Cet Os à été rédigé dans le cadre de la 90ème nuit du FoF pour le thème "Cicatrice". Il a été écrit en, environ, 40 minutes.

J'espère qu'il vous plaira quand même

Bonne lecture

Roulé en boule il pleurait, encore et Gil n'aimait pas le voir comme ça. C'était toujours à cause de son père, toujours à cause de lui qu'il était dans un si mauvais état et le valet en avait mal, il sortit pour qu'ils se calment tous les deux.

Oz lui resta seul dans sa chambre une fois que le brun fut partit. Il se leva difficilement, des larmes coulant toujours sur ses joues et se dirigea vers son lit. Là il attrapa un couteau caché sous son matelas et se dirigea vers la salle de bain pour commencer son rituel secret. Il remonta sa manche, mis son bras au dessus du lavabo et passa la lame dessus. Ses larmes cessèrent peu à peu, au fur et à mesure que le sang coulait. Il regarda ce liquide rouge qui s'écoulait dans la vasque et ça lui faisait du bien, comme si sa douleur sortait en même temps que son sang. Alors les coups redoublèrent et des entailles de plus en plus profondes apparurent sur sa peau. Sa tête commença à tourner alors il arrêta, se dirigeant vers l'armoire à pharmacie pour y prendre un bandage.

Il était en train de bander son bras quand il entendit la porte se refermer, Gil était déjà de retour. Il tenta de dissimuler son bras mais le bandage s'accrocha dans un des boutons de sa veste lui arrachant une plainte sourde. Son valet accourut donc et pâlit en voyant son bras maculé de sang. Il l'aida cependant à bander correctement son bras.

"-Pourquoi ?, demanda-t-il"

Il continuait de s'occuper de son maître et ne le regardait pas dans les yeux aussi Oz eut du mal à savoir ce qu'il pensait. Il se contenta alors de soupirer en sachant que son ami comprendrait. Il en avait assez, les paroles de son père se retranscrivaient sur ses bras, les marquants de traces, de sang. Les cicatrices invisibles laissées par les mots devenait plus réelles, apparaissant sur son corps.

"-Dîtes moi maître, pensez vous à la mort ?
-Des fois peut-être mais je suis bien trop lâche pour tenter quoi que ce soit"

Gilbert parrut soulager même si Oz ne pouvait pas en être sûr car il ne voyais pas le visage de son valet qui s'occupait toujours de son bras blessé.

Alors qu'il allait se coucher, le brun le pris dans ses bras. Le blond, lui, ne bougea pas, trop surpris par cette marque d'affection tellement soudaine. Quand son valet le lâcha il se dirigea vers son lit.

"-Reste avec moi, lui demanda-t-il
-Bien maître."

Gil patienta environ une heure au côtés de son maître puis se retira croyant qu'il s'était endormi. Mais avant de partir il remonta la couverture et l'embrassa sur le front en murmurant des paroles qui resteraient à jamais gravé dans la mémoire du jeune Vessalius.

"Je ne laisserais plus personnes vous faire du mal maître. Je t'aime, Oz"

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