Bonjour,

Avant toute chose merci aux personnes qui ont déposé un commentaire sur mon dernier OS, notamment aux guests à qui je ne peux répondre par MP. C'est une vraie source de motivation d'avoir votre ressentit.

Me voici de retour pour une nouvelle fiction sur une idée de Rosace76.

Je ne vous dit rien de plus et vous laisse découvrir cette nouvelle histoire. Elle est déjà écrite et est en 9 chapitres, à la base cela devait être un simple OS, mais je me suis laissée emporter. Comme à mon habitude je posterai plusieurs fois par semaine. Bonne lecture.

Encore un mot pour ma bêta extraordinaire, que ferais-je sans toi Shinobu24 ? Je t'embrasse très fort.


« Oui mon ange. » Felicity rigolait tendrement au téléphone avec son fils, cela faisait des jours maintenant qu'elle était loin de chez elle et il commençait sérieusement à lui manquer. « Si tout va bien dans 3 jours je suis à la maison….et je te promets qu'on ne se quittera plus pendant des heures. » Rigola-t-elle à la question d'Henry.

Son fils venait de fêter ses cinq ans et il était le rayon de soleil de sa vie. Elle ne s'était jamais vraiment imaginée en mère de famille, mais quand son mari avait souhaité un enfant elle ne s'était pas posée de question et lui avait donné ce qu'il voulait. Elle ne l'avait jamais regretté. Henry était un enfant facile à élever et qui était plus mature que les enfants de son âge, et surtout il avait réussi à resserrer les liens qu'elle sentait s'effilocher entre elle et son mari.

Ray et elle s'étaient connus à l'université, il était son premier amour ainsi que le seul homme à l'avoir jamais touchée. Elle reconnaissait qu'elle était plutôt naïve et qu'elle avait toujours voulu donner sa virginité à celui qui serait le bon comme on disait, et Ray avait été celui là.

Il était doux, gentil, attentionné et sans surprise. Il était comme sa mère aimait à l'appeler fade mais un homme sur qui on pouvait compter, contrairement à son père. Mais malgré ce manque de folie dont il faisait preuve, elle l'aimait et avait du mal à imaginer sa vie autrement qu'avec lui. Il lui avait offert une vie simple et remplie de choses planifiées mais qui avaient tendance à la rassurer.

Ils s'étaient mariés à peine sorti de l'université et avaient décidé de fonder leur société de programme informatique. Ça avait été des années un peu compliquées, mais qui avaient permis à Felicity de se rendre compte que son mari était un homme solide et qui allait au bout des choses. Il voulait réussir et c'était ce qu'il s'était passé. Palmer Smoak Tech était certes une société modeste mais qui arrivait à conquérir des marchés plutôt importants.

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle se trouvait à l'autre bout du pays pour un rendez-vous avec un client potentiel et en même temps elle en profitait pour visiter leurs différents clients. Habituellement c'était Ray qui se déplaçait mais une grippe l'avait cloué au lit et elle avait du se résoudre à faire elle-même le déplacement.

« Je t'aime aussi mon ange. » Dit-elle à son fils avant qu'il ne passe le téléphone à Ray. « Comment vas-tu chéri ? » Elle entendait sa toux et sa voix complètement cassée.

« C'est pas la grande forme Felicity, et j'adore notre fils mais il m'épuise. » Rigola-t-il en toussotant. Felicity le suivit et savait à quel point Henry pouvait être fatiguant.

« Tu aurais dû demander à ta mère de venir. Tu as besoin de repos Ray. » Le réprimanda-t-elle. « J'en ai encore pour 3 jours et je voudrai bien te retrouver vivant en rentrant. » Ils éclatèrent de rire et son mari lui promis de l'écouter et de faire appel à sa mère.

« A bientôt…je t'aime. » Lui dit Ray avant de raccrocher. Felicity se figea un instant, cela faisait longtemps qu'il ne lui disait plus ce genre de choses. Peut-être que finalement ce voyage aura eu du bon se dit-elle.

« Moi aussi. » Le silence se fit sur la ligne et elle raccrocha en regardant son téléphone un moment. Elle finit par le lâcher des yeux et jeta un œil autour d'elle.

Elle était rentrée dans le bar de son hôtel au téléphone avec son fils et n'avait fait attention à personne. Elle sonda la salle et vit qu'elle était pratiquement vide, en même temps il n'était pas vraiment tôt réalisa-t-elle en regardant sa montre.

Elle se commanda un verre et se décida à se plonger dans son rapport de visite. Cela l'ennuyait profondément mais c'était un outil essentiel pour s'assurer qu'ils continuaient de respecter le cahier des charges qui leur était imposé par leurs clients. Elle sortit son ordinateur et plongea dans son écran.

####

« Non Helena, c'est hors de question ! Notre fille n'ira pas à cette stupide fête ! » Oliver était fatigué et énervé, cela faisait des jours que sa fille l'appelait sans relâche pour avoir son accord pour aller à une fête d'un garçon qu'il ne connaissait pas. Et cette fois-ci sa femme s'y mettait. Il tentait de maîtriser sa voix, ne voulant pas se donner en spectacle.

Il était sur les nerfs, cela faisait plus de deux semaines qu'il sillonnait le pays pour visiter leurs différentes succursales et entre les voyage et le décalage horaire il ne savait plus trop où il en était. Il espérait au moins que sa femme le soutienne et tienne tête à leur fille de 15 ans.

« Oliver….c'est juste une fête avec des gamins de son âge. » Tenta une nouvelle fois Helena. « Amy est responsable et…. »

« Dois-je te rappeler Helena que c'est exactement à ce même genre de fête que notre fille a été conçue ? » Dit-il d'une voix froide et agacée. Helena soupira, vexée et blessée, mais elle ne voulait pas se disputer avec son mari. Pas encore.

« C'est très fin Oliver…..Amy ira à cette fête que ça te plaise ou non. » Répondit-elle déterminée et contente de le rendre encore plus en colère.

« Non..Helena ! » cria-t-il au téléphone. « Helena !? » Répéta-t-il n'entendant plus que la tonalité à l'autre bout. Il raccrocha furieux et se retint de lancer toute une myriade de jurons à son téléphone. Il se posa lourdement sur le premier fauteuil qu'il trouva et se frotta le visage lasse et fatigué.

Sa vie était un vrai champs de ruine et il ne savait pas quoi faire pour l'améliorer. En fait il se mentait, il savait quoi faire mais il n'en avait plus envie. Cela faisait des années qu'il recollait les morceaux avec Helena et qu'il faisait toujours des efforts, mais à cet instant il en avait marre et ne souhaitait plus que sa liberté.

Il s'était retrouvé marié à Helena alors qu'il avait à peine 18 ans, il n'avait rien compris et même s'il avait lutté contre cette décision de ses parents, il s'y était plié sous la menace d'être privé de tout ce que le nom des Queen pouvait lui apporter.

Il se souvenait encore de la panique qui l'avait envahi quand Helena lui avait annoncé sa grossesse. Au début il avait cru à une blague mais avait vite compris qu'elle était sérieuse. Ils ne sortaient pas vraiment ensembles, ils se côtoyaient de temps en temps et passaient du bon temps mais ça s'arrêtait là. Alors quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte et qu'en plus elle voulait garder le bébé, son monde s'était écroulé.

Ses parents ainsi que ceux d'Helena s'étaient vite mêlés à cette histoire, et trois mois plus tard il était marié et avait un poste chez QC. Il avait été embrigadé dans une vie qu'il n'avait pas choisi et cela faisait des années que cela durait. Et à cet instant il avait l'impression d'être arrivé au bout de ce qu'il pouvait supporter.

Il se commanda un verre et à peine fut-il servit qu'il s'en saisit et en bu une longue gorgée, cela lui fit du bien et il se sentit d'un coup plus calme. Son regard se porta alors sur la salle, il avait fait une entrée plutôt remarqué à hurler au téléphone, ce n'était pas dans ses habitudes. Il s'aperçut qu'il n'y avait pas grand monde quelques hommes au bar qui discutaient certainement d'un contrat qu'ils allaient signer, un couple un peu plus loin qui semblaient heureux de se retrouver et une jeune femme blonde.

Son regard s'attarda un peu sur elle. Elle avait un air un peu stricte mais ce n'était pas ce qu'il ressentait à la regarder. Il la trouvait jolie avec sa queue de cheval qui flottait dans son dos et qui suivait ses moindres mouvements, elle remontait ses lunettes sur son nez et il se surprit à trouver ce geste adorable.

Felicity était concentrée sur son rapport et avait complètement oublié l'endroit où elle se trouvait. C'est une sensation qui la fit à nouveau revenir à la réalité, elle sentait un regard sur elle. Elle leva à peine les yeux de son écran qu'elle tomba sur un regard bleu qui la transperça.

Elle resta un moment à fixer cet homme qui la fixait également. Ce n'était pas dans ses habitudes de fixer les gens de cette façon, mais elle avait l'impression d'être happée par ces deux prunelles bleues et que rien d'autre n'existait autour d'elle. Elle sentit son souffle se couper et une sensation d'étouffement la saisit.

D'instinct elle détourna le regard et se concentra à nouveau sur son écran, tentant d'oublier ce qu'elle venait de ressentir. Seulement l'envie de voir si cet inconnu la regardait toujours était plus forte, et elle ne put s'empêcher de lui jeter de temps en temps des coups d'œil.

Elle se sermonna se disant que ce n'était pas une façon de faire et qu'il ne fallait pas qu'elle vienne se plaindre si cet homme venait l'accoster.

« Bonsoir. » Elle entendit une voix devant elle et ferma les yeux de frustration. « Je..je suis désolé…mais vous avez fait tomber ça. » L'homme lui tendit une feuille. Ses yeux se rouvrirent et effectivement ce même homme qui la fixait un peu plus tôt lui tendait un papier.

« Mer….merci. » Bredouilla-t-elle avec difficulté. Elle saisit le papier et le replaça sur sa table. Leurs yeux s'accrochèrent de nouveau et Oliver cherchait quelque chose à dire afin de prolonger ce moment. Il avait cherché une excuse pendant un bon moment pour aller lui parler et quand il avait vu cette feuille glisser il avait remercié le ciel.

« Un rapport assommant ? » Demanda-t-il en mettant ses mains dans ses poches.

« Ouais…. » Soupira-t-elle en jetant un œil sur ses notes. « Mais ça fait partie du boulot, alors…. » Felicity le regarda à nouveau et s'aperçut qu'il était planté devant elle, plutôt à l'aise.

« Oh…je sais ce que c'est ! Moi je ne les rédige pas mais je les lis et croyez moi c'est tout aussi assommant. » Felicity rigola amusée de sa repartie et se détendit un peu plus.

« Je peux vous offrir un verre pour vous remercier de m'avoir rendu ma précieuse feuille ? » S'entendit-elle demander avant qu'elle n'ai pu se freiner. Ce n'était pas son genre d'inviter un inconnu à sa table mais cet homme avait quelque chose qui l'attirait indéniablement.

« Ok. » Oliver prit place face à cette jolie blonde et la regarda passer commande.

####

Felicity n'avait pas vu le temps passé. Ils avaient discuté et rigolé et encore discuté de tout et de rien, et elle devait admettre que cela lui avait fait un bien énorme, comme une bouffée d'oxygène. Ils n'avaient pas parlé de leur vie ou de leur travail, simplement de leurs passions et de ce qu'ils n'avaient jamais pu faire dû à leurs vies respectives.

Elle avait sentit comme une blessure et une fêlure chez cet homme dont elle avait appris le prénom, Oliver. À la façon dont il parlait de ce qu'il n'avait jamais pu faire, elle sentait que sa vie telle qu'elle était ne lui convenait plus, et cela l'avait touché.

« Oh mon dieu ! Mais il est tard ! » Dit-elle en consultant sa montre. « Je n'ai pas vu le temps passé. » Ajouta-t-elle en regardant Oliver qui lui regardait son téléphone.

« Non effectivement….moi non plus. » Lui répondit-il en la regardant enfin. « Merci beaucoup….je….j'avais une soirée qui s'annonçait mal et grâce à vous j'ai passé un très bon moment. » Dit-il d'une voix sincère.

Il ne mentait pas, il avait passé un excellent moment et n'avait pas vraiment envie qu'il s'arrête. Il allait retrouver sa chambre d'hôtel triste et impersonnelle, et se sentirait obligé de lire et d'écouter les dizaines de messages que sa femme lui aurait laissé. Il n'avait pas vraiment envie de ça après ce qu'il venait de vivre.

Felicity le touchait et il ne saurait dire pourquoi. Elle était pourtant une femme forte, il le sentait par rapport à ce qu'il avait appris d'elle, mais il sentait aussi une fragilité qu'elle ne laissait pas transparaître sauf si on l'observait bien. Il se surprit à vouloir la revoir et peut-être même à lui proposer de dîner demain soir si elle était encore en ville, mais les mots se coincèrent dans sa gorge et rien ne sortait.

« Mais de rien. » C'est Felicity qui le sortit de ses pensées. « Moi aussi j'ai passé un très bon moment Oliver. » Elle se leva et rassembla ses affaires afin d'aller se coucher. Demain était une grosse journée et elle savait d'avance qu'elle aurait beaucoup de mal.

Oliver en fit de même et ils prirent la direction des ascenseurs en silence. Felicity appuya sur le bouton et c'est toujours en silence qu'ils attendaient qu'un des deux ascenseurs s'ouvre. Ils se regardaient de temps en temps et se souriaient bêtement mais n'osaient pas parler.

C'est toujours sans un mot qu'ils montèrent dans la cabine. À cette heure-ci tout le monde dormait et ils étaient seuls. Oliver appuya sur son étage et Felicity en fit de même, elle se recula contre la paroi du fond et Oliver resta devant, lui tournant le dos.

Il essayait de contrôler le flot d'émotion et d'images qui défilaient dans son esprit. Il la sentait proche de lui et sentait son regard le détailler, comme certainement un peu plus tôt, elle avait senti le sien. Il tentait de contrôler sa respiration qu'il sentait hératique et saccadée.

Felicity de son côté n'était pas mieux, elle observait Oliver et toutes les images qui lui passaient en tête étaient tout sauf sages. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, c'était la première fois qu'elle fantasmait sur un homme qu'elle ne connaissait pas et qu'elle venait à peine de rencontrer.

Elle tentait elle aussi de contrôler cette envie qu'elle avait de le voir et de le toucher. Mais quand elle le vit se retourner et appuyer sur le bouton Stop, elle abandonna toute raison et se jeta sur sa bouche en lâchant ce qu'elle tenait dans ses mains.

Oliver la serra contre lui quand elle rencontra son torse et la fit reculer pour la plaquer contre la paroi de l'ascenseur. Il dévorait ses lèvres et ne rêvait que d'accéder à sa langue et à sa bouche pour la découvrir. C'est Felicity qui l'invita à caresser sa langue et il ne se fit pas prier pour répondre à sa demande.

Quand il plongea dans cette bouche il ne put retenir un gémissement qui s'échappa de sa gorge. Cela fait tellement longtemps qu'il n'avait plus embrassé une femme de cette façon. Il explorait sa bouche avec avidité et envie et Felicity lui répondait de la même façon.

Il sentait ses mains sur son visage, dans son cou essayer de se frayer un chemin dans ses cheveux. Il voulait plus, beaucoup plus. Il aventura ses mains sur son corps et quand il vit qu'elle ne le repoussait pas, il les posa sur sa taille et entreprit d'explorer sa poitrine.

Il remonta lentement vers ses seins et commença à les caresser. Il fit courir ses doigts sur son corsage et titillait ses mamelons qu'il sentait se dresser sous son passage. Il explora le droit pour ensuite faire subir la même torture à celui de gauche. Mais cela ne lui suffisait pas, il voulait les goûter. Il déboutonna d'une main le chemisier de Felicity et écarta sans ménagement les deux pans. Il cassa le baiser qu'ils échangeaient depuis un moment, et plongea dans ses yeux bleus qu'elle peinait à ouvrir sous le plaisir qu'elle ressentait.

Felicity se sentit soudain vide à ne plus sentir Oliver contre elle. Elle lutta afin d'ouvrir ses yeux et le regarda, ses yeux étaient noirs de désir et elle supposait que les siens devaient refléter la même chose. Elle suivit son regard qui descendait sur sa poitrine offerte à sa vue et le vit plonger dans son décolleté.

Elle passa à nouveau ses mains dans ses cheveux et se raccrocha à une mèche de cheveux qu'elle serra fort. Elle s'entendait soupirer et gémir sous le plaisir qu'Oliver déclenchait en elle. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus ressenti ce besoin et cette urgence d'être possédée.

Elle repoussa l'idée qu'elle était mariée et que ce qu'elle était entrain de faire était tout à fait inappropriée, et se laissa envahir par Oliver qui avait dévoilé un de ses seins et qu'il s'employait à lécher son téton et à le mordiller. Elle rejeta sa tête en arrière, et se cambra afin de s'offrir encore plus à lui.

Il passa d'un sein à l'autre et elle sentit sa main glisser le long de son flanc pour s'aventurer sous sa jupe. À cet instant sa respiration se bloqua et elle réalisa dans quelle situation elle était. Elle se figea et posa ses deux mains sur les épaules d'Oliver afin de le repousser.

Oliver se laissa faire et se décolla un peu d'elle. Il ne comprenait pas ou plutôt avait peur de comprendre. Il remonta ses yeux vers les siens et la fixa. Le tableau était parfait, elle était juste….à tomber. Quelques mèches de ses cheveux s'échappaient de sa queue de cheval, ses joues étaient rougies par le plaisir qu'il venait de lui donner, ses yeux reflétaient encore l'envie qu'elle avait de lui et cette poitrine découverte et dressée lui donnait encore plus envie.

Il posa ses deux mains sur la paroie à la hauteur de son visage et se colla à elle en fermant les yeux. Il avait envie d'elle comme il n'avait jamais eu envie de quelqu'un, même sa femme à l'époque ne l'avait jamais rendu aussi fou.

« Je suis mariée. » Dit-elle tout bas, comme si cette vérité remettait tout en question. Oliver ouvra les yeux et la regarda avec un léger sourire. Il leva une main et caressa une de ses joues.

« Moi aussi. » Répondit-il sur le même ton avant de repartir à l'assaut de sa bouche et de son corps. Felicity laissa tomber sa volonté de le stopper et se laissa emporter par les caresses appuyées d'Oliver. Il repartit à l'assaut sous sa jupe et cette fois-ci elle ne le stoppa pas.

Il se fondit encore plus contre elle et remonta lentement sa main le long de sa cuisse pour dévier vers l'intérieure et sa peau si fine et si sensible à cet endroit. Elle le sentit glisser un doigt vers l'élastique de son sous vêtement. Elle soupirait et gémissait de le savoir si proche de son intimité.

Oliver explorait son corps avec envie mais ne voulait pas aller trop vite. Un de ses doigts se perdit dans sa culotte et trouva ce qu'il était venu chercher, une féminité transpirante de désir. Il laissa échapper un grognement à la sentir si prête à l'accueillir et plongea son visage dans son cou.

« Oh mon dieu… » Souffla-t-il contre sa peau quand il sentit la main de Felicity chercher son membre dur qui commençaient à se sentir sérieusement à l'étroit dans son pantalon. Il sentait sa main le serrer et chercher à ouvrir ce qui la séparait encore de le sentir vraiment.

Il se recula afin de laisser à Felicity l'espace dont elle avait besoin pour le libérer. Il la vit se dépêcher et retirer avec force sa ceinture et déboutonner son pantalon, elle plongea sa main sans attendre dans son boxer et entoura son membre de ses doigts. Sentir sa peau si douce et chaude autour de lui le fit presque jouir de plaisir.

Il posa sa tête contre son épaule pour reprendre son souffle et essayer de se contrôler un minimum, il ne voulait pas que cela finisse avant d'avoir commencé. Il remonta sa jupe jusque sa taille, se baissa un peu afin de la saisir par les cuisses et de la porter. Felicity retint un petit cri de surprise mais se laissa volontiers faire et plaquer à nouveau contre cette paroi d'ascenseur.

Elle enroula ses jambes autour d'Oliver et le guida vers son entrée. Elle gémissait déjà du plaisir qu'elle allait recevoir, elle le sentit écarter sa culotte et jouer avec son clitoris qu'il venait d'inonder de son excitation. Il chercha son regard avant de la pénétrer voulant être certain qu'elle le voulait aussi et plongea en elle dans un râle de plaisir.

Ils ne se quittèrent pas du regard tout le long, comme s'ils étaient aimantés l'un à l'autre. C'était une drôle de sensation, ils ne se connaissaient pas, mais à cet instant ils avaient l'impression de tout connaître de l'autre. Oliver commença à bouger lentement, il voulait prendre son temps. Felicity le rendait fou et il voulait que ce moment dure longtemps.

Il allait et venait avec douceur et tendresse ne voulant pas être trop brutal dans ses gestes, même s'il sentait ses reins le bruler sous l'envie de se déhancher plus vite et plus fort. Il colla son front à celui de Felicity et tendrement l'embrassa, elle répondit à son baiser avec avidité et le supplia dans un gémissement plaintif de la libérer.

« Je….Oli…..je… » Felicity sentait son orgasme grossir à chaque instant, elle ne voulait plus lutter et se laisser emporter par cette vague de plaisir qui menaçait de l'engloutir. Elle ne savait pas si elle avait déjà ressentit autant de choses en faisant l'amour avec Ray.

Elle avait l'impression de découvrir pour la première fois le vrai plaisir, celui qui supplante tout et qui vous emporte loin, très loin. Faire l'amour avec Ray était plaisant mais faire l'amour avec Oliver était….était….elle ne trouvait pas le mot tellement c'était incroyable.

Un geste de trop la fit basculer dans un monde de cris et de gémissements qui la firent se transformer en une poupée de chiffons dans les bras d'Oliver. Elle le sentit exploser en elle et la rejoindre dans son plaisir. Elle saisit son visage entre ses mains et l'embrassa avec passion.

Oliver répondit à son baiser avec la même ferveur que la sienne. Il ne savait pas ce qu'il venait de se passer dans cet ascenseur, mais il savait qu'il en voulait encore. Il la sentit fébrile et ne plus avoir de force pour se retenir à sa taille, délicatement il déposa au sol et l'aida à se rhabiller. Il en fit de même et appuya sur le bouton Stop afin que l'ascenseur reprenne sa course.

Il lui donna son ordinateur et son sac en lui faisant un léger sourire. Il voulait dire quelque chose mais les mots ne sortaient pas, ce n'est que lorsque l'ascenseur s'arrêta à son étage qu'il trouva la force de lui poser la question.

« Ta chambre ou la mienne ? » Felicity le regarda interdite, elle ne s'était pas attendue à ça. Elle ne se posa pas trop longtemps la question et avant de réaliser ce qu'elle allait faire, elle répondit.

« La tienne. » Oliver lui fit un sourire et l'entraîna vers sa chambre.


Felicity et Ray étaient pour une fois en déplacement tous les deux. Ils étaient à Starling pour rencontrer un client potentiel qui hésitait entre eux et une autre société. Ils avaient besoin de ce contrat mais surtout ils avaient envie de remporter ce marché face à la famille Queen.

Ils étaient arrivés dans les bureaux de leur client et révisaient un peu leur présentation afin d'être parfaitement synchronisés et que tout coule de source. Ray ne laissait jamais rien au hasard, et si c'est un trait de caractère que Felicity avait adoré, depuis quelques temps cela l'agaçait fortement. Elle avait l'impression de ne plus voir que les défauts de son mari et cela l'inquiétait.

Elle était sur les nerfs depuis son retour de voyage et elle savait parfaitement pourquoi. Elle avait trompé son mari avec un parfait inconnu, faisant l'amour comme une adolescente guidée par ses hormones dans un ascenseur. Mais ça ne s'était pas arrêté là, elle avait passé la nuit dans les bras d'Oliver à se donner et à recevoir ce qu'il voulait bien lui donner.

Ils n'avaient pratiquement pas parlé, ils avaient simplement fait l'amour encore et encore à peu près partout dans la chambre et dans la salle de bains. Ils avaient fini par s'endormir au petit matin et Felicity s'était enfuie avant qu'Oliver ne se réveille.

Elle ne voulait pas avoir cette conversation gênante ou l'un et l'autre ne saurait quoi dire, alors elle avait pris les devants et était partie sans un mot. Elle avait regagné sa chambre et s'était longuement douchée, essayant de se laver de la culpabilité qu'elle sentait pointer depuis qu'elle était debout.

Elle s'était regardée dans le miroir et avait eu du mal à se regarder en face, ne supportant pas ce qu'elle avait fait. Ce n'était pas elle, cette femme qui avait cédé à ces pulsions n'était pas la même femme qui était au téléphone avec son mari quelques heures avant. Elle avait alors emballé ses affaires et quitté l'hôtel en un temps record pour rentrer plus tôt que prévu à Central City.

Elle avait besoin d'être chez elle, de voir son fils et de se rendre compte que sa vie était toujours la même et que rien n'avait changé. Ray avait été surpris de la voir rentrer plus tôt et elle lui avait expliqué qu'elle était inquiète pour lui. Il avait cru à son excuse et n'en avait plus parlé. Seulement, depuis ce jour plus rien n'allait.

Elle avait l'impression de mentir à longueur de journée à son mari, et cela la mettait en colère. Elle était en colère contre elle pour avoir été si faible et pour s'être laissée emporter par son désir. Elle était devenue nerveuse et supportait de moins en moins tout ce qui tournait autour d'elle et Ray en particulier.

Elle avait tenté d'oublier cette nuit qui n'avait été qu'une erreur et essayé d'avancer en se concentrant sur son fils et son mari. Mais toutes ses tentatives s'était soldées par un échec, Ray n'ayant pas été forcément réceptif à ses efforts ou alors à chaque fois qu'il avait tenté de l'approcher et de la toucher, l'image d'Oliver s'était imposée dans son esprit et elle avait fini par le repousser.

« Tu es prête chérie ? » Demanda Ray en s'approchant d'elle. Felicity sursauta ne l'ayant pas entendu s'avancer.

« Oui…je crois…on va y arriver Ray. Ce n'est pas la première fois qu'on est en concurrence. » Voulut-elle le rassurer en posant une main sur son torse. Ray regarda sa main et lui fit un tendre sourire en la serrant délicatement. Il la porta à ses lèvres et l'embrassa tendrement.

« C'est vrai…et si après cette réunion on allait fêter notre succès tous les deux enfermés dans notre chambre ? » Glissa-t-il dans son oreille tout en déposant un baiser dans son cou. Felicity gloussa et rigola nerveusement. Mais elle fut touchée de cette demande et son cœur s'emballa un peu plus vite. « Je sais qu'en ce moment c'est bizarre entre nous et j'espère que le fait d'être loin de chez nous…tous les deux nous aidera à passer ce cap. »

« Tu sais que tu es parfait Ray Palmer ? » Dit Felicity au bout d'un long moment. « J'adorerai passer du temps juste avec toi. » Souffla-t-elle contre ses lèvres avant de l'embrasser.

« Ok….mais avant toute chose nous devons remporter ce marché et….. »

« Bonjour…. »

Ils se tournèrent ensemble vers la porte et Felicity crut rêver quand elle vit Oliver entrer dans la salle. Il ne l'avait pas encore remarquée, se dirigeant directement vers la table pour poser ses affaires. Ce n'est que lorsqu'il leva les yeux pour saluer ses concurrents qu'elle vit son sourire se figer.


Voilà pour ce premier chapitre qui plante le décor...comme vous pouvez le constater les choses sont compliquées pour le Olicity.

Comme toujours j'attends avec impatience vos avis et commentaires, que va-t-il se passer ? Ray va-t-il découvrir ou comprendre ce qu'il s'est passé entre sa femme et Oliver ? Felicity va-t-elle réussir à ne rien montrer de ses émotions ? Comment va réagir Oliver quand il va comprendre qui est Felicity ?

Toutes ces questions ont des réponses...à bientôt pour la suite.