Salut à toutes et à tous ! Me voici de retour pour une nouvelle fiction…Je suis très contente de vous présenter ce projet car l'idée d'innover un peu est très stimulante pour mon écriture ! Comme vous pouvez le constater c'est cette histoire qui a eu le plus de succès donc je la publie en premier ! L'autre n'est pas perdu car je compte également l'écrire ! Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle soit appréciée et j'ai été agréablement surprise !! Bon trêve de bavardage, vous avez hâte de lire le pilote et je ne peux pas vous en vouloir étant donné que je n'ai pas été très explicite dans mon résumé. Je vous souhaite une agréable lecture et espère que cela vous plaira (l'auteur croise les doigts !).
Bisous.
Jalana…
WARNING : Cette histoire présente une relation entre hommes donc si cela vous rebute ou ne vous plait tout simplement pas, veuillez quittez cette page. Le rating n'est pas là pour rien, il y aura des situations dures pour certain personnage.
Prologue…
Se souviendra t-on de mon histoire ? De qui j'étais vraiment ? Se souviendra t-on du sacrifice d'un garçon de 16 ans ? Je ne pense pas. Ou du moins pas la vraie. On dit souvent que l'histoire n'appartient qu'au vainqueur qui la modifie, la modèle, l'arrange à leur avantage au détriment des perdants, des sacrifiés. Je commence à croire que tout cela est vrai. Il n'y a qu'à voir la population sorcière en ce moment, vivant des moments paisibles. Qui aurait cru qu'il vendrait le survivant pour une soi disante paix ? Je suis fatigué. Je n'en peux plus de me battre seul et ce soir cela ne sera plus la peine. Ma Némésis a trouvé LA solution pour me réduire à néant pour le reste de mon existence. Je n'ai pas peur. Je ne crains rien car je ne suis déjà plus moi. Harry Potter est mort quand Voldemort l'a enchaîné comme un elfe de maison grâce à ses amis. Je suis mort à l'intérieur car il est désormais mon maître…
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Dans une grande salle circulaire, les mangemorts se levèrent sagement. Leur chef, Lord Voldemort, resta assis, fier et droit. Un jeune garçon aux cheveux courts et en bataille resta immobile, les pupilles dilatées. Cela arrivait de plus en plus souvent. Quelques minutes plus tard, Harry se releva quand il entendit le carillon annonçant la fin de la réunion. Une douleur cuisante lui parcouru les veines et il se maudit pour n'avoir pas eu la patience d'attendre l'ordre de son maître. Mais il ne pouvait pas c'était au dessus de ses forces. Son instinct se rebellait au plus profond de lui. Il avait mis déjà un mois avant de pouvoir ne serait-ce que s'incliner devant son ennemi de toujours. C'était si dur.
Mais aujourd'hui, le jeune survivant n'était plus que l'ombre de lui-même. Il avait perdu tout ce à quoi il se raccrochait. Tout ce pour quoi il continuait à vivre jour après jour, ses amis, sa famille d'adoption, ses idéaux…Tout.
« Tu peux te relever maintenant. » Claqua la voix froide.
Harry fit mine de se relever cachant son regard noir mais un autre coup tomba sur son dos. Affaibli, il s'écroula une fois encore au sol, le souffle court.
« Je pense que tu oublis quelque chose n'est ce pas esclave ? »
« Merci maître. »
Sa voix était neutre, sans vie. Harry Potter était mort à la minute où il avait du remercier son ennemi en l'appelant ainsi devant un parterre de monde.
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Draco Malfoy entra dans une minuscule pièce glaciale malgré la douceur du printemps et s'assit près de la forme endormi. Un air triste s'imprima sur son visage. Harry ne méritait pas ça. Il s'était surpris à apprécier le garçon au fil des jours. Même le grand Draco Malfoy n'avait jamais pensé que les sorciers infligeraient cet état à leur précieux chéri. C'était le début de leur rapprochement, leur haine pour les gens. Et puis, de fil en aiguille, il s'était rapproché en se confiant des espoirs, des secrets, des peines. Ils n'étaient pas si différents que ça finalement. Le petit brun s'agita dans son sommeil et murmurait sans cesse les même paroles : « Ne me laissez pas. ». Harry lui avait un jour dit qu'il pouvait se déconnecter de la réalité quand cela devenait trop dur. Ses pupilles se dilataient alors à l'extrême et il tombait dans une espèce de coma pendant un certain temps. Au début cela ne se voyait pas tant que cela mais maintenant même les doloris du maître avaient du mal à le ramener. Draco savait que c'était dangereux mais le petit brun ne contrôlait même plus ses transes maintenant alors il était impuissant et il enrageait pour ça.
Il souleva une paupière et vit les iris presque inexistants. Il jura intérieurement et commença à secouer le petit brun. Au bout de seulement vingt minutes, Harry repris ses esprits.
« Mec, tu vas rapidement trouver une solution pour ce léger problème parce que la prochaine fois, je te garantis que je te lance un crucio ! » Fit Draco la voix froide.
« Salut à toi aussi Dray. » Répondit faiblement Harry.
Le serpentard grogna et se décala avec douceur pour laisser le petit brun se relever. Harry s'adossa légèrement mais grimaça aussitôt sous la douleur de ses muscles endoloris.
« J'ai une potion pour toi…pour que la douleur soit plus soutenable. » Fit le serpent d'un air penaud.
Harry laissa le silence les envahir. Finalement, il applaudit avec ses deux mains. Dray leva les yeux sur son ami et afficha un air surpris inoubliable. Le griffondor se justifia.
« Il aura fallu que je me fasse trahir par tous mes proches et que je souffre le martyre pendant trois mois pour que enfin le grand Draco Malfoy, serpentard et fier de l'être, donne une potion de soin mineur à un griffondor ! Je te félicite Dray. »
Draco serra les poings de rage. Il savait que son protégé utilisait le sarcasme pour ne pas penser à l'enfer dans lequel il vivait mais cela ne l'empêchait pas de se mettre dans une colère noire à chaque fois.
« Stupide griffondor ! Je suis trop bon. Non seulement j'aide la vermine en lui donnant une potion que j'ai faite avec mes doigts de fée mais en plus il n'y a aucune reconnaissance ! Je l'ai toujours dit ma gentillesse me perdra. Et pour ta gouverne Potter, il n'y a rien de mineur chez moi ! » Finit-il en souriant.
Harry le fixa longuement puis esquissa un sourire. Draco avait changé et en mieux. Il se rendit compte que sans lui, il n'aurait pas pu supporter cette captivité. Il se serait suicidé, peut être était-ce ce qu'il aurait dû faire depuis longtemps. Tout à ses pensées, il ne sentit pas son corps se blottir contre le torse chaud du blond. C'était devenu une habitude, un rituel, un automatisme. Draco savait que cela gardait le survivant dans leur réalité. Il avait eu du mal à le laisser faire la première fois mais maintenant il appréciait de plus en plus ses étreintes. Il faut avouer que même si il était maigre, en loque et souffrant, Harry Potter avait gardé sa beauté angélique. Draco avait de plus en plus de mal a conservé sa froideur et son calme en sa présence.
« J'ai peur Dray. » Chuchota le griffon d'une voix hypnotique.
« Je sais…mais je serais là, ne t'en fait pas. » Le rassura t-il en passant une main dans les cheveux emmêler.
Harry se repositionna plus confortablement contre son oreiller vivant et soupira. C'était une voie sans issue. Quand il s'était levé ce matin, le Lord était assis par terre en le fixant avec convoitise. Il lui avait alors expliqué que même si il se refusait à lui depuis le fameux jour où il avait été vendu, il ne le ferait plus pour longtemps. Voldemort avait trouvé la solution pour qu'il plie enfin à son bon vouloir. Il lui avait expliqué qu'il avait trouvé un sortilège de lien puissant. Une fois le sort lancé, Harry ne pourrait plus lui refusé quoi que se soit. Le griffondor en avait été horrifié mais n'avait rien dit, se contentant de se recroqueviller dans un coin de la pièce.
« Tu ne pourra pas t'élever contre ton maître. » Affirma fatalement l'élu.
« Ne dis pas ça ! Ce n'est plus mon maître ! Un Malfoy reste libre quoi qu'il se passe et tu verras, je te libérerais. »
« Dray, ne dis pas des choses que tu ne pourras pas tenir. Le sort va m'enchaîner à Voldemort mieux que ses menottes. Je ne pourrais lui dire non. Pire, je me sentirais obligé de lui complaire avec le temps ! Je ne veux pas Dray…je ne veux pas. » Finit-il en sanglotant silencieusement.
Le serpentard resserra son étreinte et déposa un baiser réconfortant sur le front. Il ne pouvait pas faire plus en ce moment. Il savait ce qu'Harry allait subir, sa mère été aussi lié à son père par ce sort mais elle, était consentante.
« Harry, c'est ce soir. Le Seigneur des Ténèbres a réuni tous les mangemorts pour un gala inoubliable selon ses mots. Tu veux quelque chose avant…ça ? »
Le petit brun prit son temps pour réfléchir, calmant sa respiration. Il savait ce qu'il voulait mais n'osait pas le dire. Finalement, il se lança. Il était un griffondor après tout.
« Dray, je voudrais me sentir aimé sincèrement au moins une fois dans ma vie. S'il te plait. »
Le blond se figea. Il ne s'attendait vraiment pas du tout à entendre ses mots. Il en avait envie mais au fond de lui, il pressentait qu'il ne fallait pas. Il hocha la tête en avisant les yeux suppliant de son ami. Il prit le visage du petit brun et posa ses mains de part et d'autre du visage fin. Harry avait déjà fermé les yeux, avec appréhension. Draco lui donna un baiser chaste et tendre comme s'il n'osait pas salir le petit ange qu'il tenait et c'était un peu ça dans le fond. Le baiser s'intensifia et la langue taquine du blond vint trouver sa compagne. Harry était maladroit et peu sûr de lui mais c'était si touchant que cela excitait de plus en plus les sens du blond. Sa main descendit vers le torse dans de langoureuse caresse et quand un gémissement retentit dans la pièce, Draco ne pu s'empêcher d'allonger le petit brun et de le recouvrir de son corps. Il découvrit bien vite qu'Harry appréciait grandement le traitement qu'il lui faisait subir. Leurs érections se pressaient l'une contre l'autre enflammant leur sens. Harry gémissait maintenant sans retenue, se frottant lascivement contre son ami. Draco avait de plus en plus de mal à ne pas venir s'enfouir dans ce corps chaud et ô combien désirable. Il enleva prestement la loque qui servait au brun de vêtement et déposa une myriade de baiser sur le torse ankylosé du brun, soignant ainsi chaque plaie à sa manière. Il atteint enfin sa destination. Il commença par souffler sur la verge tendu à l'extrême. Le brun se cambra en criant. Il n'était déjà pas loin de la jouissance. Le serpentard augmenta au contraire le rythme, prenant le griffon en entier dans sa bouche. Les mouvements précis eurent raison du petit brun quelques minutes plus tard et une unique larme coula le long de la joue du griffondor. Draco l'embrassa une dernière fois et caressa distraitement le torse halé en fixant son regard dans les yeux émeraude embrumé par le plaisir.
« Pourquoi cette larme ? » Fit-il tendrement.
Harry l'essuya brusquement et se tendit. Draco posa une main sur sa joue pour le calmer. Cela eut de l'effet car le petit brun enfoui sa tête dans la nuque blonde avant de répondre d'une toute petite voix.
« Merci. Dray, merci pour…tout. »
Le brun ne parlait plus, plongé trop profondément dans ses pensées. Un bruit leur parvint et Draco fut le premier à réagir. Il remit à la va vite le vêtement du prisonnier et arrangea ses cheveux. Quand la porte s'ouvrit, ils étaient parfaitement disposés pour que rien ne filtre de leur entrevue.
Lucius plissa les yeux et posa son regard sur le petit brun, acculé au mur froid. Il ne l'avouerait jamais mais il était vraiment navré de ce qui allait se passer. Lui, savait ce qu'était vraiment le sort et il avait déjà été dur à vivre pour Narcissa qui elle le voulait vraiment alors qu'en serait-il du garçon ? Pourtant, il ne dit rien, ne montra rien. Il se contenta juste d'un vague signe pour qu'ils le suivent. Les deux adolescents se hâtèrent à sa suite et il retint son fils quand celui-ci passa devant lui. Harry était à quelques mètres devant, la tête basse. Draco haussa un sourcil et se dégagea en douceur de la poigne de son père.
« Fils, tu as beau être un serpentard accompli, je sais ce qu'il s'est passé dans cette pièce et sache que si j'avais pu, j'aurais trouvé une solution… »
« Père… » Le coupa t-il.
« Non Draco, protège toi car c'est sans issue. » Finit le patriarche Malfoy dans un fatalisme évident.
« Bien. »
« Dans ce cas, allons-y. »
Les trois hommes montèrent les escaliers menant à la salle du trône, le cœur lourd. L'un par devoir, l'autre par pitié et le dernier, affligé de ne pas pouvoir aider celui qu'il considère désormais comme un petit frère à protéger.
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Voldemort souriait. Malgré son apparence encore reptilienne, cela se voyait nettement. Il comptait d'ailleurs, retrouver on apparence grâce au sort. La jeunesse d'Harry et son pouvoir devrait largement assuré le retour de sa jeunesse. Il enfila une robe de cérémonie et descendit prestement dans son antre. Il regarda ses fidèles d'un air hautain et se plaça sur son trône. Malfoy senior entra d'un pas digne quoi qu'un peu raide et remis la chaîne relié aux menottes à son maître et retourna à sa place. Harry avait les yeux dans le vide mais était encore un minimum présent. Il se tourna vers l'assemblée et entonna.
« Grâce à mon dernier horcruxe, je vais lier Potter à moi pour toujours. Il sera lié par la magie à moi en tant qu'esclave et après mes fidèles serviteurs, le monde sera à nous ! »
Il regarda avec cruauté les yeux émeraude résignés et récita la formule sous les applaudissements de la foule. Narcissa jeta un regard compatissant au jeune garçon en serrant la main de Lucius. Draco ferma les yeux, il ne voulait pas voir ça. La chute d'un ange ne l'intéressait pas du tout. Une lumière blanche entoura le survivant qui se cloua au sol de douleur. Des anneaux verts entouraient le corps juvénile relié au collier. Cela dura presque trente minutes. Trente minutes pendant lesquels le griffondor hurlait sa douleur sous le rire de son bourreau. Puis un éclair blanc illumina la pièce faisant trembler les murs et aveuglant les personnes présentes.
Une fois le calme revenu, tous regardèrent avec stupéfaction les deux silhouettes au sol. Leur maître ne les avait pas prévenus de ce genre de chose. Voldemort lui-même semblait figé par le spectacle. Une brulure irradia du collier qu'il portait et il le jeta à terre aux pieds de l'inconnu.
Comme mu par une vie propre, le bijou s'enroula autour du gracile cou blanc. Harry, gisait, inconscient au sol et il fallut à Draco tout son sang de Malfoy pour ne pas courir près de lui. Le silence était toujours là, pesant, menaçant. La silhouette se releva soudain avec grâce et tous purent voir l'identité du nouvel arrivant. Seul un hoquet de la part su Lord retentit.
« Salazar Serpentard. » Souffla t-il surprit.
L'homme était très grand et imposait le respect par sa seule prestance. Le visage fin où était plantés deux yeux vert métallique révélait la contrariété évidente du personnage. Une longue chevelure argentée malgré sa jeunesse apparente cascadait dans son dos. Le corps fin et élancé avait conquis déjà la moitié de l'assemblée. Salazar Serpentard se demandait sérieusement qui était le fou qui avait réunis tous ces gens dans une pièce aussi étriquée. Quel manque de savoir vivre !
« Fermez la bouche, votre vue m'est déjà insupportable alors si en plus vous adoptait une attitude de Poufsouffle, je vous tue dans les pires souffrances. » Claqua la voix froide et distingué.
Les mangemorts étaient perdus. Qui était cet homme si noblement habillé et ayant assez de courage pour parler ainsi au Lord ? L'homme avait un regard hypnotique et ses manières élégantes lui conféraient un charme sans pareil.
Voldemort n'avait même pas relevé la remarque désobligeante. Il ne comprenait plus ce qu'il se passait et il ne savait pas quelle attitude adopter. Son ancêtre était devant lui. Il n'eut pas le loisir de réfléchir plus car Salazar reprenait déjà la parole.
« Je suis donc à nouveau vivant…Incroyable. Tu dois avoir un grand pouvoir pour ramener un mort à la vie. Cela ne m'étonne pas de mon héritier, car c'est bien qui tu es n'est ce pas ? »
« Effectivement mais… »
« Et si j'en crois mes connaissances…et elles sont sûres…cet enfant est mon esclave. Un cadeau de ta part ? »
Voldemort ravala sa rage et hoqueta en répondant par l'affirmative. Il venait à peine de comprendre. Le collier ayant appartenu à son ancêtre, le sort avait lié le garçon au propriétaire du collier et non au descendant. Comment allait-il récupérer le garçon maintenant.
« Je prendrais cela pour un oui enthousiaste. Maintenant, une chambre vite. »
Voldemort cru qu'il allait torturer l'impertinent qui osait lui parler comme ça mais l'air menaçant de Serpentard le dissuada. Il appela à la place le jeune Malfoy et lui ordonna de trouver la meilleure chambre pour son hôte. Salazar allait suivre le jeune blond à moitié tremblant quand il se retourna vers son descendant.
« Demain, 8 heure et je veux des réponses. » Fit-il d'une voix dure.
La foule respira une fois le fondateur sorti et ils eurent la présence d'esprit de déguerpir devant la colère de leur maître. Cette histoire allait finir mal.
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Alors vous en pensez quoi ?
Il y aura vingt chapitres peut-être un peu plus…
Donnez moi votre avis je ne suis pas convaincu !!
A bientôt
Gros bisous
Jalana…