Titre : Potterillon

Auteur : Prune

Genre : conte de fée débile.

Rating : PG

Base : Harry Potter (4 premiers tomes)

Couple : Draco/Harry

Disclaimer : Harry Potter appartient à J K Rowling.

Remarque : J'ai eu l'idée de cette histoire en faisant une review à Laurent Jerry pour sa fic "Au nom du père", car dans l'un de ses chapitres, il avait développé le côté Cendrillon de Harry Potter lorsque ce dernier habite chez les Dursley. Reprenant le concept de Charles Perrault, je l'ai adapté à Potter pour créer "Potterillon", j'ai ajouté d'autres contes et histoires pour enfants divers et variés, avec une pointe du film " A tout jamais ", j'ai saupoudré le tout de slash, et voilà ce que ça donne.

Heu… d'avance pardon ! TT_TT


Merci à Mahaut qui n'a pas le choix et doit me bétalecter.(d'abord!)




Potterillon




Il était une fois, un petit garçon qui s'appelait Harry Potter. Du plus loin que remontaient ses souvenirs, le petit Harry n'arrivait pas à se rappeler le visage de ses parents.

Ces derniers, James et Lily Potter étaient morts, dévorés dans la forêt par le grand méchant loup, également connu sous le nom de Vold… Enfin, d'un nom horrible que personne ne peut prononcer, pas même moi. Si vous désirez vraiment connaître le nom de "Vous-Savez-Qui", vous n'avez qu'à aller le lire sur le collier qu'il porte autour du cou, mais dans ce cas, je suis au regret de vous dire que ce sera certainement la dernière fois que nous nous verrons car personne ne peut se vanter d'avoir vu la Bête.

Et pourtant… Le petit Harry avait malgré tout survécu à cette rencontre si tragique au cours de laquelle ses parents avaient perdu la vie.

Personne ne savait exactement ce qui s'était passé ce jour-là. Certains avancèrent qu'après avoir dévoré James et Lily, "Vous-savez-qui" n'avait plus faim, et d'autres qu'il avait répugné à dévorer un enfant aussi maigrichon qui n'avait que la peau sur les os…

En réalité, lorsque "Vous-savez-qui" allait se pencher sur le petit Potter pour le mordre dans la partie la plus charnue de son anatomie (oui, c'est bien ce que à quoi vous pensez) quelque chose d'incroyable se réalisa…

"Vous-Savez-Qui'' fut terrassé, foudroyé sur place pour une raison encore inconnue.

Harry n'avait bien évidemment aucun souvenir de cette horrible journée. Pourtant, une trace lui était restée. Témoin de cette histoire lui rappelant constamment qu'il avait échappé à la mort, que ses parents étaient au ciel, et que désormais il était orphelin.

Une cicatrice.

Une horrible et détestable cicatrice qui zèbre impitoyablement son arrière train (en haut à droite). Le petit Harry, aura ainsi jusqu'à sa mort une trace de la mâchoire de "Vous-savez-qui" qui lui rappellera encore et toujours qu'il était seul au monde.

Seul ?

Non, pas exactement. Heureusement pour Harry, alors même qu'il était encore dans son berceau, son arrière-train (encore douloureux) enveloppé dans des pansements, le Vieil Hibou Dumbledore avait accepté d'abandonner quelques instants la surveillance de Rox et Rouky pour placer le cher petit ange chez une personne aimante capable de l'élever.

Après avoir cherché pendant longtemps, le Vieil Hibou Dumbledore jeta son dévolu sur un homme : l'Oncle Rogue. Ce dernier avait déjà recueilli chez lui ses deux nièces, Parvati et Padma qui étaient à peine plus âgées que le petit orphelin, et ce faisant le Vieil Hibou pensait que ce monsieur serait le plus apte à éduquer l'enfant.

Malheureusement pour Harry, le Vieil Hibou Dumbledore avait oublié ses lunettes ce jour-là, car s'il avait mieux observé la maison qu'il venait de choisir pour y placer le petit chérubin, il se serait rendu compte que la personne sur laquelle il avait jeté son dévolu était loin d'être une personne aimante.

L'Oncle Rogue était un monsieur très malheureux. Et comme les gens qui sont malheureux ne sont pas heureux (Prunisme) ils sont extrêmement méchants et mesquins envers leurs prochains.

Pauvre Harry.

Ressemblant trop à son défunt père James Potter, l'Oncle Rogue le prit immédiatement en rogne, ne pouvant pas oublier le passé et les vexations qu'il avait subit étant petit.

Pendant plus de 16 ans, il gâta énormément les deux petites filles non pas parce qu'il les aimait ni même parce qu'elles étaient agréables (loin de là croyez-moi), mais c'était juste pour rabaisser perpétuellement le petit Harry et lui montrer qu'à côté de ses demi-sœurs, il n'était strictement rien.

Les deux petites filles, si elles avaient eu à leur naissance, une âme bonne, furent irrémédiablement perverties par l'effroyable éducation de l'Oncle Rogue. De bébés braillards, elles devinrent des petites filles égoïstes pour finir par être aujourd'hui des jeunes filles détestables et cruelles, le cœur pourri par l'argent facile.

Contrairement à ses deux sœurs qui grandirent dans le luxe et l'aisance, Harry fut cantonné aux tâches ménagères les plus ingrates. Dès que le petit orphelin fut assez grand, l'Oncle Rogue lui ordonna de s'occuper de la cuisine, de laver, récurer et nettoyer toute la maison. De plus, il assigna Harry au service personnel de ses deux demi-sœurs en comblant leurs moindres désirs, ce qui consistaient en une tâche des plus humiliante, car même Crabbe et Goyle, les deux chiens de la maison étaient mieux traités.

Parvati et Padma pour montrer à leur demi-frère le mépris total qu'elles lui portaient, l'affublèrent d'un surnom des plus ridicules sous l'œil moqueur et ravi de l'Oncle Rogue.

Elles l'appelèrent dédaigneusement Potterillon.

Pauvre Harry.

Pourquoi un tel surnom me direz-vous ? Et bien c'était tout simple. Comme l'Oncle Rogue n'avait pas pris la peine de lui donner de vrais habits, Potterillon fut obligé de s'en confectionner lui-même à partir des bouts de tissus qu'il arrivait à glaner ici et là.

Ces deux demi-sœurs trouvèrent donc extrêment amusant de faire l'amalgame entre ses haillons et son nom. A la longue, Harry lui-même ne répondit plus qu'à cette appellation et oublia peu à peu son vrai nom.

Le petit garçon grandit ainsi, se plaignant rarement de sa condition, et mettant beaucoup de cœur à l'ouvrage espérant ainsi un jour gagner l'affection de son Oncle et le respect de ses sœurs.

De nombreuses années de privation et de brimade s'écoulèrent, laissant à Potterillon le temps de grandir sans voir sa situation évoluer positivement, contrairement à ses deux demi-sœurs qui devinrent au fil de temps des jeunes filles encore plus capricieuses et colériques. Un jour, alors que Harry allait avoir 17 ans, une lettre du Roi Malefoy arriva dans la maison de l'Oncle Rogue. Ce dernier appela immédiatement ses deux nièces afin de leur lire les dernières nouvelles du palais. Potterillon, qui nettoyait au même moment les vitres du salon, écouta également avec grande attention son Oncle :

Le Roi Lucius Malefoy convie toutes les jeunes filles du pays ainsi que leur famille à assister ce soir au bal donné en l'honneur de son unique fils le Prince Draco, qui à l'occasion de ses dix-sept ans désire trouver une épouse pour régner à ses côtés sur le Royaume de *******.

Padma et Parvati laissèrent à peine à l'Oncle Rogue le temps de finir de lire la missive que déjà elles laissaient exploser leur joie et leur enthousiasme.

" Oh, mais c'est merveilleux Oncle Rogue ! " S'écria Padma en lui arrachant la lettre des mains pour la relire.

Plus retenue mais tout aussi heureuse et excitée, sa grande soeur Parvati était déjà en train de faire défiler mentalement sa garde robe dans sa tête afin de choisir la tenue adéquate pour l'événement du soir même.

" Le Roi aurait tout de même pu nous prévenir à l'avance. Cela va faire court pour que nous soyons tout à fait prêtes ! " objecta Parvati d'un ton contrarié.

" Ce serait bien que l'une de vous plaise au jeune Prince. " avança l'Oncle Rogue songeur. " Nous pourrions ainsi habiter au Palais et cela réglerait définitivement nos problèmes d'argent. "

" Si j'étais Reine de ce royaume, je m'offrirais les plus belles toilettes du monde ! " continua la plus jeune des soeurs d'un ton rêveur. " Je ferais venir les étoffes et les bijoux des quatre coins du monde, je serais la plus belle et tout le monde se prosternerait à mes pieds tellement j'étincellerais de mille feu ! "

" Si je devenais la Reine de ce royaume, j'aurais des milliers de serviteurs à mes ordres ! Je ne ferais strictement plus rien. Je ne marcherais même plus ! Mes domestiques me porteront lorsque je voudrais me déplacer ! Tout serait absolument parfait ! "

Connaissant Padma et Parvati, l'Oncle intervint avant que la conversation ne s'éternise.

" Mes filles... " reprit-il d'un ton pressant. " L'heure tourne et il est plus que temps de vous préparez. Montez dans vos chambres et commencez par choisir les robes qui, ce soir feront de vous les deux plus belles filles à marier. "

Pendant que ses deux demi-soeurs discutaient chiffons avec l'Oncle Rogue, Potterillon s'était lui-même mis à rêver, arrêtant quelques instants de frotter ses carreaux. Qu'il serait agréable d'aller à ce bal pensait-il. Il aurait de beaux vêtements, pourrait écouter de la musique, manger de bonnes choses et rencontrer des personnes qui lui parleraient sans lui demander de nettoyer le parquet. Ce serait si merveilleux...

Il fut brusquement tiré de ses agréables pensées par le ton sans appel de l'Oncle Rogue.

" Potterillon... Potterillon... Mais pourquoi ne me réponds-tu pas ? Toujours à rêvasser et à fainéanter n'est-ce pas ? Tes soeurs sont montées dans leurs chambres pour choisir leur robe. Rejoins-les et repasse soigneusement leurs habits. "

Rougissant, Potterillon acquiesça silencieusement. Triturant son chiffon nerveusement, il osa finalement poser la question qui lui brûlait les lèvres, s'étonnant lui-même de sa propre témérité.

" Oncle Rogue ? Est-ce que je peux vous demander quelque chose ? "

" Oui mais dépêche-toi, tu as beaucoup de travail ! " répondit l'Oncle impatienté.

" Puis-je vous accompagner au Bal ? " balbutia l'adolescent.

" Au Bal ? Toi ? Quelle idée saugrenue ! Que ferais-tu avec des personnes de bonne éducation ? Ce serait une véritable insulte à la beauté de tes soeurs que de t'amener avec elles ! "

" Mais la missive dit bien que le Prince convie les jeunes filles du royaume et ''leurs familles''... et je fais partie de cette famille n'est-ce pas ? "

" Il faut vite le dire Potterillon ! " ricana l'Oncle Rogue.

" S'il vous plaît mon Oncle... Je vous promets que j'aurais terminé toutes mes corvées avant le début du Bal. Je me ferais tout petit, vous remarquerez à peine ma présence ! "

L'Oncle Rogue sembla réfléchir quelques instants, observant avec circonspection le regard suppliant de Potterillon levé vers lui.

" C'est d'accord ! "

" C'est vrai ? " s'écria le jeune garçon, ne pouvant croire à son bonheur.

" Oui mais il y a deux conditions. Tout d'abord, tu devras terminer toutes les tâches domestiques dont tu as la charge. Ensuite, tu devras te rendre à ce Bal... habillé en fille ! "

" Quoi ??? "

" Oui mon *cher* Potterillon ! Tu es bien conscient que tu ne peux pas y aller avec tes habits habituels, et je ne peux pas t'acheter de beaux vêtements qui ne serviraient qu'une fois. Aussi, si tu veux venir au Bal, il faudra que tu empruntes une robe à Padma ou à Parvati. "

" Mais je ne peux pas porter une robe ! " argumenta désespérément l'adolescent.

" C'est à prendre ou à laisser ! Tu veux passer une bonne soirée à danser et à manger ? Si tu veux. Mais alors tu devras accepter d'être ridicule. Et puis qui sait, tu feras peut-être sensation en fille ! "

Le pauvre Potterillon réfléchit à toute vitesse. Il avait envie d'aller à ce Bal c'est vrai, mais de là à y aller habillé en fille... D'un autre côté, l'Oncle Rogue semblait d'accord pour l'amener malgré ce détail. L'occasion ne se représentera peut-être plus jamais.

Et puis finalement quelle importance ! Les invités du Bal ne se rendront certainement jamais compte que c'était un garçon habillé en fille. Sa petite taille et son corps malingre ferait certainement illusion. Même s'il était totalement ridicule et que les gens se moquaient de lui... Quelle importance ? Il avait l'habitude et les moqueries ne sont rien face aux brimades. De toute façon, il avait trop envie d'aller danser...

" J'accepte ! "

" Bien ! Alors maintenant rejoins tes soeurs. Ce soir, je te donnerais ta robe pour la soirée. "

" Merci Oncle Rogue ! " s'exclama Potterillon tout en courant vers les escaliers.

Heureux pour certainement la première fois de sa vie, le jeune adolescent fit toutes ses corvées avec entrain, pensant sans cesse à la réception du soir. Au fur et à mesure que passait la journée, Potterillon se faisant de plus en plus aux atours féminins qu'il devait porter se rendant compte que ce n'était finalement qu'un détail comparé au bonheur de s'amuser enfin.

Le soir venu, alors que Potterillon avait les mains rouges à force d'avoir frotté les parquets avec enthousiasme, il se dirigea vers le hall où il savait l'Oncle Rogue et ses deux demi-soeurs sur le départ.

" Mon Oncle ? " demanda-t-il timidement.

" Ah Potterillon, nous étions justement en train de nous extasier devant ta robe de ce soir ! "

Les yeux pleins d'espoir, l'adolescent dirigea son regard vers le morceau de tissu posé sur une chaise, alors que raisonnaient à ses oreilles les gloussements de rire de Padma et Parvati.

Sa robe était... horrible. D'ailleurs, si son Oncle ne la lui avait pas désigné du doigt, jamais Potterillon n'aurait compris que c'était ce qu'il devait porter au bal. Il aurait plutôt pensé que c'était le tapis d'un chien auquel ont aurait fait quelques points de couture et trois trous pour laisser passer la tête et les bras.

Padma et Parvati, folles de joie, arrachèrent à Potterillon les haillons qu'il portait et lui mirent de force la robe déchirée et sale, bien trop grande pour le jeune garçon.

Potterillon était effondré. Il ne pourrait jamais allé au Bal avec cette chose informe sur le dos. Jamais les gardes ne lui laisseraient franchir l'entrée du Palais, il serait traité de manant et serait traîné dans la boue.

Se délectant de la détresse de leur demi-frère, Padma et Parvati rirent de plus belle, sous le regard ravi de l'Oncle Rogue. Potterillon comprit alors, que jamais ce dernier n'avait pensé l'emmener au Palais. Mais au lieu de lui opposer un refus net, son Oncle avait préféré le faire espérer toute la journée, lui faisant même accepter l'idée de porter une robe, dans l'unique but de l'humilier un peu plus.

De désespoir, Potterillon se mit à pleurer. Il se sentait pitoyable et aurait donné n'importe quoi pour disparaître dans un trou de souris.

Conscient de la honte de son neveu, l'Oncle Rogue esquissa un sourire cruel.

" Venez les filles. Nous allons être en retard et vous conviendrez que nous ne pouvons tout de même pas amener *ça* avec nous ! "

Aveuglés par les larmes, Potterillon ne put en supporter d'avantage et s'enfuit dans le jardin. Il courut droit devant, ses pieds nus s'écorchant sur les pavés. Le souffle coupé, il arrêta soudainement sa course et tomba à genou à côté d'un banc de pierre, sanglotant tout son content, le visage enfoui dans ses bras.

Une lueur bleutée apparut brusquement mais le jeune garçon, tout à son chagrin ne remarqua rien. Mais lorsqu'il sentit une main lui caresser tendrement la tête, il releva la tête surpris et effrayé et croisa le regard bleu océan d'un homme.

" Qui êtes-vous ? " pleurnicha Potterillon.

" Je suis Sirius ton Parrain la Fée. "

" Il existe des Fées hommes ? " s'étonna l'adolescent.

" Non mais ça amuse l'auteur de me ridiculiser dans chacune de ses fics... ... " grimaça Sirius la Jolie Petite Fée.

...

" Mais là n'est pas la question ! " reprit l'homme en réponse à l'incompréhension qui se lisait sur le visage de son filleul. " Pourquoi pleures-tu mon pauvre petit Potterillon ? "

" Parce que... Parce que... " bégaya le jeune garçon tout en se remettant à pleurer à chaudes larmes.

" Tu veux aller au Bal n'est-ce pas ? "

" Oui. " bégaya Le jeune garçon entre deux sanglots.

" Et bien je t'y ferais aller, ne t'inquiètes pas ! Sèche donc tes larmes et va vite me chercher une citrouille ! "

Potterillon se releva en reniflant et courut vers le potager. Il choisit la plus belle citrouille et la ramena avec difficulté à son Parrain. Suivant les indications de ce dernier, il la posa à terre et s'écarta de quelques mètres.

D'un coup de baguette magique, Sirius transforma le légume en un magnifique carrosse doré. Avisant les deux chiens Crabbe et Goyle dormant dans leurs niches respectives, il les transforma tout aussi facilement en deux garçons un peu courtauds au charme ô combien discutable mais parfaits en tant que cocher et laquais nécessaires à tout carrosse qui se respecte. Puis, il se dirigea vers une souricière et en sortit six souris qu'il métamorphosa en six splendides chevaux qui s'attelèrent magiquement au véhicule.

" Allez mon petit ! Monte vite dans le carrosse ! "

" Mais... Je ne peux pas aller au bal avec de tels habits ! " objecta timidement Potterillon.

" C'est vrai où avais-je la tête ! Tu as parfaitement raison ! "

Sirius agita une nouvelle fois sa baguette et Potterillon découvrit que ses haillons avait été remplacés par une magnifique robe de Bal verte assortie à ses yeux. De ravissantes pantoufles de verre chaussaient ses pieds, de longs gants rendaient ses bras graciles et un ruban rouge ornait ses cheveux courts noirs de jais.

" Mais.... "

" Non, ce n'est pas la peine de me remercier ! Vraiment, je te rends service avec plaisir ! " coupa la Fée Sirius en souriant.

" Mais... "

" Allez Potterillon, tu vas être en retard au Bal ! Grimpe vite dans le carrosse, et surtout rappelle-toi d'une chose : quand les douze coups de minuit auront retentit, la magie se sera évanouie, robes redeviendront guenilles et carrosse citrouille. As-tu bien compris ? "

" Oui c'est d'accord mais... "

Sans même écouter les faibles protestations de son filleul, Sirius le fit monter de force dans le véhicule, ferma la porte et cria au cocher de faire galoper les chevaux ventre à terre jusqu'au Palais du Roi Malefoy.

Potterillon se redressa de la banquette sur laquelle il avait été jeté et hurla à travers la fenêtre :

" Mais je ne suis pas une fiiiiiilllllle ! "

Malheureusement, son cri du coeur se perdit dans le vent et Sirius regagna le monde des Fées heureux du travail qu'il venait d'accomplir sans même s'être rendu compte qu'il venait de faire de Potterillon, le plus joli garçon travesti du Royaume.


A suivre...


Une petite review please ? ^^