Auteure: Vanilly
Titre: Quand un Potter se réveille !
Rating: R
Paring: HP/GW RW/HG DM/LL ...
Warning: Aventure/Romance/Humour ….
Disclaimer: Rien n'est à nous, tout à JKR… (Vous connaissez la suite)
Note de l'auteure : Si cette histoire existe, il faut remercier ma meilleure amie qui n'a pas arrêté de me dire : « pourquoi tu ne m'écris pas une fic à moi, patati patata … ». Alors je me lance, soyez indulgent ! Et je remercie, Laeti qui a accepté la lourde tâche d'être ma bêta (et c'est peu dire !).
Alors, je sais que le prologue est court donc j'ajoute aussi le premier chapitre à la suite ! Le R c'est pas pour tout de suite ,mais il est pas long à venir! Autement, soyez patient l'histoire est longue à commençer mais une fois qu'elle est partie, elle ne s'arrête plus!
Prologue
Cher Ron,
Pour répondre à ta lettre, je vais « bien ».
Les menaces de l'ordre sur les Dursley ont marché. Enfin si je peux dire. Maugrey a eu la bonne idée de leur dire qu'ils n'avaient pas intérêt à me retrouver maigre comme une baguette. Et bien, je suis au régime sportif de Dudley : potion protéïnée et comble de l'horreur, je dois accompagner « Mister D » (tu parles !) à ses cours de boxe (non mais tu crois pas que j'en ai déjà assez vu dans ma vie !)
A bientôt, si je peux t'écrire.
Harry Potter.
Harry !
C'est super, mais dit moi c'est quoi la « boxe ». Un truc moldu je suppose, c'est ce que me répondrait Hermione. Oh Harry en parlant d'Hermione, si tu savais comme elle me manque, c'est horrible. Pourquoi est elle partie encore voir cet abruti de joueur de Quiddich (tu as deviné de qui je parle n'est ce pas !). Elle est si belle, si douce, si intelligente. As tu remarqué que ses yeux pétilles quand elle peut nous expliquer un cours….. -2 pages plus loin- Il faut que je me trouve un dérivatif.
Bon essaye de rester vivant encore un peu et n'oublie pas de me raconter comment se passe cette « boxe ». Je vais voir avec Papa si tu peux venir au moins le mois d'août. Si tu as le moindre signe de tu sais qui, je débarque illico avec l'aide des jumeaux, OK !
Ron Weasley
Cher Harry
J'espère que tu vas bien et que tes moldus (j'aime bien quand c'est moi qui le dis) te fichent la paix et te traite bien, n'hésite pas si tu ne mange pas à ta faim.
As-tu des nouvelles de Ron ? Moi non, pourtant je lui écris. Il est encore fâché ! Ce qu'il peut m'énerver ! Mais il me manque tellement, et toi aussi bien sur ! La Bulgarie c'est joli, mais quand tu l'as vu une fois, tu as tout vu.
Bon Victor m'attend. Peut être au mois d'août au Terrier.
Amitié.
Hermione.
PS : donne moi des nouvelles de Ron.
-A table ! Hurla une grosse voix.
Oh génial ! Voilà c'est reparti pour ma boisson survitaminé. Je les hais, non, je me hais. Sirius, pourquoi es tu parti, j'ai tellement besoin de toi.
-Et gamin, si tu descends pas, je vais être obligé de monter et ni toi ni moi n'avons envie que cela arrive alors dépêche toi ! Cria l'oncle Vernon.
Harry tiré de ces réflexions descendit l'escalier, longea le couloir de l'entrée pour rejoindre la cuisine où sa « famille » l'attendait.
Oncle Vernon toujours aussi rouge regardait avec adoration sa progéniture. « Moi qui est vu Celui-Dont-On-Ne-Peut-Pas-Prononcer-Le-Nom de prêt, je peux bien supporter la vision de Dudley s'empiffrant de petits poids à la menthe. Doutant de ses propres pensées Harry ne pu empêcher une grimace de tordre son visage. Tante Pétunia (en bonne concierge de quartier) ne manqua pas de la remarquer mais heureusement pour lui en fit une autre interprétation.
- Harry, tu ne vas pas commencer à faire ton difficile, les monstres de la gare on dit que tu devais grossir, alors tu manges ta part et dépêche toi ! Regarde mon petit Dudley, il a presque tout fini puis se retournant vers Harry Comment veux tu devenir quelqu'un puisque tu n'a aucune motivation pour rien.
-Oui ma tante, tu as raison répondit Harry d'une voix résignée (tu parles vieille peau, devenir un gros cochon rose n'est pas mon but ultime dans la vie. Non, mon but dans la vie c'est de perdre toutes les personnes à qui je tiens et de tuer une espèce de grosses limace aux yeux rouge, où bien sur de gentiment me faire Adavakadavré par la dite limace)
Tout à ses joyeuses pensées Harry était assis (coincé) entre l'oncle Vernon et le cousin Dudley, pour essayer de manger ses petits poids mentholés, ou enfin ce qu'il lui en restait puisque Dudley ne c'était pas gêné pour lui en voler une bonne partie. Mais voilà tante Pétunia apporte deux grands verres (non pitié dite moi que ce n'est pas ce que je pense, pitié pas la boisson protéïnée !)
-Voilà les sportifs pour bien tenir le coup cette après-midi
-Cet après-midi ? Ne pu s'empêcher de demander Harry avec une voix empreinte d'inquiétude.
-Et bien oui gamin cet après-midi tu accompagne Dudley au cour de boxe.
(Génial, maintenant il a la bénédiction parentale officielle pour passer ses nerfs sur moi, il manquait plus ça. Remarque s'il frappe au bon endroit et assez fort je vais revoir mes parents et Sirius plus vite que prévu, Dudley sera récompensé par la saucisse… PSIFF mais qu'est ce que je raconte à croire que Malfoy à raison j'ai peut être reçu trop d'impardonnables).
Harry fut tiré de sa triste réflexion par une forte douleur à l'épaule. Il se senti vaciller. Dudley le regardait avec son mauvais regard de porcin qui voulait clairement dire : t'es mort !
Tante Pétunia nous intima clairement l'ordre d'aller nous préparer (traduction une tenu de boxe dernier cri pour Dudley et pour moi et bien la même tenue que maintenant fera l'affaire)
Après un voyage tumultueux d'une demi heure où Dudley expliquait à Harry les diverses façons dont il allait lui aplatir le nez sous les rires de l'oncle Vernon, la voiture s'arrêta devant la salle de sport. Dudley avait apparemment prévenu tous ses amis qu'il amenait avec lui son putching ball personnel. Puisqu'un comité d'accueil nous attendait oncle Vernon nous aboya d'une façon très aimable qu'il reviendrait nous chercher dans deux heures et il adressa un clin d'œil à Dudley en lui disant de bien s'amuser.
Harry sursauta quand il senti deux mains s'abattre sur ses épaules (il faut bien le dire pas très larges les épaules), et une voix grave dire
- Et bien les petits gars, je suis Matt pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis votre animateur boxe pour les deux mois qui arrive. Bon vous aller me montrer ce dont vous êtes capables !
Au grand bonheur de Harry, Matt mis les apprentis boxeurs en binôme mais par corpulence. Dudley se retrouvait à l'opposé dans la salle !
Pour Harry ces deux heures passèrent à la vitesse éclair. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette fatigue saine, signe d'efforts accomplis. Cette superbe fatigue qui empêche le cerveau de se mettre en marche sur les diverses pensées noires du moment (tuer ou être tué par Voldemort, avoir envie de mourir pour rejoindre Sirius et accessoirement ses parents, vouloir se venger de Snape et aussi accessoirement de Malfoy père et fils, vouloir mourir…).
Il était éreinté et heureusement pour lui Dudley aussi, il avait apparemment trouvé un adversaire à sa taille, d'ailleurs il en parlait avec hargne durant tout le trajet de retour.
Ce soir là en se couchant Harry se tournait vers Hedwige pour lui souhaiter bonne nuit, il vit les lettres de ses amis et se promis d'y répondre et de résoudre le problème Ron /Hermione, mais le lendemain car pour la première fois depuis plusieurs mois, il aspirait à tomber dans les bras de Morphée.
En effet cette nuit là Harry Potter n'eut pas le moindre cauchemar.
Le matin, il se levait d'assez bonne heure et bizarrement le cœur un peu plus léger, mais le corps ultra courbaturé, apparemment cette activité a le don de faire descendre la pression physique et le lui faire sortir la haine qu'il avait en lui. Ces vagues d'adrénaline malsaines, maintenant Harry avait un moyen de les évacuer.
Bon se dit il en regardant autour de lui, il faut que je réponde à Ron avant qu'il envoie la cavalerie à la rescousse. A cette pensée un maigre sourire s'étira sur ses lèvres.
Cher Ron,
Je suis encore vivant, et la boxe c'est un genre de combat moldu qui consiste à tourner autour de son adversaire en sautillant et à lui envoyer des coups de poings et de pieds, tout en évitant les siens. Je te cache pas que j'avais super peur car « mes moldus » me faisaient bien sentir que ça aller être ma fête. Et bien non ! L'entraîneur nous a mis par taille et poids (c'est bien la première fois que j'étais content d'être petit), Dudley était vert !
Et après ma première journée, j'étais tellement fatigué que j'ai dormi comme une masse. Ron, c'est la première fois depuis cette nuit au ministère. Et je veux que cela recommence : pouvoir dormir je veux dire.
Au fait Ron, je crois qu'il va falloir que l'on ai une discussion tous les deux au sujet d'une préfete brune n'est ce pas !
Comme dérivatif, écris lui et surtout ne lui parle ni de Victor, ni de Pattenrond.
Harry Potter
(Non de Merlin, c'est la première fois que j'écris une lettre aussi longue. Mais c'est surtout la première fois que je me confie autant. Peut être faut il que je ne l'envoie pas. Oui c'est ça je vais la réécrire.) Alors qu'Harry attrapait un autre parchemin, la voix de tante Pétunia retenti dans la maison.
-Dudleynouchet, va réveiller le fainéant, c'est l'heure de courir. Et n'oublie pas de prendre ta boisson survitaminée !
Harry souffla, mais sorti son vieux survêt et l'enfila. Puis il ouvrit la porte, il n'eu même pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'il recevait un coup de poing dans le nez.
-Oh excuse cousin, je croyais taper à la porte lui répondit la voix nasillarde de Dudley sur un ton vraiment désolé alors que les traits de son visage bouffis exprimaient le contraire, avant de s'en retourner pour descendre les escaliers.
Harry sentait se former un nœud dans le bas de son estomac, un nœud, non une rage sourde montait lentement en lui. Il ne le savait pas mais ce qui l'attendait en bas du maudit escalier, aller faire disparaître ce sentiment pour laisser place à tout autre chose. Il descendit l'escalier lentement après tout lui n'était pas particulièrement pressé d'aller courir.
En bas des marches se tenait l'oncle Vernon habillé d'un jogging bleu clair et rose pâle qui avait du appartenir à sa lointaine jeunesse, mais le pire, l'horreur de cet accoutrement, était le large bandeau qui lui encerclait le haut du crâne. Un bandeau en éponge qui devait être très à la mode dans le début des années soixante (les années discos le retour). Il se tenait droit fier comme un gardon, son bras droit allongé devant lui, il avait l'air de tenir quelque chose qu'Harry ne pouvait pas encore distinguer, il descendit donc la dernière marche et vu à sa grande horreur que l'oncle Vernon tenait une bicyclette sous l'œil émerveillé de la tante Pétunia qui devait voir on ne sais pourquoi son champion se tenir devant elle.
Merveilleux se dit Harry maintenant, il va nous entraîner à la course, heureusement que j'ai l'habitude de courir pour échapper à Dudley et à sa bande. Quelques minutes plus tard après avoir ingurgité une boisson énergisante et deux barres de céréales immondes, voilà l'équipe sportive au pas de la porte à attendre que Dudley veuille bien sortir du garage. Harry attendait sous l'œil goguenard de l'oncle Vernon. Il n'eut pas le temps de se demander pourquoi, que la porte du garage s'ouvrait pour laisser passer Dudley montait fièrement le dernier V.T.T. à la mode qu'il avait eu pour noël mais qui n'avait jamais eu l'occasion de servir.
Là Harry comprit les terribles heures qui l'attendaient, c'est lui qui allait courir pendant que la famille « cochonnou » allait calmement pédaler.
C'est ce qu'avait prévu la famille tordue (tordue, moldu jeu de mot), mais comme ni le père, ni le fils n'était très sportif, au bout d'une demi heure de course effrénée, ils rentrèrent tous les trois avec un point de côté, mais surtout pour deux d'entre eux le derrière en compote.
C'est ainsi que le mois de juillet se déroulait lentement entrecoupé par trois cours de boxe par semaine, une heure de course à pied plus ou moins assidus tous les matins. Bien entendu les corvées en tout genre mais pour Harry s'occuper des rosiers et autres arbustes du jardin étaient un moment privilégié de calme. Les devoirs de l'école (un peu négligé, il faut bien l'avouer). Et bien sur la correspondance de Ron et Hermione qui s'étaient apparemment donné le mot pour lui occuper l'esprit (Ah c'est deux là, j'ai de la chance de les avoir, un peu surprotecteurs, mais ils sont ma famille ma vraie famille. Bien sur si je survit à la bataille finale, il me faudra penser à un moyen de me venger pour cette affluence de lettre sans poil, ni corne …)
Un matin alors qu'Harry descendait l'escalier (ils n'auraient pas pu penser à l'ascenseur, non!), il entendit sa tante hurler dans la cuisine, il se précipitait vers la source de boucan, et alors qu'il entrait dans la pièce, il aperçu un phénix.
-Fumsek ! s'écria le jeune homme. Le phénix inclinait sa tête sur le côté droit entrouvi le bec d'où sortie une douce mélodie. Harry s'approchait de lui et lui caressait la tête quand l'oncle Vernon entrait dans la cuisine attirait par les cris stridents de sa douce.
-Mais qu'est ce que c'est encore ? Si c'est encore un de tes trucs bizarres, je te préviens gamin…
L'oncle Vernon ne pu aller plus loin dans son discours car Fumsek ouvrit largement ses ailes et poussait un cris strident (peut être voulait il imiter tante Pétunia), de toute évidence il n'avait pas aimé être interrompu.
-Ce n'est rien Fumsek reprit Harry d'une voix douce qu'il n'avait employé jusque là que pour parler à Cho, cette constatation l'énerva légèrement. Donne moi le message, il faut une réponse ? Le phénix répondit par l'affirmative en hochant de la tête (que c'est intelligent un phénix). Ne t'inquiète pas j'enverrais Hedwige, merci Fumsek.
Le phénix disparu dans un nuage bleuté. Avant que ses tuteurs (tueurs) ne sortent de leur état de béatitude Harry ne fit ni une ni deux et grimpa l'escalier. Mais au fur et à mesure de son ascension, une angoisse lui nouait les entrailles. (Mais qu'est ce qui se passait pour que Dumbledore lui envoie Fumsek ?).
Arrivé à sa chambre Harry s'empressa de verrouiller la porte, il se retourna et regarda sa chambre. Son regard était vide, sa respiration est saccadée, et son rythme cardiaque était affolé. Il baisse son regard sur la lettre (c'est bizarre elle tremble). Non la lettre ne tremble pas ses mains sont secouées par les spasmes nerveux.
-Bon Harry courage se dit il a haute voix. Mais le courage ne semblait pas au rendez-vous, car il s'avançait vers le bureau, y déposa le rouleau de parchemin mais s'installa sur le lit, le dos contre le mur et le regard fixait sur la lettre aux armoiries de Poudlard. Les minutes défilaient à une cadence infernale.
Oncle Vernon monta et lui ordonna même de descendre pour courir, mais outre les coups à la porte et les cris il n'insista pas tant que ça. Vers 10h45 Harry saisi la lettre dans un sursaut et déchira le saut. A sa grande surprise la missive était très courte, ce qui l'en inquiéta davantage.
Harry,
Le 2 août, je viendrais te chercher à 9h05. Nous avons rendez-vous au Tribunal puis au ministère.
Albus Dumbledore.
Information : que vous me laissiez une reveiw ou pas, je suis tenace ; il y aura donc d'autres chapitres (beaucoup d'autres). Mais je n'ai rien contre ! (une review je veux dire !)
