Auteur : Roxane Sanka Malfoy.
Source : Criminal Minds.
Disclamer : Rien ne m'appartient.
Rating : K+ (pour l'évocation de poutous entre messieurs).
Genre : Drabble, Général.
Pairing : Rien que du très classique...
Note : Mon premier « bébé » sur Criminal Minds, ce sont cinq petits drabbles sur Reid. Je n'ai aucune idée de ce que vous allez bien pouvoir en penser mais j'espère que vous aimerez, parce que moi j'ai plutôt apprécié l'écrire ! Bonne lecture ! =)
Spencer était du genre à rationaliser. Tout, tout le temps. Cependant si il y avait bien une chose irrationnelle dans sa vie c'était la peur bleue que lui causaient les vers de terres. Il les trouvait tout simplement répugnants et aurait préféré être enfermé dans une pièce avec une armée de scorpion plutôt qu'avec une seule de ces bestioles. Ça avait beaucoup fait rire Prentiss et Morgan, J.J lui avait posée une main compatissante sur l'épaule, Rossi et Hotch s'étaient contenté d'hausser un sourcil amusé.
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Spencer adorait sa ville natale, si vivante, toujours en mouvement. Les rares fois où il prenait des vacances il y revenait invariablement, se baladant dans les rues animées, détaillant les néons multicolores qui attiraient le regard, cherchant ce qui avait changé depuis sa dernière visite. Dans ses moments là, il sentait tout son être vibrer au même rythme effréné, l'enivrant plus certainement qu'un vieux whisky.
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Spencer était quelqu'un de secret. Pas qu'il veuille se donner un genre, il ne savait tout simplement pas comment s'ouvrir aux autres. Ainsi, il lui fallut plusieurs années avant d'accepter d'évoquer son enfance avec Morgan commençant par lui avouer qu'il n'avait jamais mis les pieds dans une fête foraine, pour s'y faire traîner manu militari quelques jours plus tard. Il avait beaucoup râler sur le chemin qui les conduisaient à destination, surtout pour la forme et pour essayer d'apaiser le stress de se retrouver seul avec Dereck mais il avait sans aucun doute passé l'une des meilleures journées de sa vie.
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Spencer réfléchissait tout le temps, à tout. A des choses importantes ou insignifiantes. Ça n'avait pas d'importance, son cerveau ne faisait jamais de pose.
Ainsi la première fois que ses lèvres entrèrent en contact avec celles de Morgan et qu'un grand vide se fit dans son esprit, il fut terrifié et s'enfuit. Il s'enferma une semaine dans son appartement et fit ce qu'il faisait le mieux : réfléchir. La seule chose qu'il obtint à la place des réponses qu'il cherchait fut un mal de crâne atroce. Aussi, la seconde fois que Morgan l'embrassa, après avoir quasiment démolit la porte de son appartement, il bénit ce « vide » et arrêta pour la première fois de réfléchir pour se laisser porter par ses émotions.
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Spencer adorait regarder tomber la neige. Il trouvait ça reposant et tout simplement beau. Beau comme peu de choses l'étaient encore. Beau comme un lever de soleil à la mer. Beau comme les notes graves et harmonieuses du piano d'Emily. Beau comme les tableaux que Rossi « cachait » dans son garage. Beau comme la douceur d'Hotch envers Jack. Beau comme le rire plein de vie de Garcia. Beau comme le regard de J.J sur Henry. Beau comme le premier sourire que lui avait fait Henry. Beau comme Morgan, son caractère entier, ses taquineries, sa peau chocolat et ses sourires charmeurs.
Fin.
Les avis, bons ou mauvais (tant qu'ils restent constructifs) sont les bienvenus, c'est toujours agréable de savoir ce que les gens ont pu penser/ressentir en lisant un texte qu'on a écrit !
Bises.
Sanka