Me revoici avec une nouvelle fiction qui prend place à la fin de la saison 4.

J'ai un peu changé ma manière de poster.

Je vous mettrai une preview du para suivant directement ici au lieu de la placer dans les reviews.

J'espère que vous apprécierez. Faites-moi savoir ce que vous en penser. Les commentaires sont toujours appréciés et très importants pour moi.

Assez de blabla, place à l'histoire.


1er contact

Chuck sortit de la salle de réunion du Palace plutôt content de lui. Faraday était à la hauteur de sa réputation, négocier avec lui n'était pas chose facile. Mais le Roi de l'UES avait plus d'un tour dans son sac et avait obtenu les conditions qu'il s'était fixées et même un peu plus.

- Monsieur Bass, entendit-il appeler lorsqu'il passa à hauteur de la réception.

Il se retourna et vit Oscar qui lui faisait signe de venir d'un petit geste de la main. Il fronça les sourcils et se dirigea vers l'homme d'une quarantaine d'années. C'était un employé modèle depuis plus de dix ans et il ne se serait jamais permis d'importuner son patron si cela n'avait pas été important.

- Monsieur Bass, reprit-il presque en chuchotant lorsque celui-ci fut assez près, il y a là-bas une jeune fille qui demande à vous voir.

Chuck haussa un sourcil. Oscar le dérangeait-il vraiment pour ça ? Ce n'était pourtant pas la première fois et il connaissait parfaitement les consignes à appliquer.

- En temps ordinaire je ne vous aurais pas dérangé pour si peu, s'excusa l'employé mais cette fois, je crois que c'est différent.

Chuck regarda Oscar avec un air interrogateur.

- Elle n'est pas comme toutes les autres… Disons qu'elle ne fait pas vraiment partie de vos groupies habituelles, continua l'homme, gêné…. son style … est un peu ... différent….

- Comment ça différent ? demanda C, intrigué.

- Jugez par vous-même, dit Oscar en désignant une jeune fille brune aux cheveux longs, installée dans un fauteuil du hall d'entrée. Elle était absorbée à gribouiller dans un carnet. Elle portait un jeans délavé et un T-shirt des Stones. Un sac à dos minuscule traînait négligemment à ses pieds.

C ouvrit de grands yeux. Ça c'est sur, elle n'était pas le genre de la maison !

- Et elle refuse de comprendre, continua Oscar de plus en plus mal à l'aise. C'est déjà le troisième jour qu'elle revient. Elle est venue chaque matin depuis lundi. Elle se présente ici et demande à voir Monsieur Bass puis, comme je lui réponds qu'il n'est pas possible de vous voir, elle dit qu'elle peut bien attendre encore un peu et s'installe dans le hall pour griffonner sur son carnet. Elle n'a pas l'air de craindre votre réaction.

- Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir appelé la police pour l'expulser ?

- Je n'ai pas osé Monsieur, à sa manière de parler, on dirait que c'est plutôt … « personnel » hasarda-t-il, et puis elle est si gentille, elle ne fait de mal à personne…

- Alors pourquoi ne pas m'avoir appelé avant ?

- Je n'ai pas osé non plus, confia Oscar en regardant ses chaussures, étant donné son look, je ne vois pas vraiment comment vous pourriez la connaître…. Je pensais qu'elle se lasserait, mais maintenant, j'avoue que je ne sais plus ce que je dois faire.

Chuck observa la jeune fille un instant, elle releva soudain la tête pour scruter le couloir qui donnait accès à la partie privée de l'hôtel. D'origine asiatique, ses traits étaient fins et elle avait des yeux sombres et mélancoliques. De stature plutôt mince, elle était très belle. Sa peau était mate et un peu hâlée. Une chose était certaine, elle n'était pas à New-York depuis longtemps.

Leurs regards se croisèrent, celui de la jeune fille était franc et direct, dénué de tout subterfuge inhérent à l'Upper East Side. Il eut l'impression étrange qu'elle lisait en lui à livre ouvert. Elle lui sourit et replongea les yeux sur son carnet. Si elle insistait pour le voir, elle ne le reconnaissait pas en tout cas.

- Dois-je faire intervenir la sécurité Monsieur ? demanda prudemment Oscar.

- Non, laissez, je vais m'en occuper, répondit Chuck en se dirigeant vers elle, intrigué, autant par le fait qu'elle ne sache pas qui il était, que par celui de savoir ce qu'elle lui voulait.