Hey !
J'espère que vous allez bien !
Un petit OS venu tout droit des posts meta qu'on trouve sur Tumblr, et qui, bien sure, sont les meilleurs pour vous rappelez que le Destiel, c'est la vie. En tout cas, j'espère que vous l'aimerez. Bonne lecture.
Une pression.
Castiel était un ange du Seigneur.
Il était l'une des créatures les plus puissantes qui avaient un jour foulée la création de Dieu. Un soldat né dans l'expectative de pouvoir répondre à chaque demande de Dieu. Il était un vétéran, de ceux qui avait vus le massacre de Galaad, qui avait vus les massacres de Sodome et Gomorrhe. Il était un rebelle acharné qui avait refusé de porter la lame au travers du corps de l'innocent face aux archanges ses frères. Il était une boule de puissance capable de détruire une ville s'il le désirait.
Il avait été crée dans les poussières des premiers balbutiements de l'Univers. Il était né dans le hurlement des supernovas et des craquements de l'espace. Dans le vide des amas de gaz.
Il était un être de lumière et de puissance. Il avait été là lorsqu'il avait fallut repousser les Léviathans au fond du Purgatoire. Il avait été en première ligne lors de la Chute. Il avait frappé, repoussé. Il avait manié les armes. Il était un monstre de pouvoir angélique, une grâce pulsant à travers l'espace. Un membre des Légions Célestes.
Et pourtant, lorsque les doigts s'enroulèrent brutalement sur le bras de son vaisseau il se stoppa. L'arme au poing, les muscles tendus et la grâce prête à bondir sur l'ennemi, il s'arrêta brutalement. Parce que c'était ses doigts, sa main, qui l'avait retenus. C'était lui.
Parce que c'est son âme, qu'il sent se glisser contre sa peau. C'est son âme, qu'il entends murmurer son nom. Son âme à lui, juste à lui, qui semble entièrement l'entourer, lui demandant d'arrêter. C'est lui, jamais que lui.
Jamais, sans doute, Dean ne se rendrait-il compte de son geste. Jamais ne comprendrait-il à quel point il était spéciale. Que lui, simple Humain, d'un simple touché, puisse arrêter la fureur d'un ange. D'une créature qui pourrait d'un simple mouvement le tuer. D'un simple agacement.
Et pourtant, il suffit de ses doigts pour que Castiel se redresse. Il suffit de cette pression pour qu'il s'arrête, lui, le rebelle qui n'avait pas bouger devant un Michael écumant de rage sur les marches du Paradis. Lui qui avait traversé les Enfers sans un regard pour les démons. Lui qui avait combattus aux côtés des siens dans les cieux.
Et pourtant.
Une pression pour que Castiel s'envole, et ne reste que Cas.
