Rating: M / NC-17 / 18+

Disclaimer: Aucun des personnages de cette histoire ne m'appartient, pas même le pull (snif !)

Note de moi: voici un petit OS/Yaoï/Lemon pondu en une soirée. C'est court et idiot, mais l'épisode de ce jeudi 1er mars, où Tony porte un pull marron assez moulant m'a trotté dans la tête pendant une partie de la soirée... Je sais, c'est débile, mais c'est parti comme ça.

Amusez-vous bien !


Il n'en pouvait plus. Cette image l'avait obsédé toute la journée. Elle l'avait obsédé, davantage que l'enquête, davantage que les indices, davantage que ces photos de terroristes défilant inlassablement sur son écran d'ordinateur. Ce pull, ce pull moulant avait été une torture pour son esprit.Lorsque vint la fin de la journée, Jethro, assis à son bureau, restait pensif. Immobile, tel un chat observant une souris, il contemplait son agent. Inconscient de l'intérêt dont il était l'objet, le jeune homme travaillait, infatigable, et épluchait quantité de papiers et de références de véhicules pour trouver lequel était impliqué dans la mort du quartier-maître. Au bout d'un long moment, Gibbs décida de mettre fin au jeu.
« Dinozzo !
- Patron ?
Il avait relevé la tête. Jethro se leva et prit ses affaires.
- On arrête pour ce soir.
- Mais.
- Mais rien du tout. Arrête de discuter et suis-moi. Tu continueras ton épluchage de documents demain. On rentre.
- OK, Boss. »
Tony éteignit son ordinateur, saisit son sac et sa veste et fit le tour de son bureau pour rejoindre son supérieur qui marchait déjà vers l'ascenseur. Gibbs le laissa passer le premier, puis entra à sa suite. Les portes se refermèrent et les deux hommes s'observèrent en silence tandis que la cabine entamait sa descente vers le garage souterrain.
Dinozzo vit le regard de l'ex-Marine qui détaillait sa tenue, et il eut un de ces sourires en coin dont il avait le secret.
« Qu'est-ce qui te fais rire ?
- Toi, patron. On dirait que tu veux me sauter dessus.
- Et si c'était bien le cas ?
- Qu'est-ce que tu attends alors ? »

Immédiatement, le poing de Gibbs vint écraser le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Puis, à peine l'engin immobilisé, il se précipita sur l'agent et le plaqua contre l'une des parois de métal. Tony n'eut qu'à tendre les lèvres pour qu'aussitôt son supérieur s'en empare. Le jeune homme sentit avec délice une langue brûlante rejoindre la sienne pour entamer un ballet dont eux seuls avaient le secret. Entre deux baisers Gibbs lui murmura, le souffle court.
« Tu m'as rendu fou, toute la journée.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda-t-il d'une voix suave.
La main de Jethro suivit les courbes de son corps à travers la laine brune.
- Ce pull te met trop en valeur.
- Tu l'aimes ? Je savais que ça allait te plaire.
- Sadique.
- Tu me connais; je ne perds jamais une occasion de faire une plaisanterie.
- Eh bien je trouve que ça suffit pour aujourd'hui. »
Et d'un geste vif, il souleva le vêtement et l'arracha du corps de son amant. Le tee-shirt subit le même sort, et Gibbs put enfin se ré-approprier le torse de l'Italien. Il le serra contre lui tandis que les lèvres du jeune homme, au goût de café, vinrent embrasser les siennes.
« Tu ne crois pas qu'on va trouver que cet ascenseur a des problèmes, à tout le temps s'immobiliser entre deux étages ?
- L'appareil est défectueux et tombe très souvent en panne. J'ai fait une note à ce propos.
- Et où est-elle ?
- Dans le tiroir de mon bureau. »
Tony eut un sourire. D'une main experte, il débarrassa son compagnon de sa veste et ouvrit complètement sa chemise sans la lui ôter. Le voir ainsi à moitié dévêtu restait l'un de ses éternels fantasmes. Puis il s'arrêta et regarda Jethro d'un air voyou.
« Et si on essayait d'atteindre ta maison pour une fois ? Les hostilités commenceraient là-bas.
- Trop tard. Ca fait depuis ce matin que tu me cherches. »

Afin de le faire taire, Gibbs fit glisser sa main le long de la cuisse de l'agent avant de dériver vers son entrejambe. Le jeune homme ne put qu'étouffer un gémissement naissant. L'ex-Marine sentit son étreinte se renforcer et continua son massage, se débarrassant au passage d'une ceinture beaucoup trop gênante. Le pantalon suivit, puis le sous-vêtement, et Tony sentit les frissons l'envahir lorsque les lèvres de son partenaire vinrent caresser l'intérieur de ses cuisses avant de remonter vers l'aine. Elles suivirent la forme de ses hanches, de son bassin, et se posèrent enfin sur l'objet de sa douleur et de sa jouissance. Chair contre chair, sa langue caressant son sexe, Jethro lui donnait plus de plaisir que n'importe quel être au monde. On ne pouvait faire plus sensuel ni plus ardent.L'atmosphère de l'ascenseur était devenu extraordinairement torride. La buée commençait à s'accumuler sur les pièces de métal froid. La sueur commençait à couler sur la peau de Tony qui, d'un geste, fit remonter son supérieur vers lui.Tout en l'embrassant lascivement, il lui enleva ses derniers effets afin de le sentir nu et brûlant contre lui. Puis ses lèvres descendirent sur la clavicule, zone qu'il savait sensible à ses baisers. En même temps, il récupérait avec habileté le petit sachet qui traînait toujours dans une de ses poches et le déchira.
Le contact plutôt froid du préservatif contre son membre arracha Gibbs à sa torpeur. Devant son regard, Tony sourit encore et lui donna un long baiser avant de lui tourner le dos. Ses mains vinrent se poser sur la paroi glaciale de l'ascenseur. Frissons et douleur se confondirent ainsi, et ses sens se ré-ouvrirent uniquement pour sentir son amant qui bougeait en lui.
Jethro avait une façon de se mouvoir qui tenait de l'érotisme le plus fou. Souvent le jeune agent se plaisait à penser qu'il était la seule personne à qui il ait jamais fait l'amour ainsi. Son souffle brûlant sur son épaule l'alanguissait, ses va-et-vient le ranimaient, jusqu'à le faire gémir et crier de plaisir. Et sa voix, enjôleuse au travail, devenait terriblement passionnée dans l'amour. Chacune de ses plaintes faisait courir un long frisson dans la colonne vertébrale de son amant. La chaleur montait toujours. Se taire leur était devenu impossible. Chaque coup contre sa prostate arrachait un gémissement au jeune homme qui finit par saisir la main de son partenaire pour la poser, avec la sienne, sur son sexe, se retrouvant ainsi piégé entre deux sources de jouissance. Le contact du membre dur fit perdre la tête à Jethro qui, en quelques mouvements puissants, se libéra dans un cri. Plaquant son autre main sur le torse de Dinozzo, dans un état second, il le caressa avec énergie pour le sentir jouir quelques instants plus tard en gémissant son prénom.
Epuisés, les deux hommes s'écroulèrent dans les bras l'un de l'autre. Tremblant, le corps en sueur, Anthony se cala entre les jambes de son amant et rejeta la tête en arrière. Après quelques minutes passées à récupérer, il demanda soudain:
« Et la caméra ? On l'a oubliée.
- Regarde un peu au-dessus de toi, Tony.
Le jeune homme releva la tête et vit que l'appareil s'était transformé en un astucieux portemanteaux auquel pendait le pull que son compagnon lui avait arraché. Il eut un léger rire.
- Quoi ?
- Il n'y a pas à dire, patron. Pour un vieux, tu vises vraiment bien. Aïe !
Gibbs redescendit sa main en soupirant.
- C'est à croire que tu fais exprès de chercher les claques sur la tête. »


Vive les pulls ! Houlà ! Qu'est-ce qu'ils ont mis dans mon café tout à l'heure ?

Allez, bybye !