Bonjour tout le monde,
Me voici avec une nouvelle histoire que j'ai écrite depuis un bon bout de temps et c'est pourquoi je la poste, en attendant de renouveler mon stock et quand
la fac arrêtera de nous donner trop de travail...
Résumé : Weechester. Lors d'une affaire, Sam est le seul à voir un esprit. Seulement, si ce n'était qu'un simple fantôme, tout irait bien. Mais, ce n'est pas le cas. Non, ce qu'il voit est ... un clown. Et, ce dernier semble lié de près à la chasse. Comment le jeune Winchester parviendra-t-il à en convaincre son père et son frère ?
Disclaimer: Comme d'habitude. Mis à part l'histoire qui vient de mon esprit assez sadique sur les bords, tout le reste n'est pas de moi. Sinon, je ne m'embêterai pas à suivre des études et je resterai 24h/24 aux côtés de Jared et Jensen =_=
J'espère que cette fic vous plaira. Elle compte 8 chapitres.
Bonne lecture.
Aider son pire cauchemar ?
Une Chevy noire ainsi qu'un truck de la même couleur roulaient à grande vitesse sur les routes du Wyoming. À bord de la première se trouvaient deux jeunes gens, Dean, alors âgé de vingt ans et Sam, qui en avait seize. Le plus vieux ne cessait de jeter des coups d'œil à son cadet qui était resté dans son mutisme depuis qu'ils avaient quitté la demeure de leur oncle, Bobby. Nul doute qu'il était encore énervé de se faire trimballer comme un bagage. Seulement, quand John Winchester donnait un ordre, il valait mieux l'exécuter à la lettre et dans la seconde qui suivait. Il lui jeta un coup d'œil, de nouveau, et le vit toujours la tête dans le livre qu'il avait emprunté à son oncle avant qu'ils ne partent. Merveilleuse façon d'éviter toute conversation avec les autres et surtout, afin de montrer combien son mécontentement était fort.
« Sammy, lâche un peu ton bouquin. Il ne va pas s'envoler.
-Que veux-tu que je fasse à la place ? rétorqua le cadet des Winchester sans relever son regard.
-Me parler ? »
Il vit du coin de l'œil son petit-frère le regarder bizarrement avant de finalement refermer le livre.
« De quoi veux-tu qu'on parle, Dean ? fit-il en soupirant.
-Je ne sais pas, moi. Que penses-tu de l'affaire ?
-Que ce n'est qu'une connerie de plus.
-Sammy…
-Tu m'as demandé mon avis, je te réponds.
-Il faut bien que quelqu'un fasse le travail.
-Il y en a plein d'autres des chasseurs. En plus, je la sens mal, cette chasse.
-Pourquoi ? demanda l'aîné en détournant son regard de la route. »
Il ne reçut pour toute réponse, qu'un haussement d'épaules avant que Sam ne retourne à sa lecture.
« Quoi ? Tu ne sais pas pourquoi tu la sens mal ?
-Je ne l'explique pas, Dean. Toi aussi, tu as déjà eu des mauvais pressentiments sur certaines choses, non ? »
L'autre ne répondit pas. Oui, il en avait déjà eu. Mais, généralement, ça concernait son cadet. Il savait quand il allait mal, quand il était en danger… Il ne se l'expliquait pas. C'était ainsi et il ne pouvait pas s'en défaire. Seulement, jamais, au grand jamais, Sam n'avait eu un mauvais pressentiment. Peut-être qu'il s'en faisait trop. Il lui jeta un regard mais, celui-ci s'était replongé dans son monde.
Il va falloir que je surveille ça.
Le cadet des Winchester soupira en voyant le truck stopper sa course devant un motel à l'aspect miteux, vu de l'extérieur. L'Impala en fit autant avant que les deux plus vieux chasseurs ne sortent de leurs véhicules. Sam ne les suivit pas et resta à l'intérieur de l'habitacle. Dehors, le temps se faisait orageux même s'il ne pleuvait pas… ou du moins, pas encore. Il retourna à sa lecture quand la porte de son côté s'ouvrit et qu'une main lui arracha son livre.
« Dean…
-Sammy, allez, sors de cette voiture.
-J'en ai pas envie. Et puis, Papa va bientôt revenir avec les clés de la chambre.
-Justement. Viens te dégourdir les jambes.
-…
-Sammy. »
Voyant que son aîné n'en démordrait pas, il sortit de l'Impala.
« Bien, Sammy. »
Le dit-Sammy le fusilla du regard tandis qu'il remettait l'ouvrage dans la voiture avant d'en claquer la porte. Ensemble, ils marchèrent jusqu'à la route jusqu'à ce que leur père les appelle. Ils prirent leurs affaires et le suivirent jusqu'à la chambre qu'il leur avait été attribuée. Là, ils déposèrent chacun leurs affaires et défirent les sacs. Une fois fini, Dean s'écroula comme une masse sur l'un des lits de la chambre.
« Aaaaah, enfin un vrai lit, comme je les aime.
-Tu dis ça pratiquement tout le temps, rétorqua son cadet.
-C'est bien ce que je dis. Un lit comme je les aime. »
Le cadet leva les yeux au ciel avant de sortir de la chambre. Il rejoignit la cuisine où son père avait déjà envahi la table avec ses papiers.
« Qu'est-ce qui nous attend ? se renseigna Dean, qui suivait son frère.
-Je n'ai toujours pas déterminé ce que c'était, lui répondit John. »
Sam les laissa parler, le temps de se servir un verre d'eau, puis, il s'assit sur l'une des chaises, à son tour, avant de demander :
« Quand est-ce qu'on va m'inscrire au lycée ? »
Un silence s'installa durant lequel Dean fixa son petit-frère et John qui paraissait plus intéressé par ses papiers que par son cadet. Ce dernier comprit rapidement et dit :
« Tu n'as pas l'intention de m'inscrire au lycée ? Tu comptes à ce que je participe à la chasse ?
-Cela te fera un bon entrainement. Depuis le temps que tu n'as pas tiré.
-Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas chasser. C'est votre vie, pas la mienne.
-Je te demande pas ton avis, Sam.
-J'avais remarqué, t'inquiète. Le jour où tu me demanderas ce que j'en pense, c'est que ce sera la fin du monde. »
Et, tout en disant cela, il sortit de la pièce et se rendit dans leur chambre où il fit bien claquer la porte pour montrer son mécontentement. Dean soupira alors que le patriarche ne semblait pas le moins du monde gêné par cette dispute.
« Papa, tu devrais…
-Je n'ai pas l'intention de satisfaire son envie. Il doit apprendre à chasser et pour cela, il faut qu'il participe un peu plus à ce que nous faisons.
-Mais…
-Dean ! Je ne veux pas en discuter davantage. J'en ai décidé ainsi et il sera fait comme je l'ai dit.
-Pa…
-Dean, c'est un ordre.
-Oui, Monsieur. »
Cette phrase lui avait été inculqué dès son plus jeune âge et la réponse, qui en découlait, lui avait été enseigné également avec le temps. Il fallait qu'il obéisse à son père sans discuter. Seulement, pour Sammy, il aurait bien voulu continuer d'en parler avec leur père. Dépité par l'attitude de John, il se rendit dans la chambre également, sachant pertinemment que son petit-frère allait se trouver de bien mauvaise humeur. Lorsqu'il referma la porte, il constata que ses pensées étaient proches de la réalité. Sam s'était couché sur les draps de son lit et avait enfoui la tête dans son oreiller. L'aîné connaissait parfaitement cette attitude pour l'avoir vu des milliers et des milliers de fois : son Sammy pleurait.
Il vint s'asseoir à ses côtés et commença à lui caresser les cheveux.
« Sammy, je… »
Que pouvait-il bien lui dire ? Qu'il était désolé ? Rien de ce qu'il dirait consolerait son petit-frère et il en était parfaitement conscient. Et pourtant… il ne pouvait le laisser dans ce si grand état de désarroi. Il retira sa main des cheveux de son cadet et s'allongea à ses côtés. Son épaule touchait celle de son frère et, il savait que c'était amplement suffisant pour lui. Dean n'était pas du genre à étaler ses sentiments, contrairement à son Sam, il n'avait pas été élevé ainsi. Ils restèrent ainsi, l'un couché sur le ventre, l'autre sur le dos avec seulement leurs épaules en contact. Les pleurs du plus jeune finirent par se tarir et Dean murmura :
« J'ai tenté de le faire changer d'avis mais…
-Peut-être que t'as pas assez insisté. »
Cela fit un peu mal à Dean. Il avait fait de son mieux et il était vrai également, qu'il n'avait pas si bien insisté mais… était-ce une raison pour le lui souligner ?
« Pardon, Dean. Je…
-C'est pas grave.
-Si. J'ai pas le droit de te dire ça alors que tu m'as défendu. Juste…
-Je sais, Sammy. »
Cependant, même après avoir entendu les excuses de son cadet, il se sentait un peu mal. Ce fut alors qu'il sentit un poids sur son torse, signe que son frère avait bougé jusqu'à lui. Ses lèvres s'étirèrent alors que sa main gauche trouvait son chemin jusqu'aux cheveux de son cadet dont la tête se trouvait dans le creux de son épaule. Il était vrai qu'ils étaient un peu âgés pour ce genre de choses mais, il n'y avait que ça qui leur permettait de se rassurer ou bien de se pardonner. Généralement, Dean n'agissait pas ainsi, il le réservait à Sam qui était beaucoup plus démonstratif que lui. Ce genre de geste valait toutes les excuses du monde et le plus jeune le savait. Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que leur père les appelle pour souper. La journée du lendemain serait réservée à la découverte du terrain. La chasse commençait.
Lorsque l'aîné des Winchester se réveilla, il était près de dix heures. Il soupira mais se leva quand même. Il vit que le lit de son cadet était vide. Il s'habilla avant de finalement rejoindre la cuisine où il retrouva le reste de la famille. John était toujours dans ses articles et autres papiers tout aussi importants à ses yeux, tandis que Sam avait son nez dans son bol comme si toutes les réponses s'y trouvaient, à l'intérieur de son café.
Dean passa derrière lui et lui ébouriffa les cheveux, le faisant râler. Puis, après s'être servi une tasse à son tour, il vint s'asseoir.
« Il était temps que tu te réveilles, Dean.
-Désolé.
-Tâche la prochaine fois de te lever plus tôt.
-Oui, Monsieur. »
Au même moment, le plus jeune avait marmonné quelques paroles qui n'échappèrent pas à l'oreille attentive des deux autres chasseurs.
« Tu peux répéter ce que tu as dit, Sam ? lui demanda son père en le fixant, sourcils froncés.
-J'ai dit que nous n'étions pas comme toi, des machines qui parvenaient à ne pas dormir et manger durant des jours. Tout ça dans le seul but de ne pas perdre de temps à traquer des bêtes.
-Tu vas tout de suite arrêter de répondre des bêtises pareilles, Sam. Je ne plaisante pas.
-Moi non plus. »
Et, le plus jeune partit dans la chambre afin de se préparer. Dean ne dit rien mais, il vit que son père n'avait pas du tout apprécié le ton sur lequel son jeune fils lui avait parlé. Il l'aperçut du coin de l'œil fermer son journal avant de lui dire :
« Nous partons dans une demi-heure. Vous avez intérêt à être prêts.
-Oui, Monsieur. »
Le jeune homme finit sa tasse de café et partit dans la chambre prévenir son cadet. Cette journée commençait bien.
Verdict ? Cela vous a-t-il plu ou non ?
J'attends vos commentaires pour savoir si ça vaut le coup ou non de mettre la suite ^^
Bisous et merci d'avoir pris le temps de la lire.
A bientôt.
Jubei/Kazuki.
