Salut à vous, C'est ma deuxième fic que j'amorce. En espérant que vous apprécierez. BONNE LECTURE!!

L'été de mes 15 ans

Disclaimer : Devinez!!! Tout à J.K. Rowling (ou presque)

Chapitre 1 : Les retrouvailles

Chère Hermione, Je suis très heureux d'apprendre que tu pourras venir chez moi tout l'été. Je t'attends avec impatience. Nous visiterons le pays et les musés, tu ne t'ennuieras pas, tu verras. Je serai à l'aéroport à 17h00 pour venir te chercher.

Amitiés, Victor Krum

Je souris et glissai la lettre avec les autres dans un de mes livres. Demain, je partais pour la Bulgarie. Je n'arrivais pas encore à y croire. Mes parents avaient été plutôt réticents à l'idée de me laisser partir seule chez un inconnu, mais j'avais finalement réussi à les convaincre en leur disant que Victor était le plus grand attrapeur de Quiddicth au monde. Bien qu'ils n'aient pas trop compris le sport que je leur avait expliqué, ils avaient convenu que s'il était populaire, il ne devait pas être bien méchant. « Et puis, avaient-ils dit, notre fille l'une des plus intelligente de Poudlard, elle est bien capable de faire des choix raisonnés. » Je soupirai. Je me sentais un peu coupable de partir ainsi alors que Harry avait besoin de tout mon support. Et Ron, je n'osais même pas imaginer la crise qu'il ferait. Enfin, j'avais bien le droit de me divertir un peu, moi aussi. De toute façon, tout était déjà organisé, je ne pouvais pas faire marche arrière. Oh mon dieu! Moi, Hermione Granger, je vais passer deux mois en Bulgarie, la chance de ma vie. Et avec Victor. Ce n'est pas que je l'aime, mais c'est un ami et on s'entend plutôt bien. Les vacances s'annoncent plutôt excitante!

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Une main sortit d'un tas de drap et vint percuter un cadran qui indiquait 9h30 du matin. La masse informe que forme les draps bouge un peu et laisse échapper un grognement. « Pas déjà? Ça alors, j'ai l'impression d'avoir dormi à peine deux heures. » Peu à peu, on voit sortir un autre bras, puis une jambe et, enfin, une tête quelque peu broussailleuse. Je bâillai et je m'étirai. « Beurk, je crois que j'ai besoin d'une bonne douche », pensai- je en me regardant dans le miroir. Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain. Peu de temps après j'étais sous la douche, froide de préférence, entrain de me réveiller complètement. Je devais être à l'aéroport à 11h00 puisque mon avion décollait à 12h00. À 17h00, Victor venait me chercher. À 18h30, on arrivai chez lui. Une peur soudaine me pris au ventre. J'étais soudainement anxieuse à l'idée de le revoir. Victor avait insisté pour me payer la moitié de mon billet. J'avais été plutôt gênée de tant de générosité, mais j'avais fini par accepté, n'ayant évidemment pas assez d'argent de poche pour payer mon billet complet. Pourvu que cela ne craies pas de tensions. Je secouai la tête. Je n'allais tout de même pas m'inquiéter maintenant. Je verrais bien sur place.

***

-Herrrrmione, je suis tellement content de te voirrr!, s'exclama Victor Krum en me voyant smapprocher timidement. Il n'avait pas changé. Même posture, mêmes yeux sombres et mystérieux. Il s'approcha de sa démarche malhabile qui le rendait si unique et me serra dans ses bras. Je fût tout d'abord surprise de tant de familiarité de sa part, ne répondis pas à son accolade. Depuis quand était-il si chaleureux? Je ne l'avais pas connu ainsi. Il me lâcha et me regarda.

-Tu es comme dans mes souvenirrrs.

Je rougis imperceptiblement, ne sachant trop comment prendre le compliment.

-Merci, moi aussi je suis bien contente de te voir, me repris-je, consciente que je n'avais encore rien dit.

-Viens, partons maintenant, nous pourrons parler dans la voiture, fit-il avec un clin d'œil.

Je souris. Je savais que Victor aimait bien ce « gadget moldus », comme il disait. C'était moins rapide qu'un porteauloin, mais c'était plus discret pour les moldus. Et puis, « c'est si amusant à conduirrrre, pourrrquoi s'en prrrrivé? », m'avait-il dit.

Il me prit ma valise et nous sortîmes de l'aéroport. Lorsque Victor s'arrêta devant une Mercedes décapotable bleu marine de l'année, je m'arrêtai, bouche bée. Je prononçai un juron. Je n'arrivais pas à y croire, j'allais faire une balade en Mercedes, décapotable en plus. Je devais avoir l'air d'un vrai poisson, avec ma bouche grande ouverte, car en voyant mon air béat, Victor sourit malicieusement.

-Tu aimes? Me demanda-t-il innocemment.

-Wow, je n'aurais jamais imaginée faire un tour de Mercedes décapotable dans ma vie. Et c'est avec un sorcier que je dois faire l'expérience. Vraiment, je ne l'aurais jamais imaginée!

-Tu sais, dit-il, tout en mettant ma valise dans le coffre arrière de sa voiture, êtrrrre un attrrrapeur de Quidditch prrrofessionnel, ça rrrrapporte quelques gallions.

Il se déplaça de sa démarche gauche pour m'ouvrir la porte.

-Quel galanterie, plaisantai-je.

-Tout le plaisirrr est pourrrr moi, gente demoiselle.

Je gloussai et m'installai confortablement sur la banquette avant. « Quel confort », pensai-je. Victor prit place derrière le volant et démarra. Nous quittâmes le stationnement et nous dirigeâmes vers l'autoroute. Je m'accrochai à la poignée, effrayé de voir à quel point il roulait vite. Je n'avais jamais été en voiture avec des jeunes et je ne m'attendais surtout pas à ça. Mon cœur battait la chamade et je m'accrochais désespérément à la poignée. Il est fou, pensai-je, ne quittant pas la route des yeux. Victor me regarda et sourit de me voir aussi effrayée.

-C'est la prrrremière fois que tu fais de la vitesse en auto?

-Oui, on peut dire ça.

-N'aie pas peurrr. Je sais ce que je fais, me dit-il, accélérant encore.

J'avalai difficilement, mais tentai tout de même me calmer. Effectivement, en le regarda attentivement (et quittant la route du regard) je remarquai qu'il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Il conduisait nonchalamment, tout en me parlant de tout et de rien. Au début, je ne portais pas vraiment attention à ce qu'il disait, trop occupé à imaginer tous les accidents possibles et nos corps en sang après une sortie de route spectaculaire. Peu à peu, me je m'habituai et relaxai. Je pus prendre part davantage à la conversation, dont je ne répondais que par monosyllabes depuis le début. L'heure et demie passa rapidement. Il avait réussi à mettre à l'aise et je pus remarquer qu'il parlait d'avantage que l'année dernière. On aurait dit qu'il avait mûrit, qu'il était davantage à l'aise avec les autres. Quand je sortit de l'auto, Je ne pus m'empêcher de penser que si mes vacances ressemblaient à ça, elles allaient être merveilleuses.

Un avant goût du prochain chapitre :

Je levai les yeux vers l'immeuble devant lequel nous nous trouvions. C'était un bloc appartement assez chic, avec deux portiers à l'entrée. Le genre d'appartement que les importants hommes d'affaire célibataire, jeune et plutôt mignon (je dérailles là) possèdent. Je jetai un regard étonné à Victor :

-Toi et ta famille habité dans un bloc appartement?

Il se mit à rire, ce qui me surprit.

-Mais non. Il n'y a que moi qui habite dans cet apparrrrtement. Je l'ai acquis il y a trrrrois semaines. Nous serrrrons trrranquilles, ajouta-t- il, en me regardant dans les yeux.

Mon ventre se serra.