Disclameur : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennet pas, ils sont à J.K R. sauf ceux qui sortent directement de mon esprit y compris l'histoire même si pour le prochain chapitre, je vais m'aider de l'histoire de cette superbe auteur pour introduire la mienne ;) Si dans l'histoire certains nom où même fait ressemble à ceux dans d'autre histoire et bien sachez que je n'y suis pour rien même si j'ai adorez les histoire d'autre auteur à qui je passe le bonjour, donc a peu prés tous les auteur des fanfictions.



Podologue – Everyone has a chance to be someone special

Au fur et à mesure que ces marches défilaient une par une sous mes pas, je sentais l'impatience grandir en moi. Je prenais aussi conscience que tous les derniers évènements n'avaient pas été des hallucinations étant donné que mon imagination ne pouvait créer un lieu aussi féerique. Tout ici avait un caractère exceptionnel, magique et rendait véridique chaque évènements de ces dernières semaines. Une lettre m'annonça tout d'abord que je ferais ma rentrée à Poudlard, une école de magie – bien entendu, la magie, je n'y croyais pas plus que cela – puis quelques jours plus tard, un homme était venu me réclamé. Chose qui n'arrivait jamais. On m'avait placé en pension depuis mon plus jeune âge – le plus loin que je puisse me souvenir – et personne ne venait me rendre visite si bien qu'au lieu de me rendre compte de la chance que j'avais de ne pas être en orphelinat car il fallait être réaliste, en sept ans de pension si personne n'était venu me rendre visite, c'était parce qu'il n'y avait personne tout simplement. J'avais considéré cet endroit comme une véritable prison et pourtant il n'était pas des plus miteux. Non. Je n'y avais côtoyé que des enfants assez aisés ce qui voulait certainement dire que j'étais moi-même d'une famille aisée mais d'une famille qui ne voulait pas de moi. Cet homme à l'allure si étrange, énigmatique et froide était venu me chercher, m'arrachant de ma pension avec l'accord de la directrice de l'établissement. Il n'avait mis que cinq minutes après lui avait remis cette lettre. Une lettre qui portait le même sceau que celle que j'avais reçu trois jours plus tôt. Puis j'avais été plongé – sans avoir pris ma respiration – dans un monde des plus étranges : le monde de la magie.

Bien entendu, il s'était déroulé bon nombres de choses aussi incroyables les unes que les autres. J'étais sans cesse émerveillée par tout ce qui m'entourait autant les personnes que les lieux ou les objets. Je n'étais pas habituée à ce monde-ci pourtant j'étais certaine de m'y intégrer bien plus vite que je ne le pensais. Je me sentais chez moi entre ces hiboux et ces balais – j'avais été surprise de remarquer qu'ils ne servaient pas qu'à faire le ménage, moi qui m'étais amusé bon nombre de fois à rêver de voler sur un balai. A présent, je me trouvais tout en haut de cet escalier. Au premier rang. Et ne cessais de jeter des regards avide de savoir sur ce qui m'entourait ; sursautant en remarquant que l'homme aux cheveux venait de bouger. La magie ne cesserait jamais de m'impressionner car même les tableaux prenaient vis dans ce monde mais de là à imaginer que notre vieille et vénérée directrice puisse - même morte - continuait de gesticuler et de nous réprimander, j'en frissonnais ! Nous devions attendre que Mrs La Directrice Adjointe revienne – dans le calme et le plus grand silence – pour passer ces deux immenses portes de bois massif. Je n'avais qu'une envie, c'était de rejoindre La Grande Salle – comme elle l'avait appelé plus tôt – et de prendre conscience encor une fois de la chance que j'avais d'être ici. Le sujet de la répartition qu'elle avait évoqué comme excuse pour nous quittait sembler agiter les autres enfants autours de moi surtout la jeune fille à ma droite qui ne cessait de gesticuler d'un air plus que mal à l'aise. Moi, je ne m'inquiétais pas – je ne connaissais pas les enjeux de cette « répartition » - je serais là où il serait bon de m'envoyer tout simplement. Détaillant la jeune fillette à mes côtés, je pris enfin conscience de la couleur – peu conventionnelle – de sa chevelure. De longues et magnifiques anglaises de couleur violette or je tentais de m'imaginer quel genre de parents laisseraient leur enfant aller à l'école avec cette couleur là. Une fille de ma chambre s'était teint les cheveux en rose une fois pour aller à une soirée néanmoins elle s'était faite coincée avant de pouvoir enjambée la fenêtre ; ses parents n'avaient pas du tout apprécié sa tentative de rébellion et nous ne l'avions plus revu. Ses parents devaient être bien plus ouvert, je souris à cette idée.

-« Quoi ?! Tu n'as jamais vu de personne avec les cheveux violet ? » me demanda-t-elle furieuse, le regard mauvais si bien que j'en fus déstabilisée.

-« Je.. Non.. Enfin si ! Mais ils étaient bien en âge de conduire une voiture » balbutiais-je en baissant les yeux, honteuse et gênée.

-« Une quoi ? » finit-elle par demander, son visage s'étant fait plus doux et son regard plus interloqué.

-« Une voiture » répétais-je avant de continuer devant son air perdu « Tu n'en as jamais vu une ? C'est une grosse boite de métal qui roule sur deux roues avec un volant et tout le tralala.. Non, ça ne te dis vraiment rien ? »

Les chuchotements derrière nous se turent et nous durent lever les yeux pour en comprendre la raison. En face de nous se trouvait de nouveau McGonagall – je me souvins instinctivement de son nom devant son regard sévère – et je me tus, intimidée, me demandant s'il était possible de s'enfoncer dans le sol.

-« Allons-y maintenant » dit-elle d'une voix brusque « La cérémonie va commencer »

Je sentis mon cœur faire un bond dans sa poitrine. Je ne comprenais pas mon comportement, la personne qui était venue me chercher était bien plus imposante et intimidante que La Directrice Adjointe alors pourquoi je fuyais le regard de celle-ci ? C'était une excellente question or je n'avais pas vraiment le temps d'y répondre quoique je suppose que je ne connaissais pas la réponse. Je jetais un regard vers la jeune fille aux cheveux violet, elle souriait de toutes ses dents – je fus étonnée de voir la perfection de celles-ci – et tentait de voir derrière McGonagall. La porte était toujours fermée.

-« Mettez-vous en rang deux par deux et suivez-moi » nous dit-elle ensuite voyant que le calme était revenu avant de sourire et de se retourner, s'élançant droit vers les immenses portes.

Je ne sais pas pourquoi - peut-être parce que nous n'avions pas fini notre conversation – mais la jeune fille de tout à l'heure vint se ranger avec moi quoique l'on puisse penser que c'était parce que nous étions toutes les deux devant aussi fascinée l'une que l'autre. Devant nous se trouvait deux ou trois rangés d'élèves Cela nous permettait de finir notre conversation cependant nous fumes tout d'abord absorbées par le plafond des plus étrange pour moi. Des centaines – non, des milliers ! - de chandelles suspendues dans les airs éclairaient quatre longues tables autours desquelles les autres étudiants étaient déjà assis, devant des assiettes et des gobelets d'or. Je fus assez intimidée de sentir se poser sur moi – même si je n'étais pas le seul objet des regards – donc pour mettre celle-ci de côté, je repris la conversation. Cela me détendrait et je savais – je me doutais – que la jeune fille au regard flamboyant n'attendait que cela afin de se calmer elle-aussi.

-« Qu'est-ce que tu voulais dire par là tout à l'heure ? Tu ne sais vraiment pas à quoi ressemble une voiture ? »

-« Oh non, je ne sais absolument pas ce que c'est. Et au fait.. » commença-t-elle assez gênée en me regardant pourtant dans les yeux « Je suis désolée pour tout à l'heure, je pensais que tu te moquais de moi »

-« Pourquoi ? » demandais-je ahurie. « Pourquoi est-ce que je me moquerais de toi ? »

Nous nous trouvions à la moitié du chemin, je ne prenais maintenant même plus conscience des regards que les autres élèves nous lançaient à nous, les premières années. Les enfants qu'il faudrait sûrement épaulés.

-« Des garçons – et une fille aussi – se sont moqués de la couleur de mes cheveux dans le train cet après midi.. Je n'ai pas apprécié et je suppose que j'ai du me braquer un peu trop.. »

-« Je ne vois pas pourquoi. J'aime beaucoup la couleur de tes cheveux, moi ! »

-« C'est vrai ? » me demanda-t-elle surprise, un sourire resplendissant sur les lèvres. « Tu aimes vraiment ? Je trouvais que c'était original et pour dire vrai, je n'ai jamais aimé passé inaperçue »

-« En tout cas, tu as beaucoup de chance que tes parents acceptent cela » fis-je remarqué tandis que je jetais un coup d'œil intrigué vers la table du fond où semblait siéger seulement les adultes.

Il devait s'agir des professeurs car tous nous regardaient avec des regards compatissants où l'on pouvait déceler un sourire amusé devant tous ces regards ébahis. C'est là que je le vis. Il était entrain de converser avec son voisin de gauche et froncer les sourcils. Il ne devait pas aimer ce qu'il entendait puisqu'il faisait cette légère grimace lorsque je ne me tenais pas tranquille car en effet, il s'agissait de l'homme qui était venu me chercher il y a moins d'une semaine et demi avant de me laisser dans une sorte de bar qui faisait aussi chambre d'hôtes que l'on appelait Le Chaudron Baveur. Il ne m'avait pas remarqué encore pourtant je me mis bizarrement à esquisser un sourire pensant que lorsqu'il me verrait, il me reconnaitrait. Pourtant ce n'est pas ce qui se passa ; lorsqu'il me remarqua, son regard se fit froid et tranchant et j'en frissonnais de peur. Tout cela n'avait duré qu'une seconde. Je me concentrais sur ce que disait ma voisine et tentais de ne plus poser les yeux sur lui. Il me faisait peur.

-« Mes parents ? Oh ! Ils ne veulent surtout pas réfréner mon imagination, ils disent que ce n'est pas bon pour les gens qui ont le don de métamorphose comme le mien.. La semaine dernière, ils étaient bleu » avoua-t-elle en un sourire.

-« Quoi ? » sursautais-je en la regardant ahurie à mon tour « Tu veux dire que.. Tu ne te les ais pas teint ? »

-« Bien sûr que non, c'est naturel chez moi. Je suis métamorphomage et fière de l'être. Contrairement à ce que ces imbéciles pensent, j'assume parfaitement mon don »

-« Je ne comprend pas très bien.. Il faut dire qu'il y a deux semaines, je ne pensais pas que la magie existait alors » marmonnais-je tandis qu'elle ouvrait grand les yeux en parfaite harmonie avec sa bouche qui forma un « o » discret.

-« Tu veux dire que.. Tu es une née-moldus ? »

Je ne comprenais pas vraiment ce que ce terme signifiait pourtant rien qu'à ses consonnes, je ne l'aimais pas. C'était étrange de me rendre compte que même ici, il pouvait exister des racismes et je me demandais bien sur quelles bases, ils se formaient. De plus cette histoire de don m'intriguait, la personne qui était venue me chercher ne m'en avait pas parler. J'avais encore tant à apprendre ! Déjà comment ces fichus chandelles faisaient-elles pour rester en l'air ?

Je n'suis pas d'une beauté suprême

Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit

Je veux bien me manger moi-même

Si vous trouvez plus malin que moi

Les hauts-d'forme, les chapeaux spendides

Font pâl'figure auprès de moi

J'ouvris grand les yeux, incapable de savoir d'où provenait cette voix. Quelques instant auparavant – alors que je discutais encor – tous avaient tourner la tête vers l'estrade ou du moins ce qui semblait en être une et s'étaient tus. C'est alors que tandis que les paroles continuaient de filer, je remarquais le chapeau sale, râpé et rapiécé. Une sorte de fente s'était dessinée et c'était de là que venaient ces paroles incompréhensible pour la jeune fille que j'étais. Celui-ci était disposé sur un tabouret que l'on avait placé devant la scène et mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine si bien que je grimaçais.. Qu'est-ce que nous allions devoir faire – devant tous – pour se faire répartir ?

Le Choixpeau magique a toujours raison

Mettez-moi donc sur votre tête

Pour connaître votre maison

C'était donc cela, soupirais-je. Il ne s'agissait que de poser un chapeau sur notre tête mais de là à ce que celui-ci décide de tout, ce n'était pas un peu risquer ? Surtout que celui-ci ne m'assurait pas confiance or on pouvait tous se tromper et je reportais mon attention sur celui-ci en voyant ma voisine se tendre comme un arc.

Si vous allez à Gryffondor

Vous rejoindrez les courageux,

Les plus hardis et les plus forts

Sont rassemblés en ce haut lieu.

Si à Poufsouffle vous allez,

Comme eux vous s'rez juste et loyal

Ceux de Poufsouffle aiment travailler

Et leur patience est proverbiale.

Si vous êtes sage et réfléchi

Serdaigle vous accueillera peut-être

Là-bas se sont les érudits

Qui ont envie de tout connaître.

Vous finirez à Serpentard

J'entendis ma voisine sifflait tandis qu'elle se mettait à grimacer. Pour ma part, je n'avais jamais entendu de nom de maison aussi.. bah magique serait peut-être juste car après tout, je n'y connaissais rien.

Si vous êtes plutôt malin,

Car ceux-là sont de vrais roublards

Qui parviennent toujours à leurs fins.

-« J'espère ne pas finir à Serpentard même si je suis certaine de ne pas y aller. Gryffondor me tente bien » l'entendis-je murmurer, comprenant que c'était à moi qu'elle s'adressait j'esquissais un sourire.

-« Pourquoi pas Serpentard ? »

-« Tous ceux qui y sont allés ont mal finis, il n'y a qu'à voir mes deux épouvantables tantes. Elles ne parlent plus à ma mère depuis qu'elle a épousé mon père.. Et puis, il n'y a qu'à voir comment Tu-Sais-Qui a fini .. » murmura-t-elle si bas par la suite que j'eus du mal à l'entendre. « Rassure-moi, tu n'as pas l'intention d'y aller ? »

-« Oh, moi temps que je suis ici.. Enfin, je veux dire que j'ai déjà bien de la chance de me retrouver ici alors de savoir dans quelle maison je vais me trouver.. Je m'en fiche un peu. Après tout, je ne pense pas qu'aucune des qualités qu'il est cité – si je peux dire il – me vont.. »

-« Ne fais pas ta timide ! En y pensant bien, je finirais par me retrouver à Poufsouffle. Je n'ai jamais révélé un secret mais de là à savoir si cela fait de moi quelqu'un de loyal.. »

Je n'eus pas le temps d'en entendre plus qu'on appela mon nom. Enfin, on l'appela une deuxième fois d'une voix un peu plus appuyée. Ce n'était pas de ma faute en plus, je n'étais pas sensé courir vers ce tabouret effrayant comme bon nombre l'avait fait avant moi. Ce n'était pas mon genre surtout dans un monde dont j'ignorais tout. Quoique je ne pouvais rien craindre ce de vieux chapeau puisqu'il n'avait rien fait aux autres.

-« Oriom, Aléonora » répéta McGonagall

-« C'est toi ? »

-« Oui.. » balbutiais-je.

-« Alors va-y sinon tu vas te faire remarquer » m'incita-t-elle avant de me pousser vers l'estrade.

-« Et bien, ce n'est pas trop tôt » fit remarquer la Directrice Adjointe.

Je m'avançais doucement du chapeau si bien que je devais attirer l'attention sur moi bien plus que les autres élèves. Dans mon angoisse, je m'attardais sur chaque détails environnants si bien que je remarquais les yeux pétillants et avides d'un vieil homme aux cheveux gris tirant sur le pâle, une barbe lui arriva à la taille tenue par un fils – ou je ne sais quoi – au niveau de l'estomac qui me fixaient avec une telle intensité que je me mis à trembler d'avantage. Le professeur posa le chapeau sur ma taille et un long murmure de réflexion retentit. Je me figeais.

-« Il me semble avoir déjà pressenti autant de volonté à faire ses preuves une seule fois. C'était il y a un petit moment déjà »

-« Ah ou.. oui ? » balbutiais-je en avalant difficilement ma salive.

-« Oui. Autant d'intelligence et de volonté ainsi que de pouvoir qui t'amènerait à faire de grand chose et dans ce cas là, la meilleure solution serait de t'envoyer tout comme lui à Serpentard » dit le choixpeau, perdu dans une mûre réflexion.

-« Non » soufflais-je en jetant un regard aux cheveux violet avide de connaître ma répartition.

-« Ah oui ? Se serait dommage.. vraiment dommage.. Tu suivrais leur chemin pourtant, tu y es toute tracée.. Si tu ne veux pas de Serpentard, dans quelle maison souhaites-tu te retrouver ? »

Quelques secondes d'un silence pesant s'installèrent tandis que je me sentais me vider peu à peu. Je ne voulais pas me retrouver à Serpentard et je ne comprenais vraiment pas les allusions qu'il en faisait me concernant. Que je sache, je n'avais personne dans ma famille qui était lié à la magie. Cependant, je me souviens avec un déchirement dans ma poitrine que je n'avais pas de famille. La tête vide, l'esprit sincère, je répondis les yeux fixés sur la jeune fille aux cheveux violet :

-« Poufsouffle »

-« Humm.. Cela pourrait te coûter très cher mais je ne doute pas que tu représentera son blason avec fierté puisque dans la vie, rien ne compte plus que ce que tu ressentira vraiment »

-« Pardon ? » demandais-je surprise tandis qu'il s'exclama me faisant sursauter.

-« P O U F S O U F F L E ! »

La pression ainsi que le poids sur mes épaules s'envolèrent et je me sentis glisser sur le tabouret. Les étudiants de la table de droite m'applaudirent chaudement accompagnés par des acclamations. J'en conclus que c'était la mienne puisque les autres ne faisaient que m'applaudirent sans grand enthousiasme pour celle qui se trouvait tout à droite, contre le mur. Un peu plus haut, j'eus un haut le cœur en apercevant une forme fantomatique me faire de grand signes enthousiastes. J'adressais un sourire à mon ancienne voisine mais je suppose qu'il n'était pas très convainquant car elle grimaça en retour avant de me tirer la langue.

-« Viens, assis-toi là » m'intima une voix féminine en me faisant signe de venir s'asseoir près d'elle.

-« Merci » souris-je intimidée par la jeune blonde aux yeux vert.

-« Je m'appelle Eileen Travore, je suis en quatrième année et eux » fit-elle en me désignant ceux qui se trouver le plus près de nous « C'est Mordred, Daneel, Suzan et Pansy respectivement en septième, quatrième, cinquième et troisième année »

-« Salut ! » me saluèrent-ils tous en chœurs en m'adressant des sourires.

Subitement la table trembla et je devinais que l'on applaudissait un nouvel élève que l'on venait de répartir chez Poufsouffle alors je me mis à applaudir aussi mais plus timidement. Je tentais de trouver ma voisine dans les derniers nouveaux néanmoins ils étaient encore nombreux. Il faudrait donc que je la repère lorsqu'on l'appellera et qu'elle se retrouve dans ma maison. C'était étrange de dire cela.. Je n'en avais jamais vraiment eu mis à part ma pension. Je levais les yeux tandis que Eileen et les autres se présentaient au nouveau recru puisqu'il s'agissait d'un garçon : Adam Jefferson. Un nom qui sonnait plus normal que le mien. C'est là que je les remarquais. Ces regards que l'on me jetait furtivement de la table des professeurs tandis que les conversations – j'en avais l'impression – se faisaient plus pressantes, discrètes ou frénétiques. Peut-être avaient-ils entendus – et compris à mon grand contraire – les paroles insensés du choixpeau. J'aurais aimé imaginé mes parents mais je n' avais jamais vraiment réussis à les imaginer. Me les créer serait leur coller une image sur le visage et enfant j'avais toujours eu peur d'être déçue le jour où ils viendraient me chercher. Cela était tout simple puis avec les années, j'avais fini par oublier les traits de leurs visages, leurs sourires, leurs voix et personne n'était jamais venu me chercher.

-« Tonks, Nymphadora » appela McGonagall.

-« Ne m'appelez pas Nymphadora mais Tonks » grogna une voix familière faisant rire les autres élèves derrière elle. « Nymphadora, c'est moche »

-« Qu'importe, vous vous appelez bien Nymphadora, non ? Prenez place s'il vous plait »

-« Vous ne diriez pas cela si votre mère vous avez ce nom » répondit-elle en se plaçant sur le tabouret en se trémoussant pourtant à peine fut-il au dessus de sa tête qu'il s'écria :

-« P O U F S O U F F L E ! »

Je soupirais d'un air de profonde satisfaction. J'avais obtenu ce que je désirais. Je ne le savais pas encor mais j'avais voulu me retrouver dans la même maison que cette fille sans même savoir si nous nous entendrons. Peut-être est-ce mon instinct, un coup du destin mais j'en étais certaine tandis qu'elle s'installait à côté de moi – un sourire fendant son visage en deux – en me tendant la main d'un air ravi elle-aussi, que la vie qui m'attendait ne serait pas des plus monotone.

-« On se présente alors ? » me demanda-t-elle avant que Eileen ait pu lui adresser la parole, occupée par une autre nouvelle recrue. « Nymphadore Tonks mais comme tu peux le remarquer, je n'aime pas mon prénom donc se sera seulement Tonks ! »

-« Aléonora Oriom » répondis-je en lui serrant la main.

-« Umm on pourrait presque retrouver le bon vieux surnom que mon père m'a donné ! »

-« Lequel ? » demandais-je la gorge sèche, on ne m'avait jamais donné de surnom mis à part ma petite, mon poussin ou Oriom or je n'aimais pas plus mon nom de famille.

-« Dora. Nora, Dora, c'est presque pareil ! »

J'esquissais un sourire tandis que Eileen faisait enfin les présentations. « Nora », c'est un beau surnom pour une fille qui n'en avait jamais eu. J'étais gâtée en quelque sorte et sans le savoir, ce surnom dès nôtre première rencontre me porta chance tout au long de ma vie aussi mouvementée que je l'avais prévu à l'époque que tragique mais après tout la vie n'est pas toujours ce que l'on souhaite. Elle prend plusieurs raccourcis si possible mais les grandes lignes, il faut les subir. Et c'est avec le sourire que Dora abordait que je les traversais parce qu'il n'y a rien de plus important que l'affection que l'on éprouve pour les gens que l'on aime. Rien. Vraiment rien.