Bonjour,

voilà quelque chose que j'ai écrit il y a ... euh longtemps. Il me semble l'avoir déjà publié mais comme la suite ne me satisfaisait pas et que je n'arrivais pas à l'écrire comme je voulais je l'avais enlevé.

Alors en route pour un NevillexBlaise avec un premier chapitre très (voir essentiellement, c'en est presque gênant) citronné. Ils vont se calmer un peu ensuite.

L'histoire commence au cours de la cinquième année de Neville à Poudlard. Il y aura ensuite un chapitre par année scolaire et éventuellement (probablement même) un quatrième et dernier chapitre mais celui là n'est pas encore écrit. J'y pense cependant, l'histoire se précise dans ma tête, il n'y a "plus qu"'à l'écrire.

Petit rappel du résumé: Entre le désir et l'amour, il n'y a qu'un pas. Mais parfois il s'agit d'un très grand pas, peut-être impossible à franchir. POV Neville


Une fleur s'ouvre

Cinq années à Poudlard et ... oui, bien cinq années de vie de souffre-douleur également. Pourquoi moi ? Je n'ai jamais fait de mal à personne. Et encore moins aux Serpentard. Je connais leur malignité et me suis toujours bien gardé de la provoquer. Je m'occupe de mes plantes et laisse aux autres Gryffondor le soin de mener leur guerre intermaisons.

Pourtant, c'est bien sur moi que s'abattent toujours les sorts de Bloquejambe et autres Pastilles de Gerbe (merveilleuse invention les jumeaux merci beaucoup). Je ne demande qu'une chose : qu'on me laisse tranquille !

_ Londubat !

A quoi bon faire des vœux s'ils ne sont jamais exaucés ? Je baisse la tête et continue d'avancer, dans l'espoir qu'il n'insistera pas.

_ Hey ! Tu réponds quand je te cause !

C'est encore ce Serpentard. Zabini je crois. En tout cas, il est bien plus grand et fort que moi et je me fais tout petit en me retournant vers lui. Depuis quelque temps, j'ai l'impression qu'il s'intéresse particulièrement à moi. Qu'ai-je bien pu faire pour le mettre autant en rogne ?

_ Oui, je marmonne, qu'est-ce que tu me veux ?

_ Tu me regardes quand tu me parles, d'accord !, répondit mon bourreau, en m'enserrant violemment la mâchoire.

Il me force à relever la tête.

_ D'a... D'accords.

Zabini ne me lâche pas. Il reste là sans rien dire, comme couper dans son élan. Ca commence à devenir gênant.

_ Tu ... me fais mal.

Oh Merlin ! J'ai osé me plaindre ! Je vais me faire saucissonner, frapper, humilier ! Quand on est souffre douleur on accepte en silence. M ais ... ! Qu'est-ce qu'il fait ?

Il m'a attiré à lui. Pas de coups. Pas d'injures. Juste... Son visage beaucoup trop près. Et sa bouche sur la mienne. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Une caresse humide sur mes lèvres qui s'ouvre toute seule. Une caresse sur ma langue. Je ne réagis pas. Pétrifié. Il retient toujours ma mâchoire de sa main et me fait mal. Mais il vient de passer sa seconde derrière ma nuque et cette fois je réagis. Enfin mon corps réagit. Un léger frissonnement me parcourt. Faible mais suffisant pour lui faire reprendre ses esprits. Il me repousse brutalement. Ma tête heurte le mur. Je suis un peu sonné lorsqu'il m'avertit, pointant un doigt menaçant dans ma direction :

_ Si tu racontes ça à qui que ce soit je fais de ta vie un enfer !

Ce n'est pas déjà le cas ?

ooOoo

Je ne comprends toujours pas pourquoi il... Comment il a pu faire ça ?! Merlin, je ... c'était mon premier baiser merde ! Et c'est ce Zabini de ... Rhaaa ! Ce n'est pas parce que je ne fanfaronne pas que je n'ai pas d'amour propre merde ! (ca fait deux fois).

_ Merde ! Merde ! Et merde !

Et oui les gars, ca m'arrive aussi de crier. Oui ... euh ... enfin... Je vais retourner dans ma chambre quand même.

_ Désolé. Je ... je vais monter. Désolé...

_ Ca va Neville ?

_ Tu te sens bien Neville ?

_ Oui, oui... Je suis fatigué c'est tout...

Non, ca ne va pas, qu'est-ce que vous croyez ? Que je m'amuse à jurer comme ça dans la salle commune pour le plaisir ? Personne ne vient me voir dans ma chambre cependant. Je ne suis pas assez important pour que l'on s'inquiète de mes états d'âme.

J'essaie de lire un livre de botanique de la réserve dont j'ai (enfin) obtenu l'autorisation d'emprunt. Impossible de me concentrer. Je ferme les yeux. Je repense à ce premier baiser. J'ai l'impression d'avoir conservé le petit goût sucré de ses lèvres sur les miennes. Inconsciemment, je passe ma langue sur elles. Merlin, j'ai honte. Je frissonne encore. Pour un premier baiser, je ne suis pas trop à plaindre. Mais... Zabini quoi ! Merde ! (je ne les compte plus) Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ?! Entre tous ! Enfin, ça aurait pu être pire, j'aurais pu tomber sur Drago Malefoy ou un de ses affreux Crabb ou Goyle. Il a fallu que mon premier baiser me soit volé par un homme, doublé d'un Serpentard. Ca aurait pu être n'importe qui ! Milicent par exemple ! (hieurk) Ou même Pansy. Ou Parvati. Ou... oui pourquoi pas ? Ou Hermione. Elle est si gentille avec moi. Ca aurait pu être elle. Peut-être qu'en fermant les yeux et en l'imaginant à la place de ce... bref... peut-être que ce baiser pourrait me paraitre merveilleux...

ooOoo

Je me dirige vers les serres. Il fait beau. Tout le monde est dehors. Je ne devrais croiser personne à l'intérieur. Encore un espoir déçu. Au milieu du couloir, un couple s'embrasse à pleine bouche et se caresse. C'est le seul chemin, je dois passer. Si je prends les escaliers, je vais encore me retrouver coincer dans une de ces foutues marches. Je serre mes livres contre mon torse et avance (je n'ajouterais pas courageusement, il ne faut pas pousser, même si mettre un pied devant l'autre devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que je reconnais les protagonistes).

Zabini et une de ses nouvelles conquêtes. Un septième année de Serpentard très demandeur à ce qu'il semblerait. Je ne peux pas m'empêcher de les regarder alors que je les dépasse. Comment fait-il pour avoir autant de succès ? Même les plus vieux se pâment devant lui. Le grand black s'est arrêté et me regarde passer. Il dégage d'un coup de tête agacé la main de son amant qui veut retirer son visage à lui. Oh Merlin ! C'est bon je m'en vais ! Je n'ai rien vu ! Je ne veux rien avoir à faire avec tout ça.

J'accélère le pas. Arrivé au bout du couloir, je me retourne vite fait puis continue mon chemin, soulagé : ils ne m'ont pas suivi. Je suis presque rendu aux serres quand un main m'enserre le poignet par derrière et me retourne durement. Mes livres tombent à terre. Je me retrouve adossé au mur. Une autre main emprisonne mon second poignet. Zabini m'embrasse. Une seconde fois. Il est brutal. Comme pris d'une fièvre. Moi je ne peux m'empêcher d'apprécier de retrouver ce goût sucré. Mais il délaisse ma bouche, rapproche son corps du mien. Ses lèvres fouillent désormais mon cou. Merlin, son ventre est plaqué contre le mien je sens son... mon...

Il me lâche là, me laisse pantelant, haletant. Il disparait dans le coin du couloir. Mais pourquoi tu n'as pas réagi Neville ?! Certes ça n'a pas du durer plus d'une minute mais tu aurais pu... Je ne sais pas, te débattre au moins ! J'enrage de ne rien avoir fait. C'est la deuxième fois qu'il me prend comme ça par surprise et je ne comprends toujours pas pourquoi. Sa première ... agression ne l'a pas empêché de continuer à me persécuter comme avant. Peut-être même encore plus durement qu'avant. Et il avait eu au moins deux partenaires depuis ! Ce n'est pas comme s'il était en manque de je ne sais quoi ! La prochaine fois je ne me laisserai pas faire !

ooOoo

Je me suis réfugié au bord du lac. Il n'y aura pas de prochaine fois. Cela fait déjà un mois et ce matin encore... Non, je ne veux pas repenser à l'humiliation qu'il m'a fait subir avec Malefoy. Assis au milieu des roseaux, les pieds dans l'eau, je ne veux pas penser à eux. Pas penser à lui. Je suis en sécurité ici. Je peux penser à ce que je veux. Par exemple à cette fois où j'ai embrassé Lenny. C'était tout doux. Je n'aurais jamais osé avant mais... bref. Elle est en troisième année, ce n'est pas une grande conquête mais bon c'est ma première et son visage est vraiment mignon. Elle a un petit nez mutin et des lèvres fines. Je ne peux pas lui demander de sortir avec moi. Elle devrait alors partager mon statut de souffre-douleur. C'est dommage. J'aurais bien voulu tenir quelqu'un par la taille moi aussi. Et me balader en lui tenant la main.

_ Ah tu es là Londubat !

Je me redresse sur mes deux pieds et tend mes deux poings dans une position de combat... plus ou moins stable.

_ Qu'est-ce que tu me veux Zabini ?! Je te préviens ! Je ...

Il éclate de rire et fait un mouvement de baguette en ma direction. Deux lianes apparaissent et me retiennent par les bras. Je suis suspendu comme un pantin. Quand est-ce qu'il a appris ce sort ? Je suis sûr que ce n'est pas au programme.

_ Tu fais moins le fier dans cette position, hein, Londubat !

_ Plus fier que toi en tout cas ! Gros Lâche !

Oh Merlin, comment j'ai pu dire ça ?! Il n'est pas du tout gros en plus... Je prends son poing en pleine face et je sens du sang couler de ma lèvre blessée. Je ferme les yeux, me prépare à la suite. Mais ce que je sens alors c'est une main qui se pose délicatement sur ma joue intacte et la langue de Zabini qui lèche la larme de sang dégoulinant sur mon menton.

_ Je suis désolé. Pardon.

Pardon ?! Je n'en crois pas mes oreilles mais je garde les yeux fermés parce que la sensation de sa langue est beaucoup plus agréable que celle de ses poings sur mon visage.

_ Pourquoi, mais pourquoi me rends-tu dingue à ce point ?

Je n'ose toujours pas rouvrir les yeux. Son visage parcourt le mien. Je frissonne lorsqu'il dépose un baiser sur mon arcade sourcilière. Ses mains ne sont pas inactives non plus. Elles caressent mon torse, me serrent contre cet autre corps frémissant.

_ Comment, toi, le gamin grassouillet et niais comme un scrout, as-tu pu te transformer en une personne si...

Il me mord le cou.

_ Si séduisante.

J'en rouvre les yeux. Moi séduisant ?! Je... Ooooh ! Il m'embrasse de nouveau et j'en pleurerais. C'est si bon... Mais je ne comprends pas ce qu'il me trouve. Je ne suis qu'un ado déglingué. Mes cheveux sont ternes. Mes yeux n'ont rien de particulier. Mon corps... a grandi.

_ Je ne suis pas...

_ Tais toi.

Il bâillonne ma bouche d'une de ses mains. De l'autre, il fait disparaitre ma robe de sorcier. Je me retrouve en chemise et jean. Il laisse tomber sa baguette et entreprend de déboutonner mon haut.

_ J'adore ta silhouette élancée. Tes mains fines. Ton torse ...

Sa voix se perd dans le bruit des baisers et coups de langue dont il couvre le torse en question. Il a enlevé sa main de ma bouche mais je ne dis plus rien. Ces attouchements me font déjà perdre la tête. Il descend toujours plus bas et... Oh Merlin ! Sa bouche mord mon intimité à travers le jean ! Je n'en peux plus !

_ S'il te plait...

Une supplique. De peur. Il faut qu'il arrête ! De frustration. J'aime ce qu'il me fait. A ce stade, j'en oublie qui il est. Qui je suis. Il lève les yeux sur moi, surpris. Comme s'il m'avait oublié. Puis il descend mon jean et mon caleçon d'un coup sec.

_ S'il te plait... s'il te plait...

Il pose un doigt sur mon gland. Mon érection n'avait pas besoins de ça. Je n'ai jamais bandé à ce point. En solitaire, je n'ai jamais vraiment su me satisfaire. Alors quand sa bouche expérimentée se pose à la base de mon sexe, tout près de mes bourses, et qu'elle remonte lentement, trop lentement jusqu'à atteindre le gland, je n'ai plus de force dans mes jambes. Elles ne me portent plus. Je tremble de plaisir. Seules les lianes me retiennent debout mais je ne sens pas la douleur dans mes bras.

_ Tu es vraiment « Long du bas »...

Mais tais-toi et ...! S'il te plait... Je murmure, capitulant complètement :

_ Je t'en prie... Je t'en supplie... Continue...

Un caresse dans le creux de ma cuisse, un sourire victorieux dans ma direction et il engloutit mon sexe dans sa bouche. Il l'avale Jusqu'. Au. Bout. Je me noie dans le plaisir et jouis dans un râle. Sa bouche déborde de mon jus de plaisir. Il se retire un peu haletant et s'essuie la bouche. Il reste à genou devant moi, repose son front sur mon ventre. Je suis complètement paniqué.

_ Excuse-moi. Je... Je suis désolé. C'était ma... ma première fois et...

Il relève la tête. Qu'est-ce qu'il va faire ?! Qu'est-ce qu'il va dire ?!

_ Blaise !

Oh Merlin non ! Malefoy. Il vient par ici !

Zabini se relève précipitamment et récupère sa baguette abandonnée par terre. D'un mouvement de poignet, il me libère. Je m'affale au sol, caché dans les hautes herbes. Il s'éloigne en courant mais il n'a pas le temps d'aller bien loin avant que Malefoy ne le rejoigne. Je l'entends faire une tape dans le dos de Zabini.

_ Encore avec une de tes conquêtes, hein ? T'en as encore sur le col. Je ne sais pas comment tu fais. Ni ce qu'ils peuvent bien te trouver. En tout cas, moi, tu n'arriveras pas à me mettre dans ton lit !

_ Parles pas de malheur.

Je me sers en boule alors que le rire de Malefoy s'éloigne. Je repense à ce qui vient de se passer. Bon sang, ce que j'ai aimé ça. La honte déferle d'un coup mais je me mords les lèvres. Je pense déjà à la prochaine fois.

ooOoo

Depuis trois jours, je ne fais que repenser à ce qui s'est passé près du lac. J'ai honte. Mais pas honte de l'acte, non. J'ai honte d'avoir joui si vite. J'ai honte de mon inexpérience. J'ai honte de ce que peut en penser Zabini. Lui qui connait si bien ces choses-là. Je voudrais tellement lui montrer que je vaux mieux que ça. Mais je voudrais surtout qu'il me refasse jouir aussi intensément. C'est tellement égoïste mais je ne peux pas m'empêcher de repenser à sa bouche sur mon sexe. A ses lèvres pulpeuses qui ont si bien... Neville ! Ce n'est pas le moment ! Je regarde les autres élèves. Personne ne semble avoir remarqué mon petit moment d'égarement. Je me reconcentre sur cette maudite interro.

A la sortie du cours, je me suis convaincu d'aller le voir. Il faut que je lui parle. Je me dirige vers la Grande Salle où je suis sûr de le trouver à cette heure. Il discute dans un coin. Il me tourne le dos. Je m'avance à petit pas.

_ Euh... Zabini.

Il se retourne et me toise avec ces quatre compagnons de Serpentard. Même le petit de première année qu'il était en train de martyriser avec Crabb et Goyle me regarde de haut. Je ne vaux rien dans leur hiérarchie. Je suis pire qu'une larve qu'on écrase du pied.

_ Bonjour. Je... pourrais te parler un instant, s'il-te-plait ?

_ Me parler ?

Il jette un regard à ses amis et éclate de rire.

_ Et de quoi tu voudrais bien me parler, hein ? Du petit radis qui te tient lieu d'entrejambe peut-être ? Fais voir à tout le monde comme ça on pourra en débattre en famille, hein les gars ?!

Les autres rient de plus belle. Je n'ai pas le temps de m'enfuir que le sort m'atteint.

_ Levicorpus !

Je me retrouve lévitant la tête en bas à dix centimètres au dessus du sol. Ma robe de sorcier me retombe sur le visage. Je cherche désespérément à la remonter. Ce matin, je n'ai pas enfilé de jean en dessous l'uniforme de l'école, j'étais en retard. Mon caleçon trop lâche ne sert pas à grand-chose dans cette position... Les rires et les moqueries salaces fusent jusqu'à ce que quelqu'un parvienne à me libérer du maléfice. Je me retourne vers mon sauveur. Hermione évidemment.

_ Je vais prévenir le Professeur McGonagall.

_ Non !

Je ne veux pas mêler les professeurs à cette histoire. Mon humiliation et ma peine sont bien suffisante comme ça.

_ Mais Neville !

_ Je ne veux pas Hermione. Alors laisse tomber d'accord ?

_ Si tu préfères les laisser faire sans rien dire...

_ Et ça changerait quoi, hein ?! Foutez-moi la paix maintenant, je veux rester seul.

Je m'enfuis hors de la Grande salle pour rejoindre la solitude des dortoirs. Je m'effondre dans sur mon lit. Je n'arrive pas à croire qu'il m'ait fait ça après... après qu'il m'ait dit que... Je ne retiens pas mes larmes. A quoi bon ? Il s'était bien foutu de moi. Tout Serpentard devait savoir maintenant qu'il avait eu mon pucelage et que j'avais été incapable de me retenir plus de deux minutes sous sa bouche.

ooOoo

_ Neville s'il te plait écoute moi.

Il ne reste plus que nous deux dans les cachots qui servent de salle de cours pour les potions. Il m'y a retenu en reversant le contenu de mon chaudron sur les pieds de Rogue. Ce dernier m'a collé deux heures de retenue avant de m'ordonner de nettoyer le mélange qui s'étalait au sol. La fin du cours a sonné. Personne n'est resté pour m'aider, il fait trop beau dehors. Zabini lui, est revenu cinq minutes plus tard. Depuis, il me tourne autours alors que je suis à genoux dans cette matière non identifiée essayant par tous les moyens de la détacher du sol. J'essaie tant bien que mal de l'ignorer.

_ Je ne pouvais rien faire d'autre. Tu es venu me voir au milieu de la Grande Salle ! Devant tout le monde ! Je ne voulais pas te blesser. Je ne t'ai pas fait mal.

_ Tu ne voulais pas me faire mal ?! Tu m'as humilié, exposé à tous les regards. Je t'ai avoué que c'était ma première fois et toi tu t'en es moqué, tu as fait de moi le sujet des plaisanteries graveleuses de tout le collège ! Tu ... !

Je me suis relevé et j'essaie de l'atteindre de mes poings souillés de potion mais il est bien plus grand, bien plus fort que moi. Il a bientôt le dessus et retiens mes mains dans mon dos loin de lui. Il se sert contre moi et m'embrasse, cherche encore à pénétrer ma bouche de sa langue mais je secoue frénétiquement la tête, je me débats contre lui. Il me serre plus fort encore et enfouit sa tête dans mon cou mordillant le lobe de mon oreille au passage.

_ Tu m'attires tellement Londubat. Mais je ne peux le dire à personne tu comprends. Nos maisons sont en guerre ouverte. J'ai une réputation à tenir. Et tu n'as vraiment pas à avoir honte d'avoir été exposé aux yeux de tous. Tu es probablement le mec le mieux pourvu de tout le collège.

Il confirme sa phrase en m'empoignant les bourses par-dessus mon uniforme. Je ne peux retenir un gémissement de plaisir et je sens mon sexe se raidir. Non, je ne veux pas de lui. Je ne veux pas de ça. Pas comme ça. Il continue ses frottements. Je finis par m'abandonner aux sensations mais pour me donner consistance, je saisis son visage et le force à m'embrasser. J'adore le gout sucré de sa langue dans ma bouche. Il me renverse sur l'un des bancs de bois. Il me domine, se cesse de m'embrasser, de me caresser. Mon corps se tend de plus en plus. Mon sexe aussi, contre mes vêtements, se fait douloureux.

_ S'il te plait...

Il fait passer ma robe de sorcier par-dessus ma tête. Je suis en chemise et caleçon. Le même. Je n'ai pas eu le temps de me changer.

_ J'adore voir ton visage se pencher sur tes livres me dévoilant ta nuque.

Il déboutonne un à un les boutons de ma chemise tout en continuant de son autre main à faire des va-et-vient sur ma hampe toujours emprisonnée.

_ J'adore te voir marcher vers les serres avec ton magnifique fessier comprimé dans ces jeans bon marché que tu portes tout le temps.

_ Je t'en prie. S'il te plait... s'il te plait !

Il me retire mon caleçon et mon sexe se dresse fièrement, libéré de son carcan de torture. Zabini me fait encore mariné, un doigt tournant le long de ma virilité.

_ Oh s'il-te-plait ! Recommence ! Prends-moi !

_ J'adore quand tu me supplies de te prendre.

Et il m'engouffre dans sa bouche d'un coup sec. Cette fois je me retiens, mais de justesse. Il entame des va-et-vient toujours plus profonds, toujours plus rapides. Il me fait perdre la tête. Ses mains cours sur mes fesses, caresses mes bourses. Sa langue titille mon gland. Je ne peux pas me retenir et je jouis pour la deuxième fois dans sa bouche.

_ Pardon. Pardon, pardon, pardon.

Il me lèche sur tout mon long pour me nettoyer puis vient se pencher sur mon visage.

_ Ne t'excuse pas, ma petite vierge. Tu es bon.

Il m'embrasse de nouveau, le goût de sa langue a changé mais il m'excite d'avantage. Il frotte son corps contre le mien. Je sens son excitation qui grandit réveillant la mienne. En descendant vers mes tétons qu'ils commencent à lécher et à mordiller m'arrachant de nouveaux gémissements de plaisir, il retire sa robe de sorcier.

Il ne porte rien en dessous. J'aperçois son membre impressionnant qui se dresse. Il sourit à mon air et commence à se caresser. Le voir se masturber ainsi m'excite au plus au point. Je tends les bras vers lui. Mon corps en demande plus. Je veux qu'il revienne me caresser. Il le fait, redescend assez rapidement vers son sexe, s'applique à lui redonner de la vigueur. Il se fait moins actif cependant et s'attarde cette fois sur mes fesses. Je sens un doigt qui caresse ma raie et vient rencontrer mon trou. Il joue avec. Je... ne savais pas qu'on pouvait avoir de telle sensations de ce côté.

Je... Un cri m'échappe. Son doigt m'a pénétré. Il s'active à l'intérieur de moi. Je... j'adore ! J'en veux encore. Encore. Encore. Son sexe. En moi. Je le supplie. Il me retourne. Je me cambre. Viens. Viens. Prends-moi. Je t'en prie...

Cette première pénétration m'arrache un hoquet de douleur. Il me pénètre doucement mais la douleur est bien présente. Je me mords les lèvres. Je ne veux pas qu'il s'arrête alors j'essaie de lui cacher. Mais alors qu'il commence à s'activer en moi, il vient chercher mon visage pour mon m'embrasser. Il comprend. Il s'arrête. Toujours en moi, il attend. Me caresse. M'embrasse. La douleur se calme. Fait place au plaisir. Je me cambre vers lui. C'est le signal qu'il attendait.

Il ondule les hanches. Ressort puis me pénètre de nouveau. Ses mouvements sont d'abords lent pour finir de m'habituer. Mais mes gémissements et sa propre excitation ont raison de sa prudence. Il se laisse aller à ses pulsions, me pénètre de plus en plus, de plus en plus loin. Il passe une main sous moi et masturbe mon sexe en rythme. Je ne pense plus à rien. Je suis une poupée entre ses mains. Je ne retiens plus mes cris de plaisirs et lui râle comme un forcené. Je sens son souffle chaud sur ma nuque et sa voix me fait vibrer autant que le reste. Il me fait jouir avant de se vider dans mon intérieur. Puis, après quelques derniers coups de rein, il se retire. Je sens son jus qui dégouline sur mes fesses. Tout chaud. Il reste là, allongé sur mon dos. Je tourne la tête pour pouvoir l'embrasser. Il me rend mon baiser et nous restons quelques minutes sans bouger avant qu'il ne se relève et enfile sa robe de sorcier.

_ Zabini.

Pas de réponse.

_ Zabini. Je veux qu'on se revoie. Souvent. Je veux qu'on refasse l'amour et que tu m'apprennes à te combler comme tu m'as comblé aujourd'hui. Je veux que tu me fasses confiance et je veux que tu me respectes. Je veux te sentir en moi aussi souvent que j'en ai envie.

Je le regarde. Je veux qu'il comprenne que je serai plus qu'une de ses conquêtes habituelles. Que je serais son amant.

_ Si j'avais su que tu étais aussi exigeant...

Il se penche vers moi et me susurre à l'oreille :

_ ... je t'aurais défloré plus tôt.

Je rougis comme une pivoine et il rigole en me caressant la joue.

_ A bientôt Londubat.

ooOoo

Nous couchons ensemble presque tous les soirs dans les cachots depuis deux mois mais je ne sais toujours pas ce qu'il ressent vraiment pour moi. Je sais qu'il n'a pas pris d'autres partenaires mais cela peut faire parti du marché que je lui ai imposé. Me respecter. Ses humiliations publiques sont d'ailleurs beaucoup moins fréquentes même s'il les continue pour ne pas briser sa réputation. A chaque fois, elles me brisent le cœur. Car je suis profondément amoureux de lui. Je suis amoureux du Zabini que se love tous les soirs dans mes bras. Celui qui m'embrasse comme si j'étais le seul être sur terre. Je souffre de le voir se transformer tous les matins en ce Serpentard orgueilleux et sans cœur. Comme les deux jeunes représentants de sa maison qui passent à l'instant devant moi. Ils ne cachent leur conversation à personne.

_ T'es au courant que Zabini s'est trouvé une nouvelle poule ? Un Gryffondor à ce qu'il parait. Je te laisse deviner par quel bout il le tient.

Ils éclatent de rire et je sens mon cœur se serrer encore plus fort. Mais un sort balaie la pièce qui envoie valser les deux moqueurs dix mètres plus loin.

_ C'est de moi que vous parler petits crétins ! Vous réfléchirez à deux fois la prochaine que vous voudrez critiquer la personne que je vois. Surtout quand elle vaut cent fois mieux que vous !

Les deux gamins s'enfuient. L'un d'eux à la tête en sang. Il a été projeté sur une gargouille. Zabini se retourne, continue son chemin. C'est alors qu'il m'aperçoit caché par la colonne. Il a un moment de surprise puis passe devant moi en baissant la tête.

ooOoo

Lors de nos ébats ce soir, je sens une passion qui nous emporte tous les deux bien plus loin que nous avons jamais été. En se retirant de moi, Zabini me prend dans ses bras et me serre contre son torse.

_ Je t'aime, Neville.

_ Moi aussi, Blaise.

Et ma langue repart en visite chez la sienne. Si bon...


Bon, j'espère que vous allez bien :)

Le deuxième chapitre dans le cours de la semaine.