentit dans tout le rez-de-chaussée et ils sursautèrent tous les deux, l'enfant eut un mouvement de recul instinctif.
Depuis quand il avait-il un réveil dans le salon ? Il commença à vraiment se demander s'il n'avait pas dormi un peu trop longtemps.
Peu importe, il est déjà… 7h50 ! Stiles allait se ruer vers la porte pour ne pas être plus en retard qu'il ne l'était déjà, mais à ce moment la porte d'entrée claqua :
« Stiiiles ! » cria une voix qui semblait être celle de son père.
Le dit Stiles se dirigea vers la porte pour rejoindre le lycée, son père venait de rentrer avec un gobelet de café a la main. Avant de sortir, il se retourna vers son père :
« Je dois y aller, je vais être en retard au lycée, prévint Stiles avec précipitation. Il faudra... qu'on parle ce soir ! reprit-il plus calmement et sérieusement avant de se jeter sur la porte et de n'avoir que l'occasion d'entendre son père lui dire d'attendre. Il était déjà parti.
7h58, il était arrivé au lycée. Il pouvait le faire, il restait encore sept minutes avant le début des cours. Même ici les choses avaient l'air différentes, changées. Pour dire vrai même la route pour venir jusqu'ici lui avait semblé floue.
La première sonnerie résonna à l'extérieur du lycée, ce qui lui signalait qu'il ne lui rester plus que trois minutes. Stiles se hâta jusqu'aux casiers et tenta d'ouvrir le sien, en vain :
« ..68, c'est pas compliqué pourtant, murmura le lycéen. C'est qu'un code a quatre chiffres, et je suis sûr que c'est ça ! » continua-t-il dans un sermon contre lui même.
Tant pis pour ses affaires, il se dirigea vers sa salle cours. Il espérait enfin voir Scott, Stiles avait essayé de lui envoyer un message ce matin, mais son téléphone refuse catégoriquement de fonctionner. Il arriva en courant devant sa salle de cours et qui comme par hasard se située a l'opposé de son casier… Il se jeta sur la porte :
« Huu, huu, bonjour, huu, désolé de mon retard », haleta le retardataire avant de remarquer que son professeur de Physique habituel était remplacé par un visage familier.
Ce devait être les conséquences de sa sortie nocturne de la nuit dernière, cela lui provoquait des hallucinations, hum certainement se persuada Stiles.
Sinon comment expliquer qu' Adrian Harris, notre ancien professeur de Physique Chimie, complice d'avoir tué huit innocents dans un incendie criminel, alcoolique, qui a fini assassiner par une tueuse en série, et par la même occasion une créature magique au visage défiguré, psychopathe des sacrifices !
« Je crois que vous vous êtes trompé de salle, et je vous prie de partir maintenant, vous déranger mon cours. » cracha le professeur, dans son habituel ton méprisant.
La respiration de Stiles s'accélérait, il sentit une vague de chaleur naître dans son dos puis parcourir tout son corps, des pieds à la tête comme si on lui injecté un produits paralysant dans l'échine, un produit qui couvrait tout son être, chacune de ses artères, chacune de ses veines, chaque parcelle de sa peau.
Stiles atteignit les toilettes dans un balancement déstabilisant, non sans mal. C'est une fois a l'intérieur lorsqu'il sentit comme des centaines d'aiguilles transpercer son dos, elle rentrer et sortait dans un mouvement linéaire, de haut en bas, qu'il se colla dos au mur et s'assis par terre dans une lente descente. Il avait chaque seconde plus chaud et sa perception des choses commençait à s'altérer. C'est sans doute à cause de ça qu'il n'avait pas constaté qu'il n'était pas seul dans les toilettes, mais que quelqu'un était là, en train de s'approcher et de se mettre à mon niveau. Il s'attendait a l'entendre parler, mais étrangement la voix qu'il entendu parvenait de plus loin :
« Oh, encore un dépressif, ils peuvent pas rester chez eux si c'est pour venir pleurer ? aboya un garçon derrière son vis à vis.
– Arrête il a vraiment pas l'air bien, s'inquiéta l'autre qui se tenait toujours en face de Stiles et qu'il pouvait maintenant qualifier de sexe masculin aussi.
– Si on t'écoute t'aiderais une fourmi a grimper un tas de terre pour pas qu'elle sa fatigue de trop », se moqua celui que Stiles n'avait toujours pas vu.
Stiles sentit son cœur accélérer et battre a la chamade, il balança sa tête de droite à gauche pour se remettre les idées en place, sans succès. Sa respiration se faisait de plus en plus forte et irrégulière. Il savait qu'il était en train de faire une crise de panique et laissa échapper une larme qui glissa le long de sa joue.
« Peter arrête ! réprimanda celui qui restait un total inconnu. Je crois qu'il fait une crise d'angoisse...
– Et alors ? interrompu avec ardeur Peter. Il va très bien s'en sortir sans toi. » articula-t-il.
Il fait noir, il a peur, il est perdu, il est tellement triste, mais sans savoir pourquoi. Il est empli de rage, mais sans savoir pourquoi. Il a tellement envie de frapper quelque chose, de se défouler. C'est ce qu'il déteste le plus lors de ses crises d'angoisse, la perte de contrôle, Stiles aimait savoir qu'il contrôlait chaque aspect de sa vie. Son sang bouillonnait et il avait l'impression que son dos était en train de brûler vif. Le sol sous ses pieds se dérobe, et il perd pied. Il sentit deux mains, se poser sur ses joues, qui le raccrocha à la réalité.
« Regarde-moi, dit le propriétaire de ses deux mains, alors que Stiles continuer a s'agiter. Regarde-moi dans les yeux, dit-il calmement. Voilà, maintenant reste concentré sur mes yeux. Fixe-les et n'arrête sous aucun prétexte », continua-t-il avec une voix toujours aussi rassurante.
De toute façon il n'y aurait aucune raison logique pour que Stiles rompe ce contact visuel...
Ce seul geste avait apaisé la souffrance du lycéen. Son bienfaiteur l'avait saisi et il reprit là où il en était :
« C'est très bien, sourit-il. Comment tu t'appelles ?
– Stiles, confia le sus nommé, après quelques secondes de réflexion.
– Très bien Stiles, maintenant tu vas respirer avec moi, d'accord ? »
Stiles acquiesça :
« Bien, vas-y, inspire, dit-il tout en faisant rentrer de l'air dans ses poumons, suivi de Stiles. Expire, reprit-il alors qu'il retira ses mains des joues de Stiles, et les mit sur ses épaules. Inspire, répéta-t-il en descendant ses mains sur ses bras. »
Stiles reprenait le contrôle. Une main se tendit devant lui, il leva les yeux pour enfin pouvoir contempler le gars qui l'avait calmé. Il avait les cheveux noirs et courts, il portait un débardeur gris avec une chemise verte ouverte à carreaux , un pantalon noir et des baskets. Stiles agrippa sa main et se releva.
« Euh, mer..merci, balbutia-t-il en frottant sa nuque d'une main et en esquissant un sourire reconnaissant.
– Pas de quoi, j'aillais pas laisser des larmes gâcher un visage comme le tien », lança le garçon avec un sourire... troublant.
Le compliment, c'est bien compliment, on est d'accord, fit s'empourprer les joues de Stiles. Ce qui devait se remarquer, sa peau est blanche comme un cachet d'aspirine.
« Tu es sur que ça va ? Tu as encore l'air un peu sous pression », s'inquiéta l'adolescent.
Mais c'est ta faute abruti ! Avec tes phrases dignes d'une comédie romantique.
« Oui beaucoup mieux, dit-il en ébauchant un sourire timide.
– Reste avec moi. »
Stiles resta immobile et laissa transparaître un air d'incompréhension.
« Tu sais, tu n'as pas vraiment l'air dans ton assiette, et aller en cours ne servirait pas à grand-chose vu ton état… »
Il a sans doute raison, toute cette histoire avec Scott, la meute, Malia… ça devait être trop pesant pour lui.
« D'accord, tu as sans doute raison… Comment tu t'appelle déjà ? s'interrogea Stiles. Tu ne me l'a même pas dit.
– Peter, bonjour moi c'est Peter, heureux de te rencontrer, arrêta le garçon plus âgé, qui était resté a l'écart tout ce temps, en avançant sa main, que Stiles mit un peu de temps a serrer. Je vous dérange pas ? continua-t-il avec un ton sarcastique. Ce doit être un gène chez tous les Peter.
– Peter, protesta le garçon aux cheveux noirs sans même se tourner vers le dit Peter. On va te laisser avec toi même Peter d'accord ? Tu dois être l'une des seules personnes à pouvoir te supporter. »
Stiles laissa échapper un petit rire qui fit sourire X, un sourire complice. Voilà comment Stiles allait l'appeler, ''X''.
« On y va. », proposa X, même si ce n'était pas vraiment une question.
Stiles acquiesça et suivit sa nouvelle connaissance. X l'emmena dans le centre de Beacon Hills où tout semblait différent, mais Stiles n'y prêta pas attention. Ils passèrent la fin de la mâtinée à marcher en périphérie de la ville. L'après midi il lui offrit un Milk-shake, et sous cette chaleur il ne pouvait rien avoir de plus agréable, à part peut-être une baignade. Ils passèrent leur après-midi à discuter de tout et rien. Cela faisait du bien de parler de choses de normales, avec un lycéen normal, pendant une journée (presque) normale. Le soir X ramena le fils du Shérif chez lui, car ''c'est sur sa route'':
« Merci encore pour ce matin. Pour cette aprèm aussi... Et pour ce soir...
– C'était cool, avoua sincèrement le garçon dont l'un des boutons de sa chemise verte avait sauté durant l'après-midi.
– Je peux savoir ton prénom maintenant qu'on est comme des frères ? plaisanta Stiles.
– Hmmm, réfléchi X avec un soulèvement de sourcil et un air pensif. Non, tu sais quoi ? Tu vas devoir le trouver, si tu ne l'as pas trouvé dans les 24h, considère que tu as perdu, énonça le beau brun avec un sourire charmeur. Tu n'as pas le choix. On se voit demain ?
– Si j'ai pas le choix… Oui, je pourrai te présenter Scott comme ça, tu vas l'adorer », assura-t-il.
Justement, il avait totalement oublié Scott, il devait se faire du mauvais sang. C'est le comble pour un loup-garou. De toute façon son portable ne fonctionne toujours pas, l'écran commence même à clignoter étrangement depuis 17h.
« Scott ?
– C'est mon meilleur ami, indiqua Stiles.
– Oh. X avait l'air déçu.
– Bon, je vais rentrer, dit-il en se dirigeant vers le perron de la porte.
– Tu es de la famille Stilinski ?
– Oui pourquoi cette question ?
– Non pour rien », conclut le brun avant de se retourner et de partir en courant.
Lorsque Stiles ouvrit la porte, il entendit un objet se fracasser au sol :
« Stiiiiiles, grommela le Sherif.
– C'est moi ! Je suis rentré ! », cria l'adolescent pour que son père puisse l'entendre.
Il entendit son père traversant la maison pour le rejoindre dans l'entrée.
« Bon sang, tu peux m'expliquer ?
– Oui je sais il est un peu tard, mais…
– C'est pas le plus important, qu'est-ce que tu fais déjà là ?
– Bah.. Heu… , essaya de comprendre Stiles.
– D'après les papiers, tu ne devais pas arriver dans un mois ? expliqua l'homme.
– De quoi tu parles ? » s'écria Stiles.
Après quelques secondes de ce qui semblait être une phase de réflexion, le père du jeune homme souffla :
« Je crois que cette nuit dans la forêt a dû te perturber…, supposa le Sherif Stilinski. Déjà qu'est ce que tu faisais dans la forêt en pleine nuit ?
– Mmh, je sais pas trop en réalité, répondit-il le plus sincèrement possible. Mais au fait, c'est quoi cette histoire de papier ? reprit-il en agitant les mains comme pour montrer son
– Et bien les papiers de la garde temporaire ! Ou as-tu l'esprit ? » grogna son paternel.
Stiles ne comprend plus vraiment.
« Il y a beaucoup de paperasse a remplir pour avoir la garde temporaire d'un minot de seize ans… », continua-t-il.
Stiles est totalement perdu.
« Et encore, heureusement que tu es mon neveu, sinon j'imagine même pas la quantité de démarche a faire.»
Stiles est dans un état second de sur-dubitation.
« Tu es sur que ça va ? s'inquiéta-t-il. Tu deviens livide, limite transparent. »
La panique prit Stiles, sa gorge se noua et il arrivait à peine à respirer. Il perdait la tête et le contrôle de tout son corps. Ses yeux se fermèrent et avant de s'effondrer au sol il entendit son père criait : « Stiles ! »
Voilà pour ce premier chapitre !
J'attends vos reviews, vos critiques sur la façon d'écrire, la typographie des dialogues ou même tout simplement l'histoire.
Lorsque j'aurais reçu un certain nombre de retour, je posterai la suite en tenant compte de vos remarques !
Sur ce, à la prochaine :)
