Disclaimer : Seuls le groupe Tokio Hotel est réel, pour le reste tout est tiré de mon imagination.
Allongé sur son lit, une photographie en main. Leur amour figé sur papier glacé. Son double, près de lui, est encore endormi. Des éclats de rires lui parviennent, la chambre de Georg et Gustav. Le groupe, Tokio Hotel, est en tournée depuis six mois maintenant à travers l'Europe. « six mois sans elle » songe t-il. Son portable vibre, un nouveau message. Son coeur s'accélère, il aimerait tant que ce soit elle. Il sait que ce n'est pas elle.
Elle l'avait bousculée dans la rue. Il s'était retourné, fasciné. Il avait détaillé sa silhouette longiligne. Elle avait braqué ses yeux sur lui, l'avait subjugué. De vagues excuses, un sourire épatant apposé sur de pulpeuses lèvres vermeilles. Puis elle était partie laissant derrière elle un parfum envoûtant émanant de sa chevelure dorée, faisant claquer ses talons hauts sur le pavé et se mouvant avec sensualité. « wahou » n'avait il pu s'empêcher de penser.
Coup de foudre.
Il était repassé dans cette même rue des jours durant, espérant la revoir ou ne serai-ce lui rentrer dedans afin de la sentir à nouveau près de lui. Juste une fois. Elle ne vint jamais.
Ils étaient en Russie, à Moscou, dans un restaurant lorsqu'elle était entrée. Il avait relevé la tête, l'avait fixée toute la soirée. Ses amis l'avait interrogé, il avait nié l'avoir déjà rencontrée. Attablée avec une jeune femme elle riait à gorge déployée. « quelle douce mélodie » s'était il dit. Elle avait réglé l'addition puis elle était partie, encore.
Il avait été prit d'insomnie. Il était sortit de son lit et avait entreprit de quitter sa chambre, laissant son jumeau somnoler calmement. Doucement il avait refermé la porte derrière lui, elle se tenait sur le pas de la porte voisine. Elle l'avait reconnu. Il lui avait timidement proposé d'aller un verre, elle avait accepté. Ils s'étaient soulés, il l'avait raccompagnée jusqu'à sa chambre. Etendue sur le matelas, épuisée, elle l'avait retenu quand il avait voulu s'en aller. Il était rester, l'avait embrassée et plus jamais ne s'en était séparé.
« tout va bien ? demande son frère, réveillé par les allers-retour de son double.
- oui, ment il en faisant les cent pas.
- tu peux tout me dire, tu sais »
L'autre s'arrête, le fixe quelques instants puis vient prendre place près de lui. Pas un mot, juste une larme. « elle te manque » avait il déduit. Il le toise d'un air tendre, compatissant. Son jumeau avait avait une peine de coeur. Six mois qu'il cauchemarde lorsque ses yeux se ferment. Il revoit son visage, s'agite dans son sommeil et termine sa nuit assit, le regard dans le vide. Jamais il n'avait eu à faire à ce type de situation, il n'était pas habitué à tant de passion. Il l'aime, aujourd'hui encore et sans doute à jamais. Il se souvient, lui étendu sur la plage et elle blottie contre lui. Les baisers langoureux, les regards amoureux. Cette douleur lancinante lorsqu'elle s'en est allée.
L'avion se pose brutalement sur la terre ferme. Retour à Hamburg. Il va la retrouver. Ils montent en voiture, silencieux. La tension est palpable. Le van s'arrête, ils descendent un à un, lui en tête de file. D'un pas lent il s'avance. Ses trois amis restent derrière lui, juste au cas où. Ils sont venus voir leur amie, lui la femme de sa vie. Il s'agenouille, dépose une main sur la pierre froide et de l'autre dépose une rose. « je t'aime » murmure t-il. Il laisse les larmes choir sur son visage, reflet de son coeur brisé.
« ici repose Sasha Yevpraksiya »
Le jumeau éperdu d'amour peut être Tom ou Bill, au choix. Petit OS écrit en vingt minutes, I Don't Want To Miss A Thing - Aerosmith, à plein volume. Avez-vous aimé ? J'accepte aussi les critiques.
Je vous embrasse, ZV.
