Yo tout le monde ! Pour cette fiction, je collabore avec mon amie Maëlie (une folle, je vous le dis !) J'espère que cela vous plaira, bonne lecture !
PS : par ailleurs, je tiens à préciser qu'aucun plagiat ne sera fait, et si jamais des morceaux d'histoires ressemblent à d'autres, ce sera purement fortuit. Je tiens aussi à préciser que si quiconque vient se jeter des lauriers sur cette fiction, peut importe le motif et le sujet, je serais aussitôt en conflit avec cette personne. Sur ce, bonne lecture.
Maëlie venait de se lever, c'était une matinée absolument banale, du moins le pensait-elle. Des rayons de soleil filtraient par les volets de sa fenêtre, son chien était roulé en boule à ses pieds et son ordinateur ronronnait, signe qu'elle avait encore geeké. Elle bailla bruyamment, s'étira, et bondit au plafond quand sa mère entra violemment dans sa chambre.
"Maëlie, debout!C'est ton mariage aujourd'hui!Tu n'as pas oublié, j'espère?!Ton mariage, quand même!
-Nyeh?"
Après cette onomatopée très intelligente, la mère de la brunette sortit en claquant (encore) violemment la porte.
Maëlie papillonna des paupières, bien réveillée désormais mais pas sûre d'avoir très bien entendu.
Elle se leva, enfila rapidement des fringues au hasard (NDA Sarah:bah avec un jean quand même, la base!) et sortit de sa chambre, direction le salon.
La pièce était absolument comme d'habitude, et Maëlie pensa bêtement s'être trompée. Il n'en était rien.
Elle se servit un verre de lait qu'elle sirota en regardant distraitement son père et son frère en costumes trois-pièces aller et venir de la maison jusqu'à la voiture.
Elle haussa un sourcil, puis recracha le gorgée de lait qu'elle avait prise: comment ça un costume trois-pièces?! C'était quoi ce bordel?!
En son esprit s'insinuait un affreux doute, et son cœur s'emballa. Non, ça ne pouvait pas... C'était forcément un cauchemars, un horrible cauchemars causé par sa soirée geek sur Dofus. Oui, c'était assurément ça. Elle devait aller se recoucher. MAINTENANT.
Elle posa son verre et tituba vers sa chambre, mais avant qu'elle n'aie pu en pousser la porte, sa mère débarqua comme une furie et l'emmena de force à l'étage, où étaient une dizaine de femmes.
Elles se mirent à glousser et entreprirent de changer Maëlie, qui était trop surprise pour réagir.
Quelques minutes plus tard, Maëlie était attifée d'une robe de mariée beauuuuucoup trop blanche et rose à son goût, et surtout parée de tous les accessoires de mariée, y comprit les talons aiguilles.
Maëlie grimaça, elle haïssait ce genre de chaussures.
Elle fut emportée comme un paquet ne portant pas la si utile mention "fragile"et attachée de force dans la voiture qui démarra sur les chapeaux de roues.
Maëlie, collée à la vitre, les yeux larmoyants, semblait hurler "NAAAAAAAAAAAAAAN!"
Deux heures plus tard, la voiture arrivait dans une jolie petite ville. Ils passèrent devant une petite église romane, et le père de Maëlie, assit devant, l'informa que c'était là où elle allait se marier. Les yeux pleins de larmes de Maëlie voulaient tout dire. Pendant que son père décrivait les préparatifs et la cérémonie de mariage qui allait avoir lieu dans quelques heures, elle ôta discrètement ses chaussures de torture, retroussa sa robe au-dessus des genoux et attendit.
Au premier feu rouge venu, elle ouvrit violemment la portière et bondit sur la chaussée, se faisant bien klaxonner par les automobilistes. Mais peu lui importait, pourvu qu'elle se sorte de cet enfer invivable pour elle qui haïssait l'Amour.
Elle s'enfuit à toutes jambes, ignorant les appels furieux de son père et les cris des femmes de sa famille. Ses jupons battaient contre ses jambes, et ses pieds nus couraient le plus vite possible sur le béton chauffé par le soleil. Elle serpenta dans les minces ruelles, cherchant à semer ses parents qui, elle n'en doutait pas, étaient lancés à sa poursuite. Son souffle se fit court, et elle se réfugia dans une cave dont la porte était restée ouverte, le cœur battant.
Elle reprit doucement sa respiration, jeta un œil par l'embrasure de la porte et constata que son père n'était plus dans les parages. Elle se mit à réfléchir. (NDA Sarah:Oh mon dieu elle a un cerveau!)
Mais quel était le fuck pour qu'elle soit fiancée sans le savoir?!
Elle s'observa. Elle n'avait pas grandit, ce qui n'était pas en soit une preuve, mais elle remarqua que ses cheveux avaient poussés.
Et, normalement, des cheveux ça ne pousse pas autant en une seule nuit.
Maëlie en conclu donc que sans doute par l'œuvre d'un dieu lui en voulant personnellement, elle avait grandit mais sa mémoire était partie en vacances au Pérou. Joie.
Elle prit la ferme décision de se barrer de cette ville/pays/continent le plus vite possible pour ne pas se marier sans son bon vouloir, et sans comprendre ce qui s'était passé.
Elle entendit soudainement la voix de son père se rapprocher depuis la rue, mais bien trop proche pour qu'elle se sente en sécurité.
Elle recula donc prudemment...jusqu'à tomber dans une surface bleutée qui la fit chuter, chuter... elle s'évanouit.
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Dans les fins fonds d'Impel Down, les hurlements des prisonniers étaient à leur comble.
Magellan avait, dit-on, emprisonné le très célèbre Shiki le Lion d'Or, et ce un très court laps de temps après la mort du roi des pirates.
Shiliew, dans sa cellule, fumait un cigare en regardant cette bande d'énergumènes s'agiter. Il grogna. Ces imbéciles ne savent pas tenir en place deux minutes.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, laissant passer le gardien d'Impel Down accompagné de Shiki, de Domino et de Sady-chan.
Shiki semblait sous drogue, ce qui expliquerait qu'il ne se défendait pas.
Il fut solidement enfermé et harnaché, et ses jambes furent emprisonnées dans du granit marin.
Les gardiens s'en allèrent, et le sixième cercle redevint silencieux.
Bien qu'un bruit étrange parvint aux oreilles de Shiliew. C'était...comme un pleurs. Mais un pleur étrange. Et pourtant,Shiliew en avait entendu,des pleurs,en travaillant à Impel Down.
Il jeta un regard autour de lui, et repéra une chose recroquevillée dans un linge, sur le sol.
Il s'en saisit, et le regarda de plus près.
Ce qu'il vit le laissa muet de stupeur.
Là, dans ses bras, les bras d'un homme si sanglant et meurtrier, se tenait un petit bébé qui brayait.
