Aloha... comment ça va ?
Après une longue absence, je reviens en puissance (mais bien sûr) avec une nouvelle histoire. Je vous laisse le début de cette nouvelle fanfiction dans un tout autre style que la première. Cette fiction n'a rien à voir avec "L'Histoire de la Vie". J'ai voulu tenter un autre genre d'écriture òu les pensées des personnages apparaîtraient plus. J'espère que ça vous plaira en tout cas. C'est encore une fois une fiction basée sur la relation Tony/Ziva.
Il me semble qu'il n'y aura aucun spoiler... quoique peut-être à la fin. En tout cas le début est sécurisé... :)
Bonne Lecture à tous.
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1 : Washington to Mexico.
Il était parti. Comme ça.
Il les avait laissé tout seul. Et puis c'est tout.
Je me barre. Démmerdez-vous, je vous ai appris tout ce qu'il faut savoir. Vous n'avez pu besoin de moi. Vous vous débrouillerez très bien sans moi, j'en suis sûr.
Allez. Dans l'avion pour le Mexique.
Et elle, elle n'avait rien dit. Mais elle lui en voulait. Terriblement. Elle ne lui trouvait aucunes excuses. Il les avait juste abandonné. Voilà.
Alors, elle était rentré chez elle, l'air de rien. Elle avait enlevé son manteau, jeté son sac sur le canapé et filé sous la douche. Elle ne voulait plus penser à lui. Cela lui faisait trop mal.
Il avait été son guide, son mentor pendant presque un an. Elle avait beaucoup appris avec lui. Plus qu'avec n'importe quel autre. Il était dur, savait prendre les bonnes décisions et se fiait toujours à son instinct. Son instinct qui ne le trompait jamais. Si seulement elle avait pu être comme lui... ou en tout cas comme l'image qu'elle se faisait de lui.
Car il n'était pas aussi solide qu'il le laissait paraître et elle le savait.
Elle se remémora la conversation qu'ils avaient eu alors qu'il était encore à l'hôpital, amnésique. Souviens-toi, allez souviens-toi. Ari, moi, toi.. s'il te plaît.
Lui, c'était un peu comme son père sentimental. Un des seuls qui savaient la comprendre.
L'autre c'était son père génétique. Oui, mais... il était quand même son père et... Stop. On s'arrête là. Et elle le détestait.
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Et voilà qu'il était parti. Sans rien dire. Point final, on passe à autre chose.
Papa...
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Vingt minutes plus tard, elle sortit de sa douche. Elle regretta un instant de ne pas s'être noyée sous l'eau et finit par rejeter cette pensée morose.
Idiote, la vie continue.
Elle attacha sa serviette autour de sa poitrine et s'assit dans le canapé. Attrapa la télécommande et alluma la télévision. CBS diffusait le dernier épisode d'une série allemande. Le Destin de Lisa apparemment comme le lu-t-elle sur le programme TV.
Manque de bol, elle ne vit jamais la belle robe de Lisa qui était devenue très élégante, le mariage raté avec Renaud, l'autre qui voulait faire exploser l'église et puis la nouvelle cérémonie de mariage avec David.
Pour cause : elle s'était endormie.
Elle fut réveiller bien plus tard en sursaut par le bruit de l'interphone. Elle mit un temps fou à comprendre où elle était et qu'est-ce qui l'avait réveillée.
Hop, l'interphone sonna encore une fois.
Hé, c'est bon, j'arrive et d'abord, quelle heure il est ?
Elle jeta un rapide coup d'oeil à sa montre tout en s'empressant d'aller ouvrir à son visiteur.
Deux heures du mat'. Qui pouvait bien venir la voir à une heure pareille ?
- C'est Tony.
- Ah.
Elle ouvrit. Bien sûr, ça ne pouvait être que lui à deux heures du matin. Elle sourit.
- Salut, fit le nouveau venu. Je ne sais pas si j'ai bien fait de venir. Je voulais savoir tu allais bien.
- Très bien. Qu'est-ce qui t'as fait penser que j'allais mal ?
- Je sais pas. Vu le départ de Gibbs et tout ça... tu ne devais pas être très bien. Enfin ça veut pas dire que moi j'allais bien, hein ? S'empressa-t-il d'ajouter. On est tous un peu patrac quoi, je voulais venir te remonter le moral en quelque sorte...
- Eh bien, c'est très gentil Tony, mais je n'ai besoin de personne. Je vais très bien. J'ai juste besoin d'un peu de sommeil et vu l'heure qu'il est – Tony sembla un petit peu géné – je crois que je devrais dormir depuis longtemps. Merci quand même.
Elle sourit et claqua la porte au nez de son coéquipier.
- Ziva.
La porte était de nouveau grande ouverte.
- Arrête un peu. Je sais très bien que tu ne vas pas bien comme tu le prétends depuis toute à l'heure. Tu sais tu peux me parler je ne vais pas te manger.
- Me manger ? Répéta Ziva sans comprendre.
- Oui. C'est une expression.
- Ah.
Et comme Tony la détailla de la tête au pied, elle se rendit compte qu'elle était encore en serviette de bain.
Oups.
- Euh, fit-elle, je vais me changer. Entre.
Et elle partit en courant dans le couloir qui menait à sa chambre sous le regard amusé de son partenaire.
Une demie heure plus tard, ils étaient tout les deux installés dans le canapé, Ziva habillée d'un jean et d'un grand T-shirt jaune. La jeune femme avait posé une bouteille de limonade et deux verres sur la table basse. Elle tendit son verre à Tony et le servit, fit de même avec son verre et reposa la bouteille.
Bon. Ce n'était pas grandiose mais ça allait.
- Alors ? Ca va ?
- ...
Tony regarda sa coéquipière. Elle avait le visage pâle et tendu. Deux cernes violettes s'étalaient en dessous de ses yeux noirs.
- Il va me manquer à moi aussi, tu sais.
Et là, contre toute attente, Ziva éclata en sanglots. Tony tourna la tête vers elle, surpris.
Mince. Qu'est-ce que je fais ?
Alors, il la prit dans ses bras et la berça jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer. Et un bon quart d'heure plus tard, elle se redressa.
Le beau sweat Ralph Lauren de Tony était tout mouillé de larmes.
- Cava mieux maintenant ?
Elle hocha la tête.
Il lui prit la main. Un peu de récondort de temps en temps, ça fait du bien tout de même.
- Merci. Et désolée pour ton sweat.
- Oh, c'est pas grave. C'est juste un Ralph Lauren tout neuf qui m'a coûté deux cent dollars mais ce n'est pas grave, je m'en remettrais.
Elle rit et lui, il sourit heureux et fier de l'avoir fait rire.
- Tu devrais peut-être partir maintenant, non ? Dit Ziva. Sinon le boulot demain ça ne va pas être du château.
- Du gâteau. Du gâteau, pas du château.
- Qu'est-ce que tu dis ?
- Non, rien. Ce n'est pas très important.
- Alors ?
- Oui, je vais partir.
Et avant de fermer la porte derrière lui, Tony annonça.
- En fait, Ziva, la directrice nous a donné une semaine de vacances.
- Je..
- Non. Tu es obligée de prendre des vacances, même si tu ne veux pas.
La jeune femme acquiesça et sourit.
- Tu pars ?
- J'ai réservé une chambre avec deux lits à la Guadeloupe. Je t'attends à l'aéroport à huit heures demain matin.
Ziva écarquilla les yeux.
- Que ?
- Si. Tu m'as très bien entendu. Alors ? Et tu pourras dormir dans l'avion, si c'est ça qui t'inquiètes.
Sans attendre la réponse de la jeune femme il s'éloigna dans le couloir.
- Tony ? Le jeune homme se retourna. Lits séparés, hein ?
- Bien sûr. Que vas-tu penser là ?
Un sourire énigmatique s'étira sur les lèvres de la jeune israélienne.
- A demain, DiNozzo.
- Ciao signorina.
Il lui déposa un léger baiser sur la joue avant de disparaître dans la cage d'escaliers.
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