Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, sauf quelques OC que j'ai laisser trainer. Il ne font que des apparitions brèves. Donc il n'auront assez d'importance pour la trame. Le concept des deamon appartient à Phillip Pullman, plus particulièrement à sa série "à la croisée des mondes" que je conseille chaudement.
Note: Il s'agit du premier chapitre. Car oui, cette histoire est plus longue que je l'avais prévu. J'espère que cette histoire sera plaisante. J'ai fait en sorte de rendre accessible le fandom pour les curieux. Il s'agit d'un UA.
Changer d'environnement, ce n'était jamais facile, mais Mikado Ryugamine, un jeune garçon d'une quinzaine d'années aux cheveux noirs courts mais indomptables, était paré. Il vérifiait une dernière fois ses bagages. Tarô, son deamon, l'observait depuis son bureau transformé en souris pour l'occasion. Le jeune homme tendait son bras afin d'aider le petit animal qui n'en était pas vraiment un. C'était une partie de lui. La manifestation animale de son âme. C'était ce que disaient les scientifiques, il ne pouvait que les croire. Cette dernière se transformait en petit papillon bleu, s'accordant par la même occasion avec les yeux du jeune homme. De plus en plus de gens de son âge avait un deamon à apparence fixe. Le sien changeait encore. Il ne s'inquiétait pas tant que ça. Certains adultes connaissait le changement de leur deamon. Un phénomène qui était un grand mystère pour les chercheurs. Il s'était un peu renseigné sur ce phénomène. Trop de zones d'ombre autour de cette question. Curieux, mais raisonnable, le garçon avait cessé de chercher pour le moment. Plus occupé à gérer son salon de discussion. Tout les participants, y compris lui avait une couleur pour pseudo. Il forait une masse à la fois colorée et non. Car le mélange des couleurs formaient dans le spectre lumineux, l'absence de couleur. Il posait un regard sur ce dernier, personne. Vu l'heure, il aurait dû s'y attendre. Il ne restait qu'à prendre le train. Taro se planquait, transformé à nouveau en souris. Il aimait beaucoup cette forme ces derniers temps. Autre fait sur l'animal, c'est que généralement, il est du sexe opposé de leur humain. Ce qui n'est pas le cas de Tarô. Souvent les gens avec leur deamon du même sexe était homosexuels, il y avait des exception, comme cette actrice célèbre, marié avec un homme qui comme elle, avait un deamon de son sexe. Contrairement à la dame, c'était un homme assez discret, comme l'exprimait son deamon, un phasme qui ressemblait à se méprendre à une branche.
Le chemin était long, heureusement, il avait des jeux sur son téléphone portable. C'est son appareil mobile complètement déchargé qu'il arrivait à destination. Ikebukuro, un quartier de Tokyo connu pour son animation permanente. Il souriait en voyant un café ouvert. Il pourrait envoyer un message à celui qui l'attendit. Jaune, un des utilisateurs de son salon. Il porterait un pantalon de cette couleur. Comme lui, il portait un pantalon bleu foncé. Il ouvrait son salon, jaune, joyeux annonçait à bleu foncé qu'il était au café en message privé. Mikado balayait ce dernier du regard. Il tombait sur un jeune garçon qui ne lui était pas si étranger. Il soulevait un sourcil. Où avait-il pu voir ce garçon ?
« Bah ça, si je m'y attendais ! Bleu foncé est mon vieil Ryugamine Mikado. Ah, tu ne m'as sûrement pas reconnu. Il fallait dire qu'à l'époque où on était à l'école ensemble. Mon style était plus sobre. Masaomi Kida. Tu te souviens maintenant ? »
L'administrateur du salon de discussion mettait quelques secondes pour faire le lien du nom et sa scolarité. Il regardait à nouveau Kida. Il papillonnait des yeux. Son cœur faisait un bond. Il avait retrouvé un de ses amis précieux. Ce dernier avait déménagé. Byakura abordait fièrement une apparence de renard qui s'amusait comme un fou à taquiner Tarô transformé en petit chien qui jappait. Contrairement à son humain, il avait reconnu son ami de jeu. Le chien mordillait son humain. Bien que ce garçon avait changé, il restait pour Mikado, un ami. Seuls ses cheveux blonds et ses habits plus colorés changeaient. Il sentait ses griffes de Taro grimper sur son corps, preuve s'il en est que malgré la joie de revoir un ami, il était épuisé. Il s'endormait presque sur l'épaule de son maître transformé en petit lézard jaune, sûrement un clin d'œil à la couleur du pantalon de cet adolescent.
« Maintenant oui, puis si je ne me souviendrai pas. Tarô risque de se fâcher.
-Toujours aussi explosif ?
-Tu n'as pas idée. »
Kida se mettait à rire, pour le plus grand plaisir de Mikado. Le jeune homme ne pouvait pas être plus heureux qu'en ce moment. Il tirait sur sa valise. Le reste de ses affaires viendrait pendant le week-end. C'était l'arrangement convenu avec sa famille. Il sortait son téléphone et montrait l'adresse à Jaune. Ils n'étaient sûrement pas les seuls à se connaître dans la vraie vie. Heureusement, les conversations privées existaient. C'est après une bonne demi-heure, ils étaient au pied d'un immeuble gris assez grand. Il ne restait plus qu'aux deux garçons qu'à se séparer. C'est avec un sourire gêné que l'adolescent nouvellement arrivé dans le quartier se tournait vers Jaune.
« Je suppose qu'on se reverra demain, à l'école ?
-Oui, sans doute. J'espère qu'on sera ensemble e classe, comme avant.
-Moi aussi. Content de t 'avoir revu Kida. Fais attention à toi.
-T'inquiètes, je gère. Je passerai te chercher demain.
-Merci. »
Que Mikado soit administrateur de ce salon coloré était à la fois un bonheur et beaucoup de stress. Le jeune homme prenait l'ascenseur et saluait vaguement ses voisins. Il y avait une dame avec un deamon chien et tenait par la main un petit garçon suivi de son deamon singe qui changeait en voyant son nouveau voisin. Taro de son côté avait adopté la forme d'un volatile brun dont il ignorait le nom. Il défaisait sa valise. Il était arrivé à destination. Il envoyait un message à sa famille, leur disant qu'il allait bien. Cette ville sonnait pour l'adolescent, un nouveau départ. S'éloigner des siens faisait partie d'une tradition familiale, même si ses parents de jeune homme était surprotecteurs. En tant qu'enfant unique, ses parents l'avait retenu, mais la grand-mère avait donné l'argument indiscutable. Mikado n'en voulait pas à sa mère et son père. Il s'allongeait sur le lit, épuisé, il ne pouvait plus rie faire. C'est sans s'être lavé, ni changé qu'il s'endormait. Espérant que son téléphone le réveillerait demain pour aller à l'école. Sachant qu'il devrait se laver. Le lendemain s'annonçait sportif pour le garçon. Taro se blottissait contre le flan de son maître, non avoir tiré la couverture sur le corps de ce dernier en râlant un peu.
