Comme d'habitude, rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling excepté mon imagination, les persos inventés, les couples enfin bref, chacun pour soi.

Je dédies cet OS à Lia Sail dont je corrige l'une des fics. Etant une fan du couple Sirius/ Rémus, je me suis dit que ça me changerait de faire un OS et de changer de couple HP.

Bonne lecture.

Une nuit très attendue

- Chéri ?

- Oui, mon amour ?

- Lève-toi !

- Pourquoi ?

- Hôpital. Vite !

- Je prends la valise.

- Vite, Sirius. Je sens qu'il va sortir tout seul.

- Ou elle !

- Oui, chéri ou elle. Je passe en premier.

- Je te suis.

Rémus entra dans la cheminée et jeta de la poudre de Cheminette en s'écriant Hôpital Sainte Mangouste. Sirius le suivit et réitéra le geste. Quand Sirius arriva de l'autre côté, un médecin et une infirmière s'occupaient déjà de son mari.

- Préparez la salle pour un accouchement magique. Vous ne pouvez pas rester avec lui, Monsieur, dit le médecin à l'attention de Sirius.

- Mais, tenta Sirius.

- Vous voulez perdre votre mari et le bébé ?

- Non, bien sûr que non.

- Alors attendez ici. Une infirmière vous tiendra au courant.

Sirius, ne voulant pas s'asseoir, commença à faire les cent pas. Moins d'une heure d'attente plus tard alors que le sol menaçait de céder sous les pieds de Sirius, une infirmière vint lui annoncer la bonne nouvelle. Sa fille était née. Sa fille, celle de Rémus et de lui, le fruit de leur amour. Certes, la grossesse avait été très surveillée parce que dangereuse même si les grossesses masculines commençaient à se démocratiser.

Le premier à rendre visite à la nouvelle famille furent Drago et Harry. Puisqu'Harry allait être le parrain, ce fut le premier prévenu. Et comme Drago avait rendez-vous à l'hôpital, ils firent d'une pierre deux coups. Vous vous demandez sûrement pourquoi Drago, cet être si irréprochable avait bien besoin de consulter un médecin ? Eh bien juste parce qu'il y a un peu plus de cinq mois, notre Harry l'a mis enceint. Ils avaient profité de l'engouement de Sirius et Rémus pour fonder eux aussi leur tribu. Drago resplendissait, son ventre avait pris un joli arrondi, magnifique aux yeux d'Harry.

Avant qu'ils ne repartent, Sirius prit à part Harry.

- J'aurai un service à te demander.

- Je t'écoute.

- Eh bien, c'est que j'aimerais passer une soirée en tête-à-tête avec Rémus sans être interrompu par les pleurs de la petite si tu vois ce que je veux dire.

- En gros, tu veux que je te garde ta fille pour que tu puisses t'envoyer en l'air.

- T'as tout compris. Alors tu acceptes ?

- Ça fait combien de temps que tu ne l'as pris ?

- Harry, comment oses-tu parler de cette façon ? Tes parents ne seraient pas très fiers.

- Mes parents sont morts, Sirius et leur assassin aussi. Je doute aussi qu'ils soient particulièrement fiers de me voir avec un Malefoy. Quant à mon langage, demande plutôt à Drago, c'est lui qui m'a tout appris. Et oses me contredire quant à tes intentions.

- Oui, je compte lui faire l'amour mais en même temps, il s'agit de mon mari, j'ai donc légalement le droit de lui faire tout ce que je veux. Et oui, je suis en manque, ça fait plus de deux mois que je n'ai pas touché à son magnifique postérieur et que je me contente de lui faire des fellations avant de me finir moi-même.

- Tu n'as pas trouvé de positions pour le faire ?

- C'est vachement indiscret comme question, Harry.

- Je me renseigne parce que ça risque de m'arriver, bien que j'en doute beaucoup, Drago est in-sa-tia-ble. C'est devenu pire depuis qu'il est enceint, les hormones à ce qu'il paraît.

- C'est pas tellement les positions qui gênaient mais il avait mal à cause du bébé qui bougeait et il était assez crevé. Le moindre effort le rendait malade et à bout de souffle. Je n'allais pas l'achever ?

- Non, c'aurait été méchant. Ok, ça marche à condition que tu fasses pareil pour moi. Ce sera un prêté pour un rendu.

- Ok, ça marche, merci Harry, dit-il en se faufilant dans la chambre. A plus tard.

Drago sortit de la chambre et se rua sur Harry pour l'embrasser.

- Tu crois que notre bébé sera aussi beau que le leur ?

- Bien plus, tu es tellement beau qu'il sera forcément encore plus beau.

- Tu voudrais pas savoir si ce sera une fille ou un garçon ?

- On va aller voir le médecin et si tu veux toujours le savoir, tu lui demanderas.

Une semaine plus tard, Sirius ramena Rémus et la petite Angèle à la maison. Les médecins avaient préféré garder le père porteur et l'enfant pour vérifier leur état de santé, leur apprendre à nourrir l'enfant, à le changer et à détecter le moindre problème, les pères ayant moins l'instinct maternel que les femmes.

La maison était prête depuis déjà quelques semaines pour l'arrivée du bébé. Il n'y manquait que la peinture dont Sirius s'était occupé durant l'absence de son mari.

Un joli rose pastel complétait la parfaite chambre d'enfants avec le berceau, la table à langer, les peluches sur la commode, les couches et le traditionnel mobile en bois musical. La lumière y était tamisée, les volets mi-clos. L'ensemble était parfait.

Après une bonne nuit de sommeil réparateur, Rémus fut fin prêt à accueillir leurs amis. En effet, Sirius et lui avaient organisé une présentation officielle, une petite fête pour l'arrivée d'Angèle.

Y étaient invités Drago et Harry qui arrivèrent pile à l'heure (grâce à Drago, bien sûr), Arthur et Molly Weasley ainsi que Ron et sa femme, Hermione. Ils arrivèrent dès 14 heures, les uns après les autres, transplanant sur le perron.

Après deux heures et demie d'exaltation intensive et un bon goûter, Ron et Hermione prirent congé. Un quart d'heure plus tard, Molly s'excusa et partit avec son mari, prétextant qu'elle devait ranger sa maison. Drago et Rémus étaient en train de parler de l'accouchement et du plaisir d'être enfin parent. Drago et Harry devaient encore leur annoncer la bonne nouvelle avant de partir. Ils attendaient eux aussi une fille.

Après que Sirius ait expliqué une bonne dizaine de fois à Harry comment nourrir et changer Angèle, il le prévint qu'ils viendraient eux-mêmes la rechercher. Et que s'ils avaient le moindre problème, il fallait qu'ils se rendent directement chez Molly, qu'avec le nombre de mômes qu'elle avait eu, elle saurait remédier à tout.

Après quelques embrassades, remerciements et même pleurs (de Rémus suivi de ceux de Drago, ah, les hormones), Drago et Harry partirent.

Sirius revoyait enfin son homme. Grand, svelte, élancé, comme au premier jour de leur amour, cet amour qui, tout au long de sa scolarité n'avait fait qu'enfler et prendre de l'ampleur. Ils s'aimaient et c'était le plus important. Il avait été aussi beau pendant sa grossesse, avec son joli ventre rond que maintenant dans ce boxer gris. S'il n'avait pas été une chose si précieuse à ses yeux, il l'aurait dévoré de baisers, de caresses, aurait ponctué ce corps tant convoité ces derniers mois de petits mordillements, de suçons, de petits coups de langue.

Mais il aimait trop ce corps pour lui infliger de si douces tortures d'entrée de jeu. Alors il commença par une chose basique, banale mais dont il avait tant envie et dont il raffolait. Il s'approcha de Rémus, le serra étroitement contre lui et déposa sur ses lèvres pâles un franc baiser, empli de douceur et d'amour. Baiser chaste qui se transforma très vite en affrontement pour la supériorité. Comme à son habitude, Rémus abandonna après quelques minutes. Il avait renoncé depuis longtemps à être le dominant. Et puis, être le dominé n'était pas si déplaisant que ça.

Certes, il ne décidait de rien mais c'était lui qui prenait tout, tout le plaisir, toutes les attentions, toutes les précautions. Il ne cessait de se faire embrasser, de se faire cajoler, de se voir demander si tout allait bien, s'il n'avait pas trop mal, s'il fallait aller plus vite, moins vite, honnêtement, le dominé était le dominant car tout pouvait s'arrêter à cause de lui et tout pouvait continuer grâce à lui. C'était pour cela que depuis trois mois, Sirius faisait ceinture à l'exception de quelques gâteries qu'il offrait à son amour chaque fois que celui-ci ne se sentait pas trop mal. En réalité, le dominé dominait, c'était pour ça que Rémus le laissait gagner, pour lui donner l'impression d'être le dominant parce qu'il aimait ça.

Sirius, après ce long et torride baiser, commença doucement, du bout des doigts, à effleurer le dos de son amant. Tout doucement, il le sentit commencer à frissonner, il avait la chair de poule. Exactement ce qu'il cherchait. Il adorait rendre son petit loup fou et dépendant de lui. Et ces trois mois d'abstinence allaient jouer en sa faveur. Trois mois qu'il n'avait pu s'unir à lui, c'était long, très long, surtout lorsqu'on est du genre "chien fou" constamment en rut.

Il se faisait étrangement penser à Drago, il était lui aussi insatiable mais il faut bien reconnaître que la palme revenait à Rémus. Lui aussi avait eu affaire à ses hormones. C'était le petit imprévu de cette grossesse et le médecin s'était bien gardé d'en parler sans quoi il aurait demandé à se faire prescrire de la potion revigorante parce que, certes, il était un étalon mais de là à le faire plusieurs fois par jour avec si peu d'intervalles, merci bien.

Mais pour le moment, il avait retrouvé son Rémus, ni trop en rut, ni manquant de libido, d'ailleurs, il commençait à le sentir. Une érection commençait à pointer vers lui, quémandant son attention. Il s'écarta de son mari, voulant admirer son œuvre. Rémus, seulement vêtu de son boxer, avec cette érection naissante, était l'image parfaite de la perversion qui l'animait. Jamais, avec personne d'autre, il n'aurait été capable de trouver meilleur amant, conjugant si bien beauté, perversion et complicité.

- Serais-tu excité, mon cher mari ? dit taquinement Sirius.

- Toujours en ta présence, mon beau Sirius.

- J'espérai bien parce que trois mois sans te sentir te contracter autour de moi, je ne tiens plus.

- Alors viens, moi aussi, j'ai très envie de toi. Je m'étonne d'ailleurs que tu ne sois pas venu en pleine nuit à l'hôpital pour te jeter sur moi.

- Je n'allais pas faire ça devant ma fille.

- Donc, dorénavant, à chaque fois que tu auras envie de moi, tu donneras notre fille à garder à Drago et Harry.

- Crois-moi, Harry me remercie de l'avoir soustrait aux envies de son cher et tendre pour une nuit.

- Et si nous en revenions à nous, oublions tout et occupe-toi de moi.

- Bien, mon petit mari.

Il fondit sur lui et s'empara de ses lèvres, tout en faisant glisser le boxer de son mari le long de ses fesses. Rémus s'aggripa à lui, plaçant ses jambes autour de sa taille et ses mains autour de son cou. Sirius les emmena droit sur le lit, allongeant délicatement son homme. Il finit de retirer le boxer gris ainsi que le sien.

Ils étaient nus, s'observant l'un et l'autre, comme s'ils allaient faire l'amour pour la première fois. Rémus se redressa et fit basculer Sirius sous lui et se rua sur la virilité tendue. Il l'engloutit sans préliminaire, le retour se fit aussitôt entendre. Après un léger cri de stupeur, face à la voracité de Rémus, Sirius ne laissa plus échapper que des gémissements de contentement et d'extase.

Alternant les va-et-vient lents et rapides, les pimentant quelquefois de coups de langue sur le gland rougi, Rémus parvint au bout de moins d'une dizaine de minutes à faire venir son mari dans sa bouche. Il s'en délecta longuement, avalant petit à petit la semence chaude et légèrement amère de son compagnon, le fixant droit dans les yeux. Ce ne fut qu'une fois cette gourmandise finie qu'il concéda d'aller embrasser son mari.

Tout en savourant les lèvres et la langue de Rémus, le brun le fit basculer, reprenant sa position de dominant.

- Merci, mon amour. C'était très... réconfortant.

- C'était pour te remercier de toutes tes petites attentions que tu avais eu pour moi, ces trois derniers mois et aussi pour te prouver que je n'avais pas perdu la main.

- Oui, tu ne l'as pas perdu, mon loup. Mais en attendant que je revienne au top de ma forme pour te faire grimer aux rideaux, il va falloir que je m'occupe.

- Et que comptes-tu faire ? demanda lascivement Rémus.

- Voir si je n'ai pas perdu la main depuis une semaine.

Rémus adopta une position confortable avant que Sirius ne commence à laper la tête du sexe de Rémus, tel un chien assoiffé. Le loup se tendit et s'arqua, essayant de forcer Sirius à le prendre entièrement en bouche. Mais ce dernier n'était pas prêt, il voulait faire comprendre à son mari, le manque qu'il venait d'éprouver pendant ces trois mois, qu'il ne devait plus le laisser si longtemps sans quoi il irait voir ailleurs, avec le premier qui passerait, fusse-t-il son filleul...

Dès qu'il fut sûr que Rémus avait enregistré le message, il engloutit la virilité à pleine bouche et commença ses mouvements frénétiques. Rémus, plus qu'excité, ne tarda pas à venir. Sirius se lécha les lèvres, légèrement souillé.

- Tu m'appartiens, tu le sais, ça ? dit, sensuellement, Sirius.

- J'ai cet anneau pour me le prouver.

- Tu es prêt ?

- Toujours pour toi.

Rémus se saisit d'un coussin qu'il plaça sous ses hanches pour offrir un meilleur angle de pénétration.

- Par contre, est-ce que tu pourrais me préparer comme pour nos premières fois ? Parce que, après trois mois...

- Aurais-tu peur que je te fasses mal ?

- J'ai surtout peur que tu t'enflammes.

- D'accord, je vais te préparer comme pour nos premières fois, on appellera ça notre moment nostalgie.

- Merci, mon amour.

- C'est normal, après tout, tu as porté notre enfant, je peux au moins faire ça pour toi.

Rémus se saisit des doigts de la main droite de Sirius et les lécha frénétiquement, mimant l'acte de sa bouche. Une fois suffisamment humides, Sirius récupéra ses doigts et en approcha un de l'intimité de l'autre.

- Tu vas voir, c'est comme le balai, ça ne s'oublie jamais.

- Tu ne te vantes pas un peu beaucoup.

- Pervers.

- Oui mais c'est comme ça que tu m'aimes.

- Bien sûr que c'est comme ça que je t'aime. Aurai-je oublié de te le dire ?

- De me dire quoi ?

- Que je t'aimais comme un fou.

- Oui, tu as dû momentanément oublié de me le dire.

- Quel mauvais mari je fais.

- Rattrape-toi.

Et sur ces mots, Sirius introduisit un doigt en lui. Au bonheur de se retrouver, succéda l'excitation de l'union. Ce fut encore une fois Rémus qui choisit le rythme. Comme Sirius lui avait fait remarquer, il était vrai qu'il ne se trouva pas dépayser très longtemps. Presque aussitôt après le doigt, Rémus se mit à onduler du bassin, le poussant à plus. Un deuxième doigt vint se joindre à la chorégraphie et Rémus poussa ses premères plaintes de contentement. Un troisième doigt fut très vite inséré, plus pour le plaisir de jouer de Sirius que pour la préparation de Rémus.

Au bout de seulement quelques mouvements, la voix rauque du loup se fit entendre.

- Arrêtes, je te veux toi, plus que toi, finie la nostalgie, je veux de l'action, haleta-t-il.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Sirius ressortit ses doigts et se plaça pour entrer entièrement et d'une seule poussée.

Un petit hurlement de plaisir soutenu par un jappement entamèrent le ballet de halètements, de murmures et de gémissements. En effet, Sirius répétait en litanie des " Je t'aime, mon loup ". Ce furent autant ces mots que les mouvements de Sirius que le menaient au septième ciel. Il emprisonna les mains du brun dans les siennes, le faisant s'allonger au plus près afin de maximiser le contact entre eux. Au bout de quelques minutes, Sirius voulut changer de position. Il se détacha de Rémus, le fit rouler sur le ventre et le força, sans aucune difficulté, à se soumettre en le plaçant à quatre pattes.

Sirius, en bon chien, préférait nettement cette position qui faisait appel à ses plus vils instincts. Ses mouvements étaient beaucoup plus brutaux mais ce n'était rien en comparaison de ce que voulait Rémus après les pleines lunes. Et puis, pour Sirius, la vue de son Rémus soumis, offert à tous ses caprices était réellement trop tentante. Il accéléra les coups de reins, touchant à coup sûr la prostate de son compagnon dont la respiration irrégulière indiquait qu'il n'allait pas tarder à succomber à ses assauts.

Sirius se pencha tout contre Rémus et l'obligea à se redresser, collant de son corps celui tant aimé. Sirius passa ses bras autour de la taille de son loup qui, lui, posa ses mains sur les fesses du brun pour le forcer à adopter une vitesse optimale pour ses derniers mouvements. Le brun fit glisser sa main droite vers le bas du torse pour se saisir de la verge tendue à l'extrême. Il y asséna le même rythme que ses mouvements de hanches. Rémus ne tarda pas à venir dans la main de Sirius qui lui serrait fortement le gland. Sirius le suivit d'un puissant coup de reins, tout en lui mordant l'épaule.

Il retomba épuisé tout contre son loup qui amortit la chute en posant ses deux mains sur le matelas. Rémus fit délicatement rouler le brun sur le côté, prenant garde de ne pas se faire mal puisque son mari était toujours en lui, haletant. Sirius délivra de son étau la verge de son compagnon et se détacha de lui. Puis, amoureusement, il se lécha les doigts, couverts du précieux liquide. Il fit suivre cet exercice d'un tendre baiser sur la bouche encore en sueur de Rémus. Ils finirent par s'endormir, épuisés mais épanouis de cette complicité retrouvée.

Plusieurs heures après, ils se levèrent pour aller se laver. La nuit avait passé très rapidement et ils avaient hâte de retrouver leur petite fille. Ils s'apprêtèrent donc pour transplaner chez Harry et Drago. La maison était calme, ce qui était étrange étant donné qu'il y avait un bébé dans la maison. Sirius et Rémus s'engagèrent dans l'escalier et s'arrêtèrent devant la chambre des futurs parents. Ils frappèrent doucement, ne voulant pas risquer de réveiller leur enfant. Harry sortit doucement de la chambre, les yeux légèrement cernés.

- Bonjour, murmura-t-il.

- Bonjour, répondirent les deux hommes en chœur.

- On descend, on pourra parler plus librement.

Après s'être assis dans le salon, Rémus s'enquit du déroulement de leur nuit.

- Angèle a été adorable, elle a bien dormi cette nuit, elle ne s'est réveillé que pour manger. Et Drago l'a changée.

- Tu n'as pas beaucoup dormi ? demanda Sirius.

- Non, pas beaucoup, Drago a passé la nuit à regarder Angèle et à me réveiller pour me la montrer. S'il s'extasie déjà devant Angèle, qu'est-ce que ce sera devant notre fille. Le pire, c'est que lui est rayonnant malgré cela. On dirait qu'il a dormi toute la nuit. Tiens d'ailleurs quand on parle du loup… Désolé, Rémus.

- Bonjour tout le monde, déclara, souriant, Drago. Elle vient de se réveiller.

- Bonjour ma belle, dit Rémus en se penchant vers sa fille.

Une demi-heure plus tard, après avoir pris un petit-déjeuner copieux, Sirius, Rémus et Angèle partirent.

Sitôt disparus, Drago s'accrocha à son mari.

- Allez, viens, allons dormir.

- Dormir ? s'étonna Harry.

- Bon, d'accord, peut-être pas...

Voilà, c'est fini mais comme vous pouvez le constater, il y a une ouverture à la fin donc si vous voulez que je continue la scène entre Drago et Harry, n'hésitez pas à me le dire dans une review.