Coucou tout le monde! Comme je ne sais pas quand j'aurai l'occasion de poster, voici une petite fic que j'ai écrite il y a peu de temps. Un tout grand merci à vous, lecteurs et lectrices, sans qui je n'aurais pas l'envie d'écrire ^^.

Fandom: Stargate Atlantis.
Pairing: Lorne/Parrish
Genre: Romance.
Disclaimer: Les personnages ainsi que la franchise "Stargate Atlantis" ne m'appartiennent pas. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits.
Note : Le prompt de base était « Lorne et Parrish sont les derniers au courant du fait qu'ils sortent ensemble » ^^. J'ai divisé la fic en deux parties. Bonne lecture !

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Lorne sortait de ses quartiers et croisa Parrish dans le couloir, se rendant dans sa pépinière.
-"Bonjour, Doc" lui lança le militaire. Le botaniste se retourna, le remarqua et lui rendit son sourire amical.
-"Bonjour, Major. Vous n'êtes pas de service aujourd'hui?" demanda-t-il en notant la tenue décontractée de Lorne: un jeans, des baskets et un t-shirt des Stones.
-"Non, je comptais me reposer. Peut-être peindre un peu..."
Tout le monde ou presque savait qu'il était un artiste doué. En voyant la caisse de graines et d'outils que Parrish portait, il lui demanda:
-"Vous avez besoin d'aide avec ça?"
Parrish sourit, l'air gêné. Il n'avait pas envie de priver le Major d'une journée de congé qu'il avait amplement mérité.
-"Eh bien... je suis en sous-effectif et je dois absolument m'occuper de ça aujourd'hui ou elles vont mourir..."
Lorne l'arrêta et prit la caisse de ses mains.
-"Bien. Alors qu'attendons-nous?"
Le petit sourire qu'il lui lança indiqua à Parrish qu'il n'avait pas à discuter.

Quelques heures plus tard, Lorne se releva du parterre qu'il avait replanté avec Parrish, frottant ses mains sur ses genoux. Il avait mal au dos et aux cuisses et se demandait comment le botaniste arrivait à crapahuter ainsi tous les jours sans souffrir. "L'habitude" lui avait-il répondu.
Il se dirigea vers le bureau et prit une bouteille d'eau. Tout en buvant, son estomac cria famine et le bruit ne passa pas inaperçu. Il esquissa un petit sourire gêné et amusé, suivit par Parrish.
-"Moi aussi, j'ai un petit creux" avoua le botaniste.
-"Normal, c'est l'heure de la pause" répondit Lorne, tout en buvant une gorgée d'eau et en s'essuyant le front. Parrish se leva, abandonna ses outils et secoua la terre qui restait accrochée sur son pantalon.
-"Je pense qu'on a bien travaillé. Vous avez la main verte, Major" lui lança-t-il, heureux qu'il ait pu lui apporter son aide. Sans lui, il savait qu'il n'aurait pas eu le temps de replanter toutes les pousses et que certaines d'entre elles n'auraient pas tenu le coup.
-"Honnêtement, Doc... je ne sais même pas ce que j'ai replanté pendant toute la matinée"
Parrish eut un petit rire amusé.
-"Pourquoi ne pas en parler autour d'un déjeuner? Je vous invite"
Et cette invitation tombait à point nommé car les deux hommes mouraient littéralement de faim.

Ils déposèrent leurs plateaux sur une table en bout de Mess, repus. L'endroit était bondé, ce qui était normal vu l'heure du repas.
-"Mince... j'ai oublié les desserts" s'exclama Parrish en faisant la grimace. Le botaniste avait la dent sucrée.
-"Je vais aller les chercher. Vous prenez quoi?" demanda Lorne, qui n'en avait absolument aucune idée. C'était l'une des rares fois où il partageait un repas avec le botaniste.
-"Y'a des Ptit Filous?" demanda-t-il, les joues rosies, ce que le Major trouva adorable. Parrish ressemblait à un gamin à qui on venait de promettre un camion de pompier. Il eut un petit rire.
-"Pas de soucis, Doc. J'vais voir..."

Quand Lorne revint, Parrish se sentait toujours un peu gêné. Depuis qu'il était enfant, c'était son dessert préféré et il avait sauté de joie la première fois qu'ils en avaient servi au Mess.
Le Major revint avec un fromage au fruits et rien pour lui.
-"Vous ne prenez pas de dessert?" demanda le botaniste. Lorne haussa les épaules.
-"Le rayon a été rafflé. Je suspecte McKay d'avoir fait le coup" lui répondit-il en lui lançant un petit clin d'oeil complice, ce qui fit rire Parrish.
-"On partage alors?"
-"Vous rigolez? Y'a à peine de quoi manger deux cuillères dans ce pot. Non non, mangez votre Ptit Filou. Je m'en voudrais que vous n'ayez pas votre dose de calcium pour bien grandir" plaisanta-t-il et les deux hommes se rendirent compte qu'ils n'avaient jamais eu une conversation aussi détendue.
-"Comme si j'en avais besoin" dit Parrish entre deux bouchées et effectivement, le pot fut vide en trois coups de cuiller. "Je ressemble déjà à une girafe"
-"J'aime bien les girafes" concéda Lorne, pensif.
Les deux hommes se regardèrent et se sourirent timidement.

Le lendemain, ce fut Parrish qui alla trouver Lorne, alors qu'il discutait de la prochaine mission avec Cadman et Torrington.
-"Major, je peux vous voir un moment? J'aimerais vous montrer quelque chose"
Un peu inquiet, Lorne s'excusa auprès de ses collègues et alla rejoindre Parrish sur la plateforme. Il le suivit sans dire un mot dans la pépinière où il vit, avec étonnement, les plantes que Parrish avait replanté hier avec lui. Sa rangée était florissante et déjà bien avancée, tandis que celle du botaniste n'était pas encore sortie de terre.
-"J'ai bien peur que vous fassiez un meilleur botaniste que moi!" plaisanta Parrish. Lorne vit cependant qu'il avait l'air un peu déçu.
-"Allons, Doc. Ne dites pas de bêtises. J'ai eu la chance du débutant, c'est tout..."
Après un petit moment, il remarqua l'air gêné du botaniste. C'était quelque chose qui lui arrivait assez régulièrement lorsqu'il était en sa présence.
-"Vous ne m'avez pas fait venir ici pour les plantes, n'est-ce pas?" lui demanda-t-il, suspicieux.
-"Pas uniquement, non. En fait... toute l'équipe a reçu un entraînement au corps à corps. Toute l'équipe, sauf moi."
Lorne acquiesça. Il savait que les botanistes ne recevaient en général pas ce genre d'entraînement, simplement parce qu'ils avaient toujours une équipe de militaires pour les couvrir.
-"Je peux demander à Coughlin..." proposa le Major mais Parrish le coupa.
-"En fait, je préfèrerais que ce soit vous..."
Il se tut, attendant une réponse de Lorne. Le militaire sembla considérer la chose pendant quelques secondes.
-"Ok. Rendez-vous dans un quart d'heure à la salle d'entraînement. Vous avez une tenue de sport?"
Parrish rougit, honteux de ne pas y avoir pensé.
-"C'est pas grave, Doc. On trouvera bien..."