L'émeraude et le Dragon
Rating: On commence par un gentil T, pour aller sur du M puis du M au carré lol.
Pairing: DMHP
correctrice: vif d'or (merciiii)
Résumé: UAQuand on est un meirh, un porteur, comme les filles ont doit obéir à son tuteur et rester à sa place. Le fils du Duc orphelin, Harry Potter est peut être un meirh mais il n'en est pas moins homme. Il est arrogant, fier de ses origines et n'a pas l'attention de laisser son destin aux mains de son stupide oncle. Il y a aussi ce peuple étrange, craint et honnis dont leur prince, Draco est si mystérieux. Non, celui-là, Harry ne l'aime pas du tout.
Mes inspirations: Pour ceux qui connaissent, les très bons livres d'héroïque fantaisie: Les aventuriers de la mer de Robin Hobb et L'épée de Vérité de Terry Goodking.
nda: et voilà chose promise, chose dû. Bonne lecture.
oOOo
Prologue:
Harry se tenait avec d'autres jeunes filles dans une petite salle confortable. Cependant ces jeunes personnes en tenue d'apparat semblaient toutes anxieuses et blêmes, attendant quelque chose.
Le jeune homme, lui, ne laissait paraître aucun trouble. Il tenait à se comporter comme le digne fils héritier du clan Potter. Bien droit dans sa robe d'un rouge sombre, la couleur de sa famille et serrant sa taille, la ceinture large en cuir noir doté de l'emblème des Potter.
Il était peut être un meirh, un homme capable de porter la vie, rien d'autre qu'une autre sorte de « femelle » à sa race comme dirait certain, mais cela ne l'empêchait pas de porter le nom d'une des plus grandes familles noble du peuple civilisé.
La musique qui venait de la salle du trône cessa, signifiant que le début de la Présentation allait commencer.
La Présentation était une cérémonie qui comme son nom l'indiquait, présentait les jeunes femmes et meirh nobles, à présent nubiles, à la cours signalant que les offres de mariage peuvent être reçu.
Une par une, à l'appel de leur noms les jeunes filles sortirent de la salle sous un tonnerre d'applaudissement.
Harry était le dernier.
«Prince Harry James Potter, cousin royal, fils du Duc James Robin Potter de Gryffondor et dame Lily Anne Potter, sous la tutelle du seigneur Vernon Dursley et son épouse Pétunia Dursley est présenté à la cour de Poudlard, et à sa majesté Albus Dumbledore. »
Il grimaça. Il ne comprenait pas pourquoi les Dursley devaient être nommés pour sa présentation. Pas qu'il ne les aimait pas, mais ils n'étaient pas la branche de la famille dont on pouvait se vanter: des bourgeois sans même une goutte de sang magique.
Le jeune homme pris une grande inspiration.
Ses parents seront fiers. De là où ils sont, ils pourront voir leur fils se comporter avec dignité, montrant toute la noblesse de ses origines.
Il sortit et se retrouva en pleine lumière. Il sourit et savoura son moment de gloire.
Il savait qu'il était le meilleur parti présenté ce soir et que chacun le regardait avec intérêt. Alors il avança d'une démarche royale, digne d'un prince.
Les applaudissements furent tonitruants, après tout, il faisait parti de la famille du roi.
Le roi Albus assit sur son trône, lui sourit et hocha la tête dans sa direction. Ses cheveux roux et sa barbe parfaitement taillée, lui conférait un air royal et ses yeux bleus comme le cristal étincelaient.
Harry rejoignit les autres jeune filles et tout était parfait jusqu'à ce que son oncle, Vernon lui fasse de grands signes.
À l'autre bout de la salle, il balançait sa main de gauche à droite de façon grotesque, humiliant Harry qui n'eut d'autre choix que d'hocher la tête dans sa direction. Vernon lui fit alors un geste grossier, comme il aurait appelé un chien pour qu'il s'approche.
Honteux, il fit bonne figure et la tête haute se dirigea vers lui en maudissant la stupide loi qui faisait que le patriarche de la famille la plus proche devenait le tuteur des enfants si leurs parents mourraient. Sans ça, se serait Albus son tuteur. Harry, n'étant pas un « mâle » (et ça reste encore à voir selon son avis), ne serait jamais responsable de lui-même. Aussi tant qu'il n'était pas marié, emportant avec lui son titre et son domaine, il devait obéir à son tuteur même si celui-ci n'était qu'un marchand idiot.
Il traversa la foule, avec un sourire légèrement crispé. Il ne montrerait pas à quel point l'attitude de son oncle, allant contre tous les codes de bienséances des nobles, lui faisait honte.
« Ah, mon garçon tu as pris ton temps. » Déclara Vernon en posant la main sur l'épaule du jeune homme arrivé à sa hauteur. La poigne était ferme et quelque peu menaçante. Harry était sur ses gardes. « Vois-tu, ce cher comte Fudge m'expliquait que la coutume voulait que le père de la jeune personne présenté, l'invite à la première danse. Tu aurais dû me le dire mon garçon. Je dois prendre cette place en tant que tuteur puisque tu n'as pas de père. »
Harry était mortifié. Avec sa tante, ils avaient tout fait pour que ce détail ne lui arrive pas aux oreilles. Pétunia, aussi d'origine noble, connaissait les lois et codes. Ainsi elle savait que danser avec Vernon se serait comme crier : si vous voulez me faire la cours passez par lui.
Une catastrophe, Vernon, cet imbécile, le vendrait au plus offrant sans tenir compte des nombreuses exigences que devait tenir compte le rang d'Harry.
Cependant, refuser maintenant, serait bien pire.
Aussi, il accepta et se retrouva au milieu de la piste, en compagnie de l'homme dans sa robe de velours ocre démodé d'au moins un demi-siècle.
Il valsa, le visage figé, ne laissant transparaître aucun sentiment.
Il aperçut dans la foule sa tante, qui discrètement lui fit un regard d'excuse.
À quoi bon renifla intérieurement Harry. C'était trop tard de toute manière.
Après la danse, Vernon s'empressa au buffet suivit de plusieurs nobles, sans doute pour parler mariage et dot.
Accablé, Harry se retira vers un coin de la salle et avisant sa servante, Hermione, lui fit signe de venir. Elle se mit légèrement derrière lui, après lui avoir tendu une coupe de vin.
« Ça va Harry ? » Demanda-t-elle, inquiète en chuchotant. La tête baissé, personne ne pouvait deviner qu'elle parlait tant elle bougeait à peine ses lèvres.
« Non, comment ça pourrait aller? Je dois absolument trouver un moyen de réparer la bourde de mon goret d'oncle. »
Son regard se tourna vers la place où se tenait le peuple du désert. Facilement reconnaissable dans leur vêtements étranges : des voiles cachant l'ensemble de leur corps.
Pour cacher leurs corps verruqueux, pensa Harry avec dégout.
Tout le monde savait que ces barbares, sauvages illettrés et sans éducation, était laids comme des gargouilles, avec une peau écailleuses comme celle d'un serpent.
Les Serpentard, s'était bien comme ça qu'il se nommait après tout.
Inconsciemment son visage se tourna vers une silhouette familière. Celle du prince Draco, de Serpentard.
Bien qu'il n'ait jamais, à proprement parlé, vu son visage (encore heureux, il en aurait fait des cauchemars), Harry ne pouvait oublier ce port altier arrogant, cette silhouette grande et élancé, ainsi que l'anneau d'or surmonté d'un cobra sur sa tête.
Ils discutaient entre eux, et seul quelque rare téméraires leur adressaient la parole.
Ils venaient pour une histoire de routes et de marchandises, c'était tout ce que savait Harry.
Cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas parlé à ce barbare? Cinq ans au moins.
Pourtant, il s'en rappelait comme si c'était hier.
Il sourit quand il vit Cho Chang, en compagnie des jeunes filles qui regardaient les Serpentard avec horreurs et craintes, mêlées à une certaine fascination.
« Je crois que j'ai trouvé. » Marmonna-t-il.
Il donna son verre à Hermione et d'un pas décidé, il se dirigea vers le prince de Serpentard.
Tout le monde allait admirer son courage. Il verrait qu'il n'est pas aisé de dompter un Potter.
Et puis, il prendrait grand plaisir à humilier Draco Malfoy.
« Prince Draco. » Dit-il d'une voix ironique mais avec un charmant sourire.
Les yeux gris du Serpentard, seul partie visible de son anatomie, se tournèrent vers lui. Si des yeux pouvaient sourire, les siens le faisaient aisément.
« Seigneur Harry. Vous venez me saluer, comme c'est gentil à vous. » Il contrôlait parfaitement les modulations de sa voix grave et son sarcasme fut perçu seulement par le brun.
« Je vais faire mieux, je vais vous inviter à danser. » Déclara Harry en relevant fièrement le menton.
Si Draco fut surpris, il ne le montra pas.
« Serait-ce un défi ? »
« Peut-être. »
« Et vous n'êtes pas effrayé ? »
« Vous le souhaiterez ? »
Il hésita. « Ce n'est pas une bonne idée. »
Cependant Harry ne lui laissa aucun choix. Il lui agrippa le bras, et se contre fichant du raidissement du Serpentard, l'entraîna vers la piste de danse.
Il entendit les halètements de la cour, et le cœur battant la chamade, Harry se mit en face du prince des serpents.
Tout le monde les regardait, certain couples avaient même arrêté de danser et le brun buvait du petit lait.
La musique cessa et les musiciens entamèrent le morceau suivant.
Le chant du phœnix.
Une danse traditionnelle, pour les amoureux, particulièrement difficile.
Maintenant, Harry allait voir si Draco serait à la hauteur.
Ils commencèrent alors à danser.
Un pas sur le côté, les bras se rejoignent, on tourne...
Draco trébucha légèrement et avec maladresse tentait de suivre le rythme. Il n'avait guère les occasions de pratiquer les danses de Poudlard et était plus à l'aise lors d'un duel que pendant un bal.
Aussi, il finit par marcher sur le pied du brun.
Mortifié, le prince des Serpentard fit mine de partir. Mais encore une fois, Harry le retint en lui agrippant le poignet.
Les yeux acier plongèrent alors dans l'océan émeraude et plus rien d'autre compta.
Soudain parfaitement détendu, il prit à son tour la main du brun et ils recommencèrent à danser.
Sauf que cette fois-ci, ils tournoyèrent en rythme, parfaitement en harmonie. Plus rien n'avait de sens, seulement la danse.
Car après tout le chant du phœnix était un prétexte aux couples et jeunes gens de se lover les uns contre les autres.
Le tissu de leurs tuniques se frôlait, leurs corps bougeaient ensemble sensuellement, se frôlant. Draco fit tourner Harry, le tirait vers lui tandis que le brun le fuyait pour ensuite se laisser aller dans ses bras.
Les cheveux ébène voletaient autour de son visage rayonnant et Draco fut comme hypnotisé.
La musique cessa enfin, les laissant haletant. Sous les applaudissements ils se firent chacun la révérence.
Revenu sur terre, troublé, cette fois-ci ce fut Harry qui battit en retraite.
Il savait que la danse avait toujours été le point faible de Draco, mais là, il pouvait dire que le serpent avait été un partenaire parfait. Il avait suivit le brun quand il accéléra le rythme des pas malgré leur complexité et fut son égal en audace.
Lui qui pensait le ridiculiser. Il souffla.
C'était aussi bien. Maintenant, chacun savait qu'Harry Potter ne craignait pas ces barbares. Ils allaient réfléchir à deux fois avant de le demander en mariage.
Le prince Draco rejoint les siens, et écouta à moitié les félicitations pour cette danse parfaite. Il ne quitta plus des yeux le brun de la soirée.
...
Fin du prologue
et voilà, n'oubliez pas de me laisser un petit mot! Et jetez un oeil sur mon blog, il se pourrait que je mette un extrait du chap 1 héhé.
bisous
sucub'
