Note : Cette fiction est la traduction de How to Handle an Enemy par Who_la_hoop, que je traduis bien sûr avec sa permission.

J'avais un creux dans mon boulot IRL, et du coup au lieu d'avancer la traduction de la fic monstrueusement longue (oui, celle qui a pour titre provisoire Marque soeur) dans laquelle je me suis lancée, j'ai décidé de vous traduire celle-ci, nettement plus courte. Mais c'est par la même autrice. ^^


Apprendre à manipuler son ennemi : leçon 1

— Je pense, dit Blaise d'une voix joyeuse, que nous devrions jouer à Action-Vérité.

Il était étendu sur le canapé et nous regardait avec une expression satisfaite. Pansy renifla et plissa le nez.

— Quel intérêt ? demanda-t-elle avant de regarder ses ongles d'un œil critique.

Elle sourit. Visiblement, ses ongles la comblaient.

— Tu sais que nous choisissons toujours la vérité et que nous mentons comme des chacals.

Blaise eut l'air encore plus satisfait de lui. Il sortit un flacon de sa poche et le fit passer habilement d'une main à l'autre.

En tant que Serpentard, j'ai un sens accru du danger, et c'est à ce moment-là que je commençai à m'inquiéter pour de bon. Un liquide transparent ? Une partie d'Action-Vérité ? Si ce n'était pas du Veritaserum, alors Blaise n'était pas le salaud insupportable que je connaissais et appréciais.

Je veux dire, franchement. Qui a envie de dire la vérité quand on joue à Action-Vérité ? Eh bien, peut-être quelqu'un d'une autre maison. Ils sont souvent délicieusement candides et prêts à livrer leurs secrets les plus noirs. Prenez un Pouffouffle, par exemple – et oh, je vous en prie, prenez-le et emmenez-le loin. Vous pouvez être quasiment sûr que lui ou elle sera incompréhensiblement honnête. Ça gâche presque tout le plaisir, franchement. Un Serpentard, par contre, a une approche plus souple de la vérité. Certains stéréotypes concernant les Maisons ont un fondement. Et celui-ci ? Eh bien il dit vrai.

La suggestion de Blaise – une partie d'Action-Vérité où nous dirions vraiment la vérité – était si abominablement Serpentarde que c'en était assez dégoûtant. Pourquoi voudrais-je révéler mes faiblesses à des gens qui n'auraient aucun scrupule à les utiliser dans un but malfaisant ?

— Blaise… commençai-je, et puis je m'interrompis.

J'avais dû travailler dur pour retrouver le respect que j'inspirais autrefois à mes camardes de Serpentard, et j'étais bien conscient d'être toujours en terrain vaseux. Si je m'opposais à une proposition de jeu stupide c'est moi qui paraîtrait stupide. Je n'étais pas, et n'avais jamais été, prêt à avoir l'air d'un idiot.

Blaise me regarda avec un rictus insupportable.

— Un problème, Drago ? demanda-t-il. Tu as la trouille ?

J'essayai de ne pas rougir, mais avec une peau aussi pâle que la mienne, ce n'est pas évident de ne rien laisser transparaître. Il était impensable que je le laisse me traiter de lâche sans réagir, mais il allait falloir que je sois très prudent si je ne voulais pas me retrouver complètement drogué, à balancer tous mes petits secrets. Et vous savez quoi ? Je n'avais pas très envie de les partager. Qu'est-ce que mijotait Blaise ?

Je haussai les épaules et affichai mon expression la plus dédaigneuse.

— Non, je pense juste que c'est un peu gamin.

Blaise s'empourpra, et je pensais avoir bien mené ma barque. Maintenant, s'il décidait de continuer, il s'afficherait comme étant immature.

— Ne sois pas si rabat-joie, chéri, dit Daphné avec un grand sourire.

Cette salope avait l'air de jubiler.

— On n'a rien fait de marrant depuis qu'on est revenus à Poudlard. Tout n'est que morosité et grisaille. Ce jeu, c'est exactement ce qu'il nous faut.

Et ça, voyez-vous, c'est la raison pour laquelle vous devriez toujours traiter les femmes de façon égale. Si vous montrez plus d'attention à l'une d'elles, les autres n'hésiteront pas à vous frapper quand vous serez à terre. J'essayai d'avoir l'air impassible, mais je dus me contenir pour ne pas donner un coup de coude à Pansy. Je la traitais bien. Il était temps pour elle de venir à ma rescousse, non ?

Pansy admirait toujours ses ongles, comme si la conversation ne la concernait pas.

J'essayai de ne pas grincer des dents.

— Pansy, tu veux jouer ? demanda Blaise en se penchant pour l'attraper et la faire basculer sur ses genoux.

Elle pouffa de rire et me regarda. Son visage prit une expression inquiétante. Elle avait l'air d'une fille qui a une question très précise en tête. Le genre de questions qui impliquait des robes blanches et des « je le veux ». Argh. Si elle avait le cran de me demander quelles étaient mes intentions devant ses amis, la réponse lui donnerait envie de m'étrangler. Et elle essaierait sûrement, cette mégère.

— Oui, je veux bien, Blaisey, dit-elle.

Elle lui donna une tape pour qu'il retire sa main de sa cuisse mais se laissa aller dans ses bras.

— Ça peut être marrant. Après tout, tout le monde dort, alors on a la salle commune pour nous tout seuls.

Oh oui, c'était complètement privé. Complètement privé, en compagnie des trois plus grands faiseurs de ragots que la terre ait jamais porté. Très rassurant.

Blaise me sourit, mais ça n'eut pas l'effet stimulant que ça avait d'habitude. C'est un beau jeune homme, Blaise, et son arrogance maîtrisée ne fait que rajouter à son charme, la plupart du temps.
Mais là, j'avais un peu envie de lui balancer un maléfice. Et je l'aurais fait si ça n'avait pas été si opposé à mon éducation que de m'en prendre à un camarade serpent.

Je ne m'inquiétais pas qu'il pose des questions sur Voldemort – je doutais qu'ils le fassent. Non parce qu'ils s'inquiétaient de ma stabilité psychologique, vous voyez. Non, les détails sordides de mon service en tant que larbin du Seigneur des Ténèbres n'étaient juste pas adéquats pour faire du chantage. Tout le monde savait ce que j'avais été, ce que j'avais fait. Action/Vérité, c'est pour les petits secrets pour lesquels vous préféreriez mourir plutôt que de les voir révéler à vos parents. Merlin sait que j'en ai un certain nombre.

— Drago ? demanda Blaise.

— D'accord, répondis-je.

J'essayai de ne pas froncer les sourcils pendant que je dressai dans ma tête la liste des vêtements que je portais. C'était loin d'être suffisant. Il valait mieux être vêtu comme pour une expédition au Pôle Nord quand vous vouliez jouer à un jeu avec des Serpentard. On ne sait jamais quand les mots « strip poker » vont sortir.

Pansy – maudite soit-elle – sortit de son sac une bouteille de Whisky Pur-Feu et en versa quatre doses généreuses dans des verres. Daphné pouffa de rire en se couvrant la bouche et Pansy fit de même. Elle renversa un peu de Whisky Pur-Feu en faisant passer les verres à la cantonade.

— Cul sec ! dit Daphné.

Elle et Pansy gloussèrent de plus belle. Est-ce que j'ai mentionné que je n'aime pas beaucoup les filles ?

J'étais assis sur le canapé en face du leur, et j'essayai de ne pas avoir l'air boudeur. Le Whisky aidait un peu, avec sa brûlure ambrée dans ma gorge, mais ce n'était pas suffisant.

— Slughorn va nous entendre, marmonnai-je en tendant mon verre pour qu'elle me resserve.

Slughorn était un bon directeur de Maison, et je ne pensais pas qu'il nous en voudrait s'il nous surprenait – le connaissant, il aurait plutôt envie de se joindre à nous ! – mais j'étais désespéré, et bien décidé à me raccrocher à toutes les branches possibles.

Blaise leva les yeux au ciel.

— Sors-toi le balai que tu as dans le cul, Drago. Détends-toi.

Il jeta un sortilège de verrouillage sur la porte de la salle commune, et un sort de silence pour faire bonne mesure. Ça ne garderait pas grand-monde dehors pendant longtemps, mais au moins on serait prévenus si quelqu'un essayait de s'inviter.

— Bien, qui est-ce qui commence ?

Il n'y eut pas un grand débordement d'enthousiasme.

— C'est mon idée, alors c'est normal que je doive commencer, poursuivit Blaise avec un rictus. Drago ? Tu n'as qu'à me poser une question.

Une lueur d'espoir se fit jour en moi, tandis que j'essayais de déterminer si c'était une bonne idée ou non. Blaise n'avait plus reparlé du Veritaserum. Il pariait bien sûr sur le fait que si je le faisais remarquer, alors je devrais en prendre aussi. Mais si je ne le faisais pas… alors il pouvait toujours s'en « rappeler » soudainement, et je serais niqué. C'était une situation complexe.

Pansy la simplifia. Je ne la remerciais pas.

— Mais Blaise, chéri, tu n'as pas oublié le Veritaserum ?

Blaise eut l'air désarçonné l'espace d'un instant, mais il sourit et sortit avec adresse le flacon de sa poche et le porta à sa bouche.

— Action ou vérité ? demandai-je, soupçonneux.

— Donne-moi mon choix d'abord, dit-il avec un sourire paresseux.

— Oh, Blaisey, c'est de la triche, dit Pansy avec une fausse mine scandalisée.

— J'assume.

— Drago, mon cœur, puis-je poser la question ? dit Daphné en se penchant pour toucher mon bras avec un sourire séducteur.

Je haussai les épaules et lui fit signe de se lancer. Tout cela me plaisait de moins en moins. Ça avait un peu trop l'air d'un coup monté.

— Est-ce que je te plais ? demanda Daphné sans rougir.

Blaise eut un grand sourire.

— Je vais prendre la vérité, ma chère. La réponse est…

Il marqua une pause théâtrale.

— Oui.

Daphné rit.

Toutes les femmes te plaisent.

Blaise eut un sourire ironique et étendit les bras.

— Touché.

Il se tourna vers moi, son sourire soudain plus acéré.

C'est là que je réalisai que je n'avais pas pu voir s'il avait vraiment bu de ce fichu Veritaserum. Bien sûr, il avait collé le flacon à sa bouche, mais ça ne voulait pas forcément dire quoi que ce soit. Et voilà qu'il en avait versé une bonne rasade dans mon Whisky Pur-Feu et qu'il me tendait le verre.

— Bois, dit-il sans avoir la grâce de paraître honteux.

Ne voyant pas ce que j'aurais pu faire d'autre, je bus. Je gardai le liquide dans ma bouche un moment, mais le goût était franchement déplaisant, et à moins de cracher ce truc ignoble sur Pansy, il n'y avait rien d'autre à faire que d'avaler.

— Je veux poser la question, dit Pansy.

— Très bien, répondis-je avant que Blaise puisse protester.

Il valait mieux que ce soit n'importe qui d'autre que lui. Et puis Pansy regarda Daphné et pouffa de rire, et je regrettai ma décision.

— Je veux connaître le choix d'abord, dis-je de ma voix la plus hautaine.

Daphné se mit à rire.

— C'est soit Action, soit Vérité. Sérieusement, Drago.

Je fronçai les sourcils. C'était ça le problème avec les amis : la moitié du temps, vous étiez totalement transparent à leurs yeux.

— Tu sais ce que je veux dire.

Pansy prit une grande goulée de Pur-Feu à même la bouteille et je grimaçai. Daphné se rapprocha de Pansy et passa un bras protecteur autour de ses épaules.

Je me préparai mentalement. Elle allait demander si je comptais l'épouser… ce n'est pas qu'elle me dégoûtait, en soi. Ça allait, pour une fille, et elle était très correcte de bien des façons. Mais on ne s'était même jamais embrassés – même si elle m'avait fait clairement comprendre qu'elle n'aurait rien eu contre. Le problème, c'est que moi j'avais quelque chose contre. Que ce soit avec elle ou avec n'importe quelle autre fille, merde.

— Je veux savoir… dit Pansy.

Elle se mit à rougir.

— Il faut que ce soit une question ou le Veritaserum ne marchera pas, dit Blaise en souriant.

Pansy regarda Daphné et Daphné hocha la tête. Elles se remirent à glousser. Mon sang se glaça. Elles ne seraient pas en train de ricaner à propos d'un truc aussi important pour son futur ? Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir me demander ?

— Dis-moi, chéri, à qui tu penses quand tu te touches, finit par demander Pansy entre deux éclats de rire. Sur qui fantasmes-tu quand tu te branles ?

Je sentis l'aiguillon du Veritaserum, qui exigeait que je dise la vérité et la dise maintenant. Je parvins à le faire taire et demandai à travers mes dents serrées :

— Le gage ?

Pansy eut l'air déçue l'espace d'un instant, et puis elle sourit à Daphné.

— Embrasse Blaise. Avec la langue, les garçons.

Blaise eut l'air horrifié et se tourna vers moi pour que je refuse.

Je haussai les épaules. L'embrasser était bien préférable à confesser qui était la personne à qui je pensais dans les affres du plaisir. Tout bien considéré, mourir aurait été préférable à révéler ça à ces deux harpies. Pas que Blaise vaille beaucoup mieux. Toute cette situation était de sa faute.

Je me jetai sur lui et collai ma bouche à la sienne. J'appuyai avec ma langue contre ses lèvres jusqu'à ce qu'il les ouvre sur un bafouillement. Il avait un goût de Whisky Pur-Feu, pur, non-dilué, a priori. Pas de Veritaserum. L'enfoiré. Je prolongeai le baiser aussi longtemps que possible et m'amusai à me frotter à lui jusqu'à ce que je le sente commencer à bander. Il était aussi hétéro qu'il est possible de l'être, mais je savais que je pouvais être fier de mes baisers. Ce n'était pas que j'aie eu tant que ça d'entraînement, mais un Malefoy est censé être le meilleur dans tout ce qu'il entreprend, et j'avais lu beaucoup de choses sur le sujet.

Je me retirai et regardai vers son entrejambe en haussant un sourcil. Heureusement, je n'avais pas été affecté de la même façon. Même une petite victoire peut avoir son importance.

Pansy et Daphné avaient l'air assez émues et elles chuchotaient entre elles. Blaise pensa à l'évidence qu'il devait prendre sa revanche, et bientôt Pansy et Daphné s'embrassaient d'une façon qui semblait parfaitement calculée pour faire exploser la pression sanguine de Blaise – et certainement la mienne aussi. J'étais vaguement amusé et je fis en sorte d'avoir l'air intéressé, juste au cas où l'un des trois décide de jeter un regard de mon côté. Ce ne fut pas le cas, bien sûr, mais on n'est jamais trop prudent.

Daphné se recula et jeta un regard spéculatif, d'abord à moi, puis à Blaise. J'en profitais pour attraper la bouteille de Pur-Feu et en descendre une grande gorgée. La petite quantité de Veritaserum était toujours bien présente dans mon organisme, mais je pensais pouvoir lutter contre si je la diluais suffisamment.

— Blaise, action ou vérité ?

Blaise changea de position, à l'évidence convaincu de façon erronée que cela dissimulerait son érection.

— Action.

Daphné n'eut pas l'air surprise. Quand ses yeux pétillèrent, toutes mes appréhensions revinrent. Elle avait l'air d'une fille qui a un plan.

— Comme Drago refuse de nous dire à qui il pense en se branlant…

Elle me balaya d'un regard sournois.

— Je te donne comme gage de ramener la personne que tu soupçonnes ici. Utilise n'importe quel moyen nécessaire.

Je reniflai.

— Ce n'est pas juste.

— Ni l'amour ni la guerre ne sont justes, répliqua Daphné avec une certaine mesquinerie.

— Blaise ? demandai-je.

Bien sûr, c'était trop demander qu'il refuse le gage. Le fait qu'il soit complètement à l'opposé de l'esprit du jeu ne ferait que renforcer son envie d'accepter. Blaise fronça les sourcils et son regard passa de moi à Daphné.

— Je dois avouer, ma chérie, que je ne suis pas sûr de savoir qui tu veux m'envoyer chercher.

Daphné lui fit signe de s'approcher.

— Je vais chuchoter.

Je leur jetai un regard soupçonneux. Pansy souriait comme quelqu'un qui sait exactement à quoi s'attendre. C'était mauvais signe.

La mâchoire de Blaise se décrocha et il se retourna pour me dévisager.

— Non ?

Daphné se mit à rire.

— Oh, si. Pansy et moi en sommes certaines.

Blaise haussa les épaules.

— D'accord, mais s'ils s'entretuent, je ne suis pas responsable.

Blaise chuchota quelque chose à l'oreille de Pansy avant de quitter la pièce. J'attrapai la bouteille de Pur-Feu et en pris une grande goulée avant de la reposer sur la table.

— Est-ce que vous avez la moindre idée d'à quel point vos morts seront douloureuses s'il est allé chercher la personne que je pense qu'il est allé chercher ? proclamai-je en jetant aux deux filles un regard noir.

Le temps de se montrer subtil était révolu.

— Je ne sais pas comment vous savez – si vous savez – mais je vous jure…

Je parvins à m'arrêter juste à temps. J'avais toujours quelque espoir, voyez-vous, qu'elles se soient complètement plantées et que ce soit une abominable fille de Pouffsouffle qui passe la porte.

Le problème, voyez-vous, c'est que ces deux pimbêches étaient des Serpentard. Les Serpentard sont observateurs. Ils prennent vos désirs les plus secrets, les choses que vous pensez avoir cachées à tous, et ils les font apparaître en pleine lumière en souriant tandis qu'ils détruisent votre vie.

L'idée que mon père apprenne que je…

— On ne le dira à personne, dit Pansy, l'air presque peinée.

Elle se leva, m'enlaça de ses bras et appuya ma tête contre sa poitrine.

Il y a peut-être des hommes qui auraient trouvé ça merveilleux. Je trouvai juste ça suffocant. J'essayai de ne pas la repousser trop vite, par politesse plus qu'autre chose, mais au bout d'un moment, c'était ça ou mourir étouffé.

Quand elle m'embrassa sur la tempe, les lèvres humides, je réprimai un frisson et attrapai la bouteille de whisky. J'en pris une longue gorgée et ne remarquai le goût âcre du Veritaserum que quand il fut trop tard. Pour un liquide transparent et sans odeur, il fait un sacré effet aux papilles. Ce qui n'améliorait pas franchement ma situation.

— Putain, Daphné, tu as drogué le whisky.

C'était une affirmation, pas une question. Normalement, je suis plutôt poli avec le beau sexe, mais à cet instant, j'étais prêt à commettre un meurtre des plus sanglants. Quelques jurons, en comparaison, ce n'était pas grand-chose.

— Comment tu me parles, Drago ! dit Daphné avec un regard méchant, et je compris que c'était sa vengeance pour ne pas l'avoir choisie elle comme presque petite amie, pour avoir choisi Pansy.

Ce que Pansy tirait de cet arrangement, à part le plaisir de contempler ma chute, je n'en savais rien. Ça devait lui suffire.

Blaise rentra, et mon sang se glaça. Avec des petits morceaux d'iceberg dedans, si vous voulez tout savoir. Elles avaient vu juste.

C'était Harry Potter.


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