Nuit de debauche avec un Vampire

J'aperçois une silhouette, fine et féline. Elle s'approche de moi. Ses traits se font plus nets. C'est un homme. Tout habillé de noir. En quelques minutes il est devant moi. Il me regarde comme s'il allait me faire avouer n'importe quoi rien qu'en le regardant. Un regard si pénétrant et si hypnotisant à la fois.

Quelque chose caresse mes lèvres. Un baiser. Tout ce qu'il y a de plus doux et chaste. Une plume qui nous frôle, nous caresse, nous découvre. Un baiser passionné. Je ne le connais pourtant pas. Des caresses sauvages. Des mains expertes explorent mon corps. Des mains glacées en plein été. Je frissonne de plaisir. Je soupire de satisfaction.

Un nuage se retire. La lune se dévoile. Un faisceau de lumière l'éclaire. Il est pâle. Il est beau. Une bouche rouge. Rougie par nos baisers ? Une beauté inquiétante, captivante. Une chemise noire qui fait ressortir sa blancheur et attire mon regard. Elle est ouverte, laissant apparaître son corps d'Apollon. Mon regard exprime de l'envie. Il le sait. Un sourire carnassier vient se dessiner sur les fines lèvres du bel inconnu. Une impression de déjà vu quand je me plonge dans deux océans noirs comme la nuit. Bien vite, le peu de mes pensées encore cohérentes disparaît de la surface de la Terre quand une main puissante et ferme me plaque contre le mur d'une ruelle sombre et étroite.

Ma chemise vole. Je frissonne. Des baisers dans mon cou. Une langue dessine des arabesques sur mon torse. Des dents me mordillent les tétons. Ma bouche gémit. Je me cambre. Ma ceinture est défaite. Mon bouton a sauté, la fermeture éclair est descendue. Une main se faufile. Je retiens ma respiration. Quelques caresses sur mon sexe à travers le tissu gênant. Je respire normalement, mon jean qui glisse. Une caresse, un frôlement. Je frémis. Instinctivement mes cuisses s'écartent légèrement. Des doigts fins et joueurs s'amusent avec l'élastique de mon boxer. Le tissu glisse. Je soupire de contentement. Il a disparu à mes pieds.

La chemise du brun aux yeux d'ébène a disparu. Je ne m'en étais pas rendu compte. Son torse est doux, sa peau est aussi légère au toucher que de la soie. Un baiser doux, possessif. Une langue s'infiltre. Une danse. Une guerre. Un besoin de dominer l'autre. Il gagne. Sa bouche glisse dans mon cou. Un suçon, possessif. Je pousse un petit cri. J'ai été surpris. Un doigt en moi caresse mon sexe pour faire passer la douleur. Un second. Je me contracte puis je bouge les hanches. Je mets mes jambes de chaque côté de sa taille. Un troisième. Je me laisse faire. Je trouve ça plaisant. Je gémis. J'en redemande. Il retire ces doigts. J'en suis malheureux, fustré.

Il prend mes lèvres avec une certaines violence. Cela m'étonne. Ses dents me coupent la lèvre inférieure. Sa langue se fait coquine. Elle me lèche la perle de sang et il m'embrasse avec passion, sauvagerie et violence. D'un coup de rein. D'un cri aigu. Il me pénètre. Sans que je le sache il me fait sien. Une larme coule. Il la lèche. Je souris et je bouge. Il me sourit et fait des vas et viens lents puis de plus en plus rapides. Ma tête bascule en arrière. Je vois des étoiles. Le septième ciel approche. Un cri rauque. J'ai joui dans sa main. Il ne tarde pas à venir, lui aussi. Deux bouts pointus égratignent puis s'enfoncent dans mon cou. Un Vampire. Je sens mon sang couler dans sa bouche. Il se retire. Lèche les deux trous. Me dépose sur une couverture. Il s'allonge près de moi. Je vois flou. Je dors. Je perçois tout de même deux mots venant sûrement de lui : « désir charnel ».

Le lendemain, je me réveille. Seul. Habillé. Allongé dans la sombre ruelle. Un papier déposé près de moi. Deux mots y sont inscrits : « désir charnel ». Etait-ce un rêve ? La réalité ? Je touche mon cou. Je souris. Deux petites croûtes ont remplacé les deux trous. Je me sens. Je sens... le sexe. J'éclate de rire. Il FAUT que je retrouve cet homme qui m'a fait perdre la tête le temps d'une nuit.

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