Avant de commencer à raconter les aventures des forces de la rébellion, laissez moi mettre quelques points au clair et vous planter le décor.

Plantage de décor et description du monde :

Nous sommes sur le continent unifié de Mahiram (prononcé Ma-I-rame), nommé d'après le héro qui l'a bâtit à la force de ses bras et son ambition.

Ce continent est depuis toujours dirigé par une longue dynastie d'empereurs.

L'empereur actuel de Mahiram se nomme Tarhlaw (prononcé tard-là-eau), c'est un homme plein d'expérience et de sagesse que tout le monde respecte.

Les terres de Mahiram sont séparées en 6 contrés :

- Premièrement, tout au sud se trouve les grandes plaines, la demeure de gens simple et modeste, une contré où il fait bon vivre depuis que les bandits ont définitivement quitté la zone.

- Puis viennent, au nord-est de là, les forêts vierges et épaisses de l'est, un endroit regorgeant d'animaux étranges et insolites ainsi que de nombreuses plantes médicinales. C'est une mine à découvertes pour les scientifiques.

- A l'Ouest des forêts, se trouve la zone dites «civilisée», c'est là que vous trouverait toute les grandes villes et les bâtiments chics.

- Encore plus à l'Ouest se trouve les terres arides, un vaste désert où règne une chaleur insupportable et où des corbeaux font leurs réunions. Ces terres sont inhabitées, excepté pour les jeunes mages noir, cavaliers wyverne et combattants en pèlerinage.

- Au sud, on trouve les imposants monts qui font la fierté de l'empire. C'est le point de rendez-vous préféré des alpinistes et grimpeurs de tout poils. La légende raconte que Mahir, le héro qui bâtit le continent, a levé ces pics à la seule force de ses bras.

- Et enfin, à l'extrême sud de Mahiram se trouve les terres impériales, un endroit au fin fond des monts, où nul n'a jamais pu accéder par eux-même. C'est là que l'empire se trouve en grande partie et surtout là où l'empereur siège fièrement sur son trône d'acier et d'or.

Sur ses terres existe un héro répondant au nom de Toémer (prononcé to-hè-mère), une véritable légende vivante au sein de l'empire, un guerrier si fort que ses moindres mouvement terrassent aisément ses opposants.

Mais Mahiram porte une autre légende vivante, d'un tout autre type.

Le romancier, chercheur et scientifique de renommée mondiale Nicolayï (prononcé Ni-co-l'ail), un homme dont le savoir dépasse tout et qui a, à lui seul, fait de Mahiram le continent le plus avancé technologiquement et magiquement du monde et à qui on doit l'étude de la magie intérieure, qui a prouvé non seulement l'existence de la magie en chaque être vivant mais aussi les forces en jeu pour les activer, en voici un extrait :

«Les études ont prouvé que la magie est une force naturelle terrée en chaque être vivant, c'est d'ailleurs par ce principe que fonctionne la magie domestique.

Les recherches ont également prouvé que les différents types de magie marchent de la même manière que les émotions : si un être est plus exposé à un des types, il l'adoptera avec plus d'aisance.

Les catégories de magie connues à ce jour sont : l'anima, la magie des éléments, la noire, la magie des ténèbres et la blanche, la magie de la lumière.

Ces magies se basent toute sur une force spirituelle leur étant propre :

L'anima repose sur la force de l'ambition et de la volonté de réussir

La blanche se base sur la foi, c'est pour cela que l'on fait passer un test de magie aux nouveaux moines et fidèles.

La noire repose sur les émotions négative ou tout du moins, les émotions d'une façon négative : la tristesse d'avoir perdu un proche est considérée comme positive quand la dépression ou la tristesse sans fondement est négative.».

Les gens de Mahiram croient en majorité en Méjanas (prononcé mais-dja-nace), le dieu qui aurait donné la vie et la force à Mahir mais certaines religions émergentes commence à se faire entendre et l'église traverse une phase de fragilité critique ces derniers temps.

Mise au points de certaines choses :

Ceci est un univers alternatif plus réaliste que le FE moyen.

Par plus réaliste, j'entends :

- Les dieux, les démons et les dragons (sauf les manaketes) sont des légendes.

- La magie existe toujours et est utilisée, en majeure partie, pour faire aux mahiriens ce que nous fait la technologie moderne.

-il faut vous mettre en tête que c'est des gens comme vous et moi (mais surtout vous) qui parle ici, donc ne vous choquez pas si vous voyez du langage familier.

Autre précisions : tout les jeux de la série FE sont ici des romans écrits par Nicolayï, donc ne soyez pas surpris si un personnage fait une référence à un jeux FE sans pression.

Je compte publier un chapitre de cette fanfic tout les vendredi mais n'y comptez pas trop non plus, me connaissant, il y a des chances que je sois trop feignant ou «««««occupé»»»»» pour pouvoir le faire dans les temps. Vivra qui verra et pour ceux qui vivrons pas...F.


Mentions légales : les personnage suivants sont des créations d'autre personnes dont j'ai l'autorisation d'utilisation :

Aiden (prononcé aïe- deune) est la propriété de Grendy

Merlin (prononcé Mer-Lin) est la propriété de Nilrem

Dyls (prononcé Die (en anglais)-LS) est la propriété de Moréo


Comme tout les jours, les jeunes du village étaient partis au quatre coins de l'endroit :

Atem était entrain de s'entraîner durement, lançant sort après sort sur un mannequin qui semblait avoir connu des jours meilleurs et de violents coups de haches, chose qui ne manquait pas d'impressionner sa mère et époustoufler sa jeune sœur.

La magie anima lui était venu très vite pour son âge et il ne l'avait même pas hérité d'un de ses parents, sa mère étant une grande soigneuse et son père...une longue histoire...

Dyls était parti chercher de quoi ravitailler la mangeoire de son pégase noir dans le petit bois non loin.

Il tenait beaucoup à cet étalon, disant qu'il lui rappelait sa propre personne, sûrement à cause du fait que sa monture est père de nombreux poulains...

Merlin était encore parti chiper discrètement la marchandise des gens du marché en profitant de sa petite taille.

Le banditisme lui avait apparu comme une évidence quand il le découvrit et il est depuis devenu un habile voleur s'entraînant à voler des fruits sur les étales des commerçant mais n'ayant jamais voler par égoïsme.

Grégoire assaillait de flèche un pauvre arbre qui semblait plus hérisson qu'arbre après le barrage qu'on lui avait envoyé.

Il était fier de son talent d'archer, qu'il avait développé seul et il adorait s'en vanter auprès de tout ceux qui était prêts à l'écouter.

Et enfin, Aiden s'entraînait auprès de son père, le légendaire héro mahirien Toémer.

Malgré son jeune âge, Aiden arrivait sans problèmes à porter les haches les plus lourdes sans sourciller, ce qui ne manquait jamais de faire rire son père et d'inquiéter sa mère.

Quand la légende était fatiguée, c'était souvent sa magnifique femme, Béloé, qui venait enseigner l'art de la lame au jeune casse-cou.

Tous étaient heureux pour les cinq amis dans le petit village de Gimaldo, un endroit perdu au fin fond des grandes plaines, jusqu'à ce jour où tout bascula…

8 Corot de l'an 984

Ce jour est un jour en apparence calme et paisible, comme il y en a toujours à Gimaldo.

Assez tôt ce matin là, Toémer et son fils s'entraînaient, faisant voler leurs chevelures respectivement blonde pâle et brune dans l'élan de leurs frappes d'armes.

Une heure durant, les deux compagnons s'échangèrent des attaques amicales et rirent comme des enfants.

Quand brutalement, une ombre apparu et en un instant, la gorge de Toémer fut tranchée nette par une lame luisante.

Le géant s'écrasa au sol en tentant de dire un dernier mot à son fils mais celui ci fut rendu incompréhensible par le bruit qu'il produisit en s'étouffant avec son propre sang avant de succomber de ses blessures.

Instinctivement, Béloé tira sa lame et chargea l'assassin de son mari avec rage.

Elle attaqua avec vitesse et précision, comme à son habitude mais l'assassin esquiva de près la frappe avant d'envoyer un couteau droit dans la gorge de la femme, qui fit tout pour rester en place avant de mourir en tentant de retirer le couteau.

Aiden était pétrifié, là, en un instant, ses parents venaient d'être assassinés par une ombre, un homme sans cœur et sans visage car sous une épaisse capuche brune.

D'une main tremblante à la fois de tristesse, de terreur et de colère, Aiden prit l'épée de sa mère et se rua sur le meurtrier en hurlant :

«Espèce d'enfoiré ! J'vais te trucider!» d'une voix frêle et empli de larmes.

L'assassin soupira :

«Il n'apprennent donc jamais...»

Puis dégaina une fois de plus ses lames quand une flèche le désarma soudainement.

Pris par surprise, l'homme encapuchonné émit un gémissement de surprise en voyant les compagnons d'Aiden arriver.

«Tu l'avait pas vu v'nir, hein ?» dit Grégoire de son ton arrogant habituelle.

«On arrive au bon moment, on dirait.» sortit Dyls d'un ton calme, presque blagueur.

«Nous sommes là, Aiden !» cria Atem d'un air déterminé.

L'assassin fut pris de court par les renforts venant juste d'arriver et cria :

«Les gars, ramenez-vous !»

C'est à ce moment qu'une petite escouade d'une dizaine de soldats arriva pour défaire les jeunes.

«Mer...Merci, les gars...» bafoua Aiden d'une voix gênée avant de saisir son arme et de tailler en pièce un des soldats.

«Bon, il est temps de mettre notre entraînement en pratique, les gars.» s'écria Atem en faisant apparaître une boule de feu dans sa main avant de brûler un soldat qui passait avec.

La troupe de jeunes s'élança dans la bataille et élimina aisément les soldats qui ne s'attendaient pas à tant de force venant de jeunots semblant sortis de nulle part.

L'assassin jura entre ses dents et évacua le champ de bataille en promettant qu'il les tuerait tous un jour ou l'autre et de manière terrible.

La troupe de soldats fut abandonnée puis rapidement décimée par l'équipe.

Après l'épuisante bataille, Aiden et sa compagnie s'étalèrent dans l'herbe, restèrent silencieux quelques minutes avant qu'Aiden ne se relève.

«Je vais devenir quoi, maintenant ? Mes parents sont morts et je n'ai nulle part ou aller...» se plaignit t-il pendant que des larmes perlaient aux bords de ses yeux.

Avant qu'il ne puisse éclater en sanglot, Atem se leva à son tour pour le réconforter :

«Je ne peux que te comprendre… Mais regarde, tu as réussi à repousser des soldats professionnels sans problème, une preuve que tu est un homme fort, Aiden et les hommes forts ne craignent rien au monde» .

Grégoire se leva brutalement à cause de la surprise

«Des...Des soldats professionnels !?» bégaya t-il d'une surprise à peine dissimulée.

«Tu n'as pas remarqué le symbole de l'empire sur leurs vêtements et leurs armures ?» demanda Dyls d'un ton un peu moqueur.

«Pour un archer, t'es vachement bigleux.» termina t-il avec humour.

«C'est l'empire qui a fait ça ?» demanda théoriquement Aiden.

«Oui, c'est bien eux. La question est : pourquoi ? Pourquoi tuer des symboles d'espoir comme Toémer et sa femme…?» se questionna Atem.

«Quelque chose de louche se trame, c'est sûr et certain.» expliqua simplement Merlin.

«Pour l'instant, rentrons chez nous et attendons que le destin continue son cours.» termina Atem.

«Toujours un fidèle croyant des thèses de Nicolayï à propos du déroulement temporel, pas vrai ?» rigola Dyls alors que tout le monde rentrait chez eux, tous la boule au ventre de ce qui s'était passé...

à suivre…


Désolé si l'histoire de ce chapitre est un peu courte, j'avais toute les explication et le contexte à poser mais le suivant sera un vrai chapitre bien plus long.

En tout cas, j'espère que vous appréciez déjà cette nouvelle histoire, l'histoire de

FIRE EMBLEM : RÉBELLION