Il était une fois, dans le plus grand arbre d'un village lointain nommé Konoha, se juchait tous les jours un corbeau. Il était le plus beau de toute la forêt et il le savait très bien. Son air hautain et sa noirceur mystérieuse faisaient de lui l'oiseau le plus craint et le plus idolâtré de l'endroit. Un beau jour, le corbeau aux plumes lissées de gel se tenait sur son arbre, un grand bol de ramens au bec. Non loin de là courrait dans tous les sens un jeune renard au pelage blond et tout ébouriffé. Quand celui-ci renifla l'odeur alléchante des nouilles, il se mit à échafauder un plan brillant pour lui voler subtilement. Son idée bien construite, il avança enfin pour ce faire voir du corbeau et commença à parler. :

« Monsieur le corbeau! Comme votre plumage est beau ce matin! Comme tous les matins d'ailleurs… Il est dommage que votre réputation d'être distant vous empêche de parler aux passants… Un corps si soigné ne peut qu'avoir une voix suave… Pourriez-vous, je vous pries, m'adresser quelques mots? Aussi simples soient-ils… »

L'oiseau roula les yeux et ouvrit le bec pour répliquer méchamment. Lorsqu'il fût assé ouvert, le bol de nouilles tomba et se fit dévorer immédiatement par le renard. Quand il eût fini son repas, il se lécha les babines et recommença à parler :

« Tu sais, mon cher ami, la vanité est un vilain défaut. Tu devrais faire attention de ne pas te faire amadouer par n'importe quoi, ou tu perdras beaucoup… La prochaine fois que je te reverrai, j'espère que tu seras plus… »

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que deux kunaïs s'étaient planté dans son dos et un sourire narquois s'était dessiné sur le visage de l'oiseau :

« Trop parler aussi est un vilain défaut… Mais malheureusement pour moi qui voulais te voir corriger ta lacune, nous ne nous reverrons plus, je crois. »

Et il s'envola, laissant derrière lui, ce qui devait être le côté « Morale » de l'histoire…