Disclaimer : Les pitits sorciers de Poudlard et le château lui-même ne m'appartiennent pas, malheur à moi… Enfin on remercie quand même J. K. Rowling de les avoir inventés pour nous !!
Note : Cette histoire se passe pendant la septième et dernière année de Harry à Poudlard, ce qui signifie que nos amis ont 17 ans. Sirius Black n'est toujours pas innocenté et la guerre avec Voldemort est plus ou moins déclarée.
~~*~~ Chapitre I : DépartCe matin-là, Harry ouvrit les yeux avec une impression étrange. Il lui semblait que quelque chose avait changé, mais rien autour de lui ne paraissait différent de la veille. Il s'assit et observa plus attentivement chaque objet qui l'entourait. Non, décidément, rien n'avait bougé, rien n'avait été rajouté, rien n'avait été enlev
Il passa presque machinalement ses doigts sur sa cicatrice en forme d'éclair qui l'accompagnait depuis maintenant près de 16 ans. Il fronça les sourcils. Elle était bizarre, comme plus froide, et légèrement douloureuse. Il ne s'en était pas rendu compte avant parce que c'était très léger, mais maintenant il ne pensait plus qu'à ça.
Voldemort est en colère, pensa-t-il en plissant les yeux d'un air soucieux. Ce changement doit le concerner de près…
Soudain il secoua la tête avec un sourire. Voyons, c'était tellement idiot de penser ça ! Comment pouvait-il affirmer qu'il y avait un rapport entre cette douleur et cette impression, impression qui d'ailleurs n'avait rien de concret ?
Il se leva et s'habilla rapidement. Il pensa qu'il devrait bientôt se préoccuper de l'achat de ses affaires d'école, la rentrée ayant lieu quelques quatre jours plus tard. Il se demandait comment il avait fait pour supporter aussi longtemps son oncle et sa tante, et principalement Dudley, son cousin qui ne cessait jamais de l'embêter. Cela tenait presque du miracle.
En réalité, il avait tenu le coup en se disant que l'année d'après, avec sa majorité, il aurait le droit d'habiter où il voudrait. Il n'aurait plus besoin de tuteur. Et puis, il n'avait pas pu faire autrement : ses deux meilleurs amis étaient partis en voyage chacun de leur côté. Bon, ce n'avait tout de même pas été si terrible que ça, il lui restait toujours les menaces concernant son parrain pour calmer son oncle quand ça allait trop mal…
Harry regarda l'heure sur sa montre et décida qu'il était temps d'aller prendre son petit déjeuner. Non que cela l'enchante vraiment, mais il avait faim. Heureusement pour lui, le régime entrepris par Mrs Dursley trois ans auparavant avait pris fin très rapidement. Il fallait d'ailleurs admettre qu'il n'avait eu aucun résultat…
L'oncle Vernon était déjà assis à table, son journal ouvert devant lui, absorbé par sa lecture. La tante Pétunia, elle, faisait cuire des œufs au bacon. Cela faisait longtemps qu'elle ne demandait plus à Harry de le faire. Dudley se gavait de gâteaux qu'il avait dû dénicher dans un placard. Harry se disait que c'était encore pire qu'avant le régime.
Comme si cela était possible, Dudley semblait avoir pris un bon nombre de kilos, et il devait avoir atteint facilement un seuil de poids hors de portée de la plupart des gens. Mais cela ne le gênait pas, bien au contraire ! Il appréciait visiblement cet embonpoint à la limite du surnaturel qui devait être devenu son seul but dans la vie.
Harry s'assit sans dire bonjour et attendit que la tante Pétunia lui serve ses œufs. Le fait d'avoir un parrain soupçonné de meurtre avait eu ses avantages : il avait la paix et au fil du temps, son oncle, sa tante et même son cousin, la peur aidant, lui passaient pratiquement ses quatre volontés. C'était un peu exagéré de dire ça, mais pas tant que ça…
Dès que la tante Pétunia lui eut servi son petit déjeuner, Harry se mit à manger sans prêter attention à son entourage. A vrai dire, il en avait plus qu'assez de cette situation. En deux minutes il avait pris sa décision.
-La rentrée est dans quatre jours, annonça-t-il, faisant sursauter les Dursley qui ne s'attendait pas à entendre quelqu'un parler. Mais j'imagine que ça ne vous dérangerait pas que je parte ce soir.
Il voulait aller s'installer pendant les quelques jours restant au Chaudron Baveur, l'auberge du chemin de Traverse, à Londres.
-Tu avais l'intention de me demander quand de t'emmener ? demanda l'oncle Vernon, l'air sévère.
-Je n'avais pas l'intention de le faire, répliqua Harry.
-Et comment comptes-tu t'y rendre ? dit l'oncle Vernon, perplexe.
Harry lui adressa un sourire moqueur.
-J'ai mes propres moyens de transports, fit-il mystérieusement.
L'oncle Vernon devint rouge et n'ajouta plus un mot. Il se replongea dans la lecture de son journal et décida d'ignorer son neveu. Celui-ci finit de manger et sortit de la cuisine. Il entendit alors une conversation. Les Dursley reprenaient toujours leurs petites discussions une fois qu'il était hors de la pièce. Une phrase le frappa avant qu'il monte préparer ses affaires pour son départ :
-Encore deux disparus, disait l'oncle Vernon. Depuis quelques années il y en a de plus en plus…
Harry secoua la tête et monta dans sa chambre. Oui, il y avait de plus en plus de disparus. Et de morts surtout. Bien plus que ce qui était rapporté dans les journaux Moldus. Et tout cela était dû à une seule personne…
~~*~~Voilà voil ! Bon, c'est pas fameux, mais c'est que le début. Je vous prépare quelque chose d'imposant pour la suite, mais ce sera pour plus tard. Je peux juste vous dire qu'il va se passer quelque chose de bizarre dans le prochain chapitre…
Bon, je ne pense pas que vous ayez grand chose à dire sur ce chapitre, mais si c'était le cas, vous pouvez m'écrire ici :
dreamangel7.shinijr@caramail.com
en précisant que c'est pour DreamAngel7. Voil ! A la prochaine !
DreamAngel7