Coucou ! :) Petite fanfic assez courte sur mon petit Ronnie ;) J'espère que vous aimerez et n'oubliez pas de laisser une p'tite review pour m'aider à m'améiore ! :)
Un doux rayon de soleil vint caresser le visage endormi de Ron Weasley jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Il resta étendu un long moment, profitant de la chaleur de ses couvertures.
-Ron ! appela Molly depuis le rez-de-chaussée. Descends vite ou on va finir par être en retard.
Retard ? Ron se redressa si vite que sa tête heurta la poutre qui surplombait son lit. Il vit trente-six chandelles et retomba mollement sur son oreiller. Un large sourire s'étala sur son visage joufflu tandis qu'il se ruait hors de sa chambre.
L'odeur du bacon tout juste sorti de la poêle parvint jusqu'à ses narines alors qu'il rejoignait le reste de la famille. À peine entré dans la minuscule pièce qui servait de cuisine, Ginny, sa jeune sœur de six ans lui sauta dans les bras
-Joyeux anniversaire Ronnie ! s'exclama-t-elle joyeusement avant de planter un baiser humide sur sa joue.
Ron la repoussa en douceur.
-Merci ma petite grenouille, répondit-il en lui ébouriffant les cheveux, mais si tu m'appelle Ronnie encore une fois, je t'abandonne dans l'Allée des Embrume !
Les yeux de Ginny s'écarquillèrent de frayeur puis elle courut se réfugier derrière sa mère.
-Allons Ron arrête de la terroriser, le réprimanda George.
-Mais oui, notre petite terreur deviendra grande, renchérit Fred en lui donnant une petite tape sur l'arrière de son crâne. Huit ans, tu ne rends pas compte Georgie ! ironisa-t-il.
-Pour l'amour du ciel, s'exclama alors Molly, vous n'arrêterez donc jamais de vous chamailler pour des broutilles ? Ron dépêche toi de te préparer on n'est pas en avance.
Le rouquin engloutit son petit-déjeuner en moins de deux et remonta s'habiller. Deux minutes plus tard, il se tenait devant la grande cheminée, enveloppé dans sa toute nouvelle cape. Impatient, il n'arrêtait pas de jeter des regards inquiets dans la cuisine. Mais où était donc sa mère ? Enfin, elle le rejoignit en traînant Ginny derrière elle.
-Allez vas-y, l'encouragea-t-elle.
Ron saisit une grosse poignée de poudre de Cheminette avant de pénétrer au centre du foyer. Un sourire éclatant illuminait son visage lorsqu'il ouvrit la main en criant « Chemin de Traverse ».
Il se retrouva propulsé au milieu de centaines de personnes, ballotté par des sorciers et sorcières qui allaient et venaient, vaquant à leur occupations sans se préoccuper de sa présence. À peine eût-il reprit ses esprit qu'il fonçait déjà vers magasin d'accessoires de Quidditch. Il se rua à l'intérieur et manqua renverser un petit sorcier à l'allure bedonnante.
-Et bien mon garçon, on est bien pressé à ce que je voit. Regarde un peu où tu vas, le réprimanda-y-il.
Le visage de Ron s'empourpra et ses oreilles devinrent écarlates alors qu'il marmonnait quelques vagues excuse mais le sorcier ne l'écoutait déjà plus. Molly le rattrapa, Ginny haletant derrière elle.
-Ron enfin ! hurla-t-elle, ça va pas de disparaître comme ça, je me suis fait un sang d'encre. On avait dit qu'on se rejoignait devant Gringotts.
Le jeune homme balbutia ce qui semblait être un début de justification mais sa mère le poussait déjà à l'intérieur de la boutique. Un sourire béat sur la figure, Ron s'avança au milieu des rayons, contemplant avec ravissement les divers modèles. À la caisse, une jolie vendeuse lui adressa un petit signe encourageant. Ron lui sourit en retour et s'aventura un peu plus dans les méandres de la boutique. Il déambula quelques minutes dans la boutiques avant de se mettre en quête d'un bon modèle. Il débusqua enfin un Comète 260 dissimulé dans un coin du magasin, derrière un large étalage de casque de protection. Ravi, il s'en empara, récupéra Ginny qui lorgnait sur un superbe bolide de course et revint auprès de sa mère.
-Et bien enfin, c'est pas trop tôt, grommela-t-elle. Allez allez, à la caisse dépêchez vous !
Molly lui tendit six mornilles et se dirigea vers la sortie. Impatient, Ron se rua vers la seule caisse encore libre et posa fièrement l'argent sur le comptoir. Le vendeur, un sorcier entre deux-âges à l'allure négligé, était plongé dans le dernière exemplaire de La Gazette du Sorcier. Il ne releva même pas la tête lorsque les petites pièces d'argent roulèrent sur le comptoir. Ron attendit patiemment qu'il daigne s'occuper de lui. Le vendeur finit par laisser le journal de côté avant d'attraper le balai en pestant et de récupérer les mornilles.
-Ah non désolé mon p'tit gars mais ce modèle coûte sept mornilles et trente-deux noises, le rabroua-t-il.
Dépité, le jeune garçon essaya de protester.
-Mais...bredouilla-t-il, le prix était indiqué à six mornilles.
-Ah bon ? s'étonna son interlocuteur. Et bien je suppose que les modèles sont mal étiquetés.
Ron chercha un mensonge afin de gagner du temps. Mais rien ne lui vint à l'esprit et le vendeur commençait à s'impatienter.
-Alors tu le prends ou tu le laisses ce balai ?
-Je n'ai pas d'argent, avoua-t-il honteusement.
-Hein ? Parle plus fort mon pote j'comprends rien !
-Je n'ai pas d'argent ! répéta-t-il plus fort, des larmes de déception brillant dans ses yeux bleus.
-Tant pis pour toi alors. Maintenant va t'en tu m'as déjà fais perdre suffisamment de temps comme ça. Allez, ouste !
Abattu, Ron retourna dans la boutique est se dirigea dépité vers le support du balai. Alors qu'il le remettais à sa place, une main se posa sur son épaule. C'était la jeune vendeuse qu'il avait aperçu en rentrant. Ses longs cheveux blonds étaient remontés en une queue de cheval très stricte mais ses yeux pétillaient de joie et de chaleur. Elle ne devait pas avoir plus de vingt ans.
-Tu n'as pas assez d'argent pour ton balai c'est ça ? demanda-t-elle innocemment.
Intimidé, Ron fixa la pointe de ses chaussures sans oser la regarder dans les yeux. Il hocha piteusement la tête.
-Oh mon pauvre chou ! s''apitoya-t-elle. Il doit bien y avoir une solution. Combien te manque-t-il ?
-Une mornille et trente-deux noises.
-Et c'est pour cette broutille qu'Al à refuser de te le vendre ! s'horrifia la jeune vendeuse. Allez viens avec moi, on va arranger ça.
Elle le conduisit jusqu'à sa caisse et empocha les six mornilles.
-Voilà mon bonhomme, lança-t-elle en lui tendant le balai. Le reste est pour moi ne t'inquiète pas pour ça.
Un sourire de reconnaissance illumina le sourire de Ron. Il était tellement heureux qu'il aurait pu se jeter au cou de la jeune femme. Il la remercia chaleureusement et lui demanda de quelle manière il pourrait la rembourser.
-Bah ce n'est rien voyons, ria-t-elle. Tu sais j'ai un petit frère qui doit avoir à peut près le même âge que toi. Il s'appelle Olivier. Son rêve c'est de jouer au Quidditch. Neuf ans et il rêve déjà de monter sa propre équipe. Mais maintenant que tu le dit, quand tu iras à Poudlard si tu pouvais glisser au professeur Mcgonagall que son ancienne élève préférée, Emilie Dubois, cherche une formation pour être Animagus j'avoue que je t'en serais très reconnaissante.
Elle lui adressa un dernier clin d'œil et retourna s'occuper des autres clients. Ron coinça son balai sous son bras et, avisant la pluie drue qui tapait contre les carreaux, rabattit sa capuche sur son épaisse chevelure rousse avant de s'élancer en direction du Chaudron Baveur où il était censé retrouver sa mère et sa sœur.
De retour au Terrier, le ciel s'était à nouveau éclaircit. Le soleil laissait percer ses rayons à travers les nuages duveteux. Ron se précipita dans le vaste champ en jachère qui jouxtait le potager et enfourcha le Comète. Un sourire idiot sur le vissage, il ne cessait de caresser le manche verni du balai. Le sang battait ses tempes, les battements de son cœur résonnaient dans sa tête, emplissant son cerveau, l'isolant du reste du monde. Il inspira un grand coup et frappa le sol de son pied gauche. Il avait vu Bill faire ce geste tant de fois que pas une seconde il ne se serait douter que cela demandais un effort particulier. Pourtant le balai resta parfaitement immobile. Surpris, Ron fit plusieurs autres tentatives mais aucune ne fut récompensée. Déçu, il s'apprêtait à regagner la chaleur du foyer quand Charlie s'approcha de lui, son vieux balai calé contre son épaule.
-Alors Terreur, on a des soucis de décollage, se moqua-t-il.
Son jeune frère se contenta de le fusiller du regard.
-Regarde, ce n'est pas compliqué, continua Charlie.
Il entreprit alors de rectifier la position de Ron. Il décrispa ses doigts et les fit remonter vers l'extrémité du balai et incita le rouquin à se détendre. Il referma fermement ses doigts autour des épaules de son frère modifia sa position avec douceur jusqu'à ce que son centre de gravité soit parfaitement bien équilibré.
-Voilà, redresse toi et frappe le sol tout en maintenant ton équilibre, le dos bien droit, murmura-t-il.
-Tu m'apprendras à jouer au Quidditch ? attaqua Ron.
-Certainement pas, répliqua son grand frère.
Renfrogné, Ron agrippa le manche si fort que les jointures de ses phalanges blanchirent. Fermant les yeux, il se concentra et donna un puissant coup de pieds en prenant bien soin de conserver sa position. Alors qu'il s'élevait peu à peu, il sentit le vent fouetter son visage. Lentement, il desserra les paupières et à cet instant, il su que jamais il n'oublierai le spectacle merveilleux qui s'offrait à lui. Les collines défilaient sous ses yeux ébahis au fur et à mesure qu'il prenait de l'altitude, un ruisseau coulait en sillonnant la vallée, il pouvais même apercevoir Fred et George occupés à tester toute sorte de farces et attrapes derrière une vieille cabane, bien à l'abri du regard de leur mère. Au sol, Charlie lui adressa un signe de la main et ,d'un sourire, l'encouragea à faire quelques manœuvres. Ron se pencha légèrement sur la gauche pour tester la réactivité du balai. Sa trajectoire dévia immédiatement. Un sentiment de plénitude envahi sa poitrine tandis qu'un cri puissant montait dans sa gorge. Le cri se mua en rire alors que Ron amorçait sa descente. Alors que ses pieds allaient toucher le sol, il perdit le peu d'équilibre qu'il était parvenu à obtenir et bascula en avant. Il roula sur quelques mètres avant de finir sa course dans un buisson, inerte.
Charlie se précipita à ses côtés, toute trace de sourire ayant définitivement disparue de son visage. Fébrilement il secoua son frère.
-Ron ! Ron, réponds moi, paniqua-t-il.
Le jeune rouquin ouvrit de grand yeux rieurs et pouffa en apercevant la mine inquiète de son frère avant de se relever. Il inspecta minutieusement chaque partie de son corps. À part une vilaine balafre qui lui barrait le coude, il était indemne.
-Ça va j'ai rien, s'empressa-t-il de rassurer son frère
Il reprit ses esprits quelques secondes avant de lancer :
-C'est quand qu'on recommence ?
Le soulagement se peignit sur le visage de Charlie. Il se releva à son tour et ,sans prévenir, chargea Ron les bras tendus devant lui. Le jeune garçon étouffa un grognement quand il le percuta avant de la hisser sur ses épaules comme un vulgaire sac de farine. Satisfait, il ramassa le balai et partit en direction du Terrier, son butin ne cessant de se débattre en poussant de petits cris perçants.
-Arrête Ronnie on dirait une fille, le taquina-t-il, ce qui ne fit qu'augmenter le nombreux de coup de poing qu'il recevait dans le dos. Soudain, il sentit les doigts de Ron agripper le haut de son pantalon.
-Mais, que...balbutia-t-il.
Mais son frère brandissait déjà l'objet qu'il convoitait devant ses yeux. Charlie s'arrêta net et devint pâle comme un linge.
-C'est qui ? demanda Ron en pointant du doigt la photo qu'il avait réussi à dérober.
Le cliché représentait une jeune fille aux longs cheveux blonds dont les boucles tombaient en cascades autour de ses épaules. Son visage angélique resplendissait la joie de vivre et son sourire éclatant faisait ressortir à merveilles ses grand yeux rieurs. Une écharpe bleue et argent était étroitement serrée autour de son cou gracieux.
Charlie, sentant le rouge lui monter aux joues, jura et se débattit pour récupérer son bien.
-Allez dis moi ! insista Ron tout en maintenant la photo hors de portée de son frère. Dis ou je demande à Fred et George.
-C'est bon t'as gagné. Elle s'appelle Noémie elle est en sixième année à Poudlard, chez les Serdaigle. On partage les même cours de Défense Contre Les Forces Du Mal et de Métamorphose. C'est bon t'es content ? Allez rends-la moi maintenant.
-À condition que tu m'apprennes le Quidditch.
-Deal, marmonna Charlie, visiblement mécontent.
Son frère toujours chargé sur son dos, il pris le chemin du retour en prenant bien soin de rendre le voyage le plus inconfortable possible pour son passager.
