Titre : Le temps passe, mais les blessures ne s'effacent pas...
Auteur : Naeloj and Heiji. Naeloj pour commencer...
Couple : Ed et Envy
Résumé : ( L'histoire se passe après l'animé et avant le film ) Pour revenir chez lui Ed a fait tant de recherche... Tant d'essais qui se sont avérés inutiles... alors maintenant, il cherche maintenant tout ce qui pourrait le ramener chez lui... Et si une de ses recherches lui faisait retrouver une autre personne...
Disclamer : les personnages ne sont pas hélas à nous... (Nae: mais si on me vend Envy, je l'achète XD)
Chapitre 1 :
Edward Hohenheim marchait calmement dans la paisible campagne Suisse. Le chant mélodieux des oiseaux lui donnaient l'impression de se retrouver à Resembool, son village natal. Il n'avait qu'à fermer les yeux pour entendre les cris et les rires de Winry et Al résonner dans sa tête. Il soupira, cette époque bénite semblait si loin. Tant de choses avait changées depuis son enfance à Ametris, à commencer par lui-même.
Mentalement, il avait changé. Il était sorti de son enfance en devenant alchimiste d'Etat, et il avait fini son adolescence en se résignant à son arrivée à Munich. Si l'on devait le comparer à quelqu'un qu'il avait connu, on choisirait le Colonel Roy Mustang. Comme lui, Edward avait appris à être maître de ses émotions et parlait d'une voix tempérée, bien que ses vieilles habitudes de susceptible lorsque l'on mentionnait sa taille lui soient restées.
Physiquement, il ressemblait de plus en plus à son père : une barbe de quelques jours couvrait son menton, ses traits s'étaient légèrement durcis et il portait désormais ses cheveux en une queue de cheval haute. Il avait gagné quelques centimètres, assez pour ne plus être comparé à un nain, mais trop peu pour faire partie des « grands ».
Sa physionomie restait toujours la même, ses affreuses prothèses aussi bien que certaines femmes trouvaient que cela le rendait très viril. Inutile de dire qu'avec ses yeux emplis de pépites d'or presque toujours lointain et son sourire nostalgique, il en avait séduite plus d'une, ce dont il profitait bien.
Son parcours lui avait pourtant appris à ne pas s'attacher aux gens de ce monde, à moins d'accepter d'endurer la peine de perdre un être cher. En effet, bien qu'il ne paraisse pas avoir plus d'une vingtaine d'année, Edward avait véritablement cent-un ans. Etrangement, il avait arrêté de vieillir une fois ses vingt-deux ans passé. Si certains croyaient que cela était une bénédiction - la jeunesse éternelle semblait être le paradis sur terre -, cela lui paraissait être plus un fardeau.
Enfin, cette jeunesse lui avait permis de faire d'innombrables recherches scientifiques ou plus ou moins farfelues pour comprendre l'origine de son arrivée dans ce monde inconnu.
Il avait d'abord suivi le jeune Heiderich dans l'étude des fusées. Cela lui avait d'ailleurs permis à éviter d'aller au front lors de la deuxième Guerre Mondiale, puisque avec son associé, il avait été mobilisé comme tant d'autres pour élaborer les plans de machine de guerre meurtrières. Malheureusement, la piste si prometteuse de la fuséologie n'avait abouti qu'à un échec cuisant pour son objectif.
Il s'était ensuite penché sur l'astrophysique et l'étude des trous noirs, sans résultats apparents puisque personne n'avait pu percer le secret de ces phénomènes étranges.
Après ce nouvel échec, il avait sillonné le monde à la recherche d'un signe quelconque qui pourrait lui indiquer une piste. Au Japon, Edward avait rencontré une certaine Hiromu Arakawa, une jeune dessinatrice pleine de talent, à qui il avait raconté son histoire. Etonnement, elle l'avait cru. C'était bien la première personne qui ne le prenait pas pour un illuminer dans ce monde.
Hiromu lui avait finalement révélé qu'elle avait déjà eut l'occasion de parler à une personne qui venait aussi d'Ametris. Qui ? elle n'avait pas voulu le révéler, et n'aurait d'ailleurs pas pu, ne le sachant pas elle-même. Edward avait finalement accepter que la jeune femme fasse de sa vie un manga, contre la promesse que si quelqu'un connaissant son monde se manifestait, elle devrait l'en informer.
Durant son séjour au Japon qui dura près de cinq ans, il découvrit l'existence des mystérieux crop circles, dans lesquelles il crut déceler une sorte d'alchimie.
Les crop circles, appelés aussi agroglyphes, sont des figures géométriques d'une grande compléxité (le plus souvent en forme de cercle) qui apparaissent mystérieusement, de nuit, dans des champs au quatre coins de la planète.
En les étudiant de plus près, Edward remarqua que chacune de ses figures se rapprochait à sa manière d'un cercle de transmutation. Depuis cette découverte qui lui avait redonné espoir, il courrait après ces apparitions inexpliquées dans l'espoir de découvrir leur origine.
C'est ainsi qu'en ce 27 Juillet de l'année 2007, il se retrouvait en Suisse, où trois de ces agroglyphes avaient fait leurs apparitions.
Ramené à la réalité par le bruit assourdissant d'un hélicoptère, Edward remarqua que ses pas l'avaient amenés à destination : devant lui s'étendait un champ où les épis de blés avaient été couchés. Du sol, on ne pouvait pas déterminer la forme qui avait été dessinée. Habitué à ce phénomène étrange, Edward ne s'étonna pas de trouver des curieux, des illuminés et des journalistes dans le champs.
Une fois sur place, il rejoignit un homme assez âgé qui attendait visiblement quelqu'un, adossé à une camionnette.
« Karl » salua-t-il d'un mouvement de tête.
L'homme fit de même et lui ouvrit la camionnette. Divers matériaux de mesures, de photo et autres instruments étaient entassés sans grand soin dans son coffre. Edward s'empara de ce qu'il avait besoin et referma le véhicule. Avec Karl, ils commencèrent à mesurer l'agroglyphe et à le comparer avec ceux qu'ils avaient déjà étudiés.
Karl était certainement le seul ami d'Edward, enfin, ce qui s'en rapprochait le plus. Ils ne se parlaient que pour le strict minimum et travaillaient ensemble depuis environ cinq ans.
« L'avantage de travailler avec Karl, » songea Ed, « c'est qu'il ne me pose jamais de questions sur ma jeunesse et mes origines… » Et il se remit au travail.
Deux bonnes heures s'étaient écoulées depuis son arrivée, et ils avaient enfin fini d'étudier leur crop circle.
« Je vais relever les données dans l'ordinateur, d'accord ? » informa Karl
« Tiens, voilà mes notes. »
Edward lui tendit un bloc de feuille remplie de sa grosse écriture penchée, et le regarda faire, remarquant encore une fois à quel point il ressemblait au Sergent Brosh.
« Pardon, monsieur ? » fit une petite voix dans son dos.
Le blond se retourna, devant lui se tenait une journaliste, à en juger son badge et sa caméra.
« Oui ? » répondit-il d'une voix chaude
« Je suis Helena Bolomay, journaliste pour la télévision Suisse Romande » se présenta-t-elle « Je voudrais savoir si vous seriez d'accord de vous faire interviewer pour le journal télévisé sur les crop circles, vu que vous avez l'air d'être un spécialiste de la question. »
« Où et quand ? » répondit simplement Edward
Il n'aimait pas les interviews, parler des petits bonhommes verts ne l'intéressaient pas, mais il avait pris l'habitude de faire le plus parler de lui possible afin de susciter des réactions chez les personnes au courant de l'existence d'un autre monde. Moyen plus ou moins payant par ailleurs.
« Et bien, pourquoi pas maintenant ? » s'enjoua la journaliste
« Alors allons-y… »
Dans un bar quelconque, en Angleterre, un homme sirotait une boisson en regardant l'écran de télévision derrière le comptoir. Un flash d'information spécial attira son attention. On annonçait l'apparition de crop circle dans la campagne Suisse. Quelques images prises en hauteur défilèrent, puis quelques témoignages de personnes sur place finirent le flash. Le premier était un homme blond d'une vingtaine d'année aux yeux mordorés…
L'homme s'étouffa silencieusement.
Se pouvait-il que ce soit lui ?
Il secoua la tête.
« Il n'y a qu'un moyen de le savoir » songea-t-il
Il paya, se leva, et partit, le doute s'installant dans son esprit.
A suivre...