N/A: Oyez Oyez ! Voici un petit drabble sur Lion qui m'est passé par la tête lorsque je me suis remise à lire le manga. Faîte attention, il spoile la fin du jeu ! Et je suis désolée pour le titre, mais je n'avais vraiment aucune idées. Oh, et je suppose que l'histoire n'est pas très très originale, mais j'avais envie de l'écrire quand même.
Disclaimer : Tales of Destiny ne m'appartient pas. Malheureusement.
« Ca ne fera de la peine à personne si je meurs ! »
Lorsqu'il avait dit cela, la première personne à laquelle il avait pensé avait été Hugo. Son propre père se moquait bien de savoir que son enfant risquait la mort à tout moment. Pouvait-il l'appeler « père » ? Après tout ce qu'il avait enduré par sa faute, tout ce qu'il avait dû faire…Avait-il le droit d'être appelé « père » ? Peu importait. Les faits étaient qu'Hugo se moquait éperdument que sa progéniture meure. Et, pour dire la vérité, Lion n'en était même pas étonné.
« Ne dis pas de bêtises ! Moi, je serais triste ! Et les autres aussi ! Parce que tu es notre ami ! »
Lorsque Stan lui avait dit cela, il n'y avait pas réellement prêté attention. Après tout, cela pouvait être aussi bien un mensonge et, qui plus est, Lion pensait sincèrement que personne ne se préoccuperait de sa mort.
Pourtant, maintenant qu'il était sur le point de mourir noyé et qu'il avait vu les regards mortifiés de Stan et des autres, il avait du mal à ne pas croire ce que le blond lui avait dit.
« Tsss… »
Finalement, il n'avait pas pu réprimer les sentiments qui le taraudaient depuis des jours et des jours. Il avait essayé de réprimer, d'enfermer, de détruire les sentiments amicaux qu'il avait envers les autres, mais cela fut vain. Et maintenant, il se sacrifiait pour eux. Pour la première fois depuis longtemps, voire de sa vie, il avait pris une décision par lui-même, avait décidé pour lui. Il ne le regrettait pas. C'était peut-être son premier choix, mais au moins, il le savait utile. Au moins, sa sœur vivrait et, si tout allait bien, leur monde serait sauvé.
« Jeune maître… »
L'eau continuait de monter et il ne voyait déjà plus ses jambes. Assis contre la commande de l'ascenseur, un fin sourire étira ses lèvres.
« Je suis désolé de t'avoir entraîné dans cette histoire, Chal.
-Non, je suis content d'être à vos côtés. Mais je suis sûr qu'il y a un moyen de sortir ! »
A cette réponse, Lion ne put s'empêcher de rire.
« Il n'y a aucun moyen de sortir, Chal, et tu le sais très bien.
-Jeune maître... !
-Non. Lion. »
Il aurait aimé lui dire de l'appeler Emilio mais il était mort il y a bien longtemps. La partie Emilio de son âme était avec Marian, et il espérait qu'elle allait bien, qu'Hugo ne lui avait fait aucun mal.
L'eau était maintenant arrivée à la moitié de son torse. Encore quelques minutes et bientôt, tout serait finit. Le destin était capricieux : maintenant qu'il avait enfin trouver des amis – et il ne pouvait sortir de sa tête une Marian souriante à l'idée qu'il l'ait avoué -, il allait mourir dans une vieille mine, noyé.
L'eau arrivait maintenant à ses épaules. Il se sentait engourdis et faible. Peut-être sa mort se ferait-elle sans douleur ? Peut-être qu'il ne sentirait pas l'eau entrer dans ses poumons et l'étouffer ? Mais peut-être ne le méritait-il pas ?
« Merci pour tout, Chal. Adieu, Marian… »
Puis, avec un dernier sourire, un sourire de soulagement, Lion ferma les yeux.
