Résumé: 13 ans plus tôt, Sasuke a retrouvé le corps sans vie de ses parents, tués par son frère. Mais sa vengeance lui a été arrachée par la mort d'Itachi dans des circonstances troubles. Quelques années plus tard, Sasuke se rend à l'Université, sans se douter que d'étranges agents sont chargés de sa sécurité. Quant aux autres, ils devront mêlés leurs études à des vies qui ne sont pas toujours roses.
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Pairing: Il change au fur et à mesure de la fic, en étant plus ou moins conventionnels.
Rating: M. Scènes de violence et lemon.
Si l'enfer existait, il se trouvait probablement dans cette pièce. Un éclair éclaira le poignard ensanglanté abandonné dans le salon. Le sang tachait le sol et le mur, en fines trainées ou en larges tâches. Au milieu de toute cette hémoglobine gisait le corps d'une femme, vêtue de soie bleue, son collier de perle arraché trainant à ses côtés. Un peu plus loin, un homme regardait sans le voir le plafond crème.
Debout dans l'embrasure de la porte se trouvait un petit garçon. Il ne devait pas avoir plus de six ans. Ses cheveux bruns, coiffés en épis à l'arrière du crâne, retombaient sur ses yeux d'onyx, cachant les larmes de stupéfaction et de désespoir incrédule qui s'y formaient. Mais il ne regardait pas le corps sans vie de ses parents, non.
Il regardait l'adolescent debout devant lui, dos à la fenêtre, ce qui ne permettait pas de voir ses traits. Et pourtant, l'enfant aurait reconnu cette silhouette entre mille. Elle l'avait tant de fois serré dans ses bras, la nuit, alors qu'il venait de faire un cauchemar. Elle avait joué avec elle durant les toutes premières années de sa vie, assister à son premier sourire, ses premiers pas, ses premiers mots. Elle lui avait donné tant d'amour ! Jamais l'enfant n'aurait pu croire que cette personne trahirait sa confiance.
Et pourtant c'était bien elle qui avait assassiné ses parents. Bien elle qu'il avait trouvé près de sa mère et de son père ayant rendu leur dernier souffle en rentrant de l'école. Bien elle qui le regardait sans un mot. C'était bien son prénom à elle qu'il murmura, déboussolé et dorénavant seul, lorsqu'un nouvel éclair scia le ciel.
- Itachi…
Son propre frère.
Uchiha Sasuke se réveilla en sursaut, son cœur battant à tout rompre. De fines pellicules de sueur roulaient sur son torse magnifiquement sculpté, qui se soulevait au rythme de sa respiration hachée. Il lui fallut quelques secondes avant de prendre contact avec la réalité. Il passa sa main dans ses cheveux noirs, les rejetant en arrière.
Encore ce cauchemar.
Il jeta un coup d'œil à son réveil qui indiquait trois heures et demi et soupira en se levant. Bien qu'il fût encore tôt, il savait qu'il ne pourrait pas se rendormir. Il saisit les vêtements qu'il avait préparés la veille et se dirigea vers la salle de bain. Attendant que l'eau se réchauffe, il posa ses vêtements sur son lavabo avant de rentrer dans la douche. La puissance du jet d'eau lui fit le plus grand bien, lui donnant l'impression que des milliers de fines aiguilles lui picoraient le corps. Habituellement, cela suffisait pour le détendre. Mais pas aujourd'hui.
Cela faisait treize ans maintenant, jour pour jour. Treize ans qu'il avait découvert le corps sans vie de ses parents, assassinés sans la moindre trace de pitié par son propre frère. Sasuke frissonna en se souvenant du regard sans vie qu'Itachi avait posé sur lui lorsqu'il était rentré. Près des corps, un poignard ruisselant de sang étincelait sous les éclairs. Le poignard qu'il avait utilisé pour ôter la vie à leurs parents.
Sasuke se souvenait d'avoir simplement murmurer le nom de son frère avant que celui-ci ne s'approche de lui. Si l'enfant avait encore voulu désespérément croire en l'innocence de son frère, sa naïveté s'était envoler quand les doigts tâchés de sang d'Itachi lui avait agrippé le cou, le plaquant contre le mur.
- Nii… san, avait-il bégayé, certain d'être le prochain à passer de l'autre côté.
- Je ne tuerai pas, pas maintenant en tout cas, lui avait chuchoté Itachi à son oreille. Si tu veux te venger de moi, déteste-moi, hais-moi. Accroche-toi à la vie, Sasuke, et lorsque tu seras assez fort, vient me tuer.
Puis il l'avait lâché, et Sasuke s'était laissé glisser sur le sol. Il avait enfin laissé les larmes couler sur ses joues, pleurant sur son innocence brisée, sur sa vie envolée. Sur une fraternité illusoire. C'est dans cette position, recroquevillé sur lui-même que les policiers l'avaient retrouvé deux jours plus tard, les Uchiha ne donnant plus signe de vie.
Cela faisait treize ans maintenant, mais des larmes salées se mêlèrent à l'eau douce. Ces images ne cessaient de lui revenir en tête, obscurcissant les moments de joie. Sasuke refusait de se souvenir du frère souriant et protecteur qu'avait pu être Itachi, pour se concentrer sur sa haine. Une haine sans but puisqu'Itachi était mort deux ans auparavant, d'après ce que lui avaient dit les policiers, dans une fusillade. Le jeune Uchiha n'avait pas réussi à venger sa famille.
Il resta encore un instant sous la douche, ruminant sa rancœur. Il aurait tant aimé être celui qui tuerait son frère. Mais on l'avait doublé et il s'était fait à cette idée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à réaliser le rêve de Mikoto, sa mère. Devenir écrivain.
Il était cinq heures du matin quand Yamanaka Ino quitta enfin son travail. Elle avait passé sa soirée à sourire aux clients, les laissant l'examiner sans vergogne. Mais on ne pouvait vraiment pas leur en vouloir. La serveuse était vraiment une jeune femme magnifique, avec des formes comme il faut juste là où il faut, formes que mettait en valeur son uniforme. Et puis, même si ce n'était pas vraiment l'endroit idéal à en juger l'état du bar, sa clientèle et le maigre salaire qu'elle touchait, Ino avait besoin de bosser et les offres d'emploi n'étaient pas légion à Konoha, surtout pour une étudiante avec de lourdes responsabilités familiales.
Elle traversa les rues désertes, tout en restant sur ses gardes. Elle habitait malheureusement un quartier plutôt mal famé. Toutefois, elle ne pouvait pas se payer mieux pour l'instant. Un groupe d'hommes éméchés sifflèrent Ino lorsqu'elle passa devant eux dans une ruelle sombre, la faisant crisper sa main sur sa bombe lacrymogène. Mais elle savait qu'elle n'aurait aucune chance s'ils décidaient de s'en prendre à elle, à cinq contre une. Et visiblement, ils en étaient arrivés à la même conclusion qu'elle.
- Alors, ma jolie, on va quelque part ?
Ino les ignora et poursuivit son chemin mais ils en décidèrent autrement.
- Eh mais restes avec nous, poupée, lui fit un autre.
L'interpelée accéléra l'allure. Une main dure la saisit alors brutalement par le bras, l'obligeant à s'arrêter.
- Quand je dis tu restes, tu restes, t'as saisi ? lui dit le propriétaire de la main d'un ton froid en la plaquant contre le mur. On va bien s'amuser avec toi, poupée.
Ses compagnons se mirent à rire alors qu'il s'emparait violemment de la bouche d'Ino. La jeune femme tenta de s'échapper mais il la saisit brutalement par les cheveux, appuyant durement ses lèvres sur les siennes. Elle gémit de douleur, arrachant des rires plus importants à ses agresseurs. L'un d'entre eux, nota-t-elle en regardant par l'épaule de celui qui l'embrassait, semblait trouver la scène tout à fait plaisante. Elle allait se faire violer, elle en était certaine, surtout si elle en jugeait la protubérance contre son bas ventre.
Mais il était hors de question qu'elle se laisse faire.
Elle fit mine d'abdiquer et entrouvrit les lèvres sous l'assaut répugnant de langue de l'homme. Elle lui mordit alors violemment la lèvre inférieure, faisant couler un liquide au goût métallique dans sa bouche. Il poussa un petit cri et la jeune femme en profita pour lui donner un coup de genoux mal placé et tenter de s'enfuir. Mais l'un des hommes, plus grand et plus baraqué que les autres, la rattrapa par le bras. Il avait une telle poigne qu'Ino ne put retenir un cri de pure douleur. Il lui place la pointe d'un poignard au niveau du nombril, l'enfonçant légèrement dans sa peau.
- Reste tranquille ou j'aurai ta peau, lui souffla-t-il à l'oreille.
Pendant, elle fut tentée de se rebeller mais se retient. Quelque chose dans l'attitude de l'homme la prévint qu'il ne plaisantait pas. Si elle avait été seule, elle n'aurait pas hésité, mais là, Natsuko l'attendait. Elle resta donc immobile, alors que son premier agresseur s'approchait de nouveau d'eux. Il abattit violemment sa main sur la joue d'Ino, qui percuta le mur. Une vive douleur lui parcourut alors le bras, qu'elle crut cassé et sa joue qui avait heurté le mur la brulait. Le premier homme lui saisit alors la nuque et la plaqua face au mur, sa joue douloureuse rencontrant les briques.
- Cette fois, tu ne m'échapperas pas.
A sa voix, Ino devina qu'il était trop énervé pour s'encombrer de quelconques préliminaires. Elle entendit en effet le bruit d'une fermeture éclair qu'on descend et le sentit remonter sa jupe sur ses hanches. Elle n'avait aucune échappatoire. Elle ferma donc les yeux, se préparant à être prise brutalement…
Soudain, elle sentit l'homme être violemment tiré en arrière. Surprise, Ino tomba à terre et se tourna pour voir ce qu'il se passait. Un homme se dressait entre elle et ses agresseurs. De taille moyenne, il lui parut plutôt frêle par rapport à eux. Sa peau extrêmement pâle ne rassurait guère sur son état de santé. Comment ferait-il contre eux cinq ?
Mais Ino s'inquiétait pour rien ? Un sourire surfait se dessinait sur le visage du brun, qui ne paraissait pas du tout inquiet.
- Casse-toi, lui ordonna l'homme qui avait tenté de violer Ino.
- Je crois que la jeune femme ne veut pas. Pas vrai ? s'assura-t-il en se tournant vers elle.
- Occupe-toi de tes affaires.
L'homme qui possédait le poignard se contentait d'observer tandis que les autres menaçaient le brun. Celui-ci gardait son petit sourire, ce qui commençait vraiment à énerver ses vis-à-vis. L'un d'entre eux fini par perdre complètement le contrôle et se jeta sur lui. Un simple pas sur le côté emmena le plus pâle hors de porté de son adversaire, duquel il saisit le bras. Celui-ci se retrouva couché sur le ventre, le bras tendu vers l'arrière, poignet tordu.
- A qui le tour ? demanda-t-il ironiquement, avec son habituel sourire.
Aussitôt, deux de ses adversaires se jetèrent sur lui. Finalement, sa taille fine se révélait être un avantage. Il esquivait agilement les coups et, même si les siens ne paraissaient pas très puissants, ils étaient d'une précision remarquable. Il se débarrassa sans problème des deux hommes, sans jamais se départir de son sourire.
Tout ça sous le regard impassible de l'homme au poignard. Celui-ci semblait évaluer les capacités du brun. Il jeta un coup d'œil à son dernier acolyte encore debout, celui qui avait tenté de violer Ino en l'occurrence, et hocha imperceptiblement la tête. L'autre sortit à son tour un poignard de sa ceinture et se jetèrent ensemble sur le brun, déterminé à lui faire la peau. Ils n'avaient toutefois pas prévu la réaction la jeune femme.
Malgré la douleur croissante dans son poignet gauche, elle fit un croche-pied à l'homme qui l'avait agressée, visiblement déterminée à se battre. A peine fut-il relevé qu'elle laça son pied au niveau de son poignet, le faisant lâcher sa lame. Elle lui asséna ensuite un coup de genou au niveau de ses bijoux de famille, le faisant s'écrouler.
De l'autre côté, les deux hommes s'affrontait plus sérieusement. Le poignard du plus grand effleurant souvent la peau du brun, pourtant très vif. Celui-ci parvenait à peine à toucher son adversaire mais gardait son simulacre de sourire aux lèvres. Soudain, le poignard lacéra le T Shirt du brun, le tâchant rapidement de rouge. Ino, qui s'était déjà débarrasser de son agresseur, ne put retenir un hoquet de stupeur.
Elle ne se doutait pas que ce geste était prévu. En effet, conscient que leur affrontement risquait de s'éternisait, le jeune homme avait délibérément offert une ouverture à son adversaire, ce qui lui permit de lui prendre le bras et, aider par l'élan, de l'envoyer brutalement contre le mur. Il se tourna ensuite vers la jeune femme et lui tendit la main, toujours souriant.
- Allons-y, lui dit-il.
Alors qu'il aurait pu lui aussi tenter de s'en prendre à elle, Ino décida de lui faire confiance et accepta qu'il la ramène chez elle. Alors qu'elle lui proposait d'entrer à l'intérieur pour soigner sa blessure, il refusa, prétextant que ce n'était rien. Sans insister, la jeune femme ouvrit la porte et regarda le brun s'éloigner. Elle trouva ensuite Natsuko, sa petite sœur de quatorze ans, endormie sur le canapé. Visiblement, elle avait attendu son retour. D'un geste tendre, Ino écarta les mèches blondes de son front et y déposa un baiser avant de la recouvrir d'une couverture. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain, se lava le visage et se coucha, déterminée à dormir au mois une petite heure avant le début des cours.
Aucun bruit ne se faisait entendre dans les allées désertes du cimetière de Konoha. Un seul homme y était présent à cette heure matinale, agenouillé devant une pierre tombale. Le visage impénétrable, Nara Shikamaru parlait à ce mort, étendu devant lui. Et pourtant, ses yeux noirs laissaient apercevoir sa tristesse. Cela faisait près de sept mois maintenant qu'Asuma avait quitté ce monde, et pourtant la peine que ressentait Shikamaru était toujours aussi forte. Il se souvenait encore de ce jour-là, ce jour où tout avait basculé…
Cela faisait plus d'une semaine qu'Asuma était allongé dans ce lit d'hôpital, luttant contre la mort. D'après ce que les médecins avaient pu dire à Shikamaru, le coup de poignard qu'il avait reçu dans l'estomac, accompagné du choc à la tête lui seraient probablement fatals. Asuma n'avait que peu de chances de se réveiller. Pourtant, le jeune homme continuait à espérer, assis à son chevet.
Il espérait pour Asuma, pour lui-même, pour Kurenai… Cette dernière lui avait expliqué ce qu'il s'était passé, comment Asuma s'était retrouvé embarqué dans les ennuis d'un gang appelé l'Akatsuki, cinq ans plus tôt. Mais lorsqu'il avait voulu couper définitivement les ponts avec eux, ils l'avaient pris au mot et avait décidé de se débarrasser de lui pour de bon.
Shikamaru ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait jamais rien dit. Malgré leur différence d'âge de près de quinze ans, ils étaient très proches et discutaient toujours en cas de problèmes. Alors pourquoi l'ainé s'était-il tu cette fois-ci ? La réponse paraissait pourtant évidente : il ne voulait pas l'entrainer dans ses ennuis. Même si le jeune homme en était probablement la cause.
Mais maintenant, il ne pouvait rien faire. Rien mis à part prier et rester assez solide pour soutenir Kurenai. La jeune femme, habituellement magnifique, avait le visage défait par les larmes et le teint pâle. Pour l'instant, elle se trouvait près de la machine à café, dans la cafétéria, alors que Shikamaru se trouvait seul avec le blessé. Soudain, celui-ci gigota légèrement.
- Asuma ? l'appela doucement le jeune homme.
- Shi…ka…ma…ru, articula péniblement Asuma, son visage se tordant soudain en une grimace.
- Tu veux que j'appelle un médecin ?
- Ce n'est pas la peine, Shikamaru.
La réponse d'Asuma avait été si faible que le jeune homme avait du se baisser pour l'entendre.
- C'est trop tard, je le sens.
- Bien sûr que nan ! Tu vas guérir ! s'exclama le plus jeune, conscient que ses paroles ne serviraient à rien face à l'inévitable.
- Je vais mourir Shikamaru.
Le jeune homme resta abasourdi devant les paroles de son ami, qui exprimait tout haut ce qu'il refusait de voir. Il retint avec difficulté ses larmes, larmes qui montraient qu'il savait.
- Non… protesta-t-il faiblement.
- Je voudrai que tu me promettes quelque chose.
- Tout ce que tu voudras.
- Approche.
Et Shikamaru blêmit en entendant le secret que lui confiait Asuma à l'oreille. Il le fixa pendant un long moment, incrédule, puis…
- Je te le promets.
- Merci…
Asuma ferma ensuite les yeux, un sourire aux lèvres et l'air apaisé.
Un long « bip » résonna alors dans la chambre…
Shikamaru laissa les larmes rouler le long de ses joues en se remémorant ce jour. Il tendit la main et caressa les lettres gravées dans la roche.
- Je tiendrai ma promesse, finit-il par dire d'une voix intelligible.
Puis il se leva, laissant sur la tombe un simple briquet en argent et un paquet de cigarettes.
- Gaara, grouille-toi ! cria Temari en tambourinant à la porte de salle de bain.
L'interpelé s'y était enfermé plus d'une demi-heure auparavant et refusait de sortir.
- Tu attends ton tour !
- Mais il est bientôt l'heure d'y aller ! Et je n'ai pas encore pris ma douche.
- Tu la prendras ce soir !
- Mais…
Kankurô, le frère jumeau de Temari, se joint à elle en grommelant, réveillé par tout ce raffut. Il tambourina à son tour, ordonnant à son idiot de frère de sortir de là pour que lui aussi puisse se laver.
- Mais j'étais là avant toi, lui rappela Temari.
- T'as qu'à être plus rapide, se moqua Kakurô en se glissant par la porte que Gaara s'était enfin décidé à ouvrir.
- Enfoiré ! hurla la jeune femme en cognant sur la porte. Aie !
La journée débutait normalement chez les no Subaku. Il était sept heures passées et ils n'étaient toujours pas près pour leur premier jour de cours. Ils se préparèrent précipitamment dans la joie et la bonne humeur. Ce qui veut dire chez eux les cris et les insultes. Ils montèrent ensuite dans la voiture de Kankurô qui les conduisit à l'université, puisqu'ils étaient tous les trois dans la même classe.
Temari se tourna soudain vers Gaara.
- Ne te fais pas remarquer cette année. Je ne veux pas déménager une nouvelle fois.
Gaara détourna le regard, ne voulant pas croisé le reproche dans les yeux de sa sœur. Ce n'était pas sa faute s'il craquait à chaque fois et que ses parents refusaient de l'accepter. Mais il ne voulait pas aller à l'encontre de ce qu'il était. Même s'il était désolé que ses frère et sœur doivent en pâtir.
Il vit enfin le bâtiment imposant de l'autre côté de la rue.
L'université de Konoha.
Et voici le premier chapitre de ma fic, Konoha no Chi no Namida. J'espère qu'il vous aura plu et n'hésitez pas à lâcher des reviews.
Yuki~
