Auteur: Lovelessnaru-chan

Disclaimer: Les personnages sont la propriété du célèbre Masashi Kishimoto

Couple principal: SasuNaru

Rating: M

Monde UA vers la Renaissance

Genre: Aventure/Surnaturel/Romance/Humour

Note de l'auteur: Je voulais déjà remercier Kaneko pour m'avoir permi d'approfondir mon idée^^ mais ne vous en faîtes pas je ne fais aucun plagiat! Si cette fic vous fait penser à Pirate of magic, c'est peut-être un peu normal et je m'en excuse. Alors je préviens d'avance car on ne sait jamais, il y a dedans du YAOI et qui dit YAOI dit amour entre deux hommes. Donc voilà! Bien sur, il y aura des scènes avec des hétéro mais ce sera pas énorme. (en tout cas, juste ce qui me faut pour rester en vie...)

J'espère que vous aimerez cette nouvelle fic^^

Bonne lecture


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Chapitre 1

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Le froid m'enivre comme une seconde peau, le sentez-vous? Cette douce brise d'hivers qui passe à travers les vêtements comme un serpent vicieux. Cette fraîcheur naturelle qui cristallise tout sur son passage. Ces cristaux qui brillent au soleil. Ces gouttes d'eau glacées qui tombent sur le sol rocheux.

C'est ça, le froid, l'hiver. Je vais me présenter convenablement, je me nomme Naruto Uzumaki Namikaze, j'ai dix-huit ans, je suis né dans un petit pays nommé le pays de la neige. J'ai grandi là-bas et c'est là-bas que mon destin avait basculé.

Cela remonté à mes quatre ans, je vivais avec mon père et ma mère dans un magnifique manoir. Mon père, Minato Namikaze, était un bourgeois d'une grande renommée, tous les villageois le respectaient et l'admiraient. C'était un homme sage et aimant quant à ma mère, son nom, Kushina Uzumaki, marquise de la contrée d'Uzushio. Elle était ravissante et élégante. C'était une femme qui savait également se faire respecter et aimer.

J'étais fière d'être leur fils. Nous vivions heureux tous les trois avec quelques domestiques à nos services. Malheureusement, j'avais une loi, celle de ne jamais sortir du manoir. Je vivais cacher de tous, personne ne me connaissait. J'étais pour beaucoup, un inconnu, l'enfant d'un domestique qui devait payer ses dettes.

Lors des réceptions, mes parents m'oubliaient, je n'étais plus personne. J'étais devenu un déchet de la société. Un jour, j'avais fait un horrible cauchemar et j'étais allé voir ma mère pour qu'elle me console comme à chaque cauchemar. Cette nuit-là, il y avait une réception, j'étais parti la voir en pleurant. Mais elle m'ignorait, le seul moment où elle s'était intéressée à moi c'était pour me frapper.

Je savais que je n'étais pas normal. Quand la réception était finie ma mère revenait vers moi pour se faire pardonner de la violence qu'elle avait eu à mon égard. Elle pleurait à chaque fois, murmurant que c'était de sa faute. Mon père vint régulièrement vers elle pour la décrocher de moi.

J'étais retourné dans ma chambre pour regarder à la fenêtre les premiers flocons d'hivers. Ils étaient magnifiques enveloppés par leurs couches blanches. C'était amusant, je suivais du regard le flocon qui descendait lentement, au fil du vent, pour atteindre le sol. Je posai mes mains sur le rebord de ma fenêtre, heureux. Je sentais le froid de la vitre sur ma peau.

Soudain, je sentis quelque chose de froid sous mes mains et j'écarquillai les yeux en voyant une fine couche blanche. Je revenais vers la fenêtre et je touchai la surface vitrée de mon doigt. Je sursautai en voyant la surface se geler.

La porte de ma chambre s'ouvrit dans un fracas et je vis ma mère et mon père. Ces derniers semblaient statufiés, gelés comme la vitre. Ma mère courut vers moi pour m'éloigner de la vitre, frappant mes mains.

- Non Naruto, tu ne dois pas... pleura ma mère s'effondrant sur le sol de ma chambre. Mon père vint la prendre dans ses bras comme à chaque fois que ma mère se mettait à pleurer.

- Kushina, souffla mon père

- Minato, notre fils est un monstre! Je pensais qu'avec le temps ces bêtises arrêteraient mais non! s'exclama ma mère, regarde! Jamais mon fils ne sera normal, il est comme toutes les personnes de son espèce, un hérétique!

Je tremblais, ma mère disait des mots que je ne comprenais pas. Qu'était-ce un hérétique? Pourquoi disait-elle que j'étais un monstre? Je sentais mes larmes s'écouler sur mes joues et une frappe se logea sur ma joue.

- Arrête de pleurer! s'exclama ma mère, la seule ici qui doit pleurer c'est moi.

Mais malheureusement, mes larmes redoublèrent et ma mère vint me prendre dans ses bras. J'avais l'habitude souvent elle me frappait avant de revenir vers moi pour un câlin et s'excuser, comme maintenant. Elle était coupée entre les sanglots et les excuses. Mon père posa une main sur son épaule.

- Kushina, nous ne pouvons pas rester comme ça, dit mon père, si quelqu'un sait ce dont était capable Naruto, nous aurions de gros problème.

- Je ne veux pas l'abandonner, c'est mon enfant! s'exclama ma mère me serrant fort dans ses bras, je l'aime!

- Maman? Soufflai-je mais elle me caressa doucement les cheveux.

- Les soldats du roi seront bientôt là, s'ils apprennent que nous hébergeons un enfant hérétique, nous risquons de mourir! répliqua mon père, j'aime également mon fils! Mais je ne veux pas qu'il ait notre mort sur sa conscience!

J'écarquillai les yeux alors que des perles de larme s'écoulaient sur mes joues, lentement. Ma mère embrassa mon front doucement, aussi doucement que la caresse d'une plume.

- Appelle Jiraya, je veux qu'il s'occupe de lui! dit ma mère

- Kushina! Nous n'avons pas le temps! s'écria mon père.

Soudain, des cris retentirent dans les rues et mes parents coururent vers la fenêtre. Je restai en retrait alors qu'un servant me tenait les épaules.

- Les soldats royaux! dit mon père, Orochimaru! Emmène Naruto en sécurité.

Le domestique s'inclina avant de me tirer pour me faire quitter la pièce. Il me faisait mal, me tirant par le bras pour augmenter la cadence. Je marchais tant bien que mal dans les longs couloirs. Je ne connaissais pas cette aile du manoir, pourtant je jouai souvent dans le manoir.

- Enfin, je vais posséder la fortune de cette famille, sourit Orochimaru.

J'écarquillai les yeux, alors qu'il me jetait dans une pièce sombre et nauséabonde. Je ne voyais rien mais je sentais une aura qui me courait l'échine tellement qu'elle me faisait peur. Je regardai autour cherchant un indice sur l'endroit où j'étais.

Soudain, je me retrouvai le visage contre le sol dur, mes membres étaient prisonniers de quelque chose de gluant et écailleux. Je voulus hurler mais quelque chose entra dans ma bouche.

- Tes parents sont des idiots, penser que les personnes comme nous peuvent vivre en harmonie avec les humains, entendis-je près de moi, ne t'en fais pas, je serai là pour toi. Dans cette famille, tu es le seul qui m'intéresse. Tes capacités sont impressionnantes, contrôler la glace. C'est plutôt ironique pour celui qui est censé être le soleil, la chaleur de cette famille.

Je me débattais mais l'étau se resserra.

- Ne bouge pas, me dit Orochimaru, je n'ai pas envie de t'abîmer. Les soldats ne te trouveront pas, mais je vais m'occuper de tes parents. Attend-moi.

Je sentis une chose immonde sur ma joue et la porte s'ouvrit avant de se refermer. Je remuai dans tous les sens pour me défaire de l'emprise. Je voulais sauver mes parents. Ma mère, mon père, tout le manoir. Des larmes s'écoulèrent sur mes joues et j'hurlai malgré la chose dans ma bouche. Mes liens se rompirent et j'enlevai ce qui avait dans ma cavité buccale. Je compris qu'il s'agissait un tissu. Je cherchai à tâtons la sortie et je souris en sentant la poignée de porte. J'ouvris la porte et je pus voir derrière moi des corps de serpent coupés ainsi que des piques de glace avec du sang dessus.

Je tressaillis avant de partir sauver mes parents. Je courais dans le manoir pour les retrouver, cherchant dans chaque pièce.

Soudain, je percutai des hommes vêtus richement. Un couvre-chef à plume ornait leurs cheveux coiffés et ordonnés. Ils avaient tous une petite moustache brune comme les mousquetaires dans un de mes livres de conte. Il portait des vêtements qui donnaient l'impression que les personnes étaient légèrement enrobées, un insigne ornait d'ailleurs leur tenue. A leur ceinture de cuir marron trônait une épée. Je reculai en voyant l'arme.

- Va-t'en de là gamin, dit sèchement l'un des hommes, me poussant fortement.

Je laissai le passage aux hommes lorsque l'un d'eux me regarda suspicieusement.

- Le roi avait tout de même été formel, tous les enfants! répliqua-t-il attirant l'attention de ses camarades.

- S'il doit avoir un pouvoir c'est celui d'être maladroit! répliqua la personne que j'avais bousculé, je ne veux pas perdre mon temps dans ce pays où il fait froid régulièrement.

- Mes messires, les ordres...

- Dans ce cas, fait lui passer le test, je te dis c'est une perte de temps, le coupa le premier.

- Laissez-le, intervint une voix que je reconnus comme celle de ma mère.

Je souris en la voyant mais son visage fermé me fit tressaillir. Cela ne manqua pas, elle me frappa durement.

- Ce n'est qu'un enfant simplet qu'on a recueilli, un moins que rien si c'était un hérétique cela ferait longtemps qu'on s'en serait débarrassé, répliqua sèchement ma mère

J'écarquillai les yeux, lorsqu'Orochimaru arriva vers un regard effrayant. Du sang s'écoulait sur ses joues.

- Et d'un, souffla-t-il, goûtant le sang présent sur son visage.

Les hommes brandirent leurs armes en direction de ma mère et d'Orochimaru.

- Orochimaru l'hérétique le plus recherché par les autorités de sa majesté, cracha celui qui semblait être le chef des troupes, vous hébergez un criminel!

Ma mère ne savait pas du tout où se mettre. Un des hommes me tira pour m'éloigner des deux individus. Il me serra contre lui pointant son épée vers eux.

- Ceci est un malentendu, dit ma mère.

- Un malentendu? Siffla Orochimaru, j'étais votre serviteur depuis plus de huit ans. Je me suis occupé de l'enfant que vous ne voulez pas! Cet enfant est le sien ainsi qu'un hérétique!

L'homme serra épaule avant de me plaquer contre le mur pointant désormais son arme contre ma poitrine. J'avais peur, cet homme me faisait peur. Des larmes ruisselaient sur mes joues. Je sentais un changement en moi, le froid caressait mes membres d'une douce brise. J'hurlai fortement éloignant l'homme qui avait pointé son arme. Des cristaux de glace s'étaient formés pour me protéger. Certains hommes en avaient dans leur corps. Le sang se répandait sur la glace. Orochimaru sourit et je vis une chose affreuse ma mère avait également un pique de glace qui la traversait.

- Maman! Criai-je courant vers elle.

Ma mère m'embrassa le front, je sentis le liquide de son sang couler.

- Tout va bien, mon coeur? me demanda-t-elle, oui tout ira bien maintenant. Tu es fort, mon fils. Je t'aime...

Sur ces mots, je ne sentais plus rien, ma mère était devenue pâle, sa peau était aussi froide que la glace. Orochimaru vint vers moi. J'étais effrayé, j'avais tué ma mère, je voulais m'éloigner du corps désormais inerte de ma mère mais le domestique m'obligea à regarder.

- Voilà le destin des personnes comme nous. Nous sommes obligés de tuer pour survivre, tu ne dois pas avoir peur de tes pouvoirs de ce dont tu es capable. Tes parents ne t'ont jamais compris comme les miens, souffla Orochimaru.

- Je n'en veux pas, je ne veux pas de ces pouvoirs! M'écriai-je alors que des larmes coulaient sur mes joues plus fortement.

- Dans ce cas, je vais te les enlever, sourit le domestique.

- Vous le pouvez vraiment? M'étonnai-je

- Il me suffit de t'arracher le coeur.

Je tremblai d'effroi alors qu'il arma son bras, je voulais courir mais il me retenait fortement.

Soudain, sa prise disparut et je partis. Je courais le plus loin possible. Une fois sortie du manoir, je percutai un homme. Il était différent de ceux qui étaient rentrés dans ma maison. L'homme avait un regard doux. Ses longs cheveux argentés entouraient son visage halé. Ses yeux me regardaient avec beaucoup de gentillesse et de bienveillance. Il me prit dans ses bras.

- Le cauchemar est fini Naruto, souffla l'homme.

Des larmes coulèrent sur mes joues alors que je serai fortement l'homme.

- Je suis Jiraya, un ami de tes parents. Je vais m'occuper de toi, me dit-il gentiment.

Il me prit la main alors que je regardai une dernière fois le manoir. Des piques de glace sortaient de part et d'autre de l'immense maison. Je baissai la tête avant de partir avec lui.

C'est ainsi que Naruto Uzumaki Namikaze, héritier de la légendaire famille aristocrate du pays des neiges est mort.

XXX

J'ai vécu chez Jiraya, un homme comme moi, un hérétique. Vous devez vous demander pour nous ce que cela veut dire "hérétique"? Un hérétique est une personne possédant un pouvoir, le roi de ce grand royaume redoute les hérétiques, c'est pour cela qu'il cherche à les débusquer, les neutraliser. Nos pouvoirs apparaissent dès la naissance lorsque nos parents découvrent une telle anomalie chez un enfant, ils les abandonnent dans la rue ou comme moi ils essaient de les garder cacher mais ils les ignorent.

Pour la société, nous sommes des monstres et nous devons mourir. Vous savez la chasse aux sorcières au Moyen-Age? C'était en réalité, la chasse aux hérétiques. Mais à l'époque, tout le monde était considéré comme un hérétique, les gauchers par exemple étaient des hérétiques, les personnes qui disaient ouvertement ce qu'elles pensaient, étaient des hérétiques.

Beaucoup d'entre nous vivent comme des nomades n'ayant aucun point d'attache, se cachant parmi les humains ordinaires.

Chaque hérétique possède des pouvoirs particuliers, mon mentor affirme dur comme fer que je suis une personne impressionnante et rare. Je suis capable de contrôler la glace mais selon Jiraya c'est sans doute la matérialisation de deux éléments que je sais contrôler ensemble le vent et l'eau. Je n'avais jamais eu de tel élément, du plus loin que je souvienne, c'était que de la glace.

XXX

A présent, j'étais devenu, un voleur. Je contrôlais parfaitement mes capacités, enfin, je contrôlais la glace.

Mes cheveux brillaient et reflétaient la douce couleur du soleil, ma peau était halée, ironique pour un homme capable de contrôler de la glace. Mais je pouvais affirmer qu'elle était aussi douce que de la neige. Mes yeux avaient la magnifique couleur du ciel sans nuage. Mon physique n'avait sans doute aucun rapport avec de la glace mais vous vous attendiez à quoi? Des cheveux aussi magnifiques que le cristal? Une peau aussi blanche que la neige? Des yeux brillants comme la gelée un matin d'hivers? Désolé de vous décevoir, j'étais comme un garçon en été.

Selon Jiraya, je ressemblais énormément à mon défunt père, les mêmes cheveux, les mêmes yeux, la même gentillesse. Mais j'avais hérité du caractère buté de ma mère. Après tout, chacun avait des défauts et le mien, je le tenais de ma mère.

Je marchai dans les rues commerçantes d'une petite cité. J'avais fait escale avec Jiraya il y avait quelques jours. C'était mon mentor qui m'avait appris l'art du vol. Vous ne me croyez pas? Je pouvais vous affirmer que si, sa première leçon était de m'apprendre à voler discrètement les sous-vêtements de jeune paysanne avant de monter en difficulté, celle de voler les sous-vêtements de femme aristocrate. C'était pour lui un moyen de connaître mes capacités car ces femmes pouvaient vous mettre en prison en un rien de temps même pour une telle broutille.

C'était très facile pour ces femmes, étant riche, elles pouvaient ordonner tout ce qu'elles voulaient. L'une d'elle avait d'ailleurs eu un certain intérêt pour moi. Comment je le savais? Etre attaché au lit pendant qu'elle se déhanchait sur moi était une raison valable. J'étais dégoûté surtout que son immonde parfum avait empli mes narines. J'avais "accidentellement" gelé les liens et une fois libre, je l'avais poussé loin de moi avant de partir.

Jiraya avait soupiré en me voyant nu et terrifié. D'un côté, elle était entrain de me prendre ma première fois. Cette nuit-là, nous avions failli être arrêtés à cause de cette femme qui avait affirmé que j'avais tenté de la violer. Malheureusement pour elle, nous n'étions pas ordinaires.

Depuis, mon mentor m'entraînait à voler dans les rues commerçantes. Il m'avait enseigné comment reconnaître les produits de qualité et ce qui n'était que de la contrefaçon. J'étais devenu un expert dans l'art de voler et là je cherchai une chose de valeur à voler.

Les commerçants hurlaient toutes les cinq minutes au voleur. Car c'était malgré tout une cité et dans les cités, il y avait beaucoup d'enfant orphelin dont la plupart était des hérétiques. Ils devaient voler pour leur propre survie.

Je marchai dans la rue jusqu'à voir des bijoux, curieux, j'allai voir. L'un d'eux attira mon regard. C'était un magnifique cristal bleu comme mes yeux. Je pouvais affirmer qu'il venait du pays de la neige.

- Vous avez l'œil, dit une voix et j'écarquillai les yeux en voyant un garçon assis de manière nonchalante sur un fauteuil en cuir rouge. Sa main soutenait son visage fin mais viril. Sa peau était, elle, aussi blanche que la neige, ses yeux sombres me scrutaient avec beaucoup d'intérêt. Ses cheveux aussi sombres que ses yeux se relevaient de manière élégante derrière sa tête. Si je ne savais pas où j'étais j'aurai pris ce garçon pour un prince.

Je voyais qu'il attendait sans doute une réaction de ma part et je sursautai.

- Je... Je ne faisais que regarder, dis-je balbutiant un peu, c'est juste que ce cristal, j'ai l'impression qu'il vient du pays de la neige.

- C'est le cas, répondit sensuellement le commerçant, il en existe deux dans ce monde et ici vous en avez l'un des deux.

- Oui, ça se voit que ce n'est pas de la contrefaçon, soufflai-je ignorant le regard du garçon.

- Comme je vous l'ai dis "vous avez l'œil", sourit-il, peu de gens peuvent se vanter d'avoir compris que ce cristal est un vrai. Surtout que vous en avez un autre à quelque centimètre de vous.

Je le remarquai effectivement mais celui-ci était de la contrefaçon. Les détails et le design étaient grossiers à côté du vrai. Je souris avant de partir. Je pouvais néanmoins sentir le regard de l'homme que j'avais rencontré. Je me mis à courir aussi rapidement que je pouvais. Je me sentais mal et c'était effrayant.

Je trouvai Jiraya dans les rues commerçantes me souriant avant de me dire discrètement de venir vers lui. Malgré les nombreuses années que nous avions passé ensemble, il n'avait pas énormément changé, il avait juste des traits plus marqués par son âge. Je vins vers lui et il m'indiqua une source d'eau chaude ainsi qu'une petite auberge.

- Nous devons rester un peu plus longtemps dans cette ville. J'avais informé notre ancien aubergiste que nous ne restons que deux jours. Ces derniers se sont écoulés, l'aubergiste ne pouvait pas nous garder un peu plus alors nous allons être logé ici, dit mon mentor, tu connais la règle.

- Ne pas gelé tout ce que je trouve, soupirai-je

Il frotta doucement mes cheveux et on entra dans la demeure. Jiraya aimait tout ce qui concernait la paperasse tandis que je regardai un bocal de poisson. Jiraya m'indiqua le numéro de la chambre et je montai. Je déposai mes affaires sur nos couvertures, les lits étaient déjà faits. Je m'allongeai sur le mien, regardant le plafond. Les sources d'eau étaient exclusivement réservées aux personnes possédant de grand revenu. Je pariai que mon mentor avait du voler une petite bourse à un bourgeois pendant qu'il regardait ailleurs.

C'était tout lui, on était voleur ou rien du tout. Les amateurs n'avaient pas leur place dans ce monde, c'était vivre ou mourir.

Je pris une serviette et un peignoir qui étaient à notre disposition. Je descendis pour prendre le bain des hommes. J'étais content, il n'y avait personne. Je pouvais me détendre et me reposer. Je soupirai d'aise en sentant la chaleur de l'eau sur mes membres quelque peu endolorie. J'étais peut-être un garçon pouvant contrôler la glace mais cela ne voulait pas dire que je craignais les sources qui donnaient de la chaleur.

Je me sentais bien, tellement bien que je regardai au loin le crépuscule qui tombait doucement. Je caressai l'eau du bout de mes doigts, une légère couche de glace se forma avant de fondre aussitôt.

- Cacher mes pouvoirs, souris-je, comment remarquer avec une température pareil.

Je pris ma serviette que j'enfilai sur mes hanches et je sortis de l'eau. Je claquai des doigts, gelant l'eau mais la couche de glace fondit rapidement. Je repartis sur l'eau créant sous mes pieds une autre couche et je me mis à marcher sur l'eau.

Soudain, j'entendis la porte s'ouvrir et ma glace fondit me faisant tomber dans l'eau chaude. Je la sentais un peu plus gelé mais c'était léger. J'écarquillai les yeux en voyant le commerçant que j'avais rencontré tantôt. Ce dernier semblait aussi surpris que moi lorsque la porte s'ouvrit cette fois-ci sur Jiraya.

- Ah Naruto! Tu es là, sourit-il en allant dans l'eau, voici la personne qu'on devait rencontrer, je te présente Sasuke Uchiha.

- Hn, dit le commerçant

Je n'en revenais pas, comment mon mentor pouvait connaître un commerçant?

- Sasuke voici Naruto, mon élève, me présenta Jiraya.

- Donc un voleur, sourit l'autre

Je rougis, il y avait des choses incompréhensibles dans ce monde.

- Ne t'en fais pas Naruto, Sasuke est également un voleur, on peut dire que c'est le roi des voleurs, sourit mon mentor.

- Je croyais que tu étais marchand! M'exclamai-je

- Ah! Je vois vous vous êtes déjà rencontrés! S'extasia Jiraya, en effet, il est commerçant mais ceci est une façade! Il adore dépouiller les gens, c'est un maître dans l'art de l'illusion. Il est comme nous Naruto, c'est un hérétique.


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